Voï. La svite. Par contre je vous préviens, je suis partie dans un délire biologique complètement... enfin vous verrez bien. Juste ... m'en tenez pas rigueur. Si vous voulez la suite niark. Merci pour les reviews.
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Le lendemain, Kain interpella le colonel quand il entra.
" Sam t'a rappelé ?" questionna-t-il après l'avoir salué.
" Oui. Je dois aller contacter un certain Bonjoie, un marchand. Ca vous tente de m'accompagner ?" demanda Roy en s'adressant à lui et Havoc.
" Ouais pourquoi pas." répondit Jean.
Roy se redressa soudain, et afficha un air fâché.
" Qu'est-ce qui t'arrive ?" interrogea Jean.
" Je viens de me rendre compte que j'accumule les dettes envers ta fiancée. Je lui dois plusieurs fois ma vie, bientôt deux fois celle de Riza ... comment je vais m'en sortir ?" répondit-il.
Jean éclata de rire :
" Ouais je sais. C'est ma Samantha à moi, toujours à se décarcasser pour les autres."
" Vi, ma soeur a le coeur sur la main que voulez-vous." ajouta Kain en croisant les mains derrière la tête.
Roy sourit à son tour.
" Tiens au fait tu connais pas la dernière ?" demanda Jean.
" A propos de quoi ?" répondit Roy.
" Mais de notre petit sergent. Allez vas-y dis-lui." reprit Jean en donnant une claque dans le dos de Kain.
Roy interrogea son subordonné du regard. Ce dernier afficha un sourire à rendre jaloux un crocodile :
" Je me suis fiancé avec Dark !"
" Félicitations dis donc ! Hé mais si je comprends bien je suis à la traîne." dit Roy.
" En même temps on fait pas la course. Remarquez, on a eut nos petites amies peu de temps les uns après les autres." dit Kain.
Quelques heures plus tard, les trois militaires se rendit à l'adresse indiquée par la chasseuse de reliques. La maison s'appelait La lumière du Désert. Nos trois hommes y entrèrent.
" Bienvenue dans mon humble boutique." fit un homme rondouillet au crâne dégarni et à la moustache fine.
" C'est vous Emile Bonjoie ?" s'étonna Jean.
" Lui-même en bourrelets et en os." répondit l'intéressé.
" Mais vous êtes oriental !" reprit le lieutenant.
" Et à quoi vous vous attendiez dans une boutique de lampes à pétroles ? Monsieur Propre ?" répliqua vertement Bonjoie.
" Non non du tout ! Je ne voulais pas vous offenser. C'est juste que votre nom..."fit Havoc confus.
" C'est un pseudo, pour mieux m'intégrer. Mon vrai nom c'est Hadji Ali Bensara."
Il se tourna ensuite vers Kain, qu'il dévisagea un instant en fronçant les sourcils.
" Vous ne seriez pas parent avec Samantha Fuery par hasard ?" demanda-t-il.
" Si, c'est ma grande soeur. Comment vous le savez ?" répondit Kain.
" Je trouve que vous avez la même bouille. C'est donc la panthère noire qui vous a dit où me trouver." reprit Bensara.
" Exact. Et puisqu'on en est aux présentations, voilà le colonel Roy Mustang, et là, le lieutenant Jean Havoc. Le fiancé de ma soeur au passage." annonça Kain.
" Fiancé ? Sam est fiancée ? Z'avez réussi à l'apprivoiser ?" releva Hadji.
" Oui. Depuis un an et des brouettes." répondit Jean.
" Aw ... dommage. Tant pis. Que puis-je ..."
Driiiiinnnng ! interrompit le biniou. Bensara s'excusa, et décrocha.
" Salut Hadji. Tu as fait connaissance avec mon petit frère, mon fiancé et mon ami Roy ?" lança Samantha.
Hadji ouvrit de grands yeux étonnés :
" Comment tu sais qu'ils sont là ?"
" Intuition féminine. Ils t'ont dit ce qu'ils voulaient ?" reprit la brunette.
" Non, tu nous as interrompu." répondit Hadji.
" Tu va tout simplement les conduire à Hâlilah."
" OU CA ? Hâlilah ? Mais tu n'y pense pas petite panthère ! " s'exclama le marchand.
Jean tiqua en l'entendant appeler sa fiancée de la sorte. Quel genre de relation Sam avait-elle, ou avait eu avec ce gars ?
" C'est tout pensé rassure-toi. Sheranee se joint à moi pour te demander ce service. Et ne t'avise surtout pas de refuser, autrement je risque de hacher menu ta lampe à pétrole, si tu vois ce que je veut dire." avertit Sam.
" Ouais je visualise le tableau. Trop aimable." grommela Hadji.
" Tu as une dette envers moi et Sheranee si j'ai bonne souvenance." continua la chasseuse de reliques.
" Je n'ai pas oublié. C'est bon, je vais les amener là-bas." capitula Bensara.
" Bien ! Je te laisse Hadji."
" C'est ça ! A plus petite panthère."
Il raccrocha l'air un peu contrarié.
" C'était ma fiancée ?" questionna Jean.
" Yep !"
" Puis-je savoir pourquoi vous l'appelez petite panthère ?"
Hadji le regarda. Il comprit à son air au ton de sa voix qu'il était jaloux. Il eut un sourire en coin.
" Tout simplement parce que c'est son surnom. Ne me dites pas que vous ignorez que Sam est une vraie sauvageonne ?"
" Si si je le sais."
" Rassure-toi Jean, il n'est pas le seul à l'appeler comme ça. La vieille dame que j'ai vue hier l'a également nommée comme ça." intervint Roy.
" Où ma soeur veut-elle que nous allions ? " interrogea Kain pour changer de sujet.
" Dans l'oasis d'Hâlilah. Voir le Spirit Alchemist je suppose." répondit Bensara.
" C'est aussi ce qu'on m'a dit." fit Roy.
" Qui on ?"
" Une certaine Loubia."
" V'là aut'chose. Si la vieille bique s'y mets aussi, je n'ai plus le choix. Pas envie de finir en méchoui moi. Quoi qu'il en soit, ne vous attendez pas à un petit voyage de santé. Cet alchimiste n'est pas évident à localiser." avertit Hadji.
" On me l'a déjà dit. Mais je reculerais pas." prévint Roy.
" J'espère bien. Pour ma part je vais m'occuper des formalités nécessaires au voyage."
" Ca nous va. Nous devons aussi nous occuper des nôtres." conclut Roy.
Les soldats rentrèrent au Q.G. Un peu plus tard dans la journée, Hadji reçut une singulière communication.
" Hadji ..." entendit-il dans sa tête.
" Sheranee ? Qu'est-ce qui t'arrive ?" répondit mentalement Hadji.
" Je vais avoir besoin de ton aide. Des brigands du désert m'ont dérobé mon précieux livre. Retrouvez-le, c'est très important." expliqua Sheranee.
" J'imagine. Peux-tu savoir qui te l'a pris ?"
" Je vais essayer. Mais pas aujourd'hui, on réclame mon aide dans un village. Je dois y aller. Dis à tes nouveaux amis que retrouver ce livre sera un test pour eux. Je sais bien qu'ils viennent de la part de la petite panthère, mais un service, surtout comme celui-là, se mérite." précisa Sheranee.
" Bien, je ferais passer le message. Mais non d'une babouche, pourquoi ça tombe sur mwé ? "
" Parce que tu es déjà allé à Hâlilah, et que tu as une dette envers Sam et moi. Tn n'oserais pas lui dire non quand même ?" répondit-elle.
" Hmmm ... c'est difficile de résister à tant de charme et tant de caractère."
" En effet. Je te laisse."
Le contact mental fut coupé, Hadji soupira. Ca promettait cette histoire. Néanmoins, il décida d'informer le colonel et ses collègues de ce qui les attendaient. C'est ainsi qu'il se rendit au Q.G.
" Retrouver un livre ? C'est tout ?" fit Jean.
" Ne vous y fiez pas. J'ignore encore qui l'a pris, mais connaissant les environs ça ne va pas être de la tarte." avertit Bensara.
" On a un peu l'habitude des situations tarabiscottées, vous savez." annonça Kain.
" Tant mieux, vous serez pas dépaysés comme ça." fit Hadji pince-sans-rire.
" C'est quoi exactement ce bouquin au fait ?" demanda Roy.
" Déjà, ce n'est un simple bouquin mon gars. Il contient un savoir qui ne doit pas tomber dans les mains de n'importe quel loukoum périmé. Autrement, bonjour les dégâts." rectifia Hadji.
" Et cet alchimiste, qu'est-ce qu'il sait faire au juste ?" demanda Kain.
" Oh des trucs impressionnants. Déjà, il peut agir sur l'esprit, et lui faire subir ce qu'il veut. Ca va des hallucinations à la folie complète."
" Quand même."
" Ui. "
" Et vous, comment avez-vous connu ma Samantha ?" questionna Jean d'un ton neutre.
" A Hâlilah justement. Elle m'a tiré d'un bien mauvais pas. Ce qui fait que j'ai une dette envers elle, et voilà l'occasion de m'en acquitter." raconta Bensara.
" Oui, je connais ça moi aussi." fit Roy.
" Vous avez des dettes envers elle également ?"
" Jusque par-dessus la tête. Mais je ne m'en plains pas."
" Moi non plus jusqu'à hier. Nan je plaisante, je lui dois bien ça. Sans elle, le coiffeur local aurait confondu mes cheveux avec mon cou. C'est pas qu'ils soient bigleux dans le coin, mais je trouve leur outillage ... démesuré." précisa Bensara en passant une main sur sa gorge.
Ouais. Des gens hospitaliers quoi. Après la visite de leur guide, les trois hommes rentrèrent pour préparer leurs valises. Voyons ce que ça donne tiens.
Chez lui, Kain luttait férocement avec un cintre qui refusait de lâcher son pantalon. Ah vous savez pas à quel point l'homme et le cintre de la penderie se détestent. Ils saisissent la moindre occasion pour s'affronter sauvagement. Kain tira d'un coup sec, et le cintre, sournois comme tous ceux de son espèce, lui sauta à la figure.
" PUTAIN DE CINTRE A LA CON CHIER !" rugit le sergent.
" Aaaah le cri de guerre de l'homme des penderies ! Un moment inoubliable. Surtout quand ça vient d'un magnifique représentant de la race des Kainus Fuerycus." fit Dark dans le salle de bain.
" MAIS Y VA-T-Y LÂCHER MON PANTALON CE TRUC OUI !" beugla encore Kain.
Et comme seule la femme est de taille à lutter avec le cintre des penderies, Dark se rendit dans la chambre pour découvrir son fiancé aux prises avec un cintre des penderies des plus féroces. Dark s'avança. Le cintre déjà a senti la présence de la femme. Il tremble. Il sait que sa dernière heure est venue. D'un geste vif, précis et ancestral, Dark saisit le pantalon et fit lâcher prise au cintre. Elle tend le pantalon à son fiancé, et part achever le cintre. Kain de son côté, termine sa valise.
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Jean lui aussi a presque fini ses prépartifs. Sauf que là, il semblait être en pleine crise de Maesis Hughesmus Photosis, qui se manisfeste par un gagatisme profond devant un cliché. Ah la la la, terrible maladie que celle-là. A ce jour aucun remède n'a été découvert. Notre cher lieutenant a contracté ce virus après avoir conquis le coeur de Samantha Fuery, elle aussi issue de la race des Fuerycus au passage. Cette race étant connue pour son air adorable, la contamination était inévitable. Jean n'a pas tardé à éprouver un des symptômes classiques du Maesis Hughesmus Photosis : prendre des photos d'une personne à tort et à travers. Le suivant étant celui de trimbaler ces fameux clichés partout avec soi. Le sujet est déclaré malade quand il se met à les montrer à son entourage en ayant l'air d'un parfait abruti.
Notre Jeannot était donc en pleine crise, puisqu'il bavait devant un des albums bourrés de photos de sa fiancée, seule ou avec lui. Un conseil, si vous avez dans votre entourage des gens atteint de Maesis Hughesmus Photosis, et qu'ils sont en pleine crise, ne les approchez pas. Vous pourriez ressentir un profond énervement qui vous conduirait à un acte malheureux.
Moi-même je m'éloigne du lieutenant, préférant le laisser se dépatouiller tout seul. Pis la bave ça me révulse. Je vais aller voir Roy tiens. Lui je suis sûre qu'il n'est pas contaminé, y'a pas de Fuerycus par chez lui. Par contre j'ai peur pour Dark. Le colonel a fini sa valise, et il s'approcha de Riza.
" Je vais devoir m'absenter un moment mon amour. Je vais chercher de quoi te guérir. Tu ne seras pas toute seule, Mlle Ling s'occupera de toi." lui dit-il tendrement.
M'étonne pas, les Royis Mustangus sont toujours très affectueux. J'en cherche un actuellement. Si quelqu'un parmi mes fidèles lectrices et lecteurs à une adresse à me conseiller ... pour le moment, je n'ai que des photos de Royis sauvages. Très beaux. Revenons à ce spécimen pour le moins ... splendide.
Roy caresse le visage de Riza, qui ne réagit pas. Il soupire légèrement, et l'embrasse.
" Tu va me manquer ma chérie. Mais bon, quand je reviendrais tu pourra à nouveau me sourire et me parler." reprit-il.
Roy se releva, et alla installer la jeune femme sur le canapé, et se mit tout contre elle. Son visage était sombre. Il donnerait cher pour sentir sa main se promener dans ses cheveux ( Ndla : et moi pour être à sa place.). Bientôt, oui bientôt elle le ferait à nouveau.
