SORTIR DES TENEBRES
Bonjour à tous. J'espère que vous allez bien. Aujourd'hui, j'ai décidé de vous conseiller quelques fics pour lesquelles j'ai de gros coups de cœur.
Il faut absolument lire « le début après la fin » de Mel-Imoen, c'est une merveille.
Sinon j'ai découvert « Honesty » de Melykumo et je vous la conseille vivement. Sans parler de « une place pour chaque chose » de Syl2sy, dont le premier chapitre promet une histoire prenante.
Pour les bilingues, « Siete il mio Genere », une fic en anglais de Aria Lumen ; « Mistakes » de SilverDragon161 (tout le monde sait que je suis folle de ses fics et, même si je ne suis pas à fond dans le malepreg, celle-ci est très bien construite.)
Voici dont le chapitre sept et, autant vous dire que je ne suis pas très satisfaite. Je le trouve un peu plat. Il fallait ça pour rebondir sur la suite, je pense.
DISCLAIMER : Jk Rowling a le pouvoir de faire vivre Sirius, elle seule, parce que tous les personnages lui appartiennent. Je n'ai que l'intrigue de cette histoire.
RATING : Un R pour tout, ça va plus vite.
AUX REVIEWERS : vous êtes tous géniaux ! vive vous ! merci !
Un grand coucou et merci à Cécile D. qui m'a corrigée sur la chanson d'Alanis Morissette. Bonne lecture à toi.
Onarluca : Merci à toi et voici la suite. J'espère qu'elle te plaira. J'ai eu un gros bug d'inspiration, et puis elle est revenue lol. A bientôt.
Margarita6: Oulala! Tout ça? Alors là je suis contente que ça t'ait plu et le mieux que tu puisses faire pour moi, c'est de continuer à lire cette fic lol. Merci beaucoup et j'espère que ce chapitre te plaira. J'ai eu du mal à m'y remettre mais il est là. Bizoux.
Tiayel : Pas touche à Rogue ! Mdr. Lucius, tu peux l'avada kedavrer. Lol. Plus sérieusement, Lucius a voulu préparer Draco à son destin funeste mais il l'a mal fait, très mal fait. Quant à Severus, il protège juste Draco. En tous cas merci beaucoup à toi et je n'avais pas l'intention de te faire pleurer, désolée. J'avais un peu peur de trop plonger dans le mélodramatique avec la pensine mais c'était nécessaire pour la suite. C'était assez dur à écrire, en particulier avec la mère de Draco. Ce chapitre ne réserve plus de mauvaises surprises (en tous cas ce n'est pas prévu au moment où je t'écris lol). J'espère qu'il te plaira. Gros bisous et à bientôt.
Céline S: Yes! Je suis très contente que le dernier chapitre t'aie plu! (Je danse dans mon salon lol). Normalement, les chapitres devraient plus ressembler à celui-ci qu'aux autres maintenant. C'est vrai que ce n'était pas facile d'écrire que Draco aimait ses parents, et je pense (à mon avis à moi toute seule et j'espère que tu seras d'accord avec moi) que les réactions de Harry étaient très importantes car il maîtrisait totalement la conversation et il renvoyait à Draco la vérité sur ses parents. Pourvu que ce nouveau chapitre te plaise. Gros bisous.
Lee-NC-Kass : Nee Chan, je suis désolée de t'avoir fait pleurer pendant le baiser (c'est vrai qu'en visualisant, la position qu'ils avaient était plutôt touchante). Et je suis désolée de vous avoir retourné l'estomac, quoi que moi aussi en écrivant, ça m'a un peu retournée, surtout quand Draco est tout petit, et après, avec sa mère. Quant à faire ça à son enfant, Lucius le fait soit disant pour lui, pour le préparer alors que Narcissa, c'est juste pour se défouler. (gros mot pour elle na !)
Pour Blaise, c'est tout à fait une Hermione au masculin, en plus cool peut être. Quant à Ron, non il n'a pas vu Blaise torse nu, il suppose que les mecs ont du poil au torse (sauf que Ron, je suis prête à parier qu'il a le torse tout lisse. Ah enlève cette image mentale de ta tête ma fille !) Vous m'avez fait beaucoup rire avec cette remarque sur le torse de Blaise ! Merci de n'avoir pas insulté Rogue, j'apprécie, vous êtes trop gentilles. Lol.
Je suis vraiment soulagée que la partie du baiser vous ait plu, j'avais l'impression de trop donner dans le détail (qui a dit « chouette pour le lemon » !).
Quoi qu'il en soit, j'espère que ce nouveau chapitre sera à la hauteur. Bonne lecture.
Tanti bacci - big kisses en italien lol.
Syl2sy : Mdr! J'adore tes reviews. Merci beaucoup et j'espère que tu auras encore la force de lire ce chapitre après ton agonie. A bientôt.
Shunrei : C'est tout à fait ça. On compte sur Harry pour se surpasser et on sait qu'il le fera lol. Merci de lire cette fic et j'espère que ce chapitre te plaira. A bientôt. Bizz
Zanzan : Merci de me dire ce que tu penses et on pense pareil. Je vois la relation de Draco et ses parents dans ce sens uniquement (je devrais m'ouvrir l'esprit à d'autres théories mais je n'y arrive pas, c'est tout ce que je ressens par rapport à son éducation et à ses réactions.) Je suis contente qu'on ait la même vision du personnage. Il est complexe et c'est là tout son charme. J'espère que ce nouveau chapitre te parlera autant que les autres. A bientôt.
Yogane : Merci beaucoup et bienvenue dans ma fic lol. Tu te doutes que ma première réaction demain matin sera d'aller jeter un coup d'œil sur tes fics mdr ! J'aime bien l'eau de rose moi. Je suis très flattée de me retrouver dans ta liste de favoris et j'espère que ce nouveau chapitre ne te décevra pas. A bientôt. (Je viens de lire « au cœur de la souffrance », tu as du talent.)
Jamiel : Je voudrais trouver un effet de style pour te remercier mais les mots me manquent (ok, il est 3h45 du matin, ça n'aide pas lol). C'est la première fois qu'on me parle de la forme de ma fic plutôt que de son fond, j'apprécie. J'espère rester à la hauteur. A bientôt.
Pithy : Merci beaucoup de continuer à lire cette fic malgré les larmes qu'elle te fait verser (pardon, encore une fois). Mon but est de faire passer une émotion, qu'elle soit négative ou positive, et tu es réceptive, c'est super. Si le moment de la pensine a été dur à lire, je te confirme qu'il a aussi été dur à écrire. Lol Toujours est il que je me demande en pensant à Lucius : Mais pourquoi est il si méchant ! lol Micci à toi et bonne lecture.
Lexy Kun : Alors là, c'est la plus longue review que j'aie eu et ce n'est pas pour me déplaire si tu t'écartes un peu du sujet. Je suis d'accord avec toi pour Dumbledore et ton analyse par rapport à Sirius et l'influence qu'il a sur Harry est très judicieuse. Je n'y avais pas pensé mais, en effet, c'est très plausible. Ce qui me dérange le plus est le fait qu'il n'ait pas recherché Voldemort avant que Harry ne se pointe à Poudlard. On attend patiemment le sacrifice de la brebis. Ecoeurant. Pour le chapitre 6, j'aime beaucoup le retour que tu donnes à mon écrit. Tu as parfaitement saisi l'importance qu'avait pour moi la psychologie del'enfant et les réactions de Harry devant la maltraitance. Draco doit forcément penser que c'est de sa faute car, tu as raison, ça le rassure, on verra ça dans le chapitre prochain aussi, comment cela biaise sa relation à autrui (Ras le bol de lire que Draco se fait frapper par son père, ou pire, violer, et que Harry le prend dans ses bras et tout passe comme une lettre à la poste. La réalité est différente et je voulais le souligner. J'écris d'ailleurs un autre fic à cause de ça, parce que si je lis une fois de plus que Draco – ou Harry - se fait violer – fics anglaises- et que Harry – ou Draco- s'en fout un peu et qu'ils couchent ensemble dans les deux jours qui suivent le viol, je vais faire un carton). L'autre, face à la victime, devient lui aussi victime et souffre et cette souffrance lui fait honte car il est sensé aider et non s'apitoyer, c'est aussi ce que je veux faire ressortir.
Je tenais aussi à essayer de garder Ron dans l'esprit de Ron, c'est-à-dire fidèle en amitié et prêt à tout pour Harry, comme Blaise par rapport à Draco. Pour le baiser, j'avoue avoir pensé être trop descriptive, limite ennuyeuse, mais la position des deux personnages me faisait fondre alors je crois que je me suis laissée aller. Et oui, ça promet pour le lemon (si la moitié ne s'est pas endormie en le lisant, j'aurai gagné lol). Il y a une chose qui m'ennuie cependant, c'est que les personnages ont 16 ans et qu'il parait que JK Rowling voit d'un mauvais œil les fictions où les mineurs ont des rapports sexuels, alors comme je respecte beaucoup son travail, je réfléchis à comment faire ça correctement. (dans ma deuxième fic, ils ont 22 ans alors c'est « lâche toi time » ! lol)
Mdr pour l'histoire de toi toute rouge au milieu du salon. C'est clair que heureusement que tu n'es pas un mec lol. Me voilà, morte de rire au milieu de mon salon à 4h du matin !
Je suis très heureuse que les émotions passent bien et je te remercie vraiment pour le retour que tu donnes à cette fiction. Ça va me booster. Tu ferais une super beta lectrice car tu as l'intelligence de lire aussi entre les lignes. C'est un vrai plaisir de lire tes reviews et je pense que si quelque chose ne te plait pas, tu auras la franchise de le dire. Alors encore merci et j'espère que ce chapitre te plaira. Gros bisous.
Tête de nœud : Merci de lire cette fic. C'est dommage que je ne puisse pas matérialiser Ron en Cupidon car je crois qu'il y aurait matière à rire (ou à s'extasier, qui sait ?). Tes encouragements me font très plaisir et j'espère que ce chapitre sera intéressant. Bonne lecture. Bye Bye.
Nekozumi : Je suis vraiment contente que tu soies sensible à ce que j'écris (je ne veux pas te faire pleurer quand même). Je ne compte pas laisser tomber cette fic car j'ai déjà les idées principales jusqu'à la fin, après c'est de l'improvisation. Par exemple le baiser ne devait pas avoir lieu, mais j'ai pensé qu'il serait bien intégré là. Ça m'a un peu freiné pour le début de ce chapitre mais au final, je crois que ça fait avancer l'histoire. Le chapitre six est ton préféré ? Cool, mais j'espère que tu en trouveras d'autres plus tard qui te plairont autant. Lol. En tous cas c'est vraiment génial que tu continues à aimer cette histoire. Je te fais de grosses bises et je te remercie d'être aussi enthousiaste.
Melykumo : Merci beaucoup, je suis très touchée par le fait que tu ressentes les émotions que j'essaye de faire passer. Draco est tout perdu et on a deux solutions : Il se ressaisit tout seul et il remet son masque d'indifférence, ou alors Harry l'aide. Ou les deux lol. J'espère que ce chapitre te plaira. Bonne lecture. Ps : je te retourne tous tes compliments sur "Honesty".
Ariane Maxwell-Shinigami : Meuh non la fin n'était pas mesquine, lol. Alors pour ce qui est de se renfermer, Draco ne va pas exactement faire ça. Quant aux épreuves, il y en aura un paquet lol. Quoi qu'il en soit, je te remercie de lire cette fic et j'espère que la suite ne te décevra pas. A bientôt.
Enola 83 : Bon, et bien me voici toute rouge grâce à toi. Merci beaucoup, je suis très touchée par ce que tu m'as écrit. C'était si bien dit en plus que je me demande si c'était bien de mon histoire qu'on parlait lol. En plus tu as aimé l'intervention de Rogue ! J'en suis très contente (une personne qui l'a aimé, c'est déjà ça lol). J'espère que ce nouveau chapitre saura rester à la hauteur. A bientôt.
Vif d'Or : Coucou. Alors pour répondre à ta question à propos des pouvoirs de Harry par rapport à ceux de Draco, je pars de l'idée que Draco a un avantage par rapport à ses connaissances en magie noire, et par le fait qu'il a le don de faire de la magie sans baguette (il y aura une discussion à ce sujet dans ce chapitre ou le prochain, suivant mon inspiration lol). En se bornant à de purs pouvoirs magiques, le fait qu'il ait partagé des pouvoirs avec Voldemort lui donne une longueur d'avance question puissance, mais il a des lacunes dans les domaines où Harry, lui, excelle (on y arrivera aussi bientôt, pour l'instant, j'ai plus présenté Draco, c'est vrai.) Par exemple, je garde l'idée que Draco ne sait pas faire de Patronum puissant. En résumé, ils se complètent par la diversité de leurs pouvoirs et la différence pour l'instant tient à la pratique de Draco, qui va s'opposer à l'instinct de Harry. Harry a une longueur d'avance dans la mesure où son cœur le dirige, alors que Draco suit ses raisonnements. Je n'en dis pas plus, je vais flinguer mon intrigue mdr. Mais je suis d'accord avec toi, ce sont deux Elus et je vais le souligner. Merci de m'avoir montré ma lacune à ce sujet. Et oui, Draco a beaucoup souffert mais il ne reconnaît pas sa souffrance et c'est pour cela que Harry veut le protéger. Mais là encore, je les veux sur un pied d'égalité. Il est hors de question pour moi qu'un des deux joue la victime et l'autre le sauveur. Severus est tombé au bon moment, à mon avis (c'est-à-dire comme un cheveu sur la soupe lol). J'espère que ce chapitre ne te décevra pas. Bizzz bizzz.
Emilie : Merci beaucoup à toi et…retire ce que tu as dit sur Rogue ! mdr En fait, il n'a rien fait, c'est moi l'instigatrice de ce coup bas. Plaisanteries mises à part, j'espère que ce nouveau chapitre te plaira et que tu n'auras pas eu à attendre trop longtemps. Bizzz bizzzz.
Yami Aku : Ok, je le reconnais, j'ai mené la vie un peu dure à Draco dans les deux derniers chapitres et c'est loin d'être fini (oula, je plaisante.) Je l'adore aussi et je vais lui faire vivre aussi plein de choses agréables. Je suis contente que tu aimes cette fic (malgré les quelques petites aventures de Draco lol). Il doit souffrir pour que son amour avec Harry resplendisse, c'est un peu comme à l'époque de l'amour romantique, mais version sorciers. Lol. J'espère ce chapitre sera à la hauteur. Bizzous.
Speedy-of-77 : Merci beaucoup à toi. Le fait que tu aimes ma fic me touche beaucoup. Bon, ok, l'arrivée de Rogue était un peu mal tombée mais il ne sera pas toujours derrière eux lol. J'espère que la suite te plaira autant. Je crois que je me suis un peu mal débrouillée sur ce chapitre. Bref, je te dis « bonne lecture » et je te fais de très gros bisous. Continues bien 'A la Faveur de l'Automne.'
Bibine : Bonsoir. Bravo, aucun gros mots pour l'arrivée de Severus ! lol. Ne t'excuse surtout pas d'argumenter car j'aime beaucoup qu'on m'apporte un retour argumenté sur ce que je fais de bon ou de moins bon. Tu auras certainement remarqué que moi aussi, j'argumente pas mal lol. Bref, n'hésite pas à dire ce que tu penses, c'est toujours enrichissant. En rapport avec ce que tu as dit, je pense que Ron, même s'il déteste Draco, aime assez Harry pour accepter tant bien que mal son amour pour le Serpentard. En effet, il a quand même risqué sa vie plusieurs fois pour venir en aide à Harry alors je trouvais naturel de lui faire donner plus ou moins sa bénédiction au couple (on dirait qu'ils vont se marier vu la façon dont je tourne ma phrase lol). Et non, je ne vais pas le faire jouer les Cupidons dans Poudlard. Pour Voldemort et Draco, je vais tenter d'expliquer un peu plus les choses peut être dans ce chapitre (comme j'écris au feeling, je ne sais jamais quel chemin je vais suivre, seule compte l'arrivée…comment ça « désorganisée ? » ;-) ) En ce qui concerne Draco et ses parents, tu as vu juste, il s'est convaincu que ses parents avaient raison et qu'ils faisaient ça pour son bien. Je sais que c'est difficile à imaginer ou à supporter, malheureusement c'est souvent le cas des enfants maltraités qui pensent avoir fait quelque chose de mal. En plus, comme ses parents lui disent à chaque fois qu'ils l'aiment et qu'ils font ça pour lui, il pense que c'est une preuve d'amour. Ceci est une piste pour un prochain chapitre (ha ! ha ! mystère lol). Harry va devoir lui apprendre ce qu'est l'amour, non ? Si tu as trouvé Harry touchant dans ce chapitre, je pense qu'il le sera encore plus dans les prochains car, dans les deux derniers chapitres, j'ai voulu montrer pourquoi Draco était si méchant parfois et j'ai essayé de lui donner un visage plus « humain », en laissant un peu Harry de coté. Maintenant que l'équilibre est établi entre eux, Harry va moins prendre sur lui et plus se dévoiler.
Je te remercie beaucoup pour le compliment sur mon talent, ça me donne confiance (sais tu qu'à chaque fois que je mets un chapitre en ligne, j'ai peur qu'on le déteste ?) Quant à écrire d'autres fics, je suis en train de m'y atteler. J'ai un million d'idées à la seconde cette semaine lol. En fait j'en ai déjà commencé une autre mais je ne sais pas trop si je vais la mettre en ligne car le sujet est assez difficile et je ne voudrais pas qu'on croie que je m'acharne sur ce pauvre Draco). J'aimerais écrire quelque chose de drôle mais je ne sais pas si je pourrais tenir toute une fic car mon sens de l'humour est, bof. Oula, toi qui disais que tu en avais écrit pour 10, je t'ai répondu pour 20 ! J'espère que ce chapitre te plaira, je suis un peu mitigée pour celui-ci. Bonne lecture et à bientôt. (ps : je n'avais même pas vu que tu étais ma 99eme revieweuse lol)
Yuki-Chan : Bonjour. Merci beaucoup, je suis très heureuse que tu aimes cette fic. Je reconnais que j'ai été sadique en faisant intervenir Rogue. Je ne le ferai plus. (grand sourire parce que je ne sais pas si je le referai ou pas lol). J'espère que ce chapitre ne te décevra pas. Bonne lecture.
Flore : Salut ! Merci à toi de lire et d'apprécier cette histoire. Ça me fait très plaisir. J'espère que le suite sera à la hauteur. Bonne lecture et à Bientôt. ;-)
Melhuiwen : Hello, c'est gentil de m'avoir reviewé malgré ta flemme. Enfin une qui a aimé l'entrée de Snape ! Je suis bien contente. Tant mieux si la scène du baiser t'a plue (pour l'instant, personne ne s'en est plaint, c'est étrange lol). Alors si tu as trouvé Harry lourd avec les parents de Draco, c'est normal et je suis contente que tu aies fait la remarque. En fait, si on se place du point de vue de Draco, oui, Harry est trop insistant voire lourdissimo. Par contre c'est vraiment normal parce que c'est révoltant pour Harry de voir que Draco nie complètement ce qui arrive. Il veut lui faire une sorte d'électrochoc (et on sait tous que cette méthode ne fonctionne pas, je suis d'accord avec toi ;-) ) J'espère que ce chapitre te plaira, Harry est moins insistant. Je ne suis pas très satisfaite de ce que j'ai fait, mais je me rattraperai dans le prochain chapitre, promis. Je vais finir d'écrire le chapitre 7 quand même. A bientôt ; J'espère que le chapitre des Portes t'a plu (je ne sais pas du tout ce que c'est). Grosse bise.
Arch-nemesis's : Wahçafaitplaisir ! Je te remercie beaucoup pour tous ces compliments, ça me touche énormément. Je suis heureuse que l'évolution des personnages te plaise autant et j'espère que ce chapitre te montrera une nouvelle évolution, même si je ne suis pas très satisfaite de ce que j'ai écrit. Je me rattraperai au prochain chapitre. Bonne lecture à toi. A bientôt.
CHAPITRE SEPT : EN SECURITE ?
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Draco resta seul avec le professeur Rogue qui vérifia si toutes les traces d'agression avaient disparu du corps de son élève, ses doigts courrant sur son torse et son dos, juste pour être sûr. Il ne mentionna pas la scène à laquelle il venait d'assister, mettant cela sur le compte du choc qu'avait subi Draco. Le jeune homme ferma les yeux, la fièvre commençait à s'emparer de sons corps. Quelque chose bourdonnait dans sa tête et il su ce qu'il allait lui dire avant même de l'entendre dans son esprit.
C'est parfait, mon enfant des Ténèbres, parfait. Tu as attiré Potter dans tes filets et bientôt, il sera à ta merci, déclara Voldemort avec une voix suave.
« Les effets de la potion commencent à se faire sentir ? » Demanda Rogue en palpant le front de son élève.
Draco hocha la tête. C'était à chaque fois plus désagréable et plus douloureux. Mais c'était le prix à payer pour garder sa peau diaphane intacte. La magie noire ne soignait rien gratuitement.
« Professeur, questionna-t-il d'une voix faible, pourquoi faites vous tout cela pour moi ? »
Rogue se surprit à caresser les cheveux de cet enfant à qui on avait demandé trop tôt d'être un homme.
« Je crois que tu es un être exceptionnel, Draco, répondit-il de sa voix grave et basse. Et pas parce que tu es l'Héritier, mais parce que tu es, tout simplement. Et puis, tu me fais penser à une personne que je connaissais. »
Draco ferma les yeux et lutta contre le sommeil et contre la souffrance qui montait en lui comme une marée. Il fixa Rogue de ses prunelles grises et il lui fit un sourire dénué de toute méchanceté.
« Qui est cette personne, Severus ? Est-ce une personne que vous aimiez ?
- Draco, le rituel était censé faire de toi le Mal Absolu, pas un psychomage.
- Peut être que la fatigue m'affaiblit, hasarda Draco.
- Ou alors est ce lien qui s'est établi par procuration entre ce cœur d'artichaut de Potter et toi, conclut Rogue en croisant les bras sur son torse.
- De quel lien parlez vous ? »
Le professeur de Potions entreprit de lui révéler tout ce qu'il savait au sujet du partage de pouvoirs entre Voldemort, Harry et lui. Draco l'écouta, médusé, en laissant la douleur envahir tout son corps. Il savait par expérience que le fait de la combattre faisait perdre une trop grande énergie alors qu'il était plus simple de s'y résigner et de la laisser s'emparer de vous ; elle finissait toujours par partir de toute façon.
Il se concentra sur Potter.
Potter et ses beaux yeux verts, si expressifs, qui regardaient Draco comme une personne intrinsèquement belle.
Potter et ses lèvres chaudes qui l'avaient réconforté et avaient tiré une parenthèse lumineuse dans la noirceur environnante.
Potter et son corps qui l'avaient soutenu quand il avait cru mourir dans la neige.
Potter et sa douceur incroyable envers Draco, comme s'il était la chose la plus précieuse au monde. Jamais Draco n'avait connu une telle tendresse.
Potter qui l'avait appelé deux fois « mon cœur. » Etait il possible que Voldemort aie vu juste ? Etait il possible que le Survivant, celui qui devait combattre au nom de la Lumière, soit amoureux de lui, l'apprenti Mal Absolu ?
Il ferma les yeux. L'amour était la pire chose au monde. Le poison le plus mortel. Draco méprisait ce sentiment. L'amour était pour les faibles, les pauvres. Pour ceux qui n'avaient rien d'autre pour se distraire. L'amour était effrayant.
Potter était effrayant.
Il réalisa soudain que le fait de penser à Potter avait détourné la douleur de son corps et c'est avec un petit sourire sur les lèvres qu'il s'endormit sous le regard bienveillant de son professeur et figure paternelle dans cette école de fous. Il ne sentit pas les lèvres de Rogue frôler les siennes, ni sa main dans ses cheveux avant qu'il ne quitte la pièce.
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Harry courrait dans les couloirs et il se retint de sortir dans la cour pour hurler son excitation d'avoir embrassé et d'avoir été embrassé par Draco Malfoy. Peu importe si le Serpentard faisait machine arrière, et Harry savait qu'il ferait machine arrière, l'important était le jour présent, et ce jour, son Amour et lui avaient échangé les plus doux et les plus merveilleux des baisers.
Rien ne pourrait ternir cette journée.
« Harry ! » S'exclama Cho Chang en le voyant.
Enfin, presque rien.
« Salut Cho, répondit-il en attendant la suite.
- Tu sais, j'ai beaucoup pensé à toi dernièrement, dit elle en lui faisant un joli sourire timide.
- Ah bon ? C'est amusant car j'ai plutôt entendu que tu avais beaucoup pensé à Malfoy dernièrement. »
Cho tressaillit mais elle parvint à reprendre contenance.
« Malfoy ? C'est de l'histoire ancienne. Au fait, que lui est il arrivé ? Tu l'as vu ? Il va bien ? »
Elle éclata en sanglots et elle se réfugia dans les bras puissants de Harry.
Merde, merde et remerde ! pensa-t-il. Il est dur mon karma, pas facile d'être le sauveur ! Elle va encore se moucher dans mon tee shirt ! Beurk ! Comment a-t-elle pu m'attirer ?
« Oh Harry ! J'ai tant besoin d'un ami à qui parler ! Si tu savais ! »
Harry se retint de lui suggérer d'aller parler à sa copine Serdaigle, celle qui les avait trahi l'année précédente et à cause de laquelle Cho et lui s'étaient disputés.
« Je pense que tu veux rendre Malfoy jaloux et, Cho, je ne suis pas preneur, » lança Harry.
Il tourna les talons et se rendit en cours de métamorphose. L'amour était en train de rendre Cho complètement hystérique. Allait il, lui aussi, devenir fou à cause de Draco ?
Il s'était senti si proche de lui depuis 24 heures. Il l'avait compris comme jamais il ne pensait le comprendre et il avait aimé le regarder dormir, paisible et tourmenté à la fois.
Je ne laisserai personne lui faire du mal, songea-t-il en faisant semblant d'écrire ce que Mc Gonagall dictait. C'est noble de ta part, Harry. Mais qui te protégera si lui, veut te faire du mal ?
La journée passa lentement pour Harry mais il parvint à rester en cours ou avec ses amis plutôt que de courir à l'infirmerie à chaque fois qu'il pensait à Draco. Toute l'école ne parlait plus que de Malfoy qui avait tenté de se suicider en cours de Soin aux Créatures Magiques parce qu'il ne supportait plus d'être éloigné de son papa Mangemort. Seuls les Serpentards et les Gryffondors de sixième année savaient que les choses n'étaient pas aussi simples, mais aucun d'entre eux ne rompit l'accord tacite qui les liait. Pour une fois, les deux maisons étaient ensembles dans le secret.
Lorsque enfin eut lieu le dernier cours, Harry se rendit à l'infirmerie. Il aperçut Draco, allongé sur le coté, lui tournant le dos, dans un lit du fond. Il gémissait de douleur pendant que Blaise Zabini caressait son dos nu. Il allait s'élancer à leur rencontre lorsque le professeur Rogue lui barra le chemin.
« Je vous suggère de retourner dans votre Salle Commune, Potter, ordonna Rogue. Draco ne veut pas vous voir. Blaise Zabini est le seul étudiant qu'il tolère auprès de lui. »
Ainsi passa la semaine pour Harry, dans la morosité et l'appréhension. Draco était cloîtré à l'infirmerie et il ne voulait voir personne. Il avait besoin de temps pour mettre toutes ses idées en place et cesser de douter. Pourtant, il doutait toujours.
Il revint en cours le lundi suivant, complètement guéri, le teint pâle mais pas livide, le sourire ironique bien en place. Il avait décidé que s'il entendait une fois de plus cette histoire de suicide raté, il ferait exploser l'école d'un claquement de doigts. Il était Draco Malfoy, diplômé ès magie noire et s'il avait voulu en finir avec la vie, il ne se serait certainement pas raté. Le seul moment qu'il trouva agréable dans le fait de passer pour un suicidaire fut le matin même, lorsqu'il se retrouva la tête entre les seins d'Angelina qui l'étreignait en lui disant d'être fort.
Il entra dans le cachot de Potions. Tous les élèves étaient déjà installés. Il salua le professeur Rogue d'un signe de tête et il avança vers sa table, ses robes flottant gracieusement autour de lui. Il se sentait observé et, lorsque ses yeux se posèrent sur Harry, il fut gratifié d'un regard noir.
Et bien au moins, il m'aime toujours, pensa Draco avec sarcasmes. Ça fait toujours plaisir de se faire mater de travers.
Il prit place à coté de Pansy au premier rang à droite et il eut la désagréable impression qu'on le fixait intensément. Et comme on se trouvait au deuxième rang à gauche et qu'on avait une fâcheuse propension à l'observation, on avait un angle de vue idéal, pendant que certainsessayaient de travailler, ce qui était difficile étant donné que certains étaient très gênés.
Le regard de Potter lui brûlait la nuque et il se tourna en levant un sourcil. Aussitôt, le brun se concentra sur Ron.
Draco se mit à discuter avec Pansy et Harry recommença à regarder chacun de ses gestes. Il émanait de sa personne une telle grâce, et pourtant il était si masculin. Harry ne comprenait pas comment cela était possible. Il l'avait ignoré pendant une semaine, lui donnant envie de forcer la porte de l'infirmerie pour aller lui demander des comptes, ou de se cacher sous ses couvertures et de n'en sortir que lorsque son cœur cesserait de saigner à la simple évocation du nom de Draco.
L'Héritier était absorbé dans la composition de sa potion et il passa lentement sa langue sur ses lèvres, comme si ce geste allait l'aider à se concentrer. Harry était subjugué. Ces lèvres roses et bien dessinées l'avaient embrassé, lui. Cette langue au goût aphrodisiaque avait été dans sa bouche. Il avait été si doux, si touchant. Sa respiration s'accéléra.
Oh non, pas ça, songea Harry en sentant l'afflux sanguin dans le bas de son ventre.
Que lui arrivait-il ? Depuis une semaine, il n'avait cessé d'être excité en pensant à Draco, refusant systématiquement de se laisser aller à répondre à ses pulsions. Mais plus il tentait de les contrôler, plus il avait envie du blond. Ses yeux vagabondèrent sur la silhouette de l'Héritier. Comment le gamin infernal de onze ans avait il pu se transformer en un jeune homme aussi séduisant ? Tout son corps appelait à l'érotisme, il était un modèle de beauté rare et puissamment destructrice. Que voyait il le matin quand il se regardait dans le miroir ? Voyait il l'aura sexuelle immense qui entourait sa personne ? Voyait il son visage aussi doux que celui d'un ange ?
Harry ignorait que toutes ces questions pouvaient aussi s'appliquer à lui car le garçon frêle de onze ans avait laissé place à un adolescent particulièrement attirant, au corps de rêve.
Draco se tourna vers lui à nouveau, les sourcils froncés. Harry rougit subitement et Draco lui fit un sourire goguenard. Il avait compris le trouble de Harry et cela l'amusait. Harry se serait volontiers tapé la tête contre le mur mais, bien entendu, Ron lui barrait le passage dans la mesure où le rouquin était assis contre le mur. Et, lorsque Draco lui envoya un mot, il attendit patiemment que le plafond lui tombe sur la tête, mais là encore, il fut contrarié car rien ne tomba. Le mot de l'Héritier disait simplement :
Garde tes yeux dans ta poche, Potter.
Le Survivant jeta sa gomme sur Draco. C'était puéril, mais au moins, ça le défoulait de le voir se frotter la tête en jetant des regards effarés dans sa direction. A la fin du cours, Draco rangea tranquillement ses affaires, mit la gomme de Harry à la poubelle et il se dirigea vers la sortie. Hermione était dans le passage et il s'apprêtait à lui faire une remarque bien corsée lorsqu'elle lui dit : « Bonjour Draco, comment va tu ? »
Il passa devant elle.
« Bien, Granger, je vais bien. »
Il stoppa net.
Elle l'avait appelé par son prénom.
Cette Sang de Bourbe s'était permis cette familiarité.
Il fit volte face.
« Potter ! Au pied ! »
Harry darda sur lui un regard noir mais, avant qu'il ait pu dire quoi que ce soit, Ron se planta devant Draco, pour faire rempart.
« Tu lui as raconté ce que tu avais vu dans MA Pensine, accusa Draco d'une voix étonnamment calme.
- Oui, je voulais qu'elle comprenne.
- Qu'elle comprenne quoi, exactement, Potter ? Susurra Draco à la manière du professeur Rogue. Toi, comprends que j'ai une vie privée qui ne regarde que moi. Et comprends aussi que je n'ai PAS besoin de toi pour m'aider car je n'ai PAS besoin d'aide. Je suppose que le Weaslaid est au courrant aussi. »
Harry baissa les yeux, acquiescant indirectement. Il s'en voulait d'avoir manqué à ce point de clairvoyance en dévoilant les secrets les plus perturbants de Draco. C'était le fait que personne ne savait qui lui permettait de tenir à la perfection son rôle de Prince des Serpentards.
« Je suis navré, Draco, déclara Harry. Je n'ai pas réfléchi, j'étais sous le choc de ce que j'avais vu.
- C'est vrai, il était horrifié, intervint Ron.
- Ok, on va mettre les choses au clair, lança Draco. Si jamais l'un de vous va raconter cette histoire à quelqu'un, ou si jamais vous vous permettez de juger mes parents devant moi… »
Il laissa sa phrase en suspens, se contentant de faire passer un courant électrique visible entre les doigts de sa main gauche, pour impressionner ses interlocuteurs, ce qui semblait faire son effet vu les yeux affolés de Ron et Hermione.
Draco sortit des cachots, la tête haute, le port altier.
« Je parie qu'il va aller se calmer les nerfs dans la Tour d'Astronomie, » remarqua Harry plus pour lui-même que pour ses amis.
Draco fulminait sur le chemin de la Tour d'Astronomie. Comment Potter avait il osé le trahir ? Lui n'avait rien raconté des confessions que le brun lui avait faites. Il se concentra un peu et lança à l'esprit de Harry, qui reçut immédiatement le message :
Je te hais, Potter. Reste loin de moi.
Finalement, ce léger lien qu'il avait avec le Survivant pourrait être amusant. Il se voyait déjà, lui envoyant des dizaines d'images obscènes, le mettant mal pendant les cours de cette garce de Mc Gonagall. Draco n'avait pas digéré la punition infligée à cause de Chang.
Il monta l'escalier en pestant contre le monde entier.
Harry resta un instant interdit. Il ne s'était pas attendu à ce que Draco tombe amoureux de lui, mais de là à le haïr encore, c'était difficile à accepter après le baiser qu'ils avaient échangé dans l'infirmerie. Il pouvait sentir la rage du Serpentard, et sa honte.
Il se figea.
Draco avait honte d'être victime de maltraitances ! Comment Harry n'avait il pas compris cela ? C'était pourtant évident. Le cœur de Harry se fendit en deux. Il aurait dû savoir que dans sa manière d'être et de penser, Draco refusait d'être une victime, et le fait d'être reconnu en tant que tel par Harry et ses amis l'avaient mis en colère ; il était blessé, honteux. Harry ôta ses lunettes et il se frotta les yeux. Soudain, une image mouvante apparut derrière ses paupières closes.
Il marchait vite, en proie à une haine immense, troublante, presque excitante. Il toisait ceux qu'il croisait et personne ne se mettait en travers de son chemin. Il savait que son air hautain et fier était une fantastique barrière. Harry baissa les yeux et il vit à ses doigts la chevalière des Serpentards et l'anneau frappé du sceau des Malfoy. Il voyait avec les yeux de Draco ! Exactement comme ses flash avec Voldemort.
Il montait rapidement les escaliers, une main cherchant son paquet de cigarettes dans la poche de sa robe. Arrivé en haut de la Tour d'Astronomie, il ouvrit la porte et la neige tomba sur lui comme de délicats baisers cotonneux qui reviennent à la source, chez leur Prince de Glace. Quelqu'un arriva derrière lui et il reçut le coup de poing alors qu'il faisait volte face. Sa tête frappa le mur de pierre et, aussitôt, il sentit le sang chaud lui couler dans les yeux. Il avait certainement l'arcade sourcilière cassée.
Son agresseur le plaqua contre le mur, collant son corps contre le dos de Draco alors qu'une baguette magique était pointée sur son cou. Draco ferma les yeux. C'était la fois de trop.
Quelque chose se brisait en lui.
« Qu'est ce que tu veux, Finnigan ? Demanda-t-il d'une voix trop calme.
- Je ne sais pas ce qui se passe entre mon pote Harry et toi, mais je sais qu'il ne dort plus depuis plusieurs jours. Tu lui fais de la peine et c'est mal. Je vais devoir te punir vilain garnement. »
La phrase résonna dans la tête de Draco comme une gifle et il tenta de rester serein, de ne pas écouter cette pulsion meurtrière qui naissait dans le creux de son ventre et qui lui laissait entendre qu'il serait prêt à tout pour tuer.
« Alors Malfoy, ma jolie blonde, qu'est ce que tu as fait à mon ami ? Interrogea Seamus en léchant le lobe de l'oreille de Draco. Tu te l'es fait ?
- Finnigan, lâche moi maintenant. Je vais m'énerver et je te promets que ça risque de faire un peu mal si je m'énerve. »
Il sentit la main de Finnigan caresser ses cuisses pour remonter dans le bas de son dos alors que le Gryffondor murmurait à son oreille : « Je veux qu'on le fasse ensemble. J'en ai envie depuis trop longtemps Malfoy. Tu ne peux pas aller pleurer dans la robe de ton papa Mangemort, il ne peut plus rien pour toi maintenant. Je veux que tu soies ma pute, que tu rampes à mes pieds. »
Un mot, une caresse de trop et Draco afficha son sourire sarcastique en visualisant mentalement le cou de Seamus. Sa main droite se serra dans le vide. Seamus le lâcha et il recula en essayant de dégager son cou d'une étreinte invisible. La terreur était lisible dans ses yeux et Draco s'en délectait.
« Qu'est ce que tu fais, Malfoy ? Demanda-t-il, paniqué.
- Je m'énerve, » répondit Draco en se retournant avec un sourire carnassier.
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Assis sur son trône, le Seigneur des Ténèbres se sentait en colère alors que Michael Mc Martin, le traître à la solde du Ministère de la Magie se tenait à genoux devant lui.
« Maître, tonna Lucius Malfoy, laissez moi tuer cet infâme traître. »
Voldemort ferma les yeux. Son joyau pur et doux faisait des étincelles. Il allait tuer. Il sentait d'ici la peur de la victime. Il sentait la délicieuse odeur de son Héritier, l'odeur de sa peau, l'odeur de son sang. Son sang. Il en voulait plus. Il lui en fallait plus. Puis il laisserait l'amour tuer Potter, sans même avoir à se fatiguer. Il se tourna vers Mc Martin.
« Tu as de la chance, je vais laisser Lucius t'exterminer, tu ne souffriras pas, pas comme avec Bellatrix. »
Alors que Lucius tendait sa baguette en direction de sa proie, Voldemort l'arrêta.
« Gardons le emprisonné, c'est mieux. La mort est bien trop douce pour lui. »
Lucius se tourna vers Bellatrix qui avait le même regard étonné que lui. Jamais leur maître n'avait épargné qui que ce soit. Ils ne comprirent pas que Voldemort avait réagi exactement comme son Héritier l'aurait fait.
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Harry ouvrit grand les yeux au moment où il entendit Seamus déclarer : « je veux que tu soies ma pute. » Draco était en danger. Il avait senti sa haine grandir, rassemblant toutes les humiliations pour les canaliser dans une seule vengeance, contre une seule personne. Harry lâcha son sac.
« Tour d'Astronomie, vite ! » Lança-t-il en sprintant dans le couloir.
Hermione, Ron et Blaise, connaissant le refuge habituel de Draco, s'élancèrent à sa poursuite. Harry courrait aussi vite qu'il le pouvait, l'esprit braqué sur une seule chose : la sécurité de Draco. Jamais il ne supporterait de le voir souffrir plus, en particulier à cause d'un de ses propres amis. Pourquoi Seamus agissait il de la sorte ? Cela n'avait aucun sens. Il fallait avouer que rien n'avait de sens quand on se trouvait à proximité de Draco Malfoy mais ce comportement était…Harry avait la nausée.
Il fonçait comme si sa vie en dépendait, bousculant quiconque lui barrait la route. Il avait senti la frustration et la colère de Draco lorsque son corps avait été projeté contre le mur ; c'était la même que Harry ressentait quand il était plus jeune et que Dudley et sa bande s'amusait à l'humilier, à le traîner dans la boue et à le frapper comme un vulgaire sac de sable. Il serra les poings, prêt à l'attaque alors qu'il montait quatre à quatre les escaliers menant à la Tour d'Astronomie, ses amis toujours sur ses talons.
Il ouvrit violemment la porte, sa baguette à la main et il dû faire un effort pour ne pas glisser sur la neige fraîche. Blaise tomba derrière lui avec un gros « boom ! » et un juron échappa de ses lèvres. Hermione poussa un cri strident alors que Ron restait complètement pétrifié, se contentant de répéter inlassablement : « Ses yeux. Par Merlin ses yeux. »
Mais Harry ne remarqua rien de tout cela. La seule chose qui comptait pour lui était l'homme qu'il aimait, debout dans la neige, la tête haute, du sang sur sa lèvre et sur le coté de son visage, sa chemise tâchée de rouge au niveau du cou. Il avait un sourire en coin, un regard gris foncé assassin qui aurait facilement fait geler un feu ardent, si mauvais que Harry sursauta. Sa robe noire flottait presque surnaturellement autour de lui, au gré du vent. Des mèches blondes dansaient autour de son visage d'ange meurtrier alors que même la neige semblait éviter de tomber sur lui. Il tendait le bras devant lui, la main levée vers le ciel.
Il semblait en transe.
A deux mètres de sa main, une peur mortelle et bien visible affichée sur son visage livide, Seamus se balançait dans le vide en suppliant. Une puissance presque surhumaine émanait du corps du blond, qui semblait prêt à tuer. Harry resta un moment statique, les mots coincés dans sa gorge.
« Par Merlin ! S'écria Ron. Qu'est ce que tu fais Malfoy !
- Je t'en prie Malfoy ! Hurla Seamus. Je ne voulais pas vraiment te faire de mal, je voulais juste te faire peur !
- Je te rassure crétin, siffla Draco lui adressant un sourire angélique, je ne veux pas seulement te faire peur. Je veux aussi te faire mal. Je veux savoir si ton cœur lâchera, ou si c'est moi qui lâcherai, t'envoyant ainsi faire le grand plongeon.
- Draco c'est Seamus qui t'a fait ça ? Demanda Hermione en montrant les blessures de Draco alors que le blond passait lentement sa langue sur ses lèvres, ignorant complètement les nouveaux venus.
- Vois tu, Finnigan, dit il trop calmement, je suis curieux de savoir le temps que tu mettras avant de toucher le sol. Ne soie pas triste, tu fais ça pour la science. Parce que, Finnigan, j'ai vraiment très envie de savoir quels organes sont touchés quand on s'écrase d'aussi haut. »
Seamus hurla. Le regard de l'Héritier n'était que haine et Harry savait que Draco montrait là sa partie la plus noire, la plus atroce, celle qui concernait le caractère de Voldemort dont il avait hérité lors de la cérémonie. Le Survivant se rendit compte que ses mains tremblaient.
« Draco, mon cœur, implora Harry en s'approchant de lui, ne fais pas ça. Tu ne veux pas prendre la responsabilité de tuer quelqu'un, tu te souviens ? Je sais ce qu'il t'a fait, je l'ai vu et je te promets qu'il paiera. Je ne laisserai personne te blesser.»
Blaise se tourna vers Ron et Hermione, qui lui firent signe de se taire et de laisser faire Harry. Draco risqua un œil vers son interlocuteur.
« Ne m'appelle pas 'mon cœur', Potter. Je ne suis le cœur de personne ! Laisse moi lui régler son compte et après on en parle.
- Harry, il ne comprend pas, déclara Hermione. Dis lui, explique lui ce qu'il y a au fond de toi, aide le à faire son choix !
- Draco, intervint Blaise, écoute ce que Potter a à te dire, c'est très important ! Bien plus important que ce merdeux que j'étranglerai moi-même pour avoir levé la main sur toi. »
Draco scruta intensément Blaise, puis Hermione, puis Harry et il reporta son attention sur Seamus. Son visage restait de marbre et personne n'aurait pu dire s'il allait réagir à la manière de Voldemort ou non. Il fit virevolter sa main, ce qui eut pour effet de faire zigzaguer et hurler le Gryffondor dans les airs.
« Draco, reprit Harry en priant intérieurement Merlin de lui donner la force de s'ouvrir à quelqu'un qui n'était pas réceptif, et en public. Draco, tu as encore le choix. Mais si tu laisses tomber Seamus, alors nous considérerons que tu as décidé de rejoindre ton père et Voldemort dans le clan de la force obscure. Dumbledore devra t'exclure et tu seras un meurtrier, recherché comme ton père.
- Ne me parle pas de ce vieux con de directeur, siffla Draco entre ses dents. Et laisse mon père en dehors de ça, Potter. Je ne vois pas en quoi le fait que je choisisse l'autre camp te dérange de toute façon. »
Harry passa nerveusement une main dans ses cheveux avant de s'approcher si près de Draco que ses lèvres frôlaient presque son cou alors qu'il parlait. Le blond vacilla puis il se ressaisit, le tout en une seconde.
« Ça me dérange, parce que je ne veux pas que tu fasses ton choix sur un coup de tête. Je veux que tu soies sûr de toi. Et, même si tu es le roi des emmerdeurs, je veux que tu choisisses mon camp, pas parce que c'est le mien, mais parce que je ne veux pas être séparé de toi. Parce que, Draco, tu es le cœur qui bat en moi. »
Draco fit vivement face à Harry, gardant Seamus prisonnier de son flux magique.
« De quoi parles tu, Potter ? Quel cœur ? Je ne comprends pas.
- Ramène Seamus par ici et nous en parlerons. Je t'en prie Draco. »
L'Héritier ne répondit rien. Il se contenta de soupirer et de balancer nonchalamment sa main au dessus de son épaule, ce qui eut pour effet d'envoyer Seamus s'écraser contre le mur. Il poussa un cri de douleur et Draco le regarda en feignant la compassion et en souriant comme s'il s'excusait.
« Ça fait mal, hein ? » Demanda-t-il avec une fausse mine contrite.
Harry s'accroupit en face de Seamus et il l'observa pendant ce qui semblait être une éternité.
« Seam', dit il en pesant chacun de ses mots. Si jamais tu essayes encore ce genre de chose avec qui que ce soit, je m'arrangerai pour que tu soies enfermé à Azkaban. C'est clair ? »
Seamus hocha la tête en laissant couler ses larmes de peur. Harry lui tira les cheveux en arrière, afin qu'il regarde Draco.
« Et, Seam', si tu retouches un seul de ses cheveux, je te soumettrai tellement au sortilège du Doloris, tu l'entendras tellement dans ma bouche, qu'à la fin, tu auras l'impression que tu t'appelles Doloris. A partir de maintenant, pour toi, Draco Malfoy est intouchable, on est bien d'accord ? »
Seamus hocha à nouveau la tête en détournant le regard car il lui était impossible de plonger ses yeux dans les orbes gris du Serpentard. Ce dernier affichait un air hautain et un sourire sarcastique qu'il perdit dès que Blaise se jeta dans ses bras pour le serrer aussi fort qu'il le pouvait, en lui répétant à quel point il avait eu peur et à quel point il était content que son ami ait fait le bon choix. Harry poussa Seamus dans les escaliers afin de le faire partir avant que Draco ne change d'avis puis il fit un signe de tête à Blaise pour lui interdire de suivre le coupable Gryffondor.
« Laisse le moi, » articula Harry à l'attention du Serpentard.
« Tu as fait le bon choix, Draco, déclara Hermione.
- J'ai juste choisi de ne pas balancer votre copain dans le vide, Sang de Bourbe. Pour le reste, je ne te demanderai pas ton avis. Et, Potter, peux tu m'expliquer ça ?
- ça quoi ? » Demanda Harry en approchant la main du visage de Draco pour essuyer un peu du sang qui coulait.
Le blond recula vivement.
« Ton intervention. Peux tu m'expliquer ton intervention ? Tu as dit que tu avais vu ce qui était arrivé. Comment est ce possible ? Et tant qu'on y est, comment ça se fait que tu me sautes dessus et qu'après, tu me regardes comme si tu voulais me tuer ?
- Quoi ! Non mais je rêve ! C'est toi qui as refusé de me voir toute la semaine ! S'écria Harry
- Je ne voulais voir PERSONNE, ça n'avait rien à voir avec toi. J'étais faible et mon occlumencie n'était plus efficace, alors je ne voulais pas que Voldemort voie tout ce qui se passe et tout ce que je ressens. Ce que tu es con ! »
Blaise fit signe à Ron et à Hermione de le suivre à l'intérieur de l'école. Ron lança un dernier regard à Draco et à son meilleur ami. Ils ne les voyaient pas, ils étaient déjà seuls. Ron sourit en pensant que les amoureux étaient toujours seuls au monde de toute façon. Il suivit le Serpentard et la Gryffondor au chaud dans la Grande Salle en réprimant un frisson.
Merde, pensa-t-il, qu'un homme aime un homme, d'accord. Pourquoi pas. Mais qu'un homme aime Malfoy !
Harry se tenait face à Draco dont les joues affichaient une adorable teinte rosée dans la fraîcheur de décembre. Il essuya le sang sur son visage à l'aide de sa manche et Harry fit une boule de neige qu'il tendit à Draco.
« Tu crois que c'est le moment de jouer ? Demanda le blond.
- C'est pour ta lèvre, expliqua Harry. Mets ça dessus pour éviter qu'elle enfle trop.
- J'avais compris, Potter. Relaxe un peu.
- Tu as vraiment un humour étrange. Tu devrais aller à l'infirmerie, constata Harry en souriant.
- Surtout pas. J'en ai assez d'être là bas. Bientôt ça va devenir ma chambre. »
Draco posa délicatement la neige sur le coin de sa bouche et Harry se sentit incendié par ce geste. Il ferma les yeux pour chasser cette image et il les ouvrit sur un Draco qui le regardait avait une expression indéchiffrable.
« Alors raconte, ordonna-t-il. Comment as-tu vu ce qui arrivait avec Finnigan ?
- J'ai vu les choses avec tes yeux, répondit Harry. Ça m'arrivait avec Voldemort, mais lorsque je dormais ou que j'allais m'endormir. Je t'ai vu monter et j'ai vu ce que Seamus a fait, j'ai entendu ce qu'il a dit. Draco, je suis désolé. Je ne comprends vraiment pas ce qui lui est arrivé, il n'est pas comme ça d'habitude.
- Il faut croire que je les attire, » ironisa Draco.
Aussitôt, Harry se rapprocha de Draco et il plaça ses deux mains sur le visage fin du Serpentard.
« Ne dis pas ça, déclara-t-il sur un ton autoritaire. Ne pense pas que tu es responsable de ce qui vient d'arriver Draco, parce que tu ne l'es pas. C'est Seamus qui a déjanté et tu n'as rien fait pour le provoquer.
- Reste tranquille Potter, dit Draco en reculant jusqu'à se coller contre le mur. Je sais tout ça. Alors tu dis que tu vois avec mes yeux et ceux de Voldemort, ça c'est gênant. Imagine que je soies en train de m'envoyer en l'air et que tu soies spectateur de la scène.
- A moi de te poser une question, intervint Harry pour changer de sujet car la perspective de Draco en train de faire l'amour à quelqu'un d'autre que lui le rendait malade, au point d'avoir envie de gifler le blond. Depuis quand fais tu de la magie sans baguette, et comptes tu devenir un animagus ?
- ça fait deux questions, Potter, remarqua Draco en lui faisant un clin d'œil sexy. Je fais de la magie sans baguette depuis toujours mais je reste discret à ce sujet, et puis de toutes façons, la baguette rajoute quelque chose de sexy à mon élégance naturelle (Harry leva les yeux au ciel). Quant à devenir un animagus, j'ai bien peur que ce soit déjà fait, mais je ne veux pas en parler. Je ne te dirai pas quel est mon animal, Potter, alors ne me regarde pas comme ça. J'ai entendu qu'un certain James Potter était devenu animagus à seize ans, j'ai un an d'avance, c'est tout.
- Je crois que je n'avais pas réalisé à quel point tu étais doué en magie.
- C'est parce que je ne me balade pas avec mon attirail du héro sous le bras en allant sauver la veuve et l'orphelin. Voldemort veut faire de moi son Héritier, ça devrait déjà te donner une idée de mon degré d'excellence. Cependant je n'ai pas vraiment de mérite…oh, je déteste dire ça ! C'est un don que j'ai comme le tien pour les Patronus. Je suis incapable de tirer la moindre chenille de ma baguette en guise de Patronus. Je ne te cache pas que ça m'énerve.
- Je me suis beaucoup entraîné pour pouvoir faire les Patronus. Ce n'est pas vraiment un don.
- Potter, quand vas-tu enfin admettre que tu es un des plus grands magiciens vivants et que ça me rend malade de jalousie ? Tout ce que j'ai, tout ce que je sais, je l'ai appris depuis mon plus jeune âge. J'ai baigné dans la magie, les potions, les transformations avant de savoir marcher alors que toi, tu as découvert à onze ans que tu étais magicien ! Tu es presque aussi doué que moi sans rien foutre ! C'est insultant pour moi.
- Toi ? Tu es jaloux de moi ? C'est le monde à l'envers ! Tu fais de la magie sans baguette et tu es un animagus ! S'exclama Harry en faisant de grands gestes.
- Ok, répondit Draco d'un air las. Tu n'as aucune logique. C'est naturel chez toi ou tu as pris des cours pour être débile ? »
Vexé, Harry fit demi tour. Il n'avait pas fait deux pas qu'une main chaude se posa sur son épaule et le retourna doucement. Draco plongea son regard gris dans le sien et il lui sembla qu'il se noyait dans un ciel orageux.
« Laisse moi m'expliquer, reprit Draco avec un sourire désolé. Si je te traite de débile, c'est parce que, lorsque tu m'as raconté une partie de ton histoire, quand j'étais à l'infirmerie, j'ai immédiatement compris de quoi il s'agissait. Toi non ?
- Non, que veux tu dire ?
- Potter, tu n'es pas entraîné, mais malgré ça, lorsque tu es très en colère, tu fais de la magie sans baguette et tu deviendras donc, en travaillant, un animagus. Quand tu étais au zoo et que le serpent est sorti de son box, ce n'est pas le Saint Esprit qui a fait disparaître la vitre mais Saint Potter. Pareil quand tu as fait gonfler ta tante. Le problème chez toi, c'est que tu réagis de manière tellement épidermique que tu ne sais même pas ce que tu fais quand tu es contrarié.
- Tu crois vraiment que j'en suis capable ? Je veux dire, Dumbledore ne m'a jamais rien dévoilé à se sujet.
- Oh pitié, laisse le papy de coté veux tu ? Je crois qu'il essaye de nous forcer à croire qu'on se complète, histoire qu'on ait besoin l'un de l'autre. Il est champion dans la rétention d'information ! C'est à se demander s'il n'est pas resté bloqué au stade anal de son développement psychologique.
- Pardon ? Demanda Harry en retenant un fou rire. Qu'est ce ça veut dire ?
- Ok, me voilà prof à présent, soupira Draco. Je vais schématiser. Le stade anal, c'est quand l'enfant apprend à maîtriser ses sphincters, quand il n'a plus besoin de couches. Quand le vieux était bébé, il a certainement eu du mal à aller sur le pot et il devait retenir ses besoins naturels. Donc comme il passe son temps à garder les infos pour lui, il fait de la rétention. C'est pour quoi je dis qu'il reste bloqué au stade anal. C'est pas de moi, c'est de votre Moldu, Freud.
- Tu dois être le seul Sang Pur à faire de la discrimination d'une main et à tenir les œuvres de Freud dans l'autre main.
- La culture n'a jamais tué personne tu sais, rétorqua Draco avec un air dédaigneux. Dis moi, Potter, pourquoi m'appelle tu 'mon cœur' ? »
Harry contempla un instant l'œuvre d'art vivante qu'était Draco Malfoy. Ses traits fins et son regard dur constituaient le contraste le plus attirant que Harry ait pu voir. Il avait besoin de sa présence, même s'il était distant ; il avait envie de le protéger et de l'éloigner de cette guerre qui menaçait d'éclater. Il prit ses deux mains dans les siennes et il plongea ses incroyables émeraudes dans l'or blanc. Draco retira ses mains et il les mit dans ses poches en toisant Harry. Le Survivant sentit son cœur se fissurer. Draco ne voulait pas de lui.
« Je suis désolé, déclara Harry. Rogue avait raison alors ? J'ai profité de toi alors que tu étais déstabilisé ? »
Draco toussota.
« Non, je le voulais aussi.
- Mais alors, pourquoi me repousse tu ? Pourquoi ne me laisse tu pas prendre soin de toi ?
- Nous y revoilà ! Le complexe du Héro qui refait surface ! Potter fais toi entrer dans le crâne à coup de batte que je n'ai pas besoin de toi pour prendre soin de moi. Je peux le faire tout seul. Je ne suis pas une pauvre petite chose. Tout pourrait être si simple Harry, si seulement tu arrêtais de me sous-estimer.
- Moi, je te sous-estime ? Non mon cœur, je t'idolâtre, et on ne sous-estime pas les gens qu'on idolâtre. Quant Voldemort a fait cette cérémonie, j'ai compris à quel point tu comptais pour moi et je veux m'occuper de toi, pas parce que je pense que tu ne sais pas le faire tout seul, mais parce que je ne veux plus que tu souffres. »
Draco tourna la tête pour regarder un point invisible à l'horizon. Il était visiblement touché et il tentait de se reconstituer un masque d'indifférence.
« Je ne souffre pas, lança-t-il froidement. Je veux que tu comprennes que je ne souffre pas, Harry.
- Tu es physiquement et psychologiquement mal traité Draco. Regarde toi, tu es d'une beauté à couper le souffle, tu es d'une intelligence bien au-delà de la moyenne, tu es un des meilleurs sorciers que j'ai rencontré, tu as un humour acéré et pourtant tu n'as aucune confiance en toi. Toutes ces conneries que tu fais, toutes ces humiliations que tu fais subir aux autres, cette fierté, tout ça c'est du vent. C'est là pour masquer ta peur de mal faire, ta peur de ne pas être aimé. Tes parents sont responsables de ça, ils t'ont laissé croire que tu n'étais pas à la hauteur et c'est pour ça que tu veux toujours surplomber tout le monde. Tu as tellement peur de ne pas être aimé que tu préfères t'emmurer dans ta haine et te faire détester. Je vois de la beauté en toi, de la lumière, et c'est pour ça que je t'…que je suis si attiré par toi. Laisse moi une chance de te prouver à quel point tu comptes pour moi. »
Draco regarda Harry comme s'il le voyait pour la première fois. Il n'y avait plus de froideur dans ses yeux, que des questions qu'il n'arrivait pas à mettre en mots. Tout se bousculait dans sa tête. Potter avait tort. Il le savait, la réponse était ancrée en lui, mais pourtant il ne trouva aucun argument à opposer au Gryffondor.
Une émotion nouvelle et inquiétante le submergeait. Il avait envie de pleurer. Lui ! Cela faisait des années qu'il n'avait pas versé une larme. Il ferma les yeux pour se concentrer à réduire la cadence infernale des battements de son cœur. Les lèvres de Harry se posèrent délicatement sur les siennes à ce moment là. Il se recula et il plongea ses yeux dans ceux de Harry. Jamais il n'avait vu un vert aussi intense, aussi magnifique, aussi brillant. Une lueur angoissée passa sur le visage de Harry et Draco l'attrapa par la nuque pour l'attirer contre lui. Harry posa sa tête contre l'épaule de son aimé et ce dernier le serra contre lui en lui caressant les cheveux.
Jamais Harry ne s'était senti autant en sécurité. Il avait l'impression d'être plus fort, plus complet lorsque Draco était là. Emprisonné dans ses bras, Harry se sentait libre. Son cœur battait si fort qu'il lui semblait que toute l'école pouvait l'entendre.
« Pourquoi tiens tu tellement à me protéger quand c'est toi qui a mal ? Murmura Draco en resserrant son étreinte. Pourquoi nie tu que tu détestes ta vie et que c'est pour ça que tu veux t'occuper de la mienne ? C'est compréhensible tu sais. On t'a traité comme un elfe de maison, ton cousin t'a frappé, humilié. Tu es investi d'une mission qui repose sur les prédictions d'une frapadingue et pour cela, on cherche à te tuer depuis ta naissance. Tu n'as pas de parents, tu es seul au monde, à part quand tu es avec l'autre Weaslaid ou la Sang de…Granger. Et malgré ça, tu gardes ton innocence, ta gentillesse et ton sourire. Tu n'as pas non plus confiance en toi. Tu as besoin de te reposer Harry. Tu as vécu tellement de drames en si peu de temps et jamais tu n'as eu le moindre choix. Je crois que c'est pour cela que tu m'idéalises, parce que tu as l'impression de me choisir, ça ne veut pas dire que tu tiens à moi. »
Harry se dégagea de l'étreinte de Draco afin de le regarder avec un sourire mi amusé, mi amer.
« Draco, je n'ai pas eu le choix avec toi. Je ne contrôle pas ce que je ressens. Et c'est la première fois que ce manque de choix m'est agréable. »
Draco ri doucement et il reprit Harry contre lui. Le Gryffondor pouvait ressentir toute la force de l'amour qu'il éprouvait pour Draco. Le corps du blond lui transmettait une chaleur qui lui irradiait les sens. Jamais il n'avait été aussi bien. Il lui semblait que la vie lui offrait un cadeau précieux et unique, qu'il ne méritait pas. Ce corps contre lui était un refuge et la peur de le perdre comme il avait perdu tous ceux qu'il aimait l'envahit sans crier gare.
Un océan de sentiments puissants le submergeait et il ne pu retenir ses larmes. Des larmes de joie et de tristesse. Des larmes d'amertume dues à la vie de servitude qu'il avait connue chez les Dursley, des larmes de douleur à cause des coups donnés par Dudley, des larmes de reconnaissance face à cette récompense merveilleuse qu'était le Préfet des Serpentards, des larmes de tristesse parce que ni ses parents, ni Sirius ne seraient là pour l'encourager et le comprendre.
Il pleurait en silence, laissant les larmes qu'il avait toujours retenues trouver l'épaule de Draco comme dernière demeure. Il renifla doucement et Draco prit son menton pour lui relever un peu la tête. Son lion majestueux pleurait et il baissait les yeux, honteux des petites rivières qui s'évadaient de ses yeux. Draco prit son visage entre ses mains, il enleva les lunettes de Harry et il sécha sa joue droite avec son pouce alors qu'il embrassait sa joue gauche, suivant le sillon tracé par les larmes. Harry prit immédiatement sa bouche dans un baiser désespéré, s'accrochant à la taille du Serpentard comme si jamais plus il ne voulait le lâcher. Leurs lèvres se collèrent violemment, leurs dents s'entrechoquèrent et la langue de Harry trouva vite celle de Draco pour tournoyer dans une valse de sensations qui faisait naître des frissons au creux de leurs reins.
« Comme je t'aime Draco, » murmura Harry contre la bouche de l'Héritier.
Draco tenta de se dégager mais Harry le tint fermement collé contre lui.
« Je ne sais pas…je ne veux pas, balbutia Draco. Tu risques de souffrir…et puis il y a Voldemort, je suis l'Héritier. Je…
- Je ne te demande rien, souffla Harry contre les lèvres de Draco. Je suis assez grand pour savoir ce qui est bon pour moi et je veux courir tous les risques avec toi.
- Putain Potter, comment tu fais ça !
- Quoi donc ? Demanda Harry avec un regard brûlant de désir.
- Tu me fais perdre toute volonté, c'est terrible, se plaignit Draco en plantant un baiser sur ses lèvres et en lui rendant ses lunettes. Tu crois que tu m'aimes. Ok. Mais m'aimeras tu si je choisis le camp des méchants ?
- Ton choix ne changera rien à mes sentiments. Je t'aime depuis longtemps, sans le savoir. Je t'aimerai toujours, d'un amour inconditionnel, mais nous serons ennemis dans la bataille. Je n'adhère pas aux idées de ce nazi de Voldemort et je ne pourrai jamais y adhérer. Et le fait que toi, tu y adhères me dégoûte, mais mes sentiments sont plus fort que mon dégoût. »
Il ne pouvait croire à quel point il lui était facile de s'ouvrir à Draco, comme si c'était la chose la plus naturelle du monde, la seule chose à faire. Il fit lentement le tour des lèvres de Draco avec sa langue et il entra dans sa bouche afin de caresser ses dents et son palais avant d'inviter sa langue à danser. Il s'abreuvait de la saveur du Serpentard et la respiration de ce dernier accéléra. Harry se surprit à sortir la chemise du pantalon de Draco afin de pouvoir poser ses mains à plat sur son torse et d'en découvrir chaque centimètre. Il était chaud et chaque muscle se dessinait comme un appel à la sensualité sous les doigts du Survivant. Ses mains passèrent dans son dos cambré et finement charpenté, comme taillé par un sculpteur de génie pour faire naître le désir en quiconque le sentirait sous ses mains. Sa jambe vint se placer entre celles de Draco tandis que sa bouche descendait dans son cou voluptueux, sa langue laissant une empreinte humide et plaisante sur la peau sucrée de l'Héritier.
Harry sentit le désir de Draco naître contre sa hanche, tout comme le sien se dressait contre la jambe du blond.
« Je ne veux pas qu'on couche ensemble, Harry, murmura Draco en lui mordillant le lobe de l'oreille. Je ne suis pas prêt pour ça.
- J'ai terriblement envie de toi, répondit Harry en gémissant, mais moi non plus je ne suis pas prêt. S'il te plaît Draco, ne te détourne pas de moi à cause d'une peur irrationnelle.
- Je ne peux rien te promettre, mais je peux essayer, déclara Draco en embrassant sa gorge offerte.
- Rejoins moi ce soir, à l'heure du dîner dans la Salle sur Demande, tu la connais, tu nous y a suivi pour nous dénoncer l'année dernière. »
Harry eut un sourire amusé en voyant la mine renfrognée du Serpentard.
« Je ne sais pas si je viendrai.
- Tu es libre de faire ce que tu veux. Moi j'y serai en tout cas, dit Harry en embrassant la paume de la main de l'ange.
- Que tout cela reste entre nous, je ne veux pas que toute l'école soit au courant. Ce serait trop dangereux. »
Harry hocha la tête et ils redescendirent dans leurs salles de cours respectives. Ce n'est qu'une fois assis qu'ils s'aperçurent qu'ils étaient trempés, et transis de froid à cause de la neige.
« M. Malfoy, tout va bien ? Vous tremblez. » Demanda Rémus Lupin, son professeur de Défense contre les Forces du Mal, de retour à Poudlard depuis septembre.
Draco resta immobile, tremblant, la tête entre les mains. Quelqu'un riait fort et ce rire résonnait dans son esprit.
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Le dîner venait d'être servi dans la Grande Salle mais Pansy Parkinson se nourrissait uniquement de la vision de son Prince de Glace qui jouait distraitement à pousser les aliments de son assiette avec sa fourchette alors que Gregory Goyle se moquait ouvertement de Ron Weasley. Un point de colle était visible sur le sourcil du Préfet et sa lèvre souffrait toujours d'une coupure.
Draco avait décidé d'écouter sa raison et il ne s'était pas présenté au rendez vous donné par Harry. Cela faisait une demie heure qu'il devait l'attendre.
Il ne pouvait pas se laisser entraîner dans une histoire homosexuelle, et avec Harry Potter de surcroît ! Peu importait ce que lui dictait son corps ou Voldemort, Draco voulait uniquement écouter son intellect qui lui disait de fuir, et vite.
Il savait que Harry s'était 'occupé' de Finnigan car ce dernier n'arrivait pas à ouvrir la bouche pour manger et son copain Thomas l'aidait à écraser ses légumes pour en faire une purée. Le visage tuméfié du Gryffondor était un cadeau sans prix pour Draco qui se délectait de cette image.
« Même pas de quoi s'acheter un pull digne de ce nom, remarquait Goyle avec dédain, assez fort pour être entendu de la table des Gryffondor et en particulier de Ron. Hermione lui lança un regard méprisant avant de se concentrer sur Draco et de secouer la tête comme s'il était la personne la plus navrante du millénaire.
« Une disgrâce pour les Sangs Purs, » nota Draco en souriant méchamment.
Il avait fait ce qu'on attendait de lui, toute la tablée s'animait maintenant que le Préfet avait aligné quelques mots à la suite.
Il retourna dans la contemplation absente de sa nourriture et ses pensées retournèrent dans la Salle sur Demande. Il était aimé de la personne la plus douce qu'il ait pu rencontrer. Harry était le type même du beau ténébreux et il n'y avait rien de mauvais en lui. Draco perdait son temps au milieu de ses congénères en étant obsédé par Harry, alors autant perdre son temps avec Harry.
Sans un mot, il se leva lentement et il sortit de la Grande Salle en se tenant droit, la tête haute, le masque d'indifférence bien en place sur son visage.
Dès qu'il fut hors du champ de vision des autres élèves, il se mit à courir aussi vite que ses jambes le lui permettaient. Il monta les escaliers quatre à quatre en haletant. Il espérait vivement que Harry l'avait attendu. Il avait besoin de voir et de toucher Harry. Il s'arrêta devant le mur en essayant tant bien que mal de reprendre son souffle et la porte se dessina devant lui.
Sans réfléchir cette fois, il entra.
A suivre…
Cette fois la fin n'est pas trop abrupte. Vive moi ! (autocongratulation ? je suis bonne à interner).
Si vous avez le temps de me laisser une review, ça me ferait plaisir.
