Je ne possède pas Fairy Tail, les personnages appartiennent à Hiro Mashima. Seule l'histoire sort de mon imagination. C'est ma 1 ère histoires/fic.
En italique et en bleu se sont les pensées.
Chapitre 3 :
La jeune rouquine parcourait les rues de la ville de Magnolia en demandant aux gens s'ils avaient vu une jeune fille blonde. Les réponses étaient toujours les mêmes, personne n'avait rien vu. Elle souffla de frustration et poursuivit sa recherche. Elle était à l'orée de la forêt quand elle entendit un cri qui déchira l'air, sans autres réflexions, elle partit en direction un cri . Quand elle arrive sur place, elle chercha frénétiquement toutes traces de sa présence. Elle traverse les bois, l'appréhension la prenant à la gorge. Son estomac se contracta à l'odeur nauséabonde qui venait de la droite, quelque part près des pommiers. Elle s'y dirigea et fronça les sourcils face à la quantité de sang qui était transmise sur le sol.
Je ne vois aucune formation de sang, mais il n'y a personne. Quelqu'un l'aurait-il aidé ? Mais qui ?
La seule personne qui se déplace dans la forêt est Polyussica. Je vais aller voir si elle est chez elle.
Sur cette nouvelle information, elle se dirige donc vers la maison de la doctoresse qui se situe profondément dans les bois. Au bout d'une dizaine de minutes, elle arrive à destination. La maison de Polyussica était une petite maison en bois, entourée d'arbre. La maison était assez modeste en apparence. Des fleurs ornaient les fenêtres, une fumée s'échappait de la cheminée, un balai reposant à côté de la porte.
Erza se souvint de la première fois qu'elle était venue ici. Elle était accompagnée de Maître Makarov.
RETOUR EN ARRIÈRE
Une jeune fille d'environ huit ans se présente accompagnée du Maître de la guilde, Makarov Dreyer. Elle vient de rejoindre la guilde. Le Maître avait essayé de savoir ce qui lui était arrivé mais la seule réponse qu'il obtint fut que c'était Rob qui lui avait parlé de la guilde Fairy Tail. Fasciné par toute cette magie, le fait que cette guilde faisait en sorte que chaque membre était comme un membre de la famille, que tous avaient une douleur cachée, ou visible comme elle, était accepté sans préjugés. Le Maître avait choisi d'amener Erza à Polyussica pour qu'elle regarde les blessures de la jeune fille.
- Bonjour Polyussica. Je te ramène une nouvelle membre qui a besoin de tes soins, avait dit Makarov avec un sourire.
Un grognement lui a répondu. Après un regard vers la jeune fille et le vieil homme, elle s'avança dans la maison, ce qui pour elle était une invitation à la suivre à l'intérieur. Les deux personnes ne se font pas prier.
Erza gardait un visage impassible mais regarda attentivement la femme. Une fois arrivée à son bureau, Polyussica se retourna et invita Erza à s'assoir sur la table d'examen. Pendant quelques instants elle parle avec le Maître pour connaître les circonstances. Le Maître ne sachant rien ne put lui fournir toutes les informations. Polyussica se pencha vers Makarov et demanda :
- Est-ce qu'elle est prête à moi le dire si je le demande ? demanda-t-elle en fronçant les sourcils.
- Non, je ne crois pas. Quand je lui ai posé la question, elle ne m'a pas répondu. Elle a seulement dit que Rob lui avait parlé de cet endroit et qu'elle avait décidé de nous rejoindre.
- Rob ? demanda Polyussica. Est-il toujours vivant ?
- Non, dit le Maître avec un soupir.
- Commentaire est-il mort ? demanda-t-elle.
- Je ne sais pas exactement, dit-il en fronçant les sourcils, elle refuse d'en parler.
- Je vois, dit Polyussica, le visage impassible.
Polyussica s'avança vers la jeune fille et demanda :
- Puis-je voir ton œil ?
Erza ne dit rien, après quelques secondes, elle accepte d'un hochement de tête.
Polyussica souleva délicatement le pansement de fortune et resta bouche-bée. Elle ne s'attendait pas à une telle blessure. Son œil était irrécupérable. Elle regarde plus attentivement et soupira.
- Je pense que je peux faire quelque chose pour cet œil.
Elle se dirige vers son bureau et entama ses recherches. Pendant une bonne heure, elle passa d'un livre à l'autre, faisant une potion, puis une autre. Enfin, elle se dirige vers la jeune fille et commence à nettoyer la blessure, puis retire l'œil endommagé le remplaçant par un œil artificiel.
Une fois sa tâche accomplie, elle demanda à Erza de se regarder dans un miroir.
Erza se regarde et sent son œil droit verser des larmes. Polyussica regarde inquiète. Elle se replongea dans ses livres.
- Je ne comprends pas pourquoi seul ton œil droit pleure, j'ai pourtant suivi toutes les étapes, fait les bons mélanges…
- Ce n'est pas grave, j'ai déjà pleuré la moitié de mes larmes de toute façon, dit-elle avec un sourire.
Polyussica était perplexe face à la réaction de la jeune fille. Elle leva la tête pour regarder Makarov qui souriait et dit :
- Bien, maintenant dehors. Votre odeur m'incommode.
Makarov sortit suivi d'Erza qui se retourna pour remercier la femme.
FIN DU FLASH-BACK
Elle regarde la maison avec un petit sourire avant de frapper à la porte. N'obtenant pas de réponse, elle recommença. Des minutes passèrent et la porte finie par s'ouvrir révélant une femme à la chevelure rose et au regard perçant.
- Que veux-tu ? dit Polyussica après avoir examiné la jeune fille.
- Bonjour, madame Polyussica. Je voudrais savoir si vous n'aviez pas trouvé une jeune fille dans la forêt.
- Entre, dit la femme en grognant. Elle est là, mais ne peux se déplacer, ses blessures sont graves.
Erza entra et fait comme la femme lui demande. Elles se dirigèrent vers le fond de la maison, où sur un lit reposait la jeune fille.
Après un coup d'œil de Polyussica, Erza se dirigea vers le lit. Elle demanda à la femme ce qui s'était passé. Celle-ci lui a répondu qu'elle ne savait pas. Elle avait trouvé la jeune fille étendue au sol, une branche en travers du ventre. La jeune fille était inconsciente.
- Elle ne peut pas encore être déplacée. Il faudra attendre un ou deux jours. Quand elle reprendra conscience, tu pourras lui demander ce qu'il s'est passé, dit Polyussica.
Erza la regarda et hocha la tête. Elle ne cherchait pas pourquoi la jeune fille était enfuie. Elle voulait l'aider mais ne pouvait pas le faire si la jeune fille ne lui en laissait pas l'occasion. Elle soupira et s'installa à côté du lit sur une chaise et attendit. Encore.
Après une après-midi à attendre, Erza a décidé d'aller faire un tour pour se dégourdir les jambes et prendre un peu l'air.
Pendant ce temps, la jeune fille gémissait en ouvrant les yeux. Polyussica se dirigea vers elle et lui parla.
- Ne t'inquiète pas, j'ai soigné tes blessures mais tu ne peux pas encore te déplacer sans prendre le risque de les rouvrir. Ton bras droit est cassé, j'ai dû mettre un plâtre pour le maintenir en place. Tu ne pourras pas le bouger pendant quelques semaines.
- …
Devant le manque de réaction de la jeune fille, Polyussica lui demanda :
- Est-ce que tu me comprends ?
Seul un hochement de tête lui a répondu.
- Très bien, sache que tu n'es pas obligée de parler si tu ne veux pas, je ne te dirai rien, dit Polyussica plus doucement.
- …
Un nouvel hochement de tête.
- Je vais aller prévenir Erza que tu es réveillée.
Les yeux écarquillés de la jeune fille lui indiquèrent qu'elle avait peur mais ne savait pas pourquoi.
- Tu n'as pas à t'inquiéter, elle ne te fera pas de mal, elle est un mage de Fairy Tail. Ils sont tous fous mais ne sont pas méchants sauf si quelqu'un s'en prend à un des leurs.
Polyussica sortit à la recherche d'Erza et la trouvaille assise sur une souche à proximité de la maison.
- Elle est réveillée, dit Polyussica en entrant à nouveau dans sa demeure suivie par une Erza frénétique qui voulait des réponses.
Elles entrèrent et se dirigèrent vers le lit… mais celui-ci était vide.
Quoi… ? Encore ? Mais elle passe son temps à fuir, ce n'est pas possible ?
- Comment avait-elle pu sortir dans son état, blessée comme elle l'est, il doit être difficile de se tenir debout, alors marcher ou courir.
Polyussica lui dit de prendre soin de la jeune fille. En effet, elle avait eu le temps de voir toutes les blessures de la fille. Un front de sourcil de la part d'Erza lui indiquait qu'elle faisait déjà. En cherchant dans la pièce le moyen par lequel la jeune fille était partie sans que personne ne la remarque, elle vit des traces de chant encore fraîches sur le rebord. Cela ne pouvait dire qu'une choisi, que les points de sutures s'étaient ouverts.
Erza suivie les traces de sang, quelques gouttes étaient parsemées sur un petit chemin qui s'enfonçait dans la forêt. En marchant pour ne pas perdre les traces de sang, elle a finalement trouvé la jeune fille assise au pied d'un arbre, adossé à celui-ci. La main gauche sur la plaie ouverte couverte par un bandage de couleur rouge qui était blanc avant.
Elle s'approche doucement pour ne pas l'effrayer et s'assis à côté d'elle dans le but de la mettre à l'aise.
- Salut, dit la tête rouge.
- …
- Tu sais, il vaudrait mieux nettoyer cette plaie, elle pourrait s'infecter. De plus, tu ne peux pas te déplacer sans aide tant que ta blessure n'est pas référée.
- …
- Tu n'as rien à craindre, je ne te ferai pas de mal, je veux juste t'aider.
Erza regarde devant elle, elle ne voulait pas imposer la jeune fille en la regardant. Au bout de quelques secondes, elle sentit un poids sur son épaule. Elle pencha la tête pour voir une tête blonde se reposer tranquillement. Elle sourit pour elle-même. Elle se leva aussi délicatement que possible en prenant la jeune fille dans ses bras et la ramena à la guilde.
En arrivant devant les portes de la guilde, on pouvait entendre les bruits, les cris et les fracas incessants venant de l'intérieur. Elle franchit les portes et regarde autour d'elle. Elle vit deux jeunes garçons qui se battaient et s'insultaient.
- Yo, tête à flammes, qu'est-ce que tu as dit ? dit le garçon brun.
-J'ai dit que tu étais un pervers, et en plus t'es sourd ? dit la tête rose.
-Yo, l'allumette, viens te battre.
-J'arrive exhibitionniste.
-Je t'attends en micro-onde ambulante.
Erza n'y prêta pas plus attention que ça et porta la fille à l'infirmerie pour qu'elle y soit soignée. Mais sa progression fut de courte durée car une tête à la chevelure blanche lui barra le chemin.
-Eh Erza, viens m'affronter.
- Je n'ai pas le temps, pour ça. Elle doit se faire soigner.
La tête aux cheveux blancs était Mirajane Strauss. Elle était la rivale d'Erza. Toutes deux puissantes malgré leur âge, elles toutes les deux la première place pour passer les examens de classe S. Mirajane était vêtue de chaussures plates noires et blanches, d'un pantalon moulant noir et d'une chemise moulante noire également. Un collier à ras de cou lui aussi noir avec des strass sur le devant. Les cheveux longs étaient dans une sorte de chignon, révélant ses yeux bleus et un visage fin.
Mirajane n'eut pas le loisir de solliciter davantage sa rivale que le Maître sortait de son bureau. Le regard du Maître se posa sur une Mirajane énervée et une Erza avec un sourire timide. Il remarqua le corps dans les bras de la jeune rouquine.
- Ah, Erza, je vois que tu l'as retrouvée. Dépose-la à l'infirmerie, dit le Maître en voyant le bandage saignant de la blonde. Je vais chercher de quoi changer ses bandages.
- Bien Maître.
Erza alla à l'infirmerie et dépose doucement la fille sur le lit. Elle fronça les sourcils, perdue dans la pensée, ne comprenant pas le comportement de la blonde.
Le Maître arriva quelques minutes plus tard avec des bandages neufs. Erza se tourna vers le Maître et lui dit :
- Maître, je pense que vous devriez sortir, le temps que je la change.
- Euh ?... Ah, oui. Je serai derrière la porte., dit le Maître en sortant.
Erza hocha la tête et attendit que le vieil homme referme la porte. Elle commençait à enlever la chemise de l'inconnue et porta la main à la bouche, comme si elle voulait s'empêcher de vomir. Les cicatrices qu'elle avait vues étaient mieux mais elle ne s'attendait pas à ce que son corps en soit recouvert. Des tas de cicatrices couvraient son torse, son ventre, ses bras, son dos.
Est-ce que ce sont des traces de couteaux ? Et ça, quelles sont ces marques ?... Des traces de brûlures ?
Elle vit ensuite l'énorme cicatrice qui lui traversait le dos. Celle-ci allait de son épaule gauche à la hanche droite, tout autour étaient présentes des nombreuses cicatrices faites par des couteaux. Une larme perla de son œil droit. Elle frissonna de colère. Qui avait pu lui faire ça ? Comment pouvait-on même faire ce genre de chose à une enfant ?
Elle reprit contenance du mieux qu'elle le put et changea le bandage, la plaie était profonde et saignait encore beaucoup. Elle ne pouvait pas laisser la jeune fille dans ces habits, elle fit venir de sa dimension personnelle une jupe et une chemise qui devraient correspondre à sa taille. Elle entreprit de lui retirer son pantalon seulement pour voir le même genre de blessures sur ses jambes et ses cuisses. La fureur pouvait se lire dans ses yeux, ainsi que la douleur et la compassion. Elle ne pouvait pas lui mettre de jupe dans ces circonstances, un pantalon serait plus adapté. Elle fit venir un pantalon et remis la jupe dans sa dimension et commençait à changer la jeune fille. Elle commençait à comprendre pourquoi elle avait fui malgré ses blessures.
Après un regard vers le lit, elle se dirigea vers la porte et l'ouvrit donnant l'autorisation au Maître de rentrer dans la pièce. Celui-ci le fit sans attendre. Il remarqua que les vêtements de la fille n'étaient pas les mêmes. Il se pencha pour prendre les anciens vêtements qu'il avait repéré près du lit et les regarda attentivement. Il frémit en voyant les tâches de sang et l'état des vêtements. Comment une jeune fille si jeune pouvait vivre dans de telles conditions ? Il soupira et regarda Erza qui était resté immobile devant lui, le regard inquisiteur. Il voulait demander ce qu'il en était mais savait mieux que le moment des réponses n'était pas encore venu. Il fit demi-tour et partit en silence.
Erza reprit sa position sur la chaise devant le lit et attendit. Au bout d'environ une heure, un bruissement de vêtements lui fit lever la tête. Ses yeux marron rencontrèrent ceux de la jeune fille. Ses beaux yeux bruns se fixèrent sur la belle rouquine, aucune ne détourna le regard. Erza prit la parole.
- Bonjour, j'ai soigné tes blessures mais tu ne peux pas encore bouger sous le risque de les rouvrir.
- …
Erza soupira, elle devrait mettre la jeune fille à l'aise, sinon elle n'aurait aucune réponse. Elle ne connaît pas sa voix.
- Tu es en sécurité, ici personne ne te fera de mal, tu n'as rien à craindre.
- M…Merci, dit une petite voix rauque par le manque d'utilisation.
- Ce n'est rien, dit Erza, surprise par la voix timide. Est-ce que tu peux me dire ce qu'il s'est passé ? demande Erza doucement.
… … … J…Je…
- Ce n'est pas grave, dit Erza devant l'hésitation de la jeune fille. Peux-tu me dire au moins ton nom ?
- L… L… Lucy.
- Bonjour Lucie. Je ne sais pas si tu te souviens de moi, je suis Erza. C'est moi qui t'es trouvé.
Lucy hocha la tête dans l'affirmative.
Est-ce que tu sais où tu es ? demanda Erza.
Lucy n'a répondu pas tout de suite.
- Non, fut la réponse.
- Tu es à la guilde Fairy Tail dans la ville de Magnolia.
Lucy écarquilla les yeux et tente de se lever seulement pour être repoussée doucement par la douleur dans son corps. Une main se déposa sur son épaule pour lui indiquer qu'elle ne devait pas bouger.
- Tu ne peux pas encore bouger, tes blessures sont trop importantes pour l'instant.
- J… Je d dois pa…par…tir…
- Pourquoi ? Tu n'es pas en état.
Seul le silence lui a répondu.
- Comme je te l'ai dit, pour l'instant tu ne peux pas te déplacer.
- S…Suis-je prisonnière ? demande Lucy timidement et un peu apeurée.
- Quoi ?! Non, tu n'es pas prisonnière. Tu es libre de faire ce que tu veux, mais je suis responsable de toi et si tu rouvres tes blessures tu n'iras pas loin.
- Est-ce que je peux avoir un verre d'eau, s'il te plait, Erza-san ?
Erza tiqua sur le titre de respect que Lucy lui donne et hocha la tête dans l'affirmative.
- Bien sûr que tu peux avoir un verre d'eau, si tu as besoin de quelque chose il te suffit de le demander. Si je peux t'aider, dit le moi.
Erza se dirigea vers la salle de bain et revint quelques secondes plus tard avec un grand verre d'eau. Elle soutint Lucy en avant pour mettre dans son dos un autre coussin afin de maintenir plus à l'aise pour boire.
Erza lui tendit le verre. Lucy le prit et bu de petites gorgées au début car sa gorge était douloureuse, puis fini le verre d'une traite. Erza la regarda depuis sa chaise et attendit patiemment avant de prendre la parole. Elle ne savait pas quoi demander, mais elle devait prévenir le Maître de son réveil. Elle ne savait pas si elle pouvait avoir assez confiance en Lucy pour rester sagement dans son lit pendant son absence. Elle allait prendre le risque. Elle n'avait pas vraiment le choix.
Finalement, elle ne dût pas faire son choix car le Maitre entra dans la chambre.
Je sais que les chapitres précédents sont court mais ne m'en restent pas de rigueur. C'est une phase bêta. Merci de vos conseils et critiques. À bientôt pour de nouvelles aventures.
