Les personnages appartiennent à Hiro Mashima. Seule l'histoire sort de mon imagination même si je suis la trame il y a des modifications que vous avez du remarquer.
Bonne lecture D
Chapitre 15
Comme Rin l'avait décidée, elle rentra dans la guilde dans le but de se reposer. Elle marcha dans la guilde, que Natsu avait préalablement ouverte avec toute la douceur qui faisait rage dans son corps, par un violent coup de pied, ouvrant les portes.
- Yosh ! On est rentré ! clama Natsu, devant l'évidence.
- Aye, fit le petit chat voletant à son côté.
Erza marcha directement vers le bar où l'attendait une merveilleuse part de fraisier. Ses yeux étincelèrent à la vue, pour le plus grand plaisir de Rin qui ne perdait pas une miette du spectacle.
Merde ! J'aime cette femme ! pensa Rin en marchant elle aussi dans la même direction. S'asseyant sur le tabouret à côté de la belle rousse, elle tourna la tête quand elle vit celle-ci plonger sa cuillère dans sa part de gâteau et la porter à ses lèvres. Rin rougit quand elle entendit son amie gémir de plaisir. Des images peu chastes traversèrent son esprit. Elle secoua la tête pour les chasser, ce n'était ni le moment ni l'endroit de rêvasser. Elle croisa le regard de Mira, qui lui souriait, d'un air qu'elle ne lui connaissait pas. Son sourire faisait presque peur. Pour ne rien laisser paraître de ses pensées, elle regarda alentour, et vit pour une fois Grey et Natsu, tranquillement assis sur les bancs d'une table, discutant. Elle voulait tendre l'oreille dans le but de savoir de quoi il pouvait bien parler, pour qu'ils ne se disputent pas. Mais, elle choisi de ne rien en faire, ce serait une indiscrétion. Tout le monde avait le droit d'avoir des secrets, et elle était mal placée pour jouer les oreilles indiscrètes.
Cette réflexion, la fit se plonger plus encore dans ses songes. Elle repensait à la première fois qu'elle était tombée amoureuse. Oui, elle avait aimé de tout son cœur, même si elle n'était qu'une enfant, elle savait ce qu'était l'amour. Elle le voyait tous les jours avec ses parents. Dans leurs yeux, il y avait un petit quelque chose, qui illuminait leur visage.
C'est vrai qu'au début, elle ne comprenait pas, jusqu'à ce que cela lui arrive. Elle était tombée amoureuse d'une jeune femme d'une vingtaine d'année. Elle s'appelait Rosa. Elle travaillait au manoir avec les autres domestiques de ces parents. Elle travaillait en cuisine, avec Ed, un petit homme à la peau bronzé. Il porte une brûlure sur son « gros » nez. Il a toujours une poêle à la main et est habillé d'une tunique et d'une toque de cuisinier.
Rosa et lui s'entendait très bien, un peu comme un père et sa fille. Elle était grande, brune avec des yeux vert, une peau blanche tachetée de taches de rousseurs. Elle avait une voix très douce, même si son rire était un peu étrange, mélange entre renâclement et un âne. Mais Lucy en était tombée sous le charme. Pour ses yeux de petite fille, elle était la deuxième femme la plus belle du monde. La première étant sa mère.
Quand Rosa avait du temps libre, elle jouait avec Lucy dans les jardins. Lucy n'avait pas d'amis autres que les serviteurs du manoir. Sa solitude était grande mais tous mettaient tout en œuvre pour la faire sourire, sachant que ce n'était pas évident pour elle. Son père travaillait beaucoup, beaucoup trop, et sa mère, bien qu'elle était aussi présente, ne pouvait passer tout son temps à jouer avec elle car elle avait, elle aussi des impératifs.
Quand sa mère tomba malade, et mourut, Lucy se retrouva encore plus seule que jamais. Son père l'oublia, passant son temps à travailler. Ne lui accordant même pas sa présence durant les repas, que Lucy finit par prendre dans les cuisines ou dans le jardin. Là, où elle pouvait être avec des personnes qui tenaient à elle. Bien qu'elle fût malheureuse, elle remerciait ces personnes, gardant toujours son petit sourire de façade. Mais elle ne pouvait faire mieux. Elle n'avait que sept ans.
Puis vint le jour de son kidnapping. Rosa lui avait demandé si elle voulait l'accompagner jusqu'au marché, sautant sur place, d'enfin avoir l'occasion de sortir de sa prison dorée, Lucy enlaça la jeune femme, qui referma ses bras autour de l'enfant, en lui souriant. C'est une fois devant la grille du jardin, qui était en train de s'ouvrir, que son cauchemar commença.
Elle sortit de ses songes quand une main se posa sur son épaule, en sursautant, renversa le verre d'eau que Mira lui avait déposé sur le bar. Elle vit un regard inquiet dans les yeux couleur onyx de son ami dragon, avant de réaliser qu'elle était toujours à la guilde. Natsu retira sa main, ne voulant pas la brusquer, mais son regard doux posé sur elle, elle ne savait pas quoi en penser. Rare étaient les personnes qui avaient eu un tel regard pour elle. Un regard où pouvait se déceler, douceur, peur et inquiétude.
Elle voulu s'excuser mais les mots étaient bloqués dans sa gorge. Elle dégluti, se disant qu'elle avait de la chance d'avoir de si bons amis. Elle culpabilisa de ne pas leur avoir dit la vérité, mais elle ne se sentait pas prête, même maintenant. La seule personne au courant de son passé était Erza. La femme dont elle était tombée amoureuse. Elle ne le lui avait pas dit son secret uniquement pour cette raison, mais aussi parce qu'elle se sentait en sécurité avec elle, et que si jamais, elle apprenait ses sentiments envers elle, elle ne la jugerait pas. Cependant, elle savait aussi que même si, elle ne représentait rien, que ces compagnons voulaient l'éliminer, elle ne s'opposerait pas à leur choix. Mourir de la main de la personne qu'on aime est très douloureux mais vivre sans sa présence l'est plus encore. Il n'y avait pas une seconde où Rin ne respirait pas le parfum de celle-ci, se rapprochant d'elle, voulant un contact physique aussi minime soit-il. Non, elle ne voulait pas, ne pouvait pas vivre sans sa présence. Elle se demanda, durant quelques secondes, ce que serait sa vie, si elle n'avait pas rencontré ses gens, cette femme… Elle soupira, lasse de se cacher. Bientôt, oui, bientôt, elle leur dira la vérité. Pour ses sentiments, elle verrait… Parler avec les autres de ce genre de chose. Tester le terrain.
Elle se leva, regarda Natsu droit dans les yeux, avant de les détourner pour regarder chacun des membres de son équipe, qui s'était regroupé autour d'elle, et elle les remercia. Étonnamment, seule Erza sembla comprendre de quoi elle parlait, et lui répondit simplement d'un hochement de tête, sous l'interrogation des autres compagnons. Elle sorti de la guilde. Demain, elle avait quelqu'un à voir, quelqu'un qui allait payer pour ses crimes. Elle flâna dans les rues commerçantes, se revigorant de changement.
Quand elle arriva devant son bâtiment, elle senti qu'il y avait quelqu'un chez elle. Elle sourit. Leur manque de savoir vivre et de respect de l'intimité étaient sans limite, apparemment.
Elle ouvrit la porte de sa maison, et trouva nonchalamment assise, buvant un thé, Erza. Sur la chaise devant son bureau, il y avait Natsu qui lisait tranquillement, Grey était allongé de tous son soul sur son lit, et Happy, bien sûr, avait la tête dans son frigo.
- Mais je vous prie faites comme chez vous, fit-elle avec sarcasme.
- Oye, j'aime bien être chez toi, fit Natsu en rangeant les feuilles dans le tiroir du bureau. C'est pas mal ce que tu écris Rin, ajouta la tête rose en se dirigeant vers la propriétaire des lieux.
- Ché frai, fit le petit chat avant d'avaler ce qu'il avait dans la bouche. Chez toi, il y a toujours à manger, compléta-t-il en sortant un nouveau poisson du frigo.
- J'ai beaucoup aimé le thé que nous avons partagé la dernière fois, alors je me suis permise de rentrer pour m'en faire une tasse, ajouta la rouquine, ne voyant pas le manque de politesse que leur entrée par effraction pouvait gêner.
- Ouais, par contre, ton matelas est un peu trop dure, un autre plus moelleux serait mieux pour mon dos, fit Grey, pas gêné le moins du monde.
Ils faisaient tous comme si cette maison était la leur, mais cela voulait aussi dire qu'ils se sentaient bien ici.
- Bon, je suppose que si je vous demande de partir vous n'en ferez rien ? demanda Rin en regardant tour à tour ses compagnons, qui la regardaient comme si elle venait de dire une chose folle. Je vois…, fit-elle avant de se diriger vers la salle de bain. Bon, je vais prendre une douche, je vous laisse préparer le repas, dit-elle en marchant vers la salle de bain, n'attendant aucune réponse de leur part.
Étonnamment, le petit groupe se mit à l'ouvrage. Mais tout ne se déroula pas correctement. Natsu trébucha avec des œufs dans les mains, qui volèrent pour atterrir sur la tête de la mage chevalier. Happy rigolait tellement qu'il fit tomber la poêle brûlante avec de l'huile chaude sur les pieds de Grey, qui comme d'habitude était en caleçon. Il se prit le pied en main voulant y mettre de la glace, mais il glissa à cause des traces d'œufs et d'huile sur le sol, et renversa deux chaises en tombant. Le vacarme qui en résultat obligea Rin à sortir de la douche en peignoir.
- Mais… Mais… Je… Est-ce que tout va bien ? demanda Rin quand elle vit Grey sur le sol. Obtenant une réponse positive de sa part, son regard se posa sur les autres personnes. Sa cuisine était dans un état déplorable. Des œufs et leurs coquilles répandus un peu partout, de l'huile sur les murs et le sol, une chaise de cassée, le gaz même pas fermé… il suffirait d'une étincelle pour qu'elle n'est plus de maison. Elle prit les commandes. Happy ferme le gaz, Natsu tu recules et ouvre les fenêtres, je ne veux pas que tu t'approches de la gazinière, fit-elle tandis qu'elle se dirigeait vers la dite gazinière pour fermer le gaz.. Grey, si tu vas bien, lève-toi et habille-toi, Erza viens dans la salle de bain pour te laver les cheveux. Vous deux, vous me nettoyez ce bazar, pas question que ma cuisine reste dans cet état, dit-elle d'un ton autoritaire. Parce que je vous préviens, si vous voulez manger, faite ce que je vous demande, j'espère que c'est clair ?
Les garçons hochèrent la tête en signe d'affirmation, trop secoués par les propos de leur amie.
Personne ne pensa à protester. Même Erza, dire qu'elle avait été prise au dépourvue…. D'habitude c'était elle qui prenait les choses en main, seulement là, elle n'en avait pas eu le temps, tout avait été tellement vite, qu'elle n'avait pas réalisé ce qu'il s'était passé qu'elle entendait Rin donner des ordres. À cette pensée, un sourire étira ses lèvres. Décidément cette fille est pleine de ressources. À sa place, je ne crois pas que j'aurai gardé mon calme, pensa-t-elle tandis qu'elle marchait vers la salle de bain.
Rin suivit la rousse dans la salle de bain pour se changer, elle ne pouvait rester envelopper dans son peignoir. Quand elle ouvrit la porte, elle tomba sur la vue la plus magnifique qu'elle ait jamais vu. Erza sortait de la douche, nue, l'eau ruisselant sur son corps. Son corps était musclé mais pas trop, juste de quoi faire un bon moulage de ses abdominaux, les muscles roulaient sous les épaules tandis qu'elle s'enroulait dans une serviette. Mais Rin avait eu le temps de voir des jambes parfaitement galbées, fermes et toniques. Elle déglutit difficilement sa salive. Elle imagina ses mains passer dessus pour en sentir la texture, la sensation de bien-être lui fit fermer les yeux, laissant un soupir de satisfaction. Décidément, elle avait trop d'imagination, mais c'était son seul plaisir. Ce n'était pas comme si elle avait ses chances…
- Tiens Lucy, je te laisse te préparer. Je vais aider les garçons à préparer le repas, fit-elle en sortant de la salle de bain.
- Heu…oui, oui, elle se racla la gorge. J'arrive dans quelques minutes pour vous aider, répondit Lucy.
Quand Rin sortit de la salle de bain, la cuisine était propre, le repas préparé, la table mise. Il ne restait plus qu'à mettre les pieds sous la table et profiter de ce moment. La soirée ce passa bien, sous les rires des anecdotes des compagnons de la blonde, Rin riant à gorge déployée. Elle ne se souvenait pas de la dernière fois qu'elle avait rit autant ou rit tout court d'ailleurs. Pendant cette soirée, elle oublia, momentanément, son identité, ses projets, ses mensonges… Seul l'instant présent était important dans l'immédiat.
Le petit groupe d'amis fini par partir après avoir fait la vaisselle et tout rangé, souhaitant une bonne nuit à la propriétaire des lieux. Natsu et Happy partirent par la fenêtre, sous les yeux de Rin qui regarda bêtement, ne sachant que dire. Devait-elle rire ou pleurer ? Grey et Erza sortirent comme les gens le font, par la porte.
Elle se coucha mais les bras de Morphée ne voulaient pas d'elle. Elle se tourna, retourna, se leva, fit les cents pas… Elle commença même à faire le ménage, laver les sols, la cuisine, les vitres, la table, les meubles. Puis elle partit dans la salle de bain pour continuer sa petite affaire. Elle entreprit de laver la baignoire quand le souvenir de la dernière personne à l'avoir utilisé s'imposa à son esprit. Erza. Elle ferma les yeux, savourant la présence de son amie, son souvenir éveilla en elle un besoin de la prendre dans ses bras, mais elle n'en avait pas l'habitude. Les seuls fois où elle avait été touché, était quand elle était retenue captive. Mais elle savait aussi, que les conditions n'étaient pas les mêmes.
Elle imagina la douceur de ses mains sur sa peau. Sa voix lui provoquant des frissons dans tout le corps. L'éclat dans ses yeux reflétant la plénitude qu'elle ressentait pour la première fois. Un soupir la ramena à la réalité. Elle regarda alentour, ne reconnaissant pas, sous l'instant, la pièce dans laquelle elle était, puis cligna des yeux, en signe de rappel. La salle de bain. Elle reprit sa tâche, faisant abstraction de ses émotions, ne voulant pas déborder davantage dans ses rêves. Seuls sources de plaisirs. Son appartement était magnifique, tellement qu'on aurait pu y manger sur le sol. Elle regarda l'heure et soupira quand elle réalisa qu'il était 6 heures 37. Elle venait de tout nettoyer et maintenant elle allait prendre une douche et partir. Une fois cela fait, elle se dirigea vers son bureau, changea la place de son roman, que ce petit curieux de Natsu avait eu l'indélicatesse de lire et laissa un mot à leur intention, les prévenant qu'elle avait quelque chose de prévu, qu'elle ne savait pas pour combien de temps elle en aurait. Mais qu'ils ne devaient en aucun cas s'inquiéter. Elle franchi la porte de son appartement, fatigué, mais pressée d'en découdre avec l'énergumène qu'elle allait affronter pour la seconde fois.
Elle arriva devant un manoir. Il était entouré d'une sorte de grande forêt, séparé par une allée de pierre faisant tout le tour du manoir. À l'intérieur du périmètre, fermé par une ligne horizontale de béton, entourant le manoir, il y avait un immense jardin. Le manoir comportait plusieurs étages, la façade était de couleur rose, les tuiles du toit rouge mais la base du toit était de couleur gris. La porte très grande elle aussi était de couleur marron. Différents arbres précisément installés ornaient le jardin. Lucy repensa à la dernière fois où elle était venue ici.
Flash back
La pluie venait de cesser depuis quelques instants, et Lucy marchait tranquillement vers aucune destination précise. Elle entendit au loin une personne, un homme, qui suppliait d'arrêter, de lui rendre quelque chose. Elle s'avança discrètement sous le couvert d'un arbre et vit un homme, affalé sur le sol, avec devant lui une femme aux cheveux roses. Elle était grande, grosse et laide. Mais surtout, elle obéissait à un petit homme. Il avait des cheveux bruns courts qui se dressaient sur le haut de son crâne, une moustache assez longue de couleur marron foncé, bouclé sur les pointes. Il portait une chemise blanche avec une cravate bleue sous son costume noir. Pour fermer son costume, il n'y avait qu'un seul bouton mais il était énorme, jaune et une rose était disposée dans la poche situé en haut, côté cœur. Cet homme est très corpulent avec une tête imposante. De part ses vêtements, nul doute que cet homme est très riche.
- Cela ne vous appartient pas !, protesta l'homme au sol.
- Quoi ? Ça ? dit le petit homme en désignant le livre qu'il avait à la main. Sache que ce livre m'a était offert par une personne de très grande renommé, un auteur de grand talent. Il a écrit ce livre à ma gloire, pour célébrer ma puissance, ma richesse, ma culture…
- C'est faux ! Je sais que vous l'avez retenu prisonnier durant des années et que vous l'avez menaçait lui et sa famille pour obtenir cette imposture !
- Que crois-tu savoir, misérable avorton ? Une personne de ta condition est trop stupide pour voir l'être merveilleux que je suis.
- Je le sais car cet homme n'était autre que mon père, Kemu Zaleon.
- Vraiment ! Ceci est très intéressant mais si le problème est que tu veuille le rejoindre, sache que je suis près à t'aider. Virgo ? Amuse-toi, je ne veux plus jamais revoir cet importun, est-ce clair ?
- À vos ordres, Messire, dit Virgo, alors que l'affreux personnage partait en direction de son manoir.
Tandis que l'énorme femme aux cheveux roses allait attraper l'homme, Lucy intervint. Elle repoussa la femme, avec un coup de poing sur la joue gauche, qui sous l'impact vola quelques mètres plus loin, retomba, sans grâce, sur le sol. Lucy se pencha vers l'homme et l'aida à se relever.
- Est-ce que ça va ? demanda t-elle, vérifiant en même temps qu'il n'était pas blessé.
- Ouille…oui, je vais bien, mademoiselle. Merci de votre aide, dit-il en se remettant debout.
- Toi ?! Je ne sais pas qui tu es… mais je te conseille de partir d'ici, avant que tu n'aies des problèmes, intervint une voix féminine. C'était la femme aux cheveux roses.
- J'y peux rien, les problèmes m'aiment, un peu trop, j'en conviens, cependant, je ne partirai pas. Cet homme est sans défense ! Es-tu lâche au point de t'attaquer à un homme déjà à terre ?
- Je ne fais que suivre les ordres de mon Maître, répliqua Virgo.
Lucy sentait bien que cette femme était différente, elle avait de la magie en elle, mais elle sentait aussi comme un lien. Un lien que seul un constellationniste peut sentir.
- Tu es un esprit céleste, n'est-ce pas ? demanda Lucy, pour ôter tout doute.
- Oui, je suis Virgo, constellation de la Vierge. Comment le sais-tu ? Tu es une constellationniste ?
- Oui. Donc ton Maître est cet homme, c'est ça ? Si je le bas, non seulement tu ne seras plus obligée de faire du mal à cet homme, et en plus tu seras libre.
- Tu veux dire, que tu veux affronter mon Maître, juste pour que lui, elle désigna du menton l'homme aux côtés de la blonde, comme moi, soyons libre de faire ce que l'on veut ? Tu ne vas pas m'obliger à devenir ton esprit si je ne le veux pas ? demanda Virgo, perplexe.
- En effet, je ne forcerai jamais quelqu'un à faire quelque chose contre son gré. Si tu veux être mon esprit, comme tu dis, je n'y vois rien contre, mais seulement si tu es mon amie et non une arme. Tout comme je ne serai pas ton Maître !
- Tu es une fille étrange, mais, je ne sais pas pourquoi, je te fais confiance, répondit Virgo après avoir regardé Lucy dans les yeux, durant quelques instants, cherchant le vrai du faux.
- Je sais que tu es sous contrat avec cet homme, mais est-ce que tu peux rester avec lui, le temps que je m'occupe de ce petit homme arrogant ? demanda Lucy avec un grand sourire.
- Oui, mais s'il m'appelle, je n'aurai pas d'autre choix que de venir et de devoir t'affronter s'il en fait la demande, tu le sais, n'est-ce pas ? Je n'ais pas choix !
- Je le sais, ne t'en fais pas. Si jamais, cela est le cas, je te présente mes excuses, moi aussi, si je te blesse, car je ne pourrais pas retenir mes coups. Je ne supporte pas qu'on rabaisse les autres simplement pour se sentir plus grand. Il va en faire les frais ! affirma Lucy, avec un regard dur comme de la pierre.
- Attends, j'ai des informations pour toi, qui devraient t'être utile. Comme tu le sais, c'est un constellationniste, mais je suis son seul esprit. Par contre, il a une magie qui lui permet de fendre, se terrer, creuser au faire des trous dans la terre. Comme une taupe.
- Heu… mademoiselle,… je ne voudrais pas abuser, mais si vous allez l'affronter, pouvez-vous me rendre le livre de mon père, s'il vous plait ? Je dois le détruire, car bien que je sache que ce livre a été écrit par obligation et sous la menace, le fait qu'il existe est une honte. Il faut le détruire !, demanda l'homme.
-Je suis prête à vous le ramener, mais à une condition. Vous voyez, je suis une grande fan de Kemu Zaleon, j'aimerai beaucoup le lire et me faire une idée par moi-même.
- Je… d'accord. Je ne peux pas refuser votre demande, pas après ce que vous avez déjà fait pour moi, et ce que vous vous apprêtez à faire, maintenant. Le titre du livre est Day Break, il est épais, avec une couverture dorée-jaune. La première de couverture représente un couché de soleil rouge.
- Bien, fit-elle, mémorisant les différentes informations, il est temps d'y aller, fit Lucy en partant vers le manoir.
Les deux personnes, regardaient la jeune blonde marcher tranquillement et entrer dans le manoir, comme si elle était en lieu conquis.
Lucy ne fut pas plus que ça interpellée par les richesses qu'affichaient la demeure. Elle aussi était issue de famille aisée, et bien supérieur à cet homme, qui ne connaissait rien du labeur, obligeant les autres à faire le sale travail. Elle marcha d'une pièce à l'autre, toujours dans la discrétion la plus totale, ouvrant et refermant une porte, jusqu'à ce qu'elle arrive dans une salle rempli de livres. Des colonnes et des colonnes de livres. Ses yeux se mirent à briller, l'admiratrice de lecture qu'elle était s'en serai donné à cœur joie de pouvoir lire tant de livre, elle qui n'avait que peu de sommeil, ne sachant quoi faire… Cependant, elle n'était pas là pour assouvir sa curiosité, enfin pas seulement. Elle commença à chercher dans les rayonnages, le livre tant convoité. Elle fini par le trouver après avoir cherché dans deux grandes bibliothèques. Cependant, une fois le livre en main, elle ne put résister à la tentation, et sortit de son sac, une paire de lunette rouge, lui permettant de lire bien plus vite que la vitesse moyenne. Elle s'assit entre les rayonnages et entama sa lecture. Plus elle lisait, plus elle prit conscience que ce livre cachait un secret que seul son fils pouvait découvrir.
- Kemu Zaleon, vous étiez un grand mage, pour que votre sort perdure encore aujourd'hui. Il est temps que votre fil sache la vérité, le secret que cache votre œuvre pourra faire la différence dans son cœur.
- C'est donc ça ! fit une voix derrière elle. Ce livre cache un secret. Dis-moi de quoi il retourne, tout de suite ! Je suis sûr qu'il s'agit d'un trésor ! Ooooohhhhhh, des bijoux, des joyaux, des pierres… tant de richesses…
- Je vois que la seule chose que vous compreniez est la valeur pécuniaire.
- Oh, mais c'est qu'elle utilise un haut langage pour une gamine sans valeur… Donne-moi ce livre, jeune fille, avant que je ne m'énerve…
- Non, non, non, pas si vite. Je ne veux pas me battre contre vous, mais je le ferai, si j'y suis obligée, ce qui semble être le cas.
- Petite insolente, tu penses pouvoir m'affronter ?! Personne ne défit le Grand Duc Everlue ! PERSONNE !
- Tant d'arrogance dans un si petit homme. C'est pour compenser, je suppose ?
- Espèce de…
- Ouais, bon… Si on arrêtait avec les mots tendres, et qu'on passait à l'action ? C'est que j'ai encore beaucoup de chose à faire, fit Lucy en se mettant en position de combat.
- Tu me le payeras… ! Il tendit sa main droite dans laquelle il y avait une clé, et cita : Ouvre-toi porte de la Vierge. Viens à moi, Virgo ! Un sourire arrogant se posa sur ses lèvres. Occupe-toi de cette enquiquineuse et récupère le livre…
- Bien Maître !
- Je suis désolée Virgo, fit Lucy en percutant la tête rose d'un coup de pied, enchaînant les coups jusqu'à ce que celle-ci disparaisse dans une poussière d'étoiles.
- C…Ce…comment… Personne ne…
- Tu as fini…?
- Prends-ça…, fit l'homme en se jetant sur la blonde, qui esquiva, et lui porta un coup sur la nuque. L'homme repoussé, était très agile, mais le coup reçu le perturba.
- Bien, à mon tour, fit Lucy en se jetant à son tour sur l'homme. Mal lui en prit, celui-ci disparut dans la terre, faisant en sorte que Lucy ne l'atteigne pas.
- Les choses vont changer maintenant, fit-il, tandis qu'il nageait dans la terre, creusant son propre passage, aussi facilement que dans de l'eau.
Tandis que l'un attaquait, l'autre esquivait. Seulement Lucy en avait assez, elle avait beau être patiente, cette fois, ce n'était pas le cas. La faculté de cet homme pour disparaître dans les murs et le sol, Lucy ne pouvait se fier à son sens de la vision. Elle ferma les yeux, pour ne se concentrer que sur l'ouïe. Son odeur était aussi partout, donc, elle ne pouvait pas l'utiliser pour repérer son ennemi. Un bruit, presque imperceptible. Elle eut juste le temps de se mette en position de combat et de frapper le mur, pile à l'endroit où une tête moustachu apparaissait. Le coup détruisit, non seulement le mur mais aussi, les trois autres murs par lequel passa, brusquement, le Duc. Lucy se rua dessus, le souleva et le lança dans la direction de laquelle ils venaient. Il atterrit, tête la première dans l'eau des égouts, le mur les séparant ayant étaient brisés un peu plus tôt. Le Duc, gisait là, inconscient. Elle l'empoigna, lui prit la clé de Virgo.
- Tu es vaincu. Maintenant, je prends ça, fit-elle en prenant la clé de la Vierge. Elle se baissa une dizaine de mètres plus loin et récupéra le livre tant convoité. Oh, tu n'aura plus besoin de ça, je vais le rendre à son véritable héritier, ajouta-t-elle en présentant le livre.
Le Duc ne comprenait pas, cette fille, cette gueuse, cette …, l'avait vaincu sans utiliser de magie. Il se demandait qui elle était. C'est vrai, personne dans la région n'était assez fou pour venir chez lui, lui faire offense. Alors, que cette fille, non seulement, ne lui avait témoigné aucun respect de part son rang, mais en plus elle venait de le priver de son esprit céleste et de son livre, qu'il considérait maintenant, comme le plus précieux, en imaginant le trésor que celui-ci contenait. Il se promit de la retrouver et de lui faire payer son arrogance, son impertinence… et surtout… il lui apprendrait l'obédience… à lui… LE GRAND DUC EVERLUE.
Elle était sortie du Manoir, un sourire aux lèvres, sous le regard inquiet de la personne qui l'attendait.
- Ha, mademoiselle ! Je suis si content que vous vous en soyez sortie sans problème, fit l'homme en boitant vers elle.
Il ne fallait pas vous inquiéter, mais je vous en remercie. Tenez, dit-elle en présentant le livre. Il vous appartient. Par contre, si je puis me permettre une suggestion… Vous m'avez permis de le lire aussi, je vous le conseille fortement. Je crois qu'il contient un message pour vous. Je crois que ce message vient de votre père. Il serait dommage de le détruire sans en connaître le motif, non ? demanda-t-elle en souriant. Je sais que cela ne me regarde pas, mais… je sais ce que c'est que d'avoir une famille compliqué… Si la possibilité m'était donnée, je n'hésiterai pas…
L'homme regarda dans les yeux de la blonde, et ce qu'il y vit n'était que de la tristesse. Il la croyait sans peine, après tout seule une personne qui savait la souffrance de l'ignorance pouvait comprendre. Aussi, c'est avec un grand sourire et le baume au cœur qu'il accepta la demande de la blonde, qui venait de lui rendre service et ne demandant rien en échange.
Pour vous remercier, je vous invite le temps que vous voulez chez moi. Ma femme et moi, ne sommes pas très aisés, mais cela serai un honneur de vous recevoir, proposa l'homme.
- Vous n'êtes pas obligé vous savez. Je peux très bien me débrouiller toute seule.
- Ne soyez pas stupide, enfin je veux dire… profiter de l'occasion. Je suis désolé, mais à vous voir on dirait que vous n'avez pas dormi depuis longtemps. Je vous propose, le gîte, le couvert et la bonne compagnie, essaya de plaisanter l'homme.
- Si je puis, me permettre, Hime, il a raison, intervint une voix.
- Virgo… Mais… Je ne savais pas que tu pouvais franchir ta porte comme bon te semble, répondit Lucy.
- Les autres esprits m'ont aidé à venir et je voulais aussi présenter mes excuses à ce monsieur, répondit Virgo en faisant soudainement face à l'homme. Je vous pris d'accepter mes excuses, monsieur. Mais vous devez savoir que nous, les esprits, une fois que nous avons un Maître, nous n'avons d'autres choix que de lui obéir, qu'elle que soit sa demande. Ce n'est pas une excuse… juste une explication… pour que vous compreniez, fit l'esprit céleste en s'inclinant, sous les yeux surpris de l'homme.
- Tout va bien, mademoiselle, j'accepte vos excuses. Je sais que vous, comme mon père vous n'aviez pas le choix. Pour cela, j'en suis désolé.
- Vous n'avez pas à l'être, ce n'est pas de votre faute. Tant qu'il y aura des personnes telles que cet Everlue, malheureusement, cela se reproduira. Mais je sais aussi, le temps changera en notre faveur. Il faut juste lancer la première pierre, fit Lucy en réponse. Au fait, Virgo, s'il te plait, ne m'appelle pas Hime, demanda Lucy.
- Pourquoi ? C'est un beau titre, qui vous va bien en plus. En plus, vous n'êtes pas mon Maître…, alors…
- C'est vrai, je ne suis pas ton Maître, et ne le serai jamais. Par contre, je suis ton amie, et en tant qu'amie, j'aimerai que tu m'appelle par un autre nom, s'il te plait, rétorqua Lucy, amusé de la répartie de la tête rose.
- Je vais y réfléchir… Hime, fit Virgo, en disparaissant dans une poussière d'étoiles.
- Je crois que je vais le regretter, fit Lucy, en souriant.
- Bien, vous venez ? demanda l'homme.
- D'accord, je vous suis, mais c'est seulement jusqu'à demain, le prévint la blonde en suivant l'homme devant elle.
FIN DU FLASHBACK
Maintenant, elle se retrouvait, encore une fois, devant ce manoir. Ce demandant ce que lui voulait cet horrible personnage. Il avait eu de la chance la dernière fois, elle l'avait laissé partir sans lui causer trop de problème, mais cette fois, il n'en sera pas ainsi. Non, il était de laisser la justice faire son œuvre, peut-être même qu'elle s'en chargera elle-même, tout dépend des circonstances.
Lucy passa la grille d'entrée et frappa à la grande porte. Elle avait beau, d'une certaine façon, être invitée, il n'en demeurait pas moins qu'elle se devait d'être polie.
Deux hommes vinrent lui ouvrir la porte, ils la laissèrent entrer dans la demeure puis referma derrière elle. L'un deux prit un dessin représentant la personne dont ils devaient s'occuper et regardèrent attentivement. Le dessin, digne d'un enfant de 5 ans, était bien détaillé, malgré le manque de talent évident. Le dessin représentait une femme blonde, aux yeux marron. Elle avait des formes très avantageuses, ce qui ne manqua pas de faire saliver l'un des deux hommes, le plus jeune. Toujours d'après le dessin, la fille s'appelait Lucy. Passant leur regard du dessin à la jeune femme, ils remarquèrent que c'était bien la fille qu'ils attendaient. Le plus petit des deux, sourit, plia le dessin et le rangea dans une de ses poches.
Pendant ce temps, Lucy, n'avait pas quitté des yeux les deux personnages lui faisant face. L'un était de petite taille, les cheveux seulement présents dans le dos en une longue tresse lui arrivant juste au-dessous du dos. Les yeux noirs, vif. Il porte aussi un costume d'origine chinoise en apparence, composé d'une tunique légère avec un col haut, possédant des bandes sombres sur les poignets en vrac et accompagnent la fixation traversant verticalement la poitrine. Son pantalon était foncé, étroit au niveau des chevilles, des chaussures noires avec des chaussettes chinoises. L'autre, deux fois plus grand que le premier, possédait de longs membres, en particulier si on le compare avec son torse massif. Il a de longs cheveux noirs et bouclés qui sont dans une coiffure distinctive, avec quatre grandes touffes droites saillies vers le haut sur son crâne. Son visage carré, les yeux sont surmontés d'un bandana léger recouvert de motifs en spirales noires, lui permettant de cacher son front et de maintenir les cheveux en arrière. Contrairement à l'autre homme, il porte un sweat-shirt noir, avec des manches légèrement bouffantes et un pantalon bleu ciel. Un tissu clair et carré est suspendu au-dessus de son biceps droit, comme sur le biceps de l'autre homme. Elle ne savait pas pourquoi, mais ils ne lui disaient rien qui vaille. L'un deux, toujours le plus petit, qui apparemment était le chef, prit la parole.
- Bonjour ! Nous t'attendions, justement. Nous sommes les Vanish Brothers, des mercenaires de la Guilde des Loups du Sud. Nous avons été engagés pour une importune qui à posait des problèmes à notre commanditaire. Enfin un peu d'action, ça fait trois jours qu'on attend et personnellement, j'en avais marre. Je n'ai pas l'habitude de rester inactif, continua-t-il.
- Heu… pourquoi tu lui raconte ta vie ? On fait notre travail et puis basta. Pourquoi faut-il toujours que tu en rajoute ? fit l'autre homme.
- Hé, j'ai bien le droit de lui expliquer la situation. Après elle ne sera plus en état de parler, et j'avoue que j'en profite. T'as vu le corps qu'elle a. J'aimerai bien y déposer mes mains… entre autres… il y a d'autres truc aussi que j'aimerai bien te faire…, fit-il en se léchant les lèvres.
- On n'est pas là pour que tu te rince l'œil ! On fait seulement notre travail… Non, mais j'vous jure… si maman te voyait…
- Ha non, tu ne vas pas commencer à mêler maman à ça. Bon, fit-il en soupirant, tu as raison. D'abord notre travail, après le plaisir.
-Je ne te laisserai pas la toucher… Pense à notre réputation… Tu veux passer pour se genre de mec… qui ne peut avoir ce qu'il veut que par la force… de plus des filles il y en a des milliers …
C'est celle-là que je veux ! Pour l'instant… et puis… j'y peux rien… j'ai des besoins à assouvir. Tu ne peux pas me reprocher de me comporter en homme…
- Ce n'est pas être un homme ça… c'est juste être un pervers… Ils arrêtèrent de se disputer quand ils entendirent la blonde rire à gorge déployée.
- On peut savoir ce qu'il te fait rire ? Si tu te moque de nous, tu vas le payer très cher !
- Pardon….ha ha ha, c'est juste que…quoi d'ailleurs…. ? Vous me faites penser à des amis. Allez un peu de sérieux, je suis là pour voir le Duc Everlue, mais je suppose que je vais d'abord devoir passer par vous, c'est ça ?
- Oh que oui, ça tu vas y passer. Je vais me faire un plaisir aussi de me glisser entre tes cuisses, histoire de voir ce que tu as dans le ventre.
- Tes menaces ne m'impressionnent pas. De plus, si je peux te garantir une chose, c'est que quand j'en aurai fini avec toi, tu ne seras plus capable de rien.
- Mais je ne demande qu'à voir ma Chérie. Je suis tout excité maintenant. Je oublié de te dire aussi, plus on me résiste, plus j'aime ça. Je ne suis pas sûr que mon pantalon tienne le coup, rien qu'à voir ton corps, je suis déjà à l'étroit. J'ai très envie que tu me prennes en bouche, et oh oui, ta main et tout le reste… tu sais une partie de ton intimité très chaleureuse et humide… Hum… J'imagine déjà tes gémissements de plaisir et la satisfaction de faire couler ma semence en toi… Putain, mais ça va pas de faire ça ? fit-il à son frère qui venait de lui collait une gifle magistrale.
- C'est plutôt à moi de dire ça ! Tu te rends compte de ce que tu dis ? Bordel ! C'est qu'une gosse…
- Une gosse ?! Sérieux ?! T'as vu comment elle est golée ?! En plus, si elle est capable de se battre, alors elle peut faire bien plus…., fit-il avec un sourire salace.
- Je suis désolé pour mon frère… Notre mère ne nous as pourtant pas élevé comme ça…
- Pourquoi tu t'excuses ?
- La question est pourquoi TOI tu ne t'excuse pas ?
- Heu… Les mecs… c'est pas que je m'ennui de votre joute verbale, mais je ne suis pas là pour ça. Je suis venue pour voir le Duc, alors soit vous me laissez passer, soit le combat sera engagé. C'est à vous de voir.
- Meuuuuu…. Qui veut toucher à mon Nice body ? fit un taureau qui venait d'apparaître dans un nuage de poussière.
- Oh non, pas lui… fit Lucy en posant une paume de main sur son front.
- Qui c'est ça ? demandèrent les deux frères, d'une même voix.
- Taurus…t'es gentil, mais je peux de débrouiller toute seule…, fit-elle, essayant d'adoucir la tension.
- Mais maaademoiselle, c'est mon rôle de protéger ce merveilleux corps qui est le vôtre…, répondit-il en brandissant sa hache.
- Tu es donc une constellationniste ? T'as pas de chance, les constellationnistes sont réputés pour être faible au corps à corps…enfin tout dépend du corps à corps…n'est-ce pas ? Il y a un que je meurs d'essayer avec toi.
- Taurus, tu rentres. Tu es gentil, mais je vais me débrouiller seule. La prochaine fois, tu pourras faire comme bon te semble, mais là, je ne peux décemment pas le laisser dire ce genre de chose. Il est en train de m'énerver. Tu sais ce qu'il se passe quand je m'énerve ? L'esprit du Taureau, déglutit en souvenir, et disparu comme il était venu.
- Je vais vraiment finir par croire que tous les hommes du monde sont des pervers… Bien, maintenant que les choses commencent, fit-elle en se mettant en position de combat.
Ils se jetèrent les uns sur les autres, chacun esquivant les attaques de l'autre. Après de nombreux saut, attaques et réflexions, ils reprirent leur position de départ.
- Je vois que tu té débrouille bien. C'est très étonnant pour une constellationniste. Mais pourquoi n'as-tu pas encore utilisé ta magie ? Tu as pu le voir, nous sommes forts… Une fois, nous avons même battu un homme avec un seul coup de poing. Cet homme avait passé tellement de temps à se consacré à une technique de magie pour éliminer l'adversaire rapidement, qu'il en avait négligé sa condition physique.
- Comme tu peux le voir, je ne me débrouille pas trop mal. Mais tu as raison, et si on s'amusait un peu plus en faisant appel à la magie…
Lucy lança une attaque de glace et de feu combiné. Seulement l'un des deux hommes utilisa une sorte de poêle géante qui absorba l'attaque, sous les yeux attentif de la blonde et vainqueurs des Loups du Sud. Au bout de quelques secondes, l'attaque fut retournée vers la blonde, mais ne la blessa pas. Elle avait fait comme d'habitude, et l'avait absorbée.
Maintenant, c'était aux deux mages d'êtres attentifs. Ils n'avaient pas vu comment la blonde avait pu prendre l'attaque et en ressortir indemne. Parce que, oui, ils l'avaient vu. L'attaque de feu et de glace était allée directement vers la blonde, qui n'avait pas bougé d'un pouce, ce contentant de sourire. Pourtant, elle en était sortit sans une égratignure. Les deux mages, paniquèrent un peu. Si la puissance de cette attaque ne lui avait rien fait, alors il faudrait trouver un autre moyen. Ce moyen, était, comme leur nom l'indique, le Vanish…disparition… Ou comment détourner l'attention de l'adversaire.
Le plus petit des deux mages monta sur la poêle, tandis que l'autre, beaucoup plus grand, l'envoya, le propulsa haut dans le manoir. Lucy, leva la tête, durant une seconde et ne vit pas l'homme resté au sol, se précipiter sur elle, pour lui asséner un coup, qu'elle ne put éviter. Cependant, elle réussit à repousser le coup de son deuxième adversaire, qui était arrivé à peine une seconde après le départ de son frère. Elle en profita pour lui asséner un coup qui le propulsa encore plus haut, traversant le toit du manoir. C'est à ce moment là qu'elle eu une idée, elle avait de l'énergie à dépensé, et ce n'était pas avec ces guignols qu'elle pourrait se défouler. De plus, elle était en colère. Les propos tenu par l'un des frères, lui étaient restés en travers de la gorge. Il allait en plus falloir qu'elle fasse face à l'autre énergumène de trou Duc. Elle fit appel à sa magie, un halo de lumière l'entoura. La puissance de sa magie créa une onde de choc dans le manoir qui laissa l'autre mage au sol qui la regardait, comme si elle était le diable en personne. La puissance de cette mage, le laissa sans voix, complètement pétrifié, incapable de bouger tant la tension était lourde. Il avait l'impression qu'il pesait des tonnes, il tomba à genoux, haletant, luttant pour reprendre son souffle. Quand dans un fracas assourdissant, tout le manoir s'effondra. Toute la belle décoration d'intérieur, faisant état de la richesse de son propriétaire, tomba en morceau, ne laissant que quelques vestiges, éparpillés.
Lucy, dont la magie l'avait protégé en créant un bouclier, calma sa magie et sortit après un dernier regard vers la scène désastreuse, qu'elle avait instaurée. Une voix l'interpella. Ainsi qu'une odeur. Natsu. Que pouvait-il venir faire par ici ? Après tout, elle n'avait rien dit à personne. Elle se demanda s'il avait sentit la magie qu'elle avait déployé ? Si oui, qu'allait-elle bien pouvoir lui répondre s'il lui posait la question. Mais Natsu étant Natsu, il se mit à rire accompagné de son petit chat, quand ils virent le manoir tomber en ruine. Pour une fois que ce n'était pas lui, personne n'allait le croire. Il avait tellement l'habitude de tout détruire sur son passage, en particulier dans un combat ou avec l'autre congélo sur patte… qu'il rigola de plus belle, quand elle vit Rin marcher vers lui, aussi tranquillement que si elle rentrait chez elle.
- Je peux savoir ce que tu fais là ? lui demanda-t-elle.
- Ben, je suis venue te chercher pour aller en mission. Je suis passé chez toi mais tu n'y étais pas, alors j'ai suivi ton odeur et voilà…, fit-il fier de lui. Yo, j'ai encore plus envie de me battre contre toi, même Erza paraît gentille comparé à ce que je viens de voir, tu nous avais caché ton talent pour la destruction, continua-t-il en riant.
Lucy ne sachant quoi dire, sourit du tempérament enfantin de son ami et lui proposa de rentrer pour qu'ils puissent aller en mission. Elle s'arrêta et tourna la tête, sentant quelque chose dans l'air. Elle vit, dans les décombres, une personne en sortir. Everlue, bien sûr !
Elle marcha droit sur lui, la colère ressenti revenant avec force. Elle l'attrapa sans ménagement et lui parla sur un ton sans appel mais parfaitement calme. Trop calme.
- La première fois, je t'ai laissé partir. Mais j'avais pris mes précautions, tu vois. J'ai récoltés différentes informations sur toi, ton réseau, tes trafics et malversations, chantages, menaces, tentatives de meurtres… Le tout étant bien caché, tu sais, juste au cas où… Attends-toi à bientôt recevoir de la visite des mages runiques et du Haut Conseil.
- Dis-moi qui tu es ? demanda le Duc, tremblant de peur, de colère. Il venait de tout perdre, tout. Y compris sa fortune.
- Cela n'a pas d'importance. Il y a trop de personne qui comme toi, profite de la souffrance des autres, s'en délecte et s'enrichissent à leur dépend. Maintenant, tu seras de l'autre côté de la barrière. Tu comprendras ce que c'est que de ne pas pouvoir manger à sa faim, d'avoir froid, d'avoir peur de perdre ton travail à cause des grosses fortunes, qui vendent des entreprises, sans penser aux employés. La perte de ton emploie, de ta maison… Mais dans un sens, tu as aussi de la chance. Tu ne sauras pas ce que c'est que de devoir regarder ta femme et tes enfants, avoir faim. De ne pouvoir leur faire plaisir en leur achetant des vêtements ou tout simplement des jouets. Tu sais, toutes ces petites attentions qui lient une famille, entre autre. Le manque de confiance, qui s'établira dans le couple, les disputes et enfin la fin de ta vie de famille. La perte de ta femme et tes enfants. Désespéré, tu penseras à une solution radicale… seulement pour toi. Profite bien de ta nouvelle vie, poursuivit-elle en faisant demi-tour et rejoignant son compagnon, qui l'attendait un peu plus loin.
- Tu sais Rin, tu fais, encore plus peur qu'Erza, quand tu parles comme ça, fit le petit chat, qui avait comme Natsu, entendu toute la conversation et le ton, plus que posé de la blonde.
- Tu n'es d'accord avec ma façon de faire ? demanda-t-elle. Parce que tu sais, il mérite amplement ce qui lui arrive.
- Si ça avait été moi, je l'aurai probablement frappé jusqu'à ce qu'il ne puisse plus tenir debout, alors ne t'inquiète pas pour ça. Il n'y a pas de problème. Par contre, je peux te poser une question qui n'a rien à voir…, demanda-t-il un grand sourire sur le visage.
- Oui, bien sûr !répondit-elle rassurée par les propos de son ami, elle laissa tomber et lui accorda sa requête.
- Je voulais savoir… pourquoi ton cœur s'emballe quand on parle d'Erza ou que tu es proche d'elle ? demanda-t-il innocemment.
Elle ne savait pas quoi dire. Elle ne pensait pas qu'elle était aussi ouverte vis-à-vis de ses sentiments concernant la magnifique Reine des fées. Mais pourquoi était-elle surprise au juste ? Parce que Natsu avait décelé son état ou étonné que personne ne s'en soit encore aperçu. Même si elle avait des doutes sur une certaine barmaid.
Pour échapper à la réponse que Natsu attendait, elle lui dit qu'elle était surprise qu'il ne lui a pas encore demandé de se battre contre elle. Il se mit à sourire en répondant, que bientôt ils se battront.
Soudain une lumière blanche apparue. Il s'agissait de Lyra.
- Hé…L…Rin ! Regarde, pendant que tu lui faisais des reproches, j'ai trouvé un chant parfait pour lui. Tu veux que je te la chante ? demanda l'esprit toute contente de sa découverte.
- Bonjour Lyra. Pourquoi pas ? répondit Rin après avoir regardé ses amis pour avoir leur avis. Ils avaient hochaient la tête, voulant l'entendre aussi.
- Par contre, il faut que je vous avertisse, il s'agit d'un chant révolutionnaire. Ce chant se nomme : L'internationale.
Debout, les damnés de la terre
Debout, les forçats de la faim
La raison tonne en son cratère,
C'est l'éruption de la fin.
Du passé faisons table rase,
Foule esclave, debout, debout,
Le monde va changer de base,
Nous ne sommes rien, soyons tout.
C'est la lutte finale
Groupons nous et demain
L'internationale
Sera le genre humain.
Il n'est pas de sauveurs suprêmes
Ni Dieu, ni César, ni Tribun,
Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes
Décrétons le salut commun.
Pour que le voleur rende gorge,
Pour tirer l'esprit du cachot,
Soufflons nous-mêmes notre forge,
Battons le fer tant qu'il est chaud.
C'est la lutte finale
Groupons nous et demain
L'internationale
Sera le genre humain.
L'État comprime et la Loi triche,
L'impôt saigne le malheureux
Nul devoir ne s'impose au riche
Le droit du pauvre est un mot creux
C'est assez languir en tutelle,
L'Égalité veut d'autres lois
« Pas de droits sans devoirs, dit-elle
Égaux pas de devoirs sans droits ».
C'est la lutte finale
Groupons nous et demain
L'internationale
Sera le genre humain.
Hideux dans leur apothéose,
Les rois de la mine et du rail
Ont-ils jamais fait autre chose
Que dévaliser le travail ?
Dans les coffres-forts de la banque
Ce qu'il a crée s'est fondu,
En décrétant qu'on lui rende,
Le peuple ne veut que son dû.
C'est la lutte finale
Groupons nous et demain
L'internationale
Sera le genre humain.
Les rois nous saoulaient de fumée,
Paix entre nous, guerre aux Tyrans
Appliquons la grève aux armées,
Crosses en l'air et rompons les ranges !
S'ils s'obstinent ces cannibales
À faire de nous des héros,
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour nos propres généraux.
C'est la lutte finale
Groupons nous et demain
L'internationale
Sera le genre humain.
Ouvriers, paysans, nous sommes
Le grand parti des travailleurs,
La terre n'appartient qu'aux hommes,
L'oisif ira loger ailleurs.
Combien de nos chairs se repaissent !
Mais si les corbeaux, les vautours,
Un de ces matins disparaissent,
Le soleil brillera toujours.
C'est la lutte finale
Groupons nous et demain
L'internationale
Sera le genre humain.
- Euuuuuh…, commencèrent les trois mages en même temps.
- Alors ? C'était bien ? demanda la jeune chanteuse.
- Moi, je trouve que c'était très bien, Lyra, même si j'ai pas tout compris, fit Happy, souriant comme un enfant.
- Oui…en fait…C'est bien, oui…, commença Natsu..., mais…
- Mais ?
- Tu ne trouve pas que c'est un peu extrême ? C'est un chant de guerre, reprit Lucy. Je ne veux pas ça… Je veux que les gens ouvres les yeux… c'est tout…
- Mais justement, c'est le but de cette chanson, c'est pour ça que j'ai pensé qu'elle était approprié, fit la petite constellation, en baissant la tête.
- D'accord. Je te demande pardon, Lyra. Je ne pensais pas à mal, mais maintenant que tu le dis, tu as raison… Cette chanson à de quoi faire réfléchir… Mais si tu pouvais trouver un truc plus…je ne sais pas… drôle…
- Hé Rin…, tu sais que ton esprit est bizarre, hein ? fit Natsu en posant sa main sur l'épaule de son amie, qui le repoussa d'un coup de poing.
- Hé…mais ça fait mal… Toi aussi t'es bizarre. Un jour faudra me dire pourquoi je ne peux pas te toucher…, fit Natsu en rejoignant Rin et Happy qui avaient continué d'avancé. Enfin, sauf Erza… Elle est la seule que tu laisses te toucher…
C'est avec un grand sourire et sautant partout de joie, que l'esprit de la Lyre, disparu dans un autre éclat de lumière.
