Disclamer: Les personnages de FullMetal Alchemist appartiennent à Hiromu Arakawa.

Notes: Coucou les gens! Voici la dernière partie de cette fiction! Vous êtes tristounet? Nan? Oui? Bah moi oui, car j'aimais bien l'écrire! Que va-t-il se passer avec Edo et Al? Bah allez lire, vous le saurez. :P
Oh! et puis, y'aura peut-être un omake: je sais pas encore. Hin hin hin!

Will Revive

Chapitre 3

Il frissonne. Ses paupières sont lourdes: il se doit de lutter contre la fatigue due au froid. C'est dur, mais il y arrivera. Il a mal partout. Particulièrement aux côtes, ce qui rend sa respiration douloureuse. Il maudit mentalement ces constables et leurs manières d'agir.

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Lentement, il se risque à parcourir du bout de ses doigts la joue du jeune homme meurtris. Le contact est légèrement froid, mais doux. Il le voit grelotter. Aquilon souffle. Il faudrait rentrer.

« Désolé. »

Il glisse un bras en dessous de ses genoux. Puis, un autre encadre une de ses épaules et son dos. Il le soulève, lui laissant pousser un soupir de douleur. Son regard devient plus sombre encore.

« Désolé. »

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Il serre les dents. Ses mains s'agrippent à son sauveur. La tête accotée sur son torse, il peut sentir les rapides pulsations de son coeur, sa chaleur ainsi que son suave parfum. Il s'y perd. Il ferme les yeux. Il est si bien.

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La charge est lourde, mais il y arrivera. Il retraverse le parc, puis s'engage dans les rues qui mènent à la pension de Gracia. Il s'arrête un instant. C'est là. Là où il l'avait vu, recroquevillé, le regard perdu au loin. Les frissons de son précieux fardeau lui rappellent de continuer sa route. Il se remet en marche. Il entre enfin au rez-de-chaussée du bâtiment que déjà elle montre le bout de son nez.

« Oh mon dieu! Que lui est-il arrivé? Alfons?

- Ne vous inquiétez pas. Ça ira. »

Sa voix est calme. Elle y croit. Il monte les escaliers, pénètre dans l'appartement en repérant tout de suite la chambre d'Edward. Il le dépose sur son lit.

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La chaleur qui le rendait si bien est partie. À sa place, il reçoit la douceur d'un matelas et de ses nombreuse couvertures. Mais on ne dirait pas que cela lui permet de se réchauffer correctement. Il semble lui manquer quelque chose, mais il n'arrive pas à mettre le doigt dessus. Il est trop épuisé: penser lui est presque impossible. Les pas d'Alfons s'éloignent, puis reviennent.

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« Edward. »

Il put voir deux soleils se lever.

« Je dois te changer. Tu es trempé. Si jamais je te fais mal...

- Va-y. J'ai quand même souffert beaucoup plus dans la vie.

- Oui. »

Flash-Back

Il doit s'asseoir. Il a du mal à y croire. Il s'est pincé: il doit rêver.

« Répètes-moi donc cela encore une fois? »

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Il soupire. Il doit le trouver complètement givré après ce qu'il lui a raconté.

« Pour faire un bref résumé: je viens d'un autre monde et les gens qui y vivent ressemblent à deux gouttes d'eau à ceux qui vivent ici.

- Okay. Donc, tu m'as menti. »

Il le regarde, plein de remords. Lui est furieux. Il n'aurait jamais voulu mentir, mais il devait gagner sa confiance pour ne pas qu'il l'emmène à l'asile dès son arrivée dans l'appartement tout de même.

« Oui, mais... mais je...

- Et tu m'as menti pour d'autres choses aussi? Ton bras? Ta jambe? L'histoire que tu m'as racontée n'est qu'un tissus de mensonge, elle aussi?

- C'est vrai. »

Il renonce à le regarder directement en face. Il a honte.

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Il avance vers lui, assit sur son lit. Sa colère s'est estompé, mais il est tout de même encore un peu fâché.

« Écoutes. Je suis prêt à te pardonner, mais promets-moi que ça n'arrivera plus. »

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Son hôte s'agenouille devant lui. Il regarde ses pieds.

« Promis.

- Maintenant, je peux te faire part de l'un de mes secrets? Je peux te faire confiance? »

Il ne répond pas. Puis, deux doigts s'emparent de son menton et le lèvent doucement. Alfons le regarde, un léger sourire aux lèvres, déjà prêt à estomper cette querelle du récit de sa vie. Il soupire. Il ne sait pas s'il est digne de garder ce secret.

« Si tu y tiens. »

Le sourire qu'aborde l'homme blond agenouillé devant lui s'élargit. Les doigts quittent son menton. Une main parcoure sa joue. Leur deux visage se sont lentement approchés. Il peut sentir son souffle caresser sa peau. Il peut se voir dans ses yeux. Il rougit, ayant peut-être comprit. Prit de panique, il se dégage et part sous les yeux surpris de son ami. Celui-ci l'interpelle, mais il ne répond pas. Il attrape son manteau et sort en trombe de l'immeuble. Il court. Il court à en perdre le souffle. Il tourne à gauche, puis à droite. N'importe où.

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Plus la peine de l'appeler. Il est certainement rendu bien loin. Il espère qu'il reviendra. Il s'y est prit peut-être trop vite. Il passe une main dans ses cheveux courts. Il soupire. Aujourd'hui, c'est le jour des courses. Il doit se rendre au marché. Il n'a pas envie. Il s'approche d'une fenêtre. Son regard part au loin sans pour autant fixer un point. En espérant qu'il revienne.

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Il ralentit la cadence: son coeur n'aurait pas pu tenir le coup plus longtemps. Essoufflé, il porte une main à sa bouche. J'ai... j'ai failli embrasser Alphonse. Non. Alfons. Ah et puis, c'est du pareil au même! Non? Du pareil... au même? La réponse est en lui. Pourquoi chercher plus loin? Ses pas l'ont finalement menés dans un parc. Le grand air lui fait du bien. Mais pas encore assez. Il parait que crier aide à enlever tout le mal de notre être...

Fin du Flash-Back

« Alfons? »

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Il s'apprêtait à sortir de la pièce, ayant fini de changer son protégé. Il se retourne, attentif.

« Oui?

- Reste. Reste près de moi. J'ai encore froid.

- Je vais te chercher une couverture en plus. Je reviens.

- Non. Reste. S'il te plaît. »

Troublé par cette demande, il hésite un moment, puis s'approche lentement du lit. Il s'assit sur le rebord du matelas.

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Il le regarde. Puis, décide de s'asseoir. Il s'exécute péniblement. Ses bras vont entourer son cou, sa tête va se poser l'une de ses épaules. Il attend. Il attend que cette embrassade à un sens soit partagée. Mais rien ne se passe.

« Je m'excuse. Partir comme ça, c'était idiot de ma part.

- Ne t'excuses pas: ce n'est pas entièrement de ta faute.

- Alors pourquoi...

- Je ressemble à quelqu'un que tu as connu, n'est-ce pas? »

Il est impressionné: il a deviné. Il se crispe un peu. Quelques instants passent avant qu'il relève la tête pour le regarder avec mélancolie.

« Oui... à mon petit frère.

- Je comprends maintenant.

- Mais j'ai compris. J'ai pu réfléchir. À vous deux. À nous deux. Mon frère et toi, vous vous ressemblez, certes, mais au fond, vous n'êtes pas la même personne. Oui. Personne ne pourra jamais remplacer Alphonse. Et personne ne pourra jamais te remplacer, toi. »

Il prend une pause. Il ne sait plus où continuer.

« Dans les moments plus difficiles, c'était toi qui me supportait. Dans les moments tristes, c'est toi qui me souriait. Je ne l'avais jamais pris en compte avant aujourd'hui, mais c'est toi qui me fait vivre, Alfons. Et je veux continuer à respirer, penser, marcher. Ne me laisse pas mourir. Je veux vivre à tes côtés. Je t'aime. »

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Cette déclaration lui fait un bien fou. Il est heureux. Ses bras vont enfin entourer le corps svelte de l'homme assit à côté de lui. L'une de ses mains quitte son dos pour lui casser la joue. Il lui sourit, tendrement. Son visage s'est approché du sien. Il le regarde, avide de ses douces lèvres. Puis, les mots tant désirés sortent de sa bouche.

« Je t'aime, moi aussi. »

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Sa vision s'embrouille, cause de ses larmes de joie. Leur visage se rapprochent encore et encore. Leur souffle se rencontrent. Il ferme les yeux, laissant rouler ses pleurs sur ses joues. Leurs lèvres se joignent timidement. Le voilà, ce baiser tant espéré.

Maintenant il le sait. Ce n'est pas Alphonse. C'est Alfons. Le seul et l'unique. Et il se sent stupide d'en avoir autrefois douté.

Awwwwn! C'est y pas beau une fin comme ça? XD Menfin, reviews please? Si j'ai une dose assez forte de reviews, je ferais l'omake. Sinon, bah... héhéhé!