Bla bla de l'auteuse: C'a y est, je l'ai fait ! J'ai posté ma première fic ! Instant d'émotions intenses part verser une larme Moi, Mélowyn, Mélo pour les intimes, lectrice acharnée de fics, ai décidé de basculer du coté obscur de la force et d'écrire à mon tour. Un grand momentdans l'hisoire de l'humanité raclement de gorge dans la salle bon dans l'histoire de la fic alors autre raclement bon dans MON histoire !
En tout n'hésitez pas à reviewer, pour dire si vous avez aimé, s'il y a des énormes erreur ou si vous voulez me maudrie jusqu'a la 50ème génération pour atteinte à la litterature !
Au départ, cette fic était constitué d'un seul chapitre. Mais après avoir publier ceci sur un autre site, on m'a réclamé une suite. Donc, il devrait y avoir un prochain chapitre (au moins). J'en profite d'ailleurs ici pour faire de la pub àlacommunauté "véritasérhum" (http/community. vous pouvez lire d'éxcellentes choses tout en laissant votre avis annonymement. Et si vous y aller, faites donc un tour sur mon LJ en passant (http/lefeuetlaglace. : Malgré toute mon attention, il se peut que des fautes d'orthographe se soit glissé dans le texte, j'en suis désolée.
Disclaimer :Les personnages d'Harry Potter ne m'appartiennent pas et sont la propriété de J.K. Rowling.
Voilà, c'a y est, installez vou confortablement, baissez les lumières, coupez les téléphonnes, la fic va commencer.
Enjoy !
Chapitre 1 : L'avenir est un long passé
On rencontre sa destinée souvent par des chemins qu'on prend pour l'éviter. (Jean de la Fontaine)
Hermione astiquait avec vigueur un des nombreux meubles de la maison des Black. Ils n'étaient ni sale, ni propre. Ils auraient même très bien pu rester dans cet état encore quelque temps, mais la jeune femme avait désespérément besoin d'une activité. Le souffle un peu court, elle s'arrêta le temps de se masser ses reins, qui la faisait souffrir. Elle dégagea quelques mèches de cheveux, échappé de son chignon, de son visage un peu rose. Son regard se porta sur le parc où un petit garçon de quelques mois s'amusait à empiler des cubes de couleurs vives, scène on ne peut plus normale, que l'on pourrait retrouver dans n'importe quel foyer de la terre. Sauf qu'il n'utilisait pas ses mains.
"Jimmy chéri !" S'exclama-t-elle, mi amusée mi-irritée lorsqu'un cube vert pomme orné d'un clown voleta jusqu'à elle.
Le bambin eu un rire ravi. Hermione attrapa le jouet au vol et le déposa dans le parc de bois en s'agenouillant à coté, au plus grand bonheur du garçonnet, enchanté d'avoir réussi à capter l'attention de sa mère.
"Que peut bien faire ton père ?" Murmura-t-elle inquiète en fixant son fils, sans vraiment attendre de réponse.
Celui-ci lui ressemblait de manière troublante. Les mêmes traits, les même cheveux jais qui commençaient juste à pousser. Seul ses yeux marrons appartenaient à sa mère, et même dans cette hérédité, il imitait son père, qui avait les yeux verts de sa mère. Il était parti près de trois heures plutôt, convoqué par Dumbledore à Poudlard.
Ne pouvant rester sans rien faire tant sa nervosité était grande, la jeune gryffondore, son fils dans les bras, se dirigea vers la cuisine. La grande maison était inhabituellement silencieuse. Bien que logement pour le jeune foyer, elle servait encore de QG à l'ordre du phœnix et recevait à toute heure du jour et de la nuit un nombre incalculable de visiteurs. Si elle avait souvent pestée contre ses intrusions parfois dérangeantes, elle devait reconnaître qu'en ce moment elle se sentait seule. Elle se souvient, avec amusement, d'une anecdote datant des débuts de son mariage.
Cela faisait quelques semaines qu'ils n'avaient pas été seuls dans la maison, suite à une intense activité des mages noirs. Ils avaient enfin réussit à s'organiser une soirée en amoureux, en menaçant de mort quiconque viendrait les déranger. Avec des regards et des sourires lourds de sous-entendu, tous avaient compris et leurs avaient laissé cette soirée d'intimité. Tous sauf Sévérus, en mission chez les mangemorts, ignorant que le QG avait perdu ses droits dans la maison Black le temps d'une soirée. Hermione avait préparé un repas léger mais ils n'y touchèrent à peine. Dès qu'Harry mit un pied dans la cuisine, où l'attendait sa femme, après avoir mis à la porte un Mondingus un peu collant, il ne put se retenir de l'embrasser. Une chose en entraînant une autre, Hermione se retrouva assise sur la table, fort peu vêtu et Harry, face à elle, ne l'était guère plus. Pris dans leurs ébats, ils n'entendirent pas le "plop" provenant de l'entré. Hermione eu alors la peur de sa vie en apercevant pardessus l'épaule d'Harry, Sévérus Rogue, son ancien professeur de potion. Mais si elle fut surprise, la tête que fit l'intrus était indescriptible. Après avoir marmonné un vague "pardon" il disparus dans un autre "plop". Effaré, les deux tourtereaux se regardèrent avant d'exploser de rire, la tête de l'ancien maître des potions à cet instant valait son pesant de galions.
Un "plop" caractéristique se fit entendre dans l'entré puis son époux franchi le seuil de la pièce.
"Harry, fit-elle soulagée, que s'est-il passé, j'étais morte d'inquiétude.
Le désigné tenta un faible sourire mais devant l'échec de sa tentative abandonna.
-Si tu allais coucher le petit, il faut qu'on parle.
Le visage de la jeune femme perdit toutes couleurs.
-Quelqu'un est mort ?
Cette question, quoi qu'étrange, était devenue malheureusement familière en ces temps de guerre.
-non."
Le ton de sa réponse lui fit penser que c'était peut être pire. Elle attrapa son fils, qui avait commencé à faire voler les ustensiles de cuisine, au grand drame de celui-ci qui se mit à pleurer alors que la louche et la cuillère en lévitation au-dessus du carrelage s'écrasèrent par terre.
"C'est si grave que c'a ?
-J'en ai peur.
-Oh James, qu'est ce qui se passe ?
-Assied toi."
Quand elle revient, Harry tournait le dos à la porte, les deux mains appuyé sur l'évier, le dos voûté, il avait l'air épuisé autant physiquement que psychologiquement. Sans bruit elle s'approcha et se laissa aller contre lui en l'entourant de ses bras. Il restèrent ainsi sans bruit quelques instants, se laissant porter par ce moment de tendresse. Brisant l'instant, Harry se tourna vers sa femme pour lui faire face. La détresse qu'elle vit dans ses yeux la fit frissonner. Si lui, si fort, se mettait à avoir peur, à douter, à qui allait-elle se raccrocher.
"Dis moi ce qui se passe ?
-C'est à propos de Jimmy."
Ce fut comme si une main de glace lui broyait le cœur. Elle compris alors pleinement l'expression "avoir le sang qui se retire de son corps". Harry continua alors en fixant la table située dernière elle. Il n'avait pas le courage de croiser le regard de sa femme qu'il devinait charger d'appréhension.
"Dumbledore m'a dit qu'une autre prophétie avait été faite. Elle concerne notre fils, elle dit en gros que … sa voix se brisa. Il respira un grand coup avant de finir. …que lui et moi avons le même destin.
-Le même destin ?
Il trouva enfin la force de tourné son visage vers elle.
-Selon Dumbledore, il y a, avec les générations, une concentration de pouvoir. Mes parents ont combattu et mon transmit leur force, avec celle de la famille Potter, et j'en aurais fais de même avec mon fils."
Elle se réfugia dans les bras de son mari. Elle avait beau être une gryffondore, elle ne se sentait aucun courage. Comme rester forte quand ce qui vous est le plus cher au monde est menacé ?
"Qu'est ce qu'on va faire ? Demanda-t-elle suppliante.
James devinait la supplique muette de sa femme, qui lui demandait de sauver son fils, leur fils, le fruit de leur amour, cette chose si noble qui brillait parmis les horreurs de la guerre. Mais il n'avait pas de vraies solutions. Il se haït intérieurement pour ce qu'il allait dire, il avait promis de la protéger, et il en était incapable.
-Nous devons nous cacher."
-Nous cacher, mais où ? Dumbledore pense vraiment qu'il y a un endroit sur cette Terre où on sera en sécurité. Et pour combien de temps ? Je refuse de vivre en ermite dans un trou perdu pendant que tout le monde se bat.
Harry ne put s'empêcher de sourire, parce qu'il avait eut la même réaction, parce qu'il savait qu'elle aussi dirait c'a et parce que pour c'a, il était fier d'elle et de son courage. Il le perdit bien vite en pensant à ce qu'il avait encore à lui annoncer.
-Il pense utiliser la magie, répondit-il.
-Un sort ? Mais quel sort ? Il ne pense pas à un gardien du secret quand même ?
Elle avait dit cela sans vraiment y penser, mais devant le silence de son mari, ses yeux s'agrandir.
-C'est une blague ? Souffla-t-elle. Une fois c'a ne leur a pas suffit.
-L'histoire ne se répète pas toujours dit Harry sans y croire lui-même.
-Alors tu es d'accord ? s'énerva Hermione. Elle se détacha complètement du jeune homme. Tu te rends comme c'a, comme une bête à l'abattoir.
-Tu exagère peut être un peu. Et puis de tout façon que peut-on faire d'autre ? Tu l'as dis toi-même on ne peut pas aller se cacher, on ne peut pas faire non plus comme si de rien n'était.
Un silence suivit ses paroles. Il vit passer les émotions sur le visage d'Hermione. De la colère, elle passa à l'indignation, puis à la résignation puis au désespoir quand elle réalisa qu'il s'agissait effectivement de la seule solution possible.
Effondrée, elle se jeta dans les bras de l'homme qu'elle aimait plus que sa propre vie
-Je ne veux pas mourir.
"Tu ne mouras pas, je te le promets."
Il l'embrassa avec douceur, son baiser avait un goût salé, un goût de larmes. Un goût amer aussi, pour tout ce gâchis. Ils auraient pu être tellement heureux. Alors, avec l'énergie du désespoir, ils firent l'amour, comme un naufragé se raccroche à une branche en dérivant sur l'océan, parce qu'ils ne savaient pas quoi faire d'autre.
Dans la pénombre de leur chambre Hermione sentait plus qu'elle entendait les battements de cœur d'Harry.
-Tu te souviens quand Rogue nous à surpris un jour ? Demanda-t-elle, étonnée par le cheminement de ses pensés.
-Et comment ! Je n'oublierais jamais la tête qu'il a faite.
Silence
-Harry ?
-Oui ?
-Qui ?
Il compris qu'elle lui demandait qui serait le gardien de leur secret. Plus que du sort en lui-même, c'est de cette personne qu'allait dépendre leur avenir.
-Ron
-Quoi !
"Mais pourquoi ?"
Elle se tenait devant les trois hommes. L'un avait son amour éternel, l'autre toute sa confiance, mais le troisième lui inspirait un sentiment complexe. Elle ne pouvait s'empêcher d'avoir de la pitié pour ce petit homme chauve avant l'heure, mais quelque part au fond d'elle elle savait qu'il n'avait nullement besoin de pitié et qu'au contraire elle devait s'en méfier. Seulement c'était l'ami de l'homme qu'elle aimait et l'ami des meilleurs amis de celui-ci. Elle avait confiance en leurs jugements, alors elle oubliait la gêne et la méfiance que lui inspirait ce regard fiévreux.
C'est ce qu'elle s'était appliquer à faire.
Jusqu'ici.
Elle se mit en appui sur un coude pour le regarder. A son air sérieux, elle vit qu'il ne plaisantait pas.
-Mais... tu crois qu'il va accepter ?
-C'est lui qui s'est proposé.
Hermione était abasourdi.
-Mais enfin je croyais qu'il ne voulait plus entendre parler de nous, qu'il nous avait rayés de sa vie …
-Je sais, j'étais là aussi quand il a piqué sa crise, je te rappèle.
Le ressentiment était présent dans sa voix. Perdre son meilleur ami avait été une des épreuves les plus difficiles de ces dernières années. Au début, Hermione avait espérée une réconciliation. Après tout, ils s'étaient déjà disputés, rien n'était irrémissible. Mais Ron s'était senti trahi par son meilleur ami, qui lui avait, à ses yeux, ravi la femme qu'il aimait encore, malgré l'échec de leur relation d'adolescents. Harry, quant à lui reprochait au roux de ne pas accepter son amour pour leur camarde. La guerre froide était déclarée et rien ne semblait pouvoir les réconcilier.
-Il a dit qu'il faisait c'a uniquement pour toi.
-C'a fait très chevaleresque.
-Il cherche encore la place du héros.
-Harry, il veut peut-être juste nous aider.
-Excuses moi de ne pas accueillir avec joie la nouvelle. Je te signale que la dernière fois que l'on a été tous les deux dans la même pièce, on s'est tapé dessus. J'estime avoir le droit d'émettre des réserves quand il se propose pour assurer notre survie.
-Ron ne ferait jamais rien qui puisse nous mettre en danger.
Harry resta pensif un moment, puis haussa les épaules pour chasser sa mauvaise humeur.
-Objectivement, c'est le meilleur pour cette mission. Et puis, tout le monde sait que nous sommes brouiller. Personne ne pensera que nous l'avons choisit.
Hermione se retient de dire qu'effectivement ils ne l'avaient pas choisit.
"C'est un plan génial ! s'exclama Sirius. Tout le monde pensera que c'est moi le gardien. C'est donc moi qui courrais tous les risques mais si je me fais attraper, je ne risque rien de révéler.
Il avait l'air d'avoir trouver l'idée du siècle. Lily n'osait exprimer clairement ses doutes.
-On pourrait au moins mettre Dumbledore au courant, non ?
Elle chercha du soutien auprès de James mais celui-ci haussa les épaules. Quand il s'agissait de ses amis, il ne fallait pas lui demander grand chose.
Las, elle rendit les armes.
-Comme vous voulez."
Mais elle eut du mal à chasser cette impression tenace d'avoir signer son arrêt de mort.
Elle ne dit plus rien pendant un moment, laissant dériver son esprit, les yeux rivés sur le vieux tableau champêtre qu'ils n'avaient jamais réussit à décoller du mur. Elle se demanda si, il y un peu plus d'une vingtaine d'année, une jeune femme aux yeux verts avait également eu l'impression que sa vie échappait à son contrôle, comme balayée par une force qui la dépassait en toutes choses. Chassant ces pensées moroses, elle demanda :
-Quand doit-on partir ?
-Le plus vite possible, demain soir très probablement.
-Et que va-t-on faire ?
-On va se rendre à Poudlard, Dumbledore préparera le sortilège et on l'appliquera à la maison de tes parents. Il vaut mieux que le moins de personne possible ai à connaître le secret. Le bon coté c'est qu'on aura enfin un chez nous.
Il avait essayé de prendre un ton enjoué mais il sonnait faux.
-Et après ?
-Nous garderons contact avec l'ordre, en réduisant les missions, le but est de protéger Jimmy.
Silence
-Harry, et si c'a ne marchait pas ?
-Ne pense pas à c'a.
-Mais enfin je ne fais que de penser à c'a. Je te signal qu'il s'agit de nos vies et de celle de notre fils, s'écria-t-elle.
-Je sais Hermione, je sais, mais si on se met à penser à tout c'a, on devient fou.
-Tes parents…
-Non, l'interrompit-il brusquement en se relevant, je t'interdis de faire allusion à c'a.
-Mais enfin tu l'as dis toi-même "le même destin". On est prévenu et on fonce tête baissée dedans.
-Il s'agit du destin, du fait de combattre le mal, de combattre Voldemort, pas de devenir orphelin.
-Ah oui qu'est ce que tu en sais ? Tu as toujours été nul en divination.
"Voilà où on en est se dit-il, on s'engueule. Manquait plus que c'a."
-Ron, ce n'est pas Peter, tu l'as dis toi-même, il ne ferait rien qui puisse nous nuire.
Assise au milieu du lit, nue, Hermione finit par baisser la tête en signe de résignation, ses cheveux recouvrant son visage.
Harry tendit la main pour les dégager.
-Viens dormir, demain va être une longue journée.
"Tu es sûr que c'a te vas le plan ?
James se sentait un peu honteux d'avoir forcé la main de sa femme, mais il pensait sincèrement que c'était une bonne idée.
-Je n'ai pas trop le choix.
Côte à côte dans le lit, ils regardaient le plafond.
-Qu'est ce qui te gêne ?
-J'aurais été plus rassurée si c'a avait été Sirius…
-Tu n'aimes pas trop Peter.
-Pas au point de lui confier la vie de mon fils, répondit-elle diplomatiquement.
-Ne t'inquiète pas il est tellement fier d'être utile pour une fois, qu'il s'applique.
-Si tu le dis.
Elle ressentis le trouble de James. Il avait à cœur de protéger sa famille, il voulait être sûr de prendre la bonne décision. Le poids qui pesait sur ces épaules était énorme, elle s'en rendait compte maintenant qu'elle le regardait dans la pénombre de leur chambre à coucher.
-Même si je ne lui fais pas confiance, j'ai confiance en toi. Si tu penses que c'est la meilleure solution, je te suis.
Il tourna également la tête et la regarda dans les yeux.
-Je t'aime lui murmura-t-il."
Avec un sourire elle se glissa dans ses bras.
Mais pourquoi avait-elle autant envie de pleurer ?
La journée avait été éreintante, ils avaient du rassembler toutes leurs affaires avant de prendre le Poudlard Express.
Un sentiment nostalgique les avait assaillis à la vue de la locomotive fumante, souvenir de leur jeunesse, à la fois si loin et si proche.
Ils étaient arrivés à Poudlard à l'heure du dîner. Ils se rendirent directement dans le bureau du Directeur où les attendait Ron.
L'air indifférent qu'il voulut afficher ne tint pas le coup longtemps. Il avait surtout l'air las et un peu nostalgique aussi. Peut-être l'effet de ses murs, après tout, c'est ici qu'ils avaient passés leurs meilleures années, tous les trois. De toute façon, elle avait toujours tout lu sur son visage, et rien n'avait changé.
Hermione tenait Jimmy endormis dans ses bras. Dumbledore lui offrit un siège, ainsi qu'aux deux hommes qui s'installèrent de part et d'autre de la jeune femme. L'ambiance, sans être tendu, était un peu fraîche.
-Vous savez pourquoi nous sommes ici. Désolé que tout cela se passe dans la précipitation, mais le plus tôt était le mieux. Mettons-nous au travail tout de suite. Le sortilège du gardien est constitué d'une potion, faites spécialement pour la personne choisit, puis d'une incantation effectuée sur les lieux même. Nous allons préparer la potion avec l'aide de M. Weasley, pendant ce temps vous vous préparerez à effectuer l'incantation. Miss Granger vous pourrez déposer votre fils dans une chambre avant.
Hermione nota avec amusement qu'il avait utilisé son nom de jeune fille. Elle ne savait pas trop si c'était là une inattention du directeur ou une erreur délibérée afin de ne pas froisser leur ancien camarde.
"Ce serait bien son genre" se dit-elle.
Ils travaillèrent toute la soirée, luttant pour garder les yeux ouverts. Enfin, le sortilège fut prêt.
Ils transplanèrent tous les quatre jusqu'à la maison des parents d'Hermione qui sur ses conseils, étaient partis vivre en France. Ron but sa potion, concoctée avec ses mèches de cheveux et un peu de son sang. Puis Harry et Hermione récitèrent l'incantation. La maison disparue alors sous leurs yeux.
-Bien dit Dumbledore. Il ne vous reste plus qu'à installer vos affaires.
-Je vais vous aider déclara Ron à la surprise générale.
Ils retournèrent donc à Poudlard et retransplanèrent avec leurs affaires et leur fils. Pendant l'heure suivante, ils installèrent les meubles qui faisaient défaut.
Hermione se dit que finalement, son ancienne maison était un bon choix. Elle ne s'était jamais sentie chez elle dans la demeure des Blacks. Ici, les murs respiraient son enfance. Finalement la maison moldu fut entièrement équipée autant mobiliérement que magiquement. Mais surtout Ron et Harry avaient travaillés main dans la main, toutes querelles oubliées.
-Tu reste manger un truc ? demanda innocemment Hermione.
-Nan, c'est gentil mais vous devez avoir envie de vous coucher dit-il plus embarrassé avec les mots qu'avec les gestes. Il passa une main dans ses cheveux flamboyants.
"Laissons-les préserver leur virilité" se dit-elle amusée et attendrie par les regards fuyants que les deux hommes se lançaient.
-Je vais coucher Jimmy, a bientôt Ron et merci pour tout.
-Ce n'est rien répondit-il en balayant le compliment d'un geste de la main.
Restés seuls, ils ne savaient par où commencer.
-Tu sais, commença finalement le roux, si je fais c'a, c'est vraiment pour vous aider. Je veux dire ce n'est pas pour que tu me doives quelques chose ou quoi que se soit…
-Je n'ai jamais pensé c'a, menti à moitié le brun.
Silence gêné.
Ils se regardaient à la dérobé puis finirent par éclater de rire devant leur manège. C'est marrant comme les plus grosses querelles nous paraissent vaines quand elles sont terminées.
-Bon je te laisse, si tu as besoin de quoi que se soit …
-Ne t'inquiète pas
-C'a va aller pour ce soir ?
-Ouais je crois qu'on va survivre
Ron eut un sourire amusé :
-Et demain ? demanda-t-il en franchissant la porte.
-Demain ? Il fera jour ! lui répondit le survivant accoudé à l'encadrement.
"C'a ira, on est en sécurité, au moins pour ce soir, dit James en prenant Lily dans ses bras
-Ce soir, mais demain ? demanda-t-elle le visage appuyé sur l'épaule de son mari.
-Demain ? Il fera jour ! lui répondit-il en lui caressant les cheveux."
Fin ! Du moins pour le moment ! La suite n'est pas à prévoir pour tout de suite étant donné qu'une petite formalité m'attend en fin d'année, mais j'y travaille.
En attendant,attention voici la sempiternellequémande de reviews cliquer donc sur le petit carré violet en basà gauche . C'a ne coute rien et c'a fait toujours plaisir !
Mélo'
