NOTE : CE CHAPITRE EST CLASSE M DANS LES RATING, C'EST UN LEMON : RELATIONS SEXUELLES EXPLICITES, TERMES POUVANT CHOQUER.
MERCI DE PASSER A LA DERNIERE PARTIE POUR LES PLUS JEUNES OU LES NON-INTERESSES.
Auteur : Kana Kogarashi
Type : Lemon romance :)
Disclaimer : Je ne possède rien du tout… Bleach est ©copyright Kubo Tite et moi je m'incline XD
Pairing : Matsumoto Rangiku x Hitsugaya Toushiro
Commentaires : Nous sommes le 25 juin 2007, je le précise parce que ça fait pas mal de temps que cette fic est publié. Je refais le lemon parce qu'il ne me plaît pas, et parce que je le trouve peut-être trop gnan gnan et trop timide. Bref, prenez ce chapitre comme un autre bonus xD
Repère temporel : On va dire que, par rapport à la première partie, ce n'est pas immédiat. Je vous laisse imaginer le temps que mettrait Hitsugaya à admettre qu'il est 'un peu' amoureux :)
Let's Have Fun - Bonus
Shio to Satou
Hitsugaya était couché sur le dos, fixant le plafond, les mains derrière la tête. Le lit d'Orihime n'était pas très confortable, mais il n'y prêtait pas attention. Quelque chose d'autre semblait le troubler, il n'y réfléchissait pas tant que ça, mais ses pensées se dirigeaient tout le temps vers cela.
Non, il ne fallait pas qu'il y pense. C'était indigne d'un capitaine, mais aussi d'un garçon comme lui. C'était nul, voilà le mot. Honteux. Non, il ne fallait même pas que ce genre de pensées l'atteignent, ou même l'effleurent.
Dans la pièce voisine, l'eau chaude qui coulait s'arrêta, les robinets se tournèrent dans un crissement. Matsumoto essora ses cheveux à la main, puis attrapa la serviette posée sur le lavabo. Elle la noua autour de son imposante poitrine, puis chercha des yeux sa lotion pour le corps, en vain. Elle l'avait laissée sous le kotatsu, comme ses autres affaires de toilette d'ailleurs. Tant pis, elle pouvait aller les chercher.
Elle ouvrit la porte, laissant s'échapper de la vapeur, réchauffant la pièce principale de l'appartement d'Orihime. Hitsugaya jeta un coup d'œil vers la source de chaleur, et sursauta en voyant Matsumoto, enroulée dans une serviette, comme seul et unique vêtement.
Pas ce genre de pensées, non. Bien sûr.
"Taichou ! J'avais oublié mes affaires. Vous feriez bien de prendre une douche, ça fait vraiment du bien !" Dit-elle sans une once de gêne.
Il ne répondit rien, ne sachant pas quoi dire. Ou plutôt ne pouvant pas dire un mot. Il ne savait pas vraiment ce qui le bloquait le plus. Matsumoto en serviette, la chaleur dans la pièce ?
Soudain, le lieutenant se mit à genoux à côté du kotatsu, et eut le malheur de se baisser. Devant lui. Vraiment, devant. Celui qui dirait que ce n'était pas fait exprès n'était pas de ce monde. Elle souleva la couette, chercha de la main sa lotion, et le reste d'ailleurs, mais Hitsugaya n'y faisait pas attention.
Non, il ne devait pas avoir ce genre de pensées. Evidemment que oui.
Elle se releva finalement, la bouteille rose perle dans la main, triomphante. Puis, un sourire sur les lèvres mais sans dire un mot, elle retourna dans la salle de bains, tout en sifflotant.
Qu'est-ce qu'il faisait chaud dans cette pièce !
Il baissa le regard sur son pantalon.
Finalement, la douche serait pour plus tard. Il faisait tellement chaud ici, il valait mieux faire un tour.
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Finalement, la petite promenade du capitaine de la dixième division s'était limitée à un parc, non loin de l'immeuble d'Orihime. Hitsugaya s'était dit qu'il valait mieux rester opérationnel, voilà, c'était le bon mot. Et qu'il ne fallait pas trop s'éloigner de la base.
Il sortit son portable et commença à relire ses rapports. Il savait qu'il ne pourrait pas rester sans rien faire, assis sur un banc, seul, alors que les couples le dévisageait sans rien dire. En face de lui, un fleuriste faisait des miracles, vendant des roses à tous les passants.
C'est vrai qu'elles étaient jolies, ces roses. Elles avaient une jolie couleur rouge vermeil. Et il y en avait des blanches, des roses, des jaunes. Vraiment très belles.
Sans savoir vraiment pourquoi, ses pensées se dirigèrent vers Matsumoto.
Il n'avait pas été très romantique avec elle, ces derniers temps, bien qu'ils semblaient sortir ensemble, même si depuis ces baisers timides, c'était silence radio. En même temps, cela ne faisait vraiment pas longtemps que cet incident était arrivé. Il arrivait qu'elle l'embrasse. Mais plus sur les lèvres.
Peut-être qu'elle le taquinait, comme elle aimait tant le faire. Ou peut-être tout simplement que pour elle, il n'avait été qu'une aventure.
Mais bon, on ne prend pas son capitaine pour une aventure, quand même !
"Taichou ! Que faites-vous là ?" Appela une voix familière.
Pourquoi ? Pourquoi ?
Habillée décemment cette fois, Matsumoto marchait, seule, en direction de son capitaine. Elle s'assit à côté de lui, continuant de parler sans attendre une réponse :
"Vous auriez dû prendre votre douche !"
"J'avais plutôt besoin de prendre l'air" rétorqua-t-il en regardant droit devant lui. Il ne pouvait pas affronter son regard sans y penser.
"Pourtant, il ne fait pas chaud." Dit-elle en frissonnant.
Il lui jeta un discret coup d'œil. Elle avait juste un petit polo manches longues rose, pourquoi n'avait-elle pas pris une veste ? Il regarda ses propres habits. Il avait un manteau. Il en avait un.
Mais cela ferait vraiment idiot si elle se baladait avec un manteau trois fois trop petit pour elle. Même s'il voulait être un gentleman, il ne pouvait pas l'humilier avec ça. Non.
Aller chercher son manteau ? Inutile. Autant rentrer. D'ailleurs, pourquoi ne pas rentrer ? Ah non. Il y aura "ces" pensées qui reviendraient.
Alors qu'il se prenait la tête, dans les deux sens du terme, Matsumoto s'était déjà levée pour aller voir le fleuriste, et par conséquent discuter un peu avec lui. Quand Hitsugaya s'en rendit compte, il ne put que se lever pour aller jeter un coup d'œil, sans admettre une seule fois qu'il était…
"Elles sont jolies", s'extasia Matsumoto.
Il ne pouvait pas lui donner son manteau, mais il pouvait lui offrir une fleur non ?
"Oui." Dit-il bêtement.
Le vendeur lui lança un regard lourd de sous-entendus. Cela ferait vraiment sérieux si un petit bonhomme comme le capitaine de la dixième division offrait une rose rouge à une femme plus que désirable ?
Et s'il arrêtait de réfléchir un peu ?
Il fouilla dans sa poche, tout en demandant le prix d'une rose rouge.
"300 yens." dit le vendeur.
"Alors je vous en prends une."
Matsumoto, elle, s'intéressait déjà à un autre stand, le vendeur de barbe à papa. Bon, il voulait bien être gentil, mais il y avait des limites. Cette limite se fixait ici. Pas de sucre dans les dents pendant six ans pour lui, non merci.
Le problème c'est que maintenant qu'il avait la rose en main, il ne savait pas vraiment comment lui offrir. La cacher dans le dos, puis la montrer ? Non, c'était vraiment débile. Cela faisait romantico-pathétique. Attendre d'être à l'appartement ? Oui d'accord, mais encore fallait-il la cacher.
Mais arrête de réfléchir, bon sang !
"Oi Matsumoto, je rentre avant !"
Elle ne lui accorda même pas un regard et continua de rire avec le vendeur de barbe à papa, ce qui eut pour effet d'agacer très légèrement le capitaine de la dixième division. Ce dernier traça sa route jusqu'à l'appartement, qui n'était qu'à dix minutes.
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Voilà, maintenant il se retrouvait seul, coincé, une rose à la main qui allait pourrir d'un moment à l'autre s'il ne la mettait pas dans l'eau. Bon, il allait la mettre dans l'eau, et ensuite lui la donner. Ouais. Bonne idée ! Enfin !
Alors qu'il mettait la rose dans un verre, la porte s'ouvrit et des pas se firent entendre jusqu'à la cuisine.
"Taichou, vous en voulez ?"
Il se retourna pour voir Matsumoto lui tendre un cornet de crème glacée.
"Non merci."
"Bon, alors je la garde pour Orihime." Dit-elle dans un ton faussement contrarié. Elle la rangea dans le congélateur, et observa le manège de son capitaine pendant quelques secondes. "Taichou, ce n'est pas comme ça qu'on fait. Laissez moi faire !"
Elle poussa légèrement son taichou, puis s'affaira devant l'évier. Elle coupa la rose en biais, remplit le verre à demi, et Hitsugaya se sentait tellement idiot qu'il ne disait rien.
Finalement, quand elle eut posé le vase sur la table, il fut apte à dire quelque chose :
"C'était…"
Bon, un grand pas pour lui, très peu pour l'homme. Matsumoto haussa un sourcil :
"Oui taichou ?"
"…"
"Euh… c'était pour toi" dit-il d'une manière complètement inaudible.
Mais par quelconque miracle, elle réussit à l'entendre, du moins c'est ce qu'il déduisit quand elle lui sauta dans les bras, le fit tomber à la renverse et l'écrasa de ses seins.
"C'est trooooooooooop gentiil!!!!!!!" S'exclama-t-elle en serrant encore plus son capitaine. "Merci taiiiiiiiiiiiiichouuuuuuuuuuu !!!!"
"Grmgrmgrbl !"
Elle le laissa finalement sortir de ses seins mais sans pour autant l'autoriser à se relever. Et Hitsugaya, sentant la pression des seins de Matsumoto sur lui, ainsi que ses longs cheveux doux sur son visage, et aussi l'odeur sucrée de sa peau… ne pouvait s'empêcher d'y penser.
Et d'ailleurs, cela se sentit.
"Taichou", ne put s'empêcher de dire Matsumoto.
Disons que l'érection du capitaine Hitsugaya n'était pas tellement proportionnelle à sa taille. En d'autres mots, 'elle' pouvait facilement rivaliser avec celle d'un homme arrivé à maturité.
Le capitaine de la dixième division était cramoisi, et peut-être même, pourrait-on dire, mort de honte. Il tourna sa tête vers le côté, refusant d'affronter les yeux bleus de son lieutenant. Mais bon. Il avait toujours cette pensée, et ces seins.
Matsumoto était ravie. Pratiquement en extase, même. Il était temps de passer à l'acte. Mais son taichou ne se laisserait pas faire comme ça, bien sûr que non. Elle inspecta les alentours, cherchant quelque chose du regard… et tomba sur ce qu'il fallait.
"Taichou, on va faire un jeu, vous pouvez fermer les yeux ?" Dit-elle d'une voix aguicheuse.
"…"
"Allez, je vous assure, ce sera amusant."
Hitsugaya ne dit rien, mais obéit néanmoins à son lieutenant. Matsumoto, elle, jubilait intérieurement. Elle saisit la ficelle de raphia sur la table de bois, puis en un éclair, noua les mains du capitaine. Se rendant compte de ce qu'elle entendait par 'jeu', ce dernier rouvrit immédiatement les yeux.
"Matsumoto ! Arrête ça tout de suite !"
"Quoi donc, capitaine ?"
Mais il ne put répondre car les lèvres de la magnifique lieutenante de la dixième division se posèrent sur les siennes. Elle suçota longuement sa lèvre inférieure, puis introduisit sa langue dans sa bouche. Elle sentit une piètre résistance de la part de son capitaine, mais finalement, il semblait se laisser faire. Elle joua longuement, laissant les deux organes valser ensemble, se caresser, se chatouiller… et finalement, assez amusée, Matsumoto rompit le baiser, laissant un filet de salive luisant sur les lèvres d'Hitsugaya.
"Matsumoto !!!! Arrête ça" dit-il en sentant la jeune femme caresser son pantalon avec vigueur. "Arrête…"
"Taichou, je veux juste que vous vous détendiez, rien de plus…" susurra-t-elle en se penchant vers sa braguette.
Elle dézippa l'objet rapidement, descendit le pantalon. Elle passa une main habile sous le boxer de son capitaine, caressant son pénis déjà très dur.
"Matsumoto…!"
"Appréciez juste !"
Elle baissa le boxer, commença à doucement exécuter un mouvement de va-et-vient avec sa main. Lentement, puis de plus en rapidement. Elle se baissa, il commença à comprendre. Mais que pouvait-il faire ? Alors que lui-même y pensait depuis quelques jours ?
Elle donna de rapides coups de langue sur le haut de son membre, déclenchant frissons et faibles gémissements. Puis, lentement, elle le fit glisser dans sa bouche, l'avalant presque entièrement. La fellation de Matsumoto, rapide, précise et vraiment jouissante, apportait à Hitsugaya une raison de plus d'y penser plus que fortement.
"A… arrête ! Matsumoto !" Dit-il après quelques petites minutes. "Je… je vais…"
"Oh, pardon, taichou !" Répondit-elle en levant la tête. "C'est vrai qu'il serait dommage de ne s'arrêter que maintenant."
"Tu… tu sais, j'ai compris. Tu peux enlever… la corde."
"Taichouuuu. (l)"
Avec tendresse, elle défit le nœud de raphia, puis laissa son taichou poser ses mains sur ses seins. Elle fit glisser sa culotte de dentelle, la balança quelque part dans la cuisine, et se positionna au dessus de son capitaine.
"Prêt pour le grand saut ?" Murmura-t-elle d'un ton excitant.
Et, sans attendre aucune réponse, elle fit glisser le pénis d'Hitsugaya dans son vagin, jusqu'au bout. Elle se mit alors à gémir, d'une manière vraiment troublante. Le jeune garçon ferma les yeux, fit glisser ses mains sur les cuisses pâles de la jeune femme, comme pour l'aider dans son mouvement.
Matsumoto gardait un rythme rapide et effréné, tout en gémissant à la même vitesse. Hitsugaya réussit à ouvrir les yeux, lui, et dit à son lieutenant :
"Je… ah… Matsumoto, je…"
"Taichouuuuu !"
Ce dernier explosa en elle, laissant le liquide blanc dégouliner le long de ses cuisses, sur le ventre d'Hitsugaya. Elle gémit une énième fois, se laissant tomber à l'avant, enfouissant la tête de son taichou dans ses seins, comblée.
Quelques minutes plus tard, ils remettaient cela dans la douche.
Et une demi-heure après, alors qu'Hitsugaya se reposait sur le lit vraiment inconfortable d'Orihime, il vit Matsumoto débarquer nue, cette fois, et lui demander :
"Où est ma culotte ?"
Cette fois, il pouvait librement y penser.
Fin
