Alli la suite ! Que va donc trouver notre Roy vénéré pour secourir sa Riza ?
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Riza n'était resté qu'une semaine à l'hôpital. Roy avait insisté pour la ramener chez lui. Au final ça ne changeait rien. On lui fournit toutefois une chaise roulante, pour faciliter les déplacement. Par contre, il avait refusé qu'une aide-soignante l'assiste. Il voulait s'occuper de la femme qu'il aimait seul. Roy installa Riza dans le fauteuil roulant, qu'il positionna près d'une des fenêtres de son salon. Ensuite, il s'agenouilla devant elle, et posa les mains sur ses genoux.
" Ma chérie ... je n'arrive toujours pas à croire que tu te sois sacrifiée de la sorte pour moi. J'espère qu'un jour tu guérira." lui dit-il en jouant avec une mèche blonde.
Riza n'eut aucune réaction. Rien ne passa sur son visage, pas la plus petite sensation. Roy soupira. Puis il alla chercher ses affaires dans son appartement, et récupéra aussi Black Hayate. Quand il revint, Riza n'avait pas bougé. Mais il essaya de se montrer optimiste. Elle allait forcément guérir.
Roy s'occupait de sa petite amie avec beaucoup d'amour. Il lui parlait, la promenait, dormait avec elle. Mais Riza restait désespérement muette et inerte. Enfin pas tout à fait. Elle entendait, et pouvait obéir à des ordres simples. Pour Roy, c'était une lueur d'espoir.
" Tiens regarde ma chérie. Je t'ai apporté quelque chose." annonça-t-il un matin.
Il s'assit à côté d'elle sur le canapé, et passa un bras sur ses épaules.
" C'est un livre. Tu as toujours aimé lire." annonça-t-il en ouvrant le bouquin.
Il commença à faire la lecture à voix haute. Il ne s'arrêta que pour l'heure de déjeuner. Roy prit un marque-page qu'il glissa dans le livre, et fit lever sa petite amie.
" On va à la cuisine, tu viens ?" dit-il.
Riza marcha lentement à côté de lui. Roy lui tira une chaise, et la fit asseoir. Ensuite, il s'affaira à préparer de quoi manger. Quand ce fut prêt, il fit manger Riza. Il lui tenait la nourriture au bout d'une fourchette, en lui demandant de manger.
" C'est bon hein ma puce." dit-il.
Même s'il savait qu'elle ne lui répondrait pas, Roy ne pouvait s'empêcher de lui parler ou de l'embrasser. Les jours passèrent, sans grande amélioration. Roy dut reprendre le travail. Il avait bénéficié d'un congé pour Riza. Il ne voulait pas la laisser seule, mais ne pouvait pas non plus rester en congé indéfiniment. Aussi se résigna-t-il à demander l'aide d'une auxiliaire. Le matin de sa reprise, il lui fit ses recommandations :
" Je la sors assez souvent et je l'amène au parc. Elle adore s'y promener. Et tous les soirs je lui faisait la lecture. Quant à ce qu'elle mange, je vous ai préparé un menu."
" Ne vous en faites pas monsieur Mustang, tout se passera bien." répondit l'auxiliaire.
Roy regarda Riza, triste à l'idée de s'en séparer. Il s'approcha d'elle et s'agenouilla.
" Je vais devoir aller travailler mon amour. Je reviendrais ce soir." dit-il d'une voix tendre.
Il déposa un baiser sur ses lèvres, et se dirigea vers la porte. Roy regarda une dernière fois Riza, et s'en alla. Au Q.G, Jean lui demanda comment allait sa petite amie.
" Toujours au même point." soupira Roy.
" Quelle tristesse quand même." fit Breda.
Les autres acquiescèrent. Durant toute la journée, Roy ne cessa de penser à Riza. Il avait hâte de rentrer, et de la revoir. L'heure de la débauche arriva enfin. Roy avait terminé tous ses dossiers, et partit précipitamment. Il courait presque sur le chemin du retour. Enfin, sa maison était en vue.
" Je suis rentré !" clama-t-il en entrant.
" Bonsoir colonel." fit l'auxiliaire qui poussait Riza.
Le visage de Roy s'illumina en voyant la femme qu'il aimait. Roy alla vers elle et l'embrassa.
" Bonsoir mon bébé. Ta journée s'est bien passé ?" demanda-t-il en se mettant à la hauteur de Riza.
" Oui, on s'est promenées, on est allées au parc et au marché." répondit l'auxiliaire.
Roy sourit sans quitter des yeux le visage de sa petite amie. Riza gardait toujours une expression vague peinte sur le visage.
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Jean téléphona à sa fiancée, pour le moment en voyage. Il l'informa des derniers évènements.
" Mon dieu ... pauvre Riza. Et Roy, comment vit-il tout ça ?" demanda Sam.
" Ben ... il air de tenir le choc. Mais dis-moi mon amour, tu n'aurais pas par hasard une solution ? Comme la dernière fois ? (1)." demanda Jean.
Samantha garda le silence un moment. Jean finit par lui demander si elle était toujours là.
" Dis à Roy qu'il aille au marché, celui qui se tient sur la grande place. Il y a une boutique tenu par une vieille dame, le magasin s'appelle Le Croissant D'Argent. Il y trouvera certainement ce qu'il cherche." annonça Samantha.
" Hein ?"
" Fais-lui la commission. Tu as bien entendu ce que j'ai dis ?" reprit Sam calmement.
" Oui oui : le marché sur la grande place, une femme qui tient une boutique qui s'apelle Le Croissant d'Argent." récita Jean.
" Parfait. Ah, dis-lui aussi qu'il s'annonce de cette manière : la panthère noire vient réclamer l'aide de l'aigle."
Jean fronça les sourcils, mais acquiesça. Le lendemain, il fit l'étrange commission à son supérieur, qui ne comprit pas plus que lui.
" Curieux. Mais je fais confiance à ta fiancée, elle en a vu beaucoup durant ses voyages." dit Roy.
" Ca ... elle en a connu un tas de trucs bizarres." approuva Jean.
Roy s'interrogea une bonne partie de la journée. Si Sam avait de quoi guérir Riza, il était prêt à tout. Le marché se tenait sur la place publique de Central le mercredi et le samedi. Le samedi suivant donc, le colonel se rendit sur place. Il examina chacun des stands, et les enseignes des magasins alentours. Un quart d'heure après, il la repéra. Une grande enseigne en forme de croissant, e tle nom du magasn inscrit à côté. Roy écarta un rideau de perle, et entra. Le magasin était rempli d'objets orientaux.
" Bienvenue jeune homme, que puis-je pour vous ?" fit une voix.
Roy découvrit une dame âgée derrière un comptoir. Il s'avança vers elle.
" Je viens de la part de la panthère noire. Elle réclame l'aide de l'aigle." répondit Roy.
" La panthère noire ... venez. Nous serons mieux pour parler à l'arrière." répondit la vieille dame.
S'aidant d'une canne, elle sortit du comptoir et conduisit Roy dans l'arrière-boutique. Puis elle le fit asseoir autour d'une table basse. Elle lui servit ensuite une thé.
" Ainsi donc vous connaissez Samantha Fuery." dit-elle.
" Oui, c'est la fiancée d'un de mes lieutenants." répondit Roy.
" Sam est fiancée ? Eh bien pour une nouvelle c'en est une. Au fait, je me nomme Loubia." reprit la vieille dame.
" Moi c'est Roy. Sam m'a dit que je trouverais ce que je cherche ici." reprit Roy.
" En effet. Je lui ai donné ce surnom de panthère noire à cause de son caractère sauvage. L'aigle c'est moi car dans le village d'où je viens je voyais beaucoup de choses. Racontez-moi ce qui vous arrive." expliqua Loubia.
Mustang lui exposa alors son problème : le sacrifice de Riza et l'état dans lequel elle se trouvait aujourd'hui.
" Je vois. Elle a eu raison de vous conseiller de venir me voir." dit Loubia.
" Vous savez comment guérir ma petite amie ?" demanda Roy plein d'espoir.
" Je connais en tout cas un alchimiste qui a ce pouvoir. Mais il n'est pas simple de le trouver. Toutefois vous m'avez l'air déterminé." répondit Loubia.
" Je le suis. Pour la femme que j'aime je suis prêt à tout." ajouta Roy le regard flamboyant.
" Je m'en doutais. Sam ne vous aurait pas envoyé autrement. Cette personne s'apelle le Spirit Alchemist, l'alchimiste de l'esprit. Son alchimie s'y rapporte et elle peut faire beaucoup de chose avec. Il va vous falloir voyager un moment et traverser des contrées hostiles. L'alchimiste réside dans une oasis qui porte le nom d'oasis d' Hâlilah. Je ne me souviens plus où elle se situe exactement. Tâchez de contacter Sam, elle vous renseignera dessus." raconta Loubia.
" Entendu. Merci beaucoup madame." dit Roy.
" De rien, ça m'a fait plaisir d'aider Sam."
Loubia se releva, aidée par Roy, et le reconduisit. Elle resta sur le pas de sa boutique, à le regarder partir.
" Eh bien ! Samantha Fuery qui s'est fiancée. Ca c'est un scoop. Mais je suis contente pour elle." dit-elle.
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Kain entendit la porte de l'appartement qu'il partageait avec Dark s'ouvrir. Il passa la tête par la porte de la cuisine : c'était bien elle. Dark ôta son manteau et le suspendit. Ensuite, elle sentit quelque chose l'enserrer fortement.
" Tu es rentrée mon amour !" fit Kain avant d'écraser ses lèvres sur les siennes.
" Ourf ! Doucement petit chiot." sourit sa petite amie.
Elle lui rendit son étreinte et son baiser.
" Je t'ai acheté tes pâtisseries préférées mon bébé. Si tu veux bien passer au salon." annonça Kain.
" Ca c'est gentil."
Dark se rendit au salon, pendant que son petit ami retournait à la cuisine. Sur la table étaient posées des tartelettes, et une part de gâteau au chocolat. Le sergent-major prit une petite boîte, l'ouvrit et en retira une bague qu'il glissa dans la part de gâteau chocolatée.
" Allons-y pour la demande originale. J'espère juste ... qu'elle ne va pas la gober. Cette bague m'a coûté cher mine de rien." se dit-il en disposant les gâteaux sur un plateau.
Il l'apporta ensuite au salon, et la posa sur la table basse où étaient déjà une bouteille et des verres. Dark s'agenouilla en face de Kain. Ce dernier remarqua qu'elle commença par une tartelette. Histoire de donner le change, Fuery lui demanda de raconter sa dernière mission. Dark s'exécuta.
" Ah. Nous y voilà." pensa Kain en la voyant prendre le gâteau au chocolat.
" ... et donc cette fois je me suis contentée de les assommer. J'essaie de ne plus tuer maintenant, autant que ... hung ! " s'exclama-t-elle en portant la main à la bouche.
" Qu'est-ce qui t'arrive ?" demanda innocemment Kain.
" J'ai mordu dans un truc dur. C'que c'est ?" fit Dark entre ses dents.
Elle retira une bague assortie d'émeraude.
" Kèzecé ça ? C'était dans mon gâteau ?" s'étonna-t-elle en regardant l'anneau.
" Oui je pense, à moins que tu sois brusquement capable de cracher des bagues, ma chérie ..." fit Kian l'air de rien.
" J'ai failli me péter les molaires avec ce truc." reprit Dark.
Kain leva les yeux au ciel. Ca commençait bien. Sa petite amie reporta ses pupilles vertes sur lui.
" Oh toi ! J'ai l'impression que tu n'est pas étranger à la présence de cette bague dans mon gâteau. Me planté-je ?" dit-elle un sourire en coin.
Kain rougit et sourit. Puis il prit l'anneau qu'il essuya.
" En effet, c'est moi qui l'ai placée là." avoua-t-il.
" Pas pour me casser les dents j'espère."
" Non, je pensais que t'allais t'étouffer avec. C'est râpé." répliqua Kain en la regardant par-dessus ses lunettes.
" Hin hin hin." fit Dark un brin ironique.
" Dark mon amour : je voudrais te demander ..." commença-t-il en lui prenant la main.
Wheulà. Y faisait quoi là, se demanda Dark.
" Voudrais-tu ... te fiancer avec moi ?" reprit-il.
Elle ouvrit de grands yeux. Ben la vache, elle ne s'était pas attendue à ça.
" Tu ... veux ... qu'on se fiance ?" interrogea-t-elle incrédule.
" Oui. Je dois même te dire que j'envisage sérieusement de t'épouser aussi." précisa Kain.
Dark en resta bouche bée. C'est qu'il était sérieux en plus.
" Alors ? T'en dis quoi ?" reprit le sergent.
" Ah ben je veux mon neveu !" sourit-elle.
Kain pouffa de rire, et lui passa l'anneau au doigt. Elle fit ensuite le tour de la table pour l'embrasser. Le téléphone interrompit cette heureuse nouvelle. Kain relâcha Dark à contrecoeur, et alla répondre.
" Kain, c'est Roy. J'aurais besoin que tu me dise où joindre ta soeur. Jean s'est absenté, il ne reste que toi."
" Ben ... c'est que Sam n'est guère joignable quand elle est en voyage." répondit Kain.
" Zut. J'avais quelques questions à lui poser. Elle m'a aiguillé vers une personne qui m'a dit comment guérir Riza." expliqua Roy.
" Ah oui ? C'est super ça."
" En effet. Bon, si jamais elle t'appelle, fais-moi signe." continua le colonel.
" Compte sur moi."
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Samantha se rendit dans une clairière. Là, elle disposa des encens en cercle autour d'elle. Elle s'assit en tailleur au milieu, ferma les yeux et se concentra.
" Sharenee ... tu m'entends ?" pensa-t-elle intensément.
Samantha sentit l'odeur des encens l'envahir, ainsi qu'une légère torpeur. Puis elle entendit une voix dans sa tête.
" Oui, je t'entends très bien. Ca faisait longtemps petite panthère."
" J'ai quelque chose à t'annoncer. Un homme va venir te voir. Il a grand besoin de ton aide." reprit Samantha.
" Laisse-moi voir."
Le silence se fit durant quelques instants.
" Han je comprends. Tu as bien fait de le pousser vers ma piste." reprit la voix.
" Tu peux l'aider ?" interrogea Sam.
" Bien sûr. Mon collier fera l'affaire. Et d'après tes pensées il le mérite. Dis-lui de s'allouer les service de Bensara."
" Euuuh ... tu es sûre ? " s'étonna Samantha.
" Mais oui. Venant de toi et de moi il ne refusera pas cette occasion de s'acquitter de sa dette. Il a beau être opportuniste et profiteur, c'est quand même un homme d'honneur."
" Entendu. Je vais tout de suite appeler Roy. Merci beaucoup Sharenee."
" De rien petite panthère, ce fut un plaisir."
Sam sortit de son état apathique. Elle éteignit les encens, les ramassa et rentra chez elle.
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Roy se trouvait sur son canapé, en train de faire la lecture à Riza, qui avait la tête sur son épaule. Le téléphone sonna. Roy assit sa petite amie, et alla décrocher.
" Allô ?"
" Salut Roy, c'est Sam."
" Ah, Kain t'a dit que je voulais te parler ?" répodnit Roy.
" Non, mais je savais que tu aurais besoin de précisions. Que t'as dit Loubia ?"
" Que je me rende dans l'oasis d'Hâlilah. Tu sais où c'est ?"
" Oui. Mais je ne pourrais pas t'y conduire. En revanche, je peux te recommander un guide." expliqua Samantha.
" Dis toujours." fit Roy.
" Il s'apelle Emile Bonjoie, c'est un marchand. Sa boutique est située à côté du marché Grand Huit. Tu visualise la chose ?"
" Ouais. Je vais y aller demain. Merci beaucoup."
" De rien. Comment va Riza ?" demanda Sam.
" Bien. Mais son état n'a pas évolué malheureusement."
" Ca va changer ne t'en fais pas."
" Je le pense aussi. Bien, je vais te laisser, et merci encore." conclut Roy.
" Y'a pas de quoi, c'est bien normal entre amis."
Roy raccrocha en souriant. Décidément, la fiancée d'Havoc avait le chic pour lui remonter le moral. Il revient près de Riza pour reprendre sa lecture. Dans peu de temps, elle pourrait à nouveau le faire elle-même.