Les personnages appartiennent à Hiro Mashima. Seule l'histoire est le fruit de mon imagination même si je suis la trame il y a quelques changement que vous avez du remarquer.
Bonne lecture D
Chapitre 14 :
Surpris par le départ précipité de leurs amies, les deux garçons se regardèrent perplexe quant à la raison de cette sortie soudaine.
- Elle a un problème ? demanda le petit chat, inquiet.
- Je ne sais pas Happy, répondit Natsu.
- Ha ! ces acteurs… les amateurs qui prennent déjà la grosse tête…, bon ! continuons la visite.
Erza trouva Lucy assise sur un des sièges, au bord des balcons. Elle trouva la blonde qui était en train de parler toute seule.
- Mais qu'est-ce que je suis en train de faire ? Je ne peux pas continuer à fuir de la sorte. HA ! Je préférerais 100 fois affronter une guilde noire plutôt que ça. Mais je ne peux pas continuer à choisir la lâcheté ! Non ! Je dois affronter mes peurs !
Erza pensa « De la lâcheté ? Une guilde noire ? À quel point es-tu puissante, Lucy ?
- Je serais là, si tu as besoin de moi. Tu ne me quitteras pas des yeux, je serais ton soutien durant tout le temps dont tu auras besoin, ajouta la mage chevalier en sortant de l'ombre. Si tu as des doutes, si tu sens la panique te monter dans la gorge, alors, regarde-moi.
- Je te remercie, Erza. Mais je ne vais pas pouvoir continuer à me reposer sur toi, si un jour je me retrouvais seule, alors…
- Tu ne seras pas seule ! Quoi que tu nous caches, nous comprendrons tes raisons et accepterons tes choix. Mais si ton choix est de partir, alors laisse-nous t'aider de notre mieux. Tu as beau ne pas faire partie de la guilde de façon officielle, pour nous, tu es des nôtre. Rien de ce que tu peux dire ou faire ne changera cela. Tu as ma parole, compléta la rousse avec un sourire tendre qui lui fut rendu dans la seconde. Les yeux éclatants de Lucy passèrent complétement inaperçu pour la belle mage chevalier. On y retourne ? demanda Erza en prenant la direction de la sortie.
La seule réponse de Lucy fut un mouvement de tête vertical, avant d'emboiter le pas. Oui, elle allait faire honneur à la femme qu'elle aimait. Elle allait surmonter ses peurs, faire face à ses souvenirs douloureux et blessants, dans sa chair et dans son cœur.
Les répétitions se passèrent pour le mieux. Tous avaient appris leur texte. Durant leur temps libre, les mages durent faire de la publicité et construire la scène. Lucy avait le trac de se retrouver dans cette machine de malheur, mais elle ne voulait rien en laisser paraître. Elle s'était promis qu'elle allait être forte. Son regard se porta sur son amie, qui était encore en train de faire des vocalises, joignant le geste à la parole. Les autres étaient également en train de répéter pour la dernière fois avant la première.
Malgré les plaintes de son compagnon aux cheveux rose, sur le fait de construire la scène et patati, patata…, le plus dur pour Rin n'était rien de tout cela. Elle avait profité des pauses pour se mettre dans la peau de son personnage. Ça c'était le plus facile. Mais dès qu'elle regardait le pilori, cet engin de malheur, la panique s'insinuait en elle. Elle senti une boule se former dans son ventre, monter dans la gorge. Elle souffla à de nombreuses reprises, désespérée de retrouver son calme. Finalement, elle s'approcha. La tête haute. Elle attrapa, en tremblant, les chaînes… Les images défilèrent devant ses yeux. Des souvenirs. Son tremblement s'intensifia. Malheureusement, elle ne contrôla pas ses mouvements et lâcha les chaînes avant de tomber à genoux. Dépitée, voilà ce qu'elle ressentait en ce moment. Erza n'était pas en vue, et Rin ne voulait pas la déranger. Elle voulait, non, elle devait trouver la force de surmonter ça seule. Elle n'était plus seule maintenant, et c'était pour eux mais aussi pour elle qu'elle avait placé la barre aussi haute.
Happy volant dans les environs assista à la scène, ne comprenant pas. Mais il savait que son amie ne lui dirait rien. Il fit demi-tour, retournant ainsi auprès des autres.
- Il se passe quelque chose avec Rin, fit le petit chat.
- Qu'est-ce que tu veux dire ? demanda Natsu.
- Elle tremble et n'ose pas s'approcher du matériel.
- Bah ! Elle doit avoir le trac, supposa Natsu.
- Si tu le dis, répliqua la boule de poil, pas convaincu.
Personne n'avait remarqué qu'une certaine rouquine avait quitté la scène pour rejoindre la blonde.
- ALLEZ ! BON SANG ! TU DOIS RÉUSSIR ! essayait-elle de se convaincre. Allez ! fit-elle en faisant un pas en avant. Son regard se porta de nouveau sur cet ustensile de torture. Mais elle se figea. Incapable de marcher. MERDE ! MERDE ! MERDE ! Ce serait bien plus simple si on était attaqué…
- Lucy ?! Qu'est-ce que tu fais ?
- Euh… bien…Il faut que…
- J'ai compris. Viens vers moi. Regarde-moi, d'accord. Tu me regarde dans les yeux.
Tandis que Lucy se perdait dans les yeux bruns de la mage chevalier, celle-ci en profita pour placer, le plus doucement possible, une chaîne à un poignet de la blonde. Lucy senti un peu la morsure du fer sur sa peau, toujours concentré sur les yeux ensorcelants de son amie. La rousse poursuivie son action avec la seconde chaîne. Toujours pas de réaction.
- Lucy, regarde tes poignets, demanda la Reine des fées.
- Huh ? fit Lucy ne comprenant pas sur le moment.
- Regarde tes poignets, demanda une seconde fois Erza.
Lucy fit comme demandé et baissa la tête vers ses poignets, doucement. Ce qu'elle vit la tétanisa de nouveau. Le tremblement repris. La panique s'immisça de nouveau en elle. Du moins, jusqu'à ce qu'Erza se remette dans son champ de vision.
- Calme-toi. Calme-toi. Reprend ton souffle, doucement. Je suis là si besoin, mais tu dois d'abord te calmer.
La voix calme et douce d'Erza eue l'effet escompté. Lucy se calma après avoir essayé de retirer ses entraves.
- Là…tu vois ? Tu n'as rien à craindre. De plus, elles ne sont pas fermées à clé. De cette façon, tu peux les retirer à ta guise et personne n'a besoin de le savoir.
Tandis que les mages s'occupaient de la scène, de leurs textes en échangeant des blagues, le petit homme moustachu fit son apparition.
- Des fans sont venus vous saluer, les informa le moustachu, satisfait de sa publicité.
- Quoi ?! Des fans ! dirent surpris les futurs comédiens.
- Mais qu'est-ce que vous faites-là ? demanda Natsu en voyant le groupe de fans.
- Les différents fans étaient : Makarov, Maître Bob de Blue Pegasus, Maître Goldmine de Cerberus, Mira, le Capitaine pirate (celui dont Erza avait détourné le navire pour aller sur l'île de Galuna), le Chef de l'île de Galuna, Yajima un ami de Makarov (qui faisait partie du conseil), 2 filles de l'île.
- On est venu vous encourager pour la première. Bonne chance ! répondit Mira avec un grand sourire réconfortant.
- Ça fait une paye que je ne n'étais pas venu au théâtre, fit Makarov replongeant quelques secondes dans ses souvenirs.
- Merci de m'avoir invité, fit Yajima qui était l'ami de l'homme aux cheveux blancs.
- Ça fait tellement longtemps. Ohhhh, que vous m'avez manqué, les garçons, disait Maître Bob en regardant Grey et Natsu d'un drôle d'air. Ces derniers ne manquèrent pas de déglutirent, la sueur apparaissant sur leur front.
- Ouais, on est venu s'en payer une tranche, ajouta Goldmine.
- Une tranche de quoi ? demandèrent Natsu et Happy. Heureusement pour eux, personne ne prêta attention à ce qu'ils venaient de dire.
- On est tous avec vous, ma p'tite Erza, ajouta le capitaine avec des cœurs dans les yeux.
- Merci, ça fait plaisir de vous voir, dit-Erza en le plaquant contre son armure.
- Hé, mais je me souviens de toi, fit Grey en regardant une des deux filles. Tu viens de Galuna, c'est ça ?
- Je vous remercie aussi pour tout ce que vous avez fait, répondit la fille avec un grand sourire. Contente qu'il se souvienne d'elle.
- D'ailleurs, quand est-ce que vous allez vous décider à détruire la lune ? demanda le Chef.
- Euh… J'avoue que je ne sais pas quoi répondre, fit Rin.
- Bon courage, dirent finalement le petit groupe d'amis qui était venu encourager les mages.
- Bah, je suis déjà épuisé alors que le spectacle n'a pas encore commencé, fit Rin en tombant sur les fesses, las.
Le soir venu, c'était salle comble. Les amis de nos « héros » étaient venus en nombre. Parmi eux, se trouvaient des amis rencontrer lors des missions précédentes et les « frères et sœurs » de la guilde.
- Ooooohhhhhh…, c'est la première fois que j'ai autant de spectateurs. Il faut que je les remercie, fit Rabian caché derrière les rideaux).
- Oh la la ! C'est la première fois que je vais chanter devant autant de gens, fit Lyra, caché derrière les rideaux, elles aussi. J'ai un peu le trac.
- Il ne reste plus qu'à espérer qu'on fasse un triomphe, fit Rin
Les lumières commencèrent à lentement s'éteindre, laissant le silence s'installer dans la salle, sous le regard des spectateurs.
Une voix douce résonnait doucement dans l'air, tandis que les rideaux se levèrent, livrant la scène aux yeux des spectateurs. C'était Lyra. Elle chantait en jouant de la harpe. Les lumières la rendait magnifique, presque mystique.
- Quelle jolie voix cristalline, fit Makarov, émerveillé, depuis les hauteurs qu'offraient le balcon. Il y était accompagné de Maître Goldmine Maître Bob, Mira et Yajima. Les hommes avaient des cœurs dans les yeux, éblouis par l'ambiance de la scène et de l'esprit de la Lyre.
- Je suis conquis, ajouta Maître Bob, lui aussi des cœurs resplendissants autour de lui.
La foule, muette, écoutait elle aussi l'air mélodieux. Laissant la magie de la chanson faire son travail, et naître un sentiment de quiétude dans leur poitrine et leur esprit.
Le projecteur s'éteignait doucement, laissant l'obscurité prendre possession de la scène durant quelques secondes. Il se ralluma, pour révéler Erza, qui jouait le rôle du chevalier. Elle portait une longue veste jaune pâle aux bords bleus au niveau des manches et jaune au bord du col. Un grand col montait jusqu'à ses oreilles. Il y avait deux motifs qui ressemblaient à des flèches ou des fleurs sur sa poitrine. Les motifs étaient de couleur rouge ou bordeaux. Ses cheveux étaient disposés en une queue de cheval sauf une longue mèche qui lui retombait au-dessus son œil droit. Une sorte de cape verte reposait sur ses épaules. Le pantalon qu'elle portait était blanc avec des bottes bleues foncé aux motifs blancs. Une ceinture ornait sa taille sur laquelle reposait une épée.
- Euh… euh…euh…, bégaya Erza.
- Mais elle nous fait quoi là ? demanda Grey.
- Pourquoi est-ce qu'elle tremble comme ça ? fit Rin.
- Ouais, c'est l'genre à paniquer au moment crucial, commenta Natsu, en secouant la tête de droite à gauche.
- C'est vrai, ajouta Happy.
Erza tremblait de tout son être. Incapable de prononcer un mot, quand finalement, après avoir croisé le regard de Rin, le courage lui revint. Elle avait pensé que la blonde devrait elle aussi faire un gros effort pour accomplir cette mission. Il fallait donc qu'elle aussi se donne à fond, elle ne pouvait pas aider son amie, et elle-même laisser tomber quand elle perdait ses moyens. Elle releva la tête, qu'elle avait baissée durant quelques secondes, un regard de défis sur le visage. Son sérieux repris place, et elle entama son dialogue.
- Mon nom est Frédé… Frédé…Frédé…Je viens sauver…la… princesse…, commença la rousse. Envolés le courage et les belles illusions qu'elle s'était faite quelques minutes plus tôt. Son corps semblait prendre le pas sur son esprit. Cela ne lui était pas encore arrivé. Pas même au milieu d'un combat, elle ne comprenait pas, et n'avait pas le temps de se poser plus de question. Il fallait qu'elle continue. Le spectacle doit continuer.
Cependant, les commentaires allaient bon train…
- Je… je… C'est ma…li…li…liberté, poursuivit-elle, la voix peu assurée et bégayant encore.
- Les passages, ce n'était pas ça, commenta-t-elle en lisant le script. Où n'en est pas encore là, je devrais dire. Pas du tout ! Qu'est-ce qu'elle fait ? Allez Erza, reprends-toi !
- Je crois qu'elle a tellement le trac, qu'elle en oublie de respirer, commenta la boule de poil bleue.
- Euh…l'épée de la liberté…. Ohhhhhhhhhhhhh…. Elle invoqua des dizaines d'épées qui allèrent se ficher dans les sièges des spectateurs. Oui, ils en ont de la chance, ses spectateurs, ils ont aussi de bons réflexes. Cependant, la panique s'invita elle aussi dans le publique.
- Oh oui ! Encore mademoiselle Erza ! dit le capitaine pirate.
Makarov resta paniqué devant la réaction de son enfant, la bouche ouverte, les yeux hagards, comme si son âme allait quitter son corps. Tandis que les autres mages en sa compagnie, regardaient, amusés.
- Il faut sauver la représentation à tout prix ! Il faudra être imaginatif, fit Rin, mi-amusé mi apeuré, du comportement de sa comparse. Dire que cette journée aurait pu être simple, elle avait si bien commencé…, poursuivit Rin.
- Aye, répondirent en chœur ses compagnons.
- C'est pas encore à moi, si ? demanda Natsu, incertain du programme.
- Si, justement, pauvre crétin ! Aller vas-y, Natsu.
Rin descendait des coulisses en hauteur, pour finir sur la scène. La jeune femme blonde était attachée par une corde entourant ses bras derrière son dos.
- HA ! Messire Frédérik ! commença Rin, dans le rôle de la princesse Yanderica. Libérez-moi de ses cordes ! L'infâme Seyar m'a capturée, je suis prisonnière depuis tant d'années.
- Ouais. Ce Seyar à toute ma sympathie, répondit en écho une voix dans le public.
- Mon nom est Julios, fit Grey en entrant sur scène. Si tu veux la princesse, il va d'abord falloir me passer sur le corps.
Julios était un homme aux cheveux noirs en épis. Il portait une longue veste bleue aux bordures jaunes. Une longue cape rouge lui descendait dans le dos, et il chaussait des bottes noires.
- C'est qui c'lui-là ? commenta une voix dans le public, ébahit.
- C'était pas sensé être Seyar ? demanda une femme.
- J'y comprends plus rien, fit le Chef du village.
- Ils sont beaux dans leur costume, ajouta une autre voix.
- Tu… Tu… Tu veux… te, tenta de parler Erza, tandis que son visage devenait bleu.
Ça craint, elle va imploser, pensa Grey, paniqué.
- Calme-toi, j'ai une idée, lui dit discrètement la blonde. Ouvre-toi porte des esprits, viens moi, Horologium, continua la princesse, en maintenant discrètement la clé caché dans ses mains dans le dos.
Une épaisse fumée blanche rempli d'étincelles se forma. Quand elle disparu, à la place se tenait la forme humanoïde d'une horloge. Cette horloge venait de prendre en elle Erza, complètement recroquevillée sur elle-même. Le visage toujours bleu sous le stress.
- Tu me demande en duel ? demanda t-elle, tétanisée, fit la voix d'Horologium.
- Mais qu'est-ce qui t'as pris ? demanda Grey en regardant Rin.
- Erza reste là, immobile, l'histoire ne peut pas avancer. Tu tombe à pic Ô grande horloge ! Mais Sir Frédérik à besoin de se reposer un moment.
Comme par magie, c'est le moment que choisi Erza pour reprendre ses esprits.
- J'ai repris mes esprits, fit-elle, toujours dans Horologium mais n'étant plus bleu et ne tremblant plus non plus. J'ai repris mon souffle, me revoilà !, ajouta-t-elle en sortant de sa cachette, brandissant son épée.
- Prends-ça ! attaqua Julios à l'aide de sa magie de glace. En garde ! Épée de glace !
- Quoi ? Arrière coquin. J'ai l'épée de la liberté, tu ne peux rien contre moi, dit-elle en utilisant sa magie pour dupliquer son épée par 8, les disposant autour d'elle et les lançaient sur Julios qui sauta en criant :
- AU SECOURS ! Aidez-moi ! fit-il, imitant le cri qu'à fait Loki en fuyant devant Rin.
- Reviens ! T'enfuis pas comme ça ! commencèrent les protestations ou encouragements du public.
- Merci infiniment, Messire Frédérik, dit la princesse en s'éloignant légèrement.
- Venez Princesse Yanderica, fit Frédérik en posant genoux au sol et tandis sa main à la blonde. Nous vivrons heureux et nous aurons beaucoup d'enfants. Au moins, une bonne trentaine.
- Mais c'est n'importe quoi ! disait une voix dans le public.
- Ouais, ça ne veut rien dire, répondit en écho une autre voix.
- Apparemment, la mode est au surréalisme. Mais ce n'est pas mal du tout, fit Makarov.
- WAOUHHHHH… Je les trouve époustouflants, commenta Mira.
- Souffrez que je ne vous laissasse pas crier Victoire !, affirma Julios, de nouveau sur la scène.
- Regarde, revoilà Julios, commenta un spectateur.
- Ça veut dire quoi « laissasse » ? demanda un autre.
- J'en ai fini Frédérik ! À toi de jouer mon fidèle dragon !Enflamme-le !, ordonna Julios.
La scène se mit à trembler. Une tête de dragon arriva en criant :
- HAHA C'EST PAS TROP TÔT ! Des flammes sortirent de ses naseaux, tandis que le reste de son corps était vu pas les spectateurs.
- GRRRRR, craignez-moi ! Je suis un terrible dragon. Un vrai dragon de feu, qui détruit tout sur son passage, ajouta-t-il en continuant de cracher des jets de flamme.
- Frédérik ? demanda Julios en regardant du coin de l'œil la personne citée. Unissons nos deux forces pour le combattre.
- D'accord, répondit le chevalier. C'est la meilleure solution.
- Attends, c'est toi qui l'as appelé, non ? questionna une personne dans le public, ne comprenant plus rien.
- Je vais retenir cette bête en furie. Fuyez tout les deux, vite, fit Yanderica.
- Maintenant, c'est la Princesse qui sauve son chevalier et son kidnappeur, commenta encore le public. Décidément, personne ne comprenait rien.
- D'accord, répondit le chevalier, tandis que Julios et lui partirent. Merci.
- Ouais, merci, fit aussi Julios, qui n'aurait rien dit si n'avait pas entendu la réponse du chevalier.
- Mais, enfin, où vont-ils ? entendit-t-on, encore, dans le public.
- Ohhh, des amoureux en fuite… Ce que c'est beau, commenta Maître Bob, ses pieds avaient décollés du sol, emporter par les cœurs et les émotions dans son corps. Ses ailes battaient rapidement, comme de leur propre gré.
- Je trouve Grey criant de vérité. Quel talent, commenta Mira.
- Aaaahhhh, c'est beau la jeunesse, fit Maître Goldmine.
Le dragon s'en donné à cœur joie, des pattes avant aux pattes arrières dans un rythme saccadé, en continuant de jeter des jets de flammes.
Dans le costume de dragon, il y avait Natsu qui était à la tête et Happy qui lui faisait l'arrière. C'est donc sur cette petite boule de poil que reposaient tous les efforts pour le faire voler. Seulement, l'imposante stature du dragon épuisa bien vite la magie du petit compagnon, qui peinait pour se maintenir en hauteur. Malheureusement, le dragon tomba, traversant le bois de la scène et mit le feu à un bout de la robe de la princesse qui fuya quand celle-ci s'en aperçue.
Julios se préparer à utiliser sa magie pour congeler le reptile géant quand un pied se posait sur sa tête avant de disparaître. Il s'agissait de Frédérik, qui venait de se servit de la tête de Julios comme tremplin. Maintenant, le chevalier était dans les airs, brandissant une épée, pour en terminer avec ce lézard disproportionné. Frédérik coupa la robe de la princesse lui laissant assez de matière pour cacher sa pudeur et certaines marques de son passé.
- Mais qu'est-ce qu'il lui prend ? demanda la blonde, rouge de honte et de surprise.
Les yeux de presque tous les hommes urent des cœurs à la place des yeux mais également des pensées pas honnêtes en scrutant les courbes avantageuses de la blonde. Fort heureusement, sa cape verte, était encore intacte, et elle s'en servi donc pour se cacher quand le chevalier mis un genou à terre en prenant les mains de la jeune femme.
- Princesse ?! Dites-moi que vous êtes saine et sauve ! demanda Frédérik, concerné, en encrant ses yeux marron dans ceux brun de la princesse. La dite princesse, en resta bouche bée, quelques secondes, quand elle se souvint que tout ceci n'était qu'une mise en scène. Que jamais Erza, ne la regarderai de cette façon. Elle senti son cœur se serrer à cette idée, et ferma les yeux pour chasser ses pensées. Elle devait rester dans son rôle.
Sans lui laisser le temps de répondre, le dragon sortit de sa léthargie en criant :
- J'ai mal, j'ai mal…, ses naseaux ne cessant pour autant pas de lancer des flammes, enflammant le bâtiment.
Grey, voulant éteindre les flammes, se mit lui aussi à utiliser sa magie de glace, quand Taurus, fracassa la scène en criant qu'il fallait sauver la princesse.
- Mmmmeu demoiselle, toujours aussi sexy, fit le taureau, un regard de pervers fiché sur le visage. N'est-elle pas sexy ? demanda-t-il, en personne en particulier.
- OUAIS, firent un grand nombre de voix masculine mais aussi féminine en écho.
- Huh ? Je peux savoir d'où tu viens ? Je ne t'ai pas appelé, fit la blonde en regardant son ami, qui ne la quittait pas des yeux.
- J'ai promis qu'en toute circonstance, je protégerai le merveilleux corps aux formes si, mmmmmm, généreuses, répondit le taureau, comme si c'était une excuse.
- Il ne manquait plus que lui…, fit la princesse dépitée.
- Bien. Il ne me reste plus qu'une chose à faire. Je vais tous vous passer par les armes, fit Frédérik.
- Mais ça deviens n'importe quoi ! Puis, j'ai un mauvais pressentiment, fit la princesse en se pinçant l'arête du nez.
La foule était perdue. Personne ne savait s'il devait fuir ou rester, malgré les morceaux de plafond qui tombaient, presque sur leur tête. Finalement, le bâtiment s'effondra, enterrant avec lui toutes les personnes présentes, que ce soit sur la scène, sur les balcons ou dans la grande salle, là où se trouvaient les spectateurs.
- Pourquoi faut-il toujours que ça se termine comme ça ? demanda Makarov en baissant la tête.
- Prends ta retraite. Crois-moi, ça vaut mieux, lui conseilla Yajima.
- Ha la la, que d'émotion, fit Mira en sortant de sous les décombre comme si c'était normal, en s'époussetant.
- La malédiction de la lune s'abat sur nous, fit le Chef de village.
Sur scène, il ne restait que Rin. La foule, ébahie au début, était en ébullition. Les acclamations venaient de tous les côtés, suivis par des applaudissements. Rabian était aux anges. Jamais il n'avait connu un tel succès. Il pensait à ce moment, qu'il était dommage qu'il n'avait personne avec qui le partager, mais la joie remplaça rapidement se sentiment. C'était le rêve de toute sa vie, qui venait, enfin, de voir le jour. Tout ça grâce à une bande d'amateurs.
Une fois que le public eut terminée de féliciter les « comédiens » ainsi que le metteur en scène pour leur incroyable talent, il partit tranquillement, le regard rempli d'une reconnaissance que Rabian n'était pas habitué.
La petite troupe d'amis, resté sur place. Maintenant que le spectacle était terminé, il fallait rétablir la scène, mais Rabian, n'était pas en colère. Si bien, qu'il proposa à la jeune troupe de tripler leur récompense s'ils restaient encore au moins deux semaines. Une première semaine pour tout remettre en état et une autre semaine pour reprendre les représentations.
Nos amis se sentaient tous honteux. Le résultat n'était pas ce qu'ils avaient espérer, cependant, en tant que responsable de se désordre, ils se devaient de faire honneur à leur guilde. Pour se faire, ils allaient faire ce que l'on attendait d'eux. Ils n'avaient d'autres choix que d'accepter l'offre.
Remettre tout en ordre n'avait pas pris plus de quelques jours. Ils s'étaient dépêcher, se disant que plus vite ce serait remis en état, plus vite ils finiraient les représentations, plus vite ils pourraient rentrer chez eux.
Un soir, tandis que tous était affalé quelque part, fatigué par toutes ses réparations, Rin déambulait. Depuis que grâce à Erza, elle arrivait à mieux supporter certains accessoires, que pour son plus grand bonheur, n'avait pas eu besoin d'utiliser, elle apprécier de se retrouver dans le calme de cette pièce. Elle ne regrettait pas le travail qui avait était fait pour « surmonter » cette machine, car après tout, cela lui avait était bénéfique. Elle avait pu se rapprocher un peu plus de la rouquine, mais elle avait pu allait au-delà de sa peur. Pour être plus forte, il fallait être capable d'affronter ses craintes afin de ressortir plus fort. C'était que ce qu'elle ressentait.
Tandis qu'elle marchait, sans réel but entre les étalages d'accessoires, son regard se posa sur un grand objet qui était bâché. Curieuse, elle s'avança et retira la bâche. Sa respiration se coupa, son geste resta suspendu dans l'air tandis que le tissu retombait lâchement sur le sol. Devant elle, se trouvait un magnifique piano. Elle passa une main sur le bois, et pu, par ce simple geste, se sentir transporter dans un autre monde. La puissance qui émanait de l'instrument lui fit écarquiller les yeux. Mais un sourire de dessina sur son visage. Machinalement, elle souleva le couvercle et passa ses doigts sur les touches noires et blanches. Elle s'installa sur le siège qui était juste devant l'instrument et commença à jouer. Les notes étaient magnifiques. Le touché de la blonde était doux. Elle jouait, sans vraiment s'en rendre compte. Elle était dans une bulle.
Cela faisait un moment que la blonde étant partie, les autres mages se mirent en quête de la trouver. Ils se séparèrent, pour faciliter la recherche. Happy et Natsu d'un côté, Grey d'un autre et Erza sur un troisième chemin.
Happy et Natsu furent les premiers à la retrouver. Leur ouïe fine avait perçue la musique et se dirigèrent automatique vers la source de bruit. Quand le compagnon aux cheveux roses et son partenaire arrivèrent sur les lieux, ils restèrent dans l'ombre, ne voulant pas gâcher ce moment. Grey arriva ainsi qu'Erza quelques minutes après. Eux aussi restèrent en retrait. La musique qui sonnait leur faisait un écho dans le cœur de chacun. Elle semblait si triste. Personne ne voulait l'interrompre.
Rin totalement dans sa bulle, ne s'aperçue de rien. Elle continua de jouer, mais quand le morceau s'acheva elle soupira et fronça les sourcils dans sa réflexion. Avant que les autres mages ne réalisent que la musique c'était arrêter, elle reprit, sur un autre rythme. Celui-ci était légèrement différent. Il y avait de la tristesse mais aussi de la joie. Joie qui avait du mal à faire son chemin.
Happy se dirigea en volant vers la blonde et se posa sur le piano. La blonde ne le vit pas, elle était concentré sur ses doigts, les yeux fermés, s'imprégnant de la sensation du touché des touches mais aussi de la musique. La boule bleue laissait ses larmes couler librement sur ses joues. Il renifla, inconscient de son geste. Le bruit fit relever la tête de la blonde et ouvrir les yeux de surprise. La musique s'arrêtant de suite. Seul le silence fit prendre conscience aux amis de la blonde qu'elle ne jouait plus et regardait Happy, d'un air triste.
Elle fit apparaître un sourire mi- forcé mi timide, face au petit chat, qui la regardait. Il ne savait pas pourquoi, mais il se sentait mal à l'aise d'avoir interrompu ce moment privilégié. Il prit la parole d'une voix incertaine et timide.
- C'était magnifique, Rin, fit-il en s'essuyant les yeux. Ce fut le moment que choisi leurs compagnons pour se placer derrière la blonde. Eux aussi avaient des traces de larmes sur les joues. Même Erza.
- Oui, c'était merveilleux. Où as-tu appris à jouer comme ça ? demanda Natsu. Comme d'habitude, il n'y avait que lui qui pouvait mettre les pieds dans le plat, sans s'en apercevoir.
- Il… y a longtemps que…vous êtes là ? demanda d'une petite voix la blonde, ne voulant pas répondre à la question.
- Quelques minutes, répondit-il avec un grand sourire.
- Je propose qu'on rentre dormir, il se fait tard, fit Erza, comprenant que son amie n'avait pas envie de prolonger ce moment, qui pour elle devait être intime.
- Oui, tu as raison, répondit sur le champ Rin, se leva de son siège, replaçant le tissu de protection et partit en direction de sa chambre.
- Tu as le chic Natsu, commenta Grey.
- Qu'est-ce tu raconte, princesse des glaces ? répondit celui-ci.
- Je veux dire, que tu n'es qu'un abruti. T'as pas remarqué qu'elle était triste…
- Si figure toi, c'est justement pour ça que je lui posé cette question. Pour qu'elle nous parle, le congélo sur pattes..
- Répète un peu, l'allumette, menaça Grey. Tu veux te battre, c'est ça ? Alors viens, la flammèche.
- J'arrive, fit Natsu. Au moment où celui-ci se jeter sur son rival, il fut attrapé en plein air par une main gantelée.
- Les garçons, ce n'est pas le moment de se disputer. Rin nous parlera quand elle sera prête, mais il vous faudra être patient et ne pas lui poser trop de question. Si tu insiste trop, la seule chose que tu obtiendras, ce sera sa fuite.
- Je sais, mais tout ce que je veux, c'est l'aider. Elle est ma Nakama, expliqua Natsu.
- Je sais, Natsu, répondit Erza d'une voix douce en le posant au sol. Bon aller, demain nous avons une grosse journée. Maintenant que les travaux sont terminés, les représentations vont reprendre. Nous nous devons d'être en forme, pour satisfaire le public, répondit-elle en faisant demi-tour, complètement dans son monde.
- Ouais, à condition que tu ne reste pas tétanisée…, commenta Natsu.
- Qu'est-ce que tu viens de dire ? demanda Erza, qui était maintenant face à lui, une aura noire l'entoura. Sa voix dangereusement basse, le fit frissonner.
- R…Rien…Rien. Ha ha ha, fit-il se passant la main dans les cheveux, déglutissant difficilement.
- Bien ! fit-elle de nouveau repartant tranquillement.
- Flippante, fit Happy, une fois qu'il fut sûr qu'elle ne pourrait pas l'entendre.
- C'est moi, où elle est encore plus surprotectrice que d'habitude ? demanda Grey.
- Bah, c'est Erza, qui peut savoir avec elle.
Le soir venu, le petit groupe d'ami se rendirent chacun dans sa chambre. En fait, il n'y avait que deux chambres, donc une pour les garçons et une pour les filles. Grey et Natsu s'était encore disputé pour savoir qui irait se laver en premier, mais ne voulant pas alerter Erza ou Rin, ils décidèrent de la jouer à Shifumi. Ce fut Grey qui gagna.
Du côté des filles, Erza regardait Lucy, qui était allongée tranquillement sur son lit, les yeux dans le vague. Lucy était sortit de la salle de bain, il y a quelques minutes, habillé pour aller dormir d'un pantalon blanc ainsi que d'un t-shirt blanc, lui aussi et s'était installé sur son lit. Erza partit à son tour dans la salle de bain, et quand elle en ressortit propre, elle trouva la pièce vide. Un mot sur le lit de la rousse, lui indiquant que Lucy était partit faire un tour. Erza ne s'en formalisa pas. Elle savait que la blonde n'avait pas encore de repère dans leur petit groupe, mais aussi qu'elle faisait de son mieux. Elle s'installa à son tour sur son lit, et ferma les yeux, s'endormant sans s'en apercevoir.
Rin marchait tranquillement dans les rues sombres de la ville d'Onibus. Elle flânait. Depuis qu'elle était dans la guilde, elle ne parvenait à trouver le sommeil seulement dans les bras d'Erza. Cependant, ce soir, elle n'y parvenait pas. La découverte de cet instrument à corde, lui avait fait ressurgir des souvenirs profondément enfouis. Cependant, elle s'était laissé aller à jouer. Ces morceaux de musique étaient magnifiques mais les sentiments qu'ils faisaient ressortir l'étaient un peu moins. Pourtant, elle n'aurait su jouer autre chose, guidée par elle ne savait quelle « magie » les notes avaient suivies.
Perdue dans ses pensées, elle arriva devant un kiosque de petites annonces. Curieuse, elle y jeta un coup d'œil, quand une annonce attira son regard. Lisant le mot, attentivement, elle fronça les sourcils avant de l'arracher du mur et de le ranger dans une poche de son pantalon avant de dire :
- Comment ose-t-il ? Dès la fin de cette mission, je vais le voir, et il verra de quel bois je me chauffe ! pesta t-elle.
Elle repartie finalement comme elle était venue, et rentra dans sa chambre d'hôtel, avant de se glisser dans le lit de la rousse, qui avait ouvert un œil en entendant la porte s'ouvrir et se refermer. Erza ne dit cependant, rien. Elle aimait que la blonde dorme avec elle, la proximité n'était pas un problème pour elle. Mais elle ne savait pas que pour Lucy, cette proximité était une des seules choses qui la rendait heureuse. Vraiment heureuse.
Le lendemain, une fois que tous urent pris leur petit-déjeuner, les répétitions commencèrent. Les représentations se firent 3 fois par jours, pendant 7 jours. Les mages étaient épuisés. Rabian venait de leur dire qu'il fallait remonter sur les planches, mais la petite bande n'était pas de cet avis. Seule Erza assise, le dos bien droit, contrairement à ses camarades couchés à même le sol, continuait de faire ses vocalises.
Ils décidèrent, de partir le lendemain matin, avec l'accord du metteur en scène, qui leur promit qu'il ferait appel à eux une fois qu'il aura écrit une nouvelle pièce. Chacun des mages, sauf Erza, faisait sa petite prière pour que ce jour n'arrive jamais. Ils partirent ainsi, tout épuisés, vers la gare, attendant le train. Natsu et Happy pensaient à un copieux repas, Grey cherchait encore ses fringues, Erza mangeait une part de fraisier et Rin réfléchissait. Devait-elle partir de suite à la rencontre de cet homme ou bien rentrer à la guilde et reprendre quelques forces. C'est cette deuxième options qu'elle choisi.
