Auteur : Carina Dorf
Adresse : ocarina_
Origine : The legend of Zelda
Disclaimer : Carina, c'est à moi, ce qui veut dire...PAS TOUCHER !!!!!Malheureusement, mon beau Link est pas tout à fait à moi… Patience ^vv^.
Genre : romance, aventure
Couple : Jusque là, ya du RutoxLink, ZeldaxLink et CarinaxLink… c'est moi ou Link est très en demande ???
Note : Je m'y mets ! Je suis partie ! J'ai un paquet de pages à la main d'écrites et maintenant, il ne me reste qu'à transcrire.
Bonne lecture !
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Link se réveilla aux aurores. Il s'étira, bâilla, et s'assit dans son lit improvisé. Tournant la tête sur le côté, il vit que sa protégée dormait encore. Il esquiva un sourire et s'approcha d'elle. Il lui secoua doucement l'épaule.
- Allez, paresseuse. Il est temps de se lever.
L'épaule de la jeune fille était étrangement molle. Inquiet, le blondinet souleva délicatement les couvertures. C'est avec stupéfaction qu'il découvrit un tas d'oreillers.
- Ho non, pas encore ! S'exclama-t-il.
Il descendit à toute allure de sa cabane et alla directement chez les Zoras. Malheureusement, cette fois-ci, elle n'y était pas. La logique lui indiquait de se rendre à l'ancien repaire de son ennemi mortel.
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La jeune disparue était maintenant enfermée dans une cellule dans (encore) une caverne. Son geôlier était près d'une petite table de bois et elle semblait à tout moment sur le point de s'écrouler. Il tenait devant lui un vieux livre poussiéreux. Carina regarda entre les barreaux. Sur un des murs plus loin, on pouvait y apercevoir un cadre. La distance qui séparait la jeune fille du portrait dans le cadre était trop grande pour qu'elle puisse clairement distinguer à qui était le visage peint.
Sur l'autre mur de pierre, en face du cadre, se trouvait un miroir. Un très joli miroir. Le contour était fait en or et il y avait de beaux motifs gravés dessus. La glace était lisse et quand on regardait à l'intérieur, on avait l'impression d'être aspiré dans un autre monde. Un objet magnifique quoique très déplacé dans ce genre d'endroit sombre et primitif.
Carina entendit son gardien murmurer quelque chose d'incompréhensible. Il avait la tête plongée dans son livre et récitait des formules bizarres. Il y eut le bruit habituel d'un sort et dans la fumée particulière qui en sortait apparue une énorme chauve-souris. Elle avait de longs crocs luisants, ses ailes devaient mesurer dans les 3 mètres et elle se tenait debout sur ses pattes arrière. Sa fourrure était aussi noire que du charbon.
- Va chercher la princesse, ordonna Ganon au monstre.
Puis, quand la créature fut envolée, l'homme aux cheveux de feu se retourna vers sa captive.
- À toi maintenant.
Il récita une deuxième incantation. Une masse mauve, gluante et volumineuse apparue devant la prison de Carina. La créature sembla chercher sa victime quelques instants puis finit par se diriger vers elle en émettant un affreux bruit de succion. La jeune fille s'éloigna du bord de la cage et se colla contre le mur du fond.
- Ne t'inquiète pas, morveuse, ricana Ganon. Cette créature, un repmok, avale sa proie en glissant sur elle et digère ses membres un à la fois. Ta mort sera lente et douloureuse.
- Merci, c'est vraiment réconfortant.
Carina espérait que le repmok serait arrêté par les barreaux, maigre espoir puisque son tortionnaire semblait savoir ce qu'il faisait. En effet, la créature traversa les barreaux au grand damne de la jeune fille.
- Merde !
Elle ferma les yeux ; ses minutes étaient comptées.
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Link arriva à la caverne de Ganon au moment ou le reugral, la chauve-souris géante, en sortait. Il se cacha derrière un rocher et s'aventura prudemment dans la caverne au départ du monstre. Son ennemi se tenait debout, dos à lui, et riait de sa voix grave et rauque. Le blondinet lança un regard vers l'objet de ce plaisir sûrement malsain. Il ne vit qu'une masse violette dans une cage. Soudain, un cri aigu se fit entendre… le cri d'une femme.
Sans attendre davantage, Link sortit son épée et fonça sur Ganon. L'arme allait le transpercer quand le héros se fit projeter sur un mur. Des chaînes apparurent et lui attachèrent les poignets. Sur le coup, il laissa tomber son épée. Le Gérudos se retourna vers son prisonnier.
- Mon cher Link, bienvenue dans ma petite cachette. Tu es si prévisible, s'en est presque trop facile. Malgré tes efforts, ma vengeance sera plus que complète. Non seulement, je me serai vengé de cette gamine mal élevée mais de plus, je serai enfin débarrassé de ton existence.
Sa phrase fut ponctuée d'un rire machiavélique que seuls les méchants des histoires réussissaient à sortir sans s'étouffer.
Link se débattit du mieux qu'il put, en vain. Pendant ce temps, la créature s'était déjà glissée sur le pied de la prisonnière. Cette dernière tenta de se dégager, mais elle ne faisait que s'enfoncer un peu plus dans la gelée visqueuse. Carina sentit la créature enfoncer ses dents dissimulées et lâcha un nouveau cri mais cette fois, de douleur.
Soudainement, la créature lâcha sa proie et recula ; de l'eau sortait de sa bouche en abondance. Puis, elle disparut aussi rapidement si ce n'était plus vite qu'elle était apparue. La jeune fille observa son pied meurtri. Des marques de dents qu'avaient faites la créature s'écoulait non du sang mais bien de l'eau.
« Qu'est-ce que cette bestiole m'a fait ??? »
Ganon, qui avait assisté à la disparition du repmok, s'approcha de la cage.
- Comment as-tu fait ? demanda-t-il d'une voix remplie de colère ainsi que de curiosité.
- Je… je… je n'en sais rien moi !
- Peu importe, je vais te détruire moi-même.
- Carina ! hurla Link.
Le bandit s'approcha de la châtaine. Les barreaux disparurent et il empoigna sa prisonnière par la gorge en la soulevant de terre. Son visage tourna lentement du beige au rouge puis au bleu.
- Ganondorf ! Lâche-la ! S'époumona le deuxième prisonnier tout en tentant de se libérer.
Mais l'homme aux cheveux de feu était déterminé à en finir avec la vie de sa future victime.
« Aidez-moi… quelqu'un… »
Bientôt, ses poumons abandonneraient le combat et elle mourrait. Sa mère ne la reverrait plus jamais. Elle sombrerait dans le désespoir de ne plus revoir la seule personne qui lui restait.
« Je suis désolée, maman… »
Un vent puissant secoua toute la pièce. Il semblait venir de la jeune fille elle-même. Elle avait les yeux fermés et avait cessé de se débattre. Le vent cessa brusquement. Ganon regarda autour de lui, mais ne vit rien de particulier. Son attention se reporta sur Carina… qui avait disparue.
- Quoi ?
Il se retourna. En face de lui se trouvait la jeune fille. Mais elle semblait différente. Ses yeux étaient complètement verts. Elle avait un bandeau qui ceignait son front avec le symbole de la Triforce. Elle portait une robe bizarre toute de bleue avec des reflets turquoise. Ses manches étaient aussi courtes que celles des Gérudos. Le chandail moulait son corps et des trous laissaient entrevoir ses flancs. Un ruban turquoise s'attachait sous son nombril et de longs morceaux de rubans tombaient vers le bas. Sa jupe était fendue des 2 côtés et servait tout juste à cacher sa nudité.
Carina fixait toujours son opposant de ses étranges yeux verts. Elle leva un bras et ferma ses doigts sur un objet invisible. La Gérudos se sentit oppressé par quelque chose. Il baissa les yeux et vit une main énorme faite d'eau qui l'entourait ; il ne pouvait plus bouger. L'humaine, si c'était bien ce qu'elle était, s'approcha de l'homme enchaîné au mur. Pour la première fois, Link vit le visage expressif de la jeune fille dur et neutre. Cette dernière saisit les chaînes de ses mains… et les arracha comme si elles n'étaient faites qu'en papier. Il tomba au sol et se massa les poignets en sang. Puis, il leva les yeux vers sa salvatrice.
Elle lui tendit une main et l'aida à se relever. Ensuite, elle prit doucement son menton et l'embrassa. Link ne sut comment réagir, mais n'eut pas le temps de répondre à son baiser, car elle libéra ses lèvres avant et s'évanouit sur le plancher. Ses vêtements redevinrent lentement normaux. L'Hylien s'approcha d'elle. Il la prit dans ses bras et se retourna vers Ganon qui était toujours prisonnier. Il lui dit d'un ton très sérieux :
- Ne t'avise plus jamais de la retoucher ou sinon, je me ferai un plaisir de te bannir à nouveau et cette fois, attends-toi à ce que ce soit pour toujours.
Puis, il s'éloigna avec sa protégée toujours inconsciente.
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Carina se réveilla plus tard pendant la journée.
- Hm…. Où c'que j'suis ?
- Tu es de retour dans ma cabane.
Elle se retourna vers la voix. Link était à genoux à côté de son lit et lui tenait la main.
- Qu'est-c'qui s'est passé ?
- Eh bien, quand je me suis réveillé, tu n'étais plus là. J'ai tout de suite su que c'était un coup de Ganon. Comme ne je savais pas vraiment où le trouver, j'ai pris la chance de venir voir dans son ancienne demeure. Arrivé là-bas, il m'a enchaîné au mur comme tu le sais sans doute. Puis, il t'a prise par la gorge et… m'enfin, tu connais la suite. Et un vent immense est apparu et tes vêtements ont changés. Toi aussi, tu étais différente.
Il la décrivit du mieux qu'il put ce qu'il avait vu. Elle, ses vêtements, la mystérieuse main d'eau…
- Tu m'fais marcher. Comment veux-tu que j'aille fait tout ça ? J'suis une fille bien ordinaire, tu sais. Tu dois avoir rêvé tout ça…
- Peut-être…
- Link ! Où étais-tu ? Comment as-tu pu partir sans moi ? cria une Navi en colère.
- Tu dormais tellement bien, je n'ai pu me résoudre à te réveiller, la taquina-t-il.
- Link !
La fée reprit un des ses blablas incessants que personne n'écoutait. Pendant que Navi s'égosillait pour rien, Link questionna la jeune fille.
- Est-ce que tu vas bien ?
- Oui, j'suis correcte, mais…
Son ventre répondit à sa place.
- Oh, je vois. Je vais aller te chercher quelque chose à manger. Tu viens, Navi ?
- Moi ? Heu… non. Je vais rester ici pour surveiller Carina au cas où elle ferait des bêtises.
- Hey !
- Comme tu veux. Je ne serai pas long, Carina.
- … Okay.
Le blond s'en alla. Navi en profita pour s'approcher lentement de Carina.
- J'ai entendu l'histoire que Link t'a racontée. Il se pourrait qu'elle soit vraie.
- Ne dis pas de bêtises.
- Non, c'est vrai ! Il y a une légende assez récente qui raconte qu'un jour le Protecteur arrivera à Hyrule. Son devoir sera d'aider le Héros à vaincre ses ennemis. C'est une sorte d'aide ou un assistant, en quelque sorte. Ce Protecteur à de grands pouvoirs sur l'élément qui se rattache à lui et sur le temps. Si c'est une fille, ce qui a déjà été le cas voilà 20 ou 21 ans plus tôt, la Protectrice doit rester vierge jusqu'à ce que son travail soit terminé ou sinon…
- Sinon quoi ?
La fée sembla réfléchir.
- Je n'en sais rien. Je ne me rappelle plus de la suite.
- C'est pas vrai ! Poussa Carina avec un soupir exaspéré. Mais Navi, ça n'expliqu'rait pas qu'est-c'qui est arrivé.
- Mais oui, bien sûr ! Ça voudrait dire que tu es…
- Je suis revenu, coupa Link en entrant dan la cabane.
Il donna à Carina quelques légumes et du poisson et il prit simplement des pommes. Navi mangea un radis et se déclara repue. Link et Carina terminèrent leur repas quelques minutes plus tard.
- Heum… Link ? Je voulais savoir si c'était possible pour moi de prendre un bain puisque la bestiole visqueuse m'a pas mal salie.
- Bien sûr ! Suis-moi.
Il lui prit la main et l'entraîna derrière lui. Carina eut une telle hausse de chaleur qu'elle cru tomber. Son cœur lui faisait mal à la poitrine tellement il battait fort. Encore une fois, sans prévenir, Link eut une nouvelle projection dans sa tête au contact de la main de la jeune fille. Il la voyait habillée de la même tenue que lors de sa dernière vision. Cette fois, il remarqua que cette tenue était la même qu'elle avait eu dans la grotte de Ganon. Il se sentit de nouveau empoigné. Il regarda autour de sa taille ; c'était la même main d'eau que celle qui avait immobilisé Ganon. Cette fois pourtant, il vit une deuxième main se diriger vers lui. Elle lui couvrit la tête et l'empêcha de respirer. Il se débattait mais en vain. Il regarda la jeune fille, la suppliant du regard. Cette dernière ouvrit les yeux exactement comme dans la première vision et dit :
- Aide-moi…
Link revint à lui, éberlué.
- Link ? Ça va ? lui demandait Carina, inquiète. Tu as encore le visage blême comme hier et ta poigne tente de me casser le bras.
- Pardonne-moi. J'ai… comme eut un moment de faiblesse. Ça va mieux maintenant.
- Faiblesse ?
- Allons-y maintenant.
Il lui lâcha le poignet et continua le chemin, suivi de près par la jeune fille qui regardait ses poignets bleuis sous la poigne du jeune homme, inquiète. Il finit par l'emmener dans une partie peu fréquentée des Bois perdus.
Ces bois se trouvaient tout juste derrière le village des Kokiris, le village natal du blond. Derrière les branches d'un saule pleureur se trouvait une petite chute d'eau coulant dans un étang. Link se retourna et Carina se dévêtit, puis entra dans l'eau. Quel plaisir ! L'eau était chaude et claire. Elle s'enfonça jusque sous le menton dans l'eau, ferma les yeux et relaxa enfin un peu. Elle se mouilla les cheveux et les plaqua sur sa tête. Cependant, Carina sentait que quelque chose clochait. Elle secoua la tête et sentit ses cheveux s'accrocher à quelque chose. Elle monta les doigts à ses cheveux et accrocha ses oreilles pointues… oreilles pointues ?
- Comment… J'ai des oreilles pointues moi aussi ?
Cette découverte la rendit songeuse. Elle avait plusieurs questions à éclaircir avec son protecteur. Elle devait savoir s'il y avait un porte, un chemin ou autre chose pour qu'elle puisse rentrer chez elle. Le moindre indice, le moindre soupçon, n'importe quoi, quelque chose qui pourrait l'aider à rentrer. Et puis bordel, pourquoi avait-elle les oreilles pointues ? Serait-ce parce qu'elle était à Hyrule, là où tout le monde les avaient ainsi ? Peut-être que le reste de la prophétie pourrait l'aider.
Quand sa peau commença à friper, elle consentit à finalement sortir de l'eau. Une serviette laissée spécialement pour elle reposait non loin de là. Elle commença à se sécher, laissant ses pensées divaguer vers des sujets plus osés. Des doigts sur son corps, de longs doigts habiles, caressant chaque partie de son corps. Une pensée lui traversa la tête, coupant son aspiration. Elle se pencha vers son pied. La morsure du tas mauve et visqueux paraissait encore, mais semblait guérir rapidement. De mauvais souvenirs, du moins ceux dont elle se souvenait, lui revinrent à l'esprit. La caverne, les yeux brûlants de Ganon, la chauve-souris… chauve-souris ! Zelda ! Elle devait prévenir Link ! Si Carina n'aurait eu aucun remords, elle aurait laissé les évènements suivre leur cours et elle aurait pu garder Link pour elle. Mais jamais elle ne pourrait se résigner à faire une telle chose. Aussi noua-t-elle la serviette autour d'elle et courut trouver Link.
Heureusement, les Kokiris étaient tous dans leur maison ; Carina put passer seulement en serviette de bain sans se faire voir. Elle grimpa rapidement dans la cabane de son héros et le chercha du regard en l'appelant d'une voix essoufflée :
- Link ! Link ! Je dois t'informer de quelque chose d'important !
Elle s'arrêta de l'autre côté de la porte. L'interpellé se retourna vers elle. Ses yeux devinrent ronds comme des soucoupes et son visage prit une intéressante couleur écarlate. Se rendant compte de sa situation extrêmement gênante dans laquelle elle s'était embarquée, c'est-à-dire à moitié nue devant le garçon de ses rêves qui avait tout du puceau n'ayant jamais vu une demoiselle vêtue de la sorte, Carina prit la même couleur que son interlocuteur. Quelques minutes passèrent avant que Link ne déglutisse et finit par demander d'une voix légèrement roque :
- De… de quoi… que voulais-tu me dire ?
La châtaine prit une bouffée d'air et se rendit compte qu'elle avait cessé de respirer. Elle sortit tout d'un trait.
- Je sortais de mon « bain » quand je me suis rappelée que quand j'étais prisonnière dans la caverne de Ganon, celui-ci avait envoyé une grosse chauve-souris chercher la princesse Zelda. Faut qu't'empêches ça !
Elle reprit son souffle et regarda son interlocuteur. Il était un peu moins rouge mais était encore d'une couleur plus rosée que son teint pâle habituel. Il s'approcha d'elle.
- Je m'en vais de ce pas au château. Merci de m'avoir prévenu. Tu peux te déshabi… t'habiller, je veux dire. Je ne sera pas long.
Il sortit de sa maison et faillit tomber de son échelle. Dès qu'il fut en bas, il prit ses jambes à son cou et se dirigea vers le château d'Hyrule.
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Et non, je ne suis pas morte. J'étais juste stuck avec le maudit programme d'écriture de Vista (qui est selon moi de la m****). Je devrais écrire plus rapidement. Enfin, je l'espère :oP
Tourlou !
