Correctrice : Clina
Personnages : Kraken Isaak, Cygne Hyoga
Mention de : Andromède Shun, Poséidon, Athéna, Verseau Camus, Dragon des Mers / Gémeau Kanon,
Ship : aucun
Type d'écrit : amical, réconfort
Arc temporel : après Hadès, quelques années plus tard même
Lieu : lieu d'entraînement de Hyoga en Sibérie
Autre : Cet OS aura aussi une ou plusieurs suites selon l'inspiration.
Nombre de mots : 3060
Titre : Visite neigeuse
Obtenir l'autorisation de venir en Sibérie ne fût guère difficile pour Isaak. La paix régnait depuis quelques années maintenant entre tous les Sanctuaires. Poséidon s'entendait bien avec Athéna. Et le Kraken restait après tout l'ancien apprenti d'un Saint d'Or. Il devait tout son savoir guerrier à son maître Camus. Il avait parfois l'impression d'appartenir à deux Sanctuaires, ce qui devait aussi être le cas pour Kanon. Après tout, ils avaient tous les deux étaient formés pour devenir des Saints d'Athéna, mais les aléas de la vie en avaient fait des Généraux de Poséidon. C'était quelque peu ironique. Isaak leva la tête pour observer le ciel sombre. Aussi près du cercle polaire arctique, il arrivait un moment où la nuit était permanente. Ces paysages enneigés lui avaient tant manqué. Il aimait la Sibérie, même s'il ne devait pas se plaindre du pilier qu'il gardait, ni de son Armure. Il avait toujours voué un certain respect et très grand intérêt au mythe du Kraken. Parfois il se demandait s'il aurait pu gagner l'armure du Cygne, ou s'il aurait pu devenir l'apprenti pour l'armure d'Or du Verseau. Après tout, il était du bon signe astrologique, tout comme Hyoga.
D'ailleurs le Cygne était la raison de sa présence en ces plaines enneigées. Isaak avait bénéficié d'une seconde vie comme tous les autres Guerriers Sacrés tombés au combat. C'était une volonté de leurs Déités, probablement une idée d'Athéna d'ailleurs. C'était un présent inestimable bien sûr. Puisqu'il avait le droit de vivre à nouveau, il estimait qu'il devait avancer. Et pour cela il devait ouvertement dire à son ami d'enfance qu'il lui pardonnait ce qui s'était passé bien des années auparavant lors de leur combat au Sanctuaire de Poséidon. Ils s'étaient retrouvés l'un face à l'autre dans deux camps différents, à se combattre. Alors qu'ils étaient des amis d'enfance qui avaient tout appris ensemble. Hyoga qui le croyait mort par sa faute en prime. Isaak soupira. Il n'était pas revenu directement pour s'expliquer. En réalité, il avait eu besoin d'un long moment pour reprendre pieds et se reconstruire pour avancer. Aujourd'hui qu'il était en paix avec la Déité qu'il servait, qu'il avait pu parler avec son ancien Maître, il éprouvait le besoin d'en faire autant avec son ami d'enfance.
Voilà pourquoi il avait demandé humblement à Poséidon la permission de prendre des vacances en Sibérie. Sa Divinité titulaire les lui avait accordées, se montrant même généreux sur la longueur. Cela devait lui permettre d'avancer après tout, de faire définitivement la paix avec lui-même. Bien sûr Isaak avait conscience que son séjour ici serait plus ou moins court. Il savait que si Hyoga lui claquait la porte au nez ou que cela se passait mal entre eux, il pourrait retourner directement chez Poséidon. Bon il aurait eu une journée de congé sur la terre ferme. C'était mieux que rien. Mais si la conversation se passait bien, il pourrait peut-être rester quelques jours, se remémorer le passé et peut-être s'entraîner un peu avec Hyoga. On pouvait toujours rêver. Le Kraken fit demi-tour pour entrer dans l'isba. Il avait déjà fait du feu et il avait commencé à préparer le repas du soir. S'il ne se trompait pas, le Cygne devrait bientôt être de retour. Et oui, il assumait totalement d'acheter sa bonne humeur avec de la nourriture. De mémoire, Hyoga n'était pas un très bon cuisinier, hormis pour le chocolat chaud. Il s'affaira donc silencieusement à préparer les légumes, des pommes de terre et du poisson. Il ne réagit pas vraiment quand la porte s'ouvrit dans son dos. Il savait qui venait d'entrer.
« Isaak ?! » La voix de Hyoga était pleine de surprise.
Et vu que le Kraken n'avait pas prévenu de sa visite, il pouvait le comprendre. Surtout qu'ils s'étaient plutôt évités, sauf lors de quelques réunions entre les Sanctuaires. Et encore dans ces cas-là, ils s'observaient de loin. Isaak restait avec les autres Généraux ou Camus. Et Hyoga semblait ne pas vouloir quitter ses quatre compagnons d'armes. Ni le Cygne, ni le Kraken ne savait comment faire le premier pas. Mais cela ne pouvait pas durer éternellement. Et finalement Isaak avait décidé d'agir, prenant son ami d'enfance par surprise. Mais il savait que c'était le meilleur moyen qu'aucun d'eux ne fuît la conversation. Alors il avait décidé de provoquer la rencontre. Enfin, il était soudainement moins certain que ce soit une bonne idée. Isaak déposa ce qu'il avait en main pour se retourner.
« Hyoga. », répondit-il en forme de salutation. « J'ai eu droit à un petit congé, je me suis dit que ce serait l'occasion de revenir ici. » Ce n'était pas totalement vrai. Il avait demandé des vacances et il avait décidé de revenir. Mais il n'allait pas se griller d'entrée de jeu non plus. Vu la posture légèrement tendue de Hyoga, il n'était pas encore certain d'être le bienvenu ici.
« Des congés ? Parce que Poséidon vous offre des vacances ? », questionna le Cygne avec un froncement de sourcils.
« Si on demande, oui. Pourquoi Athéna ne le fait pas ? », riposta Isaak avec humour avant de s'intéresser à nouveau à ses légumes et de retourner le poisson qui grillait doucement. « Lave-toi les mains et mets la table. J'ai cuisiné le repas. De mémoire, la cuisine n'est pas ton fort… C'est même étonnant tout ce qu'il y a dans tes placards... » Bien sûr Isaak avait fait quelques courses en passant par la petite ville locale, certain de ne pas trouver grand-chose dans les armoires. C'était donc une bonne surprise de les voir remplis de diverses choses. Hyoga s'améliorait donc au moins en cuisine.
« Shun est passé. Il est resté une semaine et il adore cuisiner donc… J'ai dû acheter ce qu'il voulait. », confessa Hyoga d'une voix plus ou moins neutre. Mais Isaak pouvait sentir la tendresse qui transperçait dans ses mots. Il savait qu'Andromède et le Cygne étaient de très bons amis, comme de frères d'ailleurs tellement ils pouvaient être fusionnels. Parfois il était un peu jaloux de cette amitié, d'avoir été en quelque sorte remplacé par Andromède. Mais il savait que c'était stupide comme idée. Il avait conscience que ça ne tenait qu'à lui d'avoir à nouveau une réelle amitié avec Hyoga.
« Je me disais aussi… », répliqua Isaak avec un sourire.
« Ça sous-entend quoi ça ? », demanda froidement Hyoga qui venait de se laver les mains dans le bac d'eau fraîche.
« Rien. On sait tous les deux que tu n'as aucun don pour la cuisine, comparé à Andromède apparemment. », répondit très calmement le Kraken en relevant à peine les yeux.
Il y eut un autre silence dans l'isba. Cette fois-ci aucun de deux jeunes hommes ne le brisa. Isaak continua de surveiller les cuissons des divers plats et Hyoga mit la table pour deux. Le Kraken pouvait sentir le regard bleu curieux du Cygne suivre ses mouvements. Mais le blond ne disait toujours rien. Il devait chercher à comprendre le sens de la visite inattendue de son ami d'enfance. Pour le moment Isaak ne parlait pas. Il se demandait s'il valait mieux aborder la raison de sa venue durant le repas ou après. Enfants, une fois le souper terminé, ils s'asseyaient devant le feu pour lire ou jouer un peu à deux. C'était un moment de repos et de relaxation où Camus leur octroyait le droit d'être des enfants. Généralement leur Maître n'était jamais bien loin, souvent avec un livre en main. Parfois le Verseau leur racontait des mythes anciens ou des contes. C'était un souvenir qu'il chérissait particulièrement. Un moment où ils formaient une famille, une fratrie tous les trois. Le Kraken sortit de ses souvenirs quand il constata que tout était prêt. Il entreprit donc de les servir. Hyoga était déjà assis à table, il ne le quittait pas des yeux. Il avait ajouté une cruche et deux gobelets en plus des assiettes et couverts.
Isaak mit le poisson, les pommes de terre et les légumes dans les deux assiettes. Il s'installa ensuite face à Hyoga. Ce dernier le suivait toujours des yeux avec curiosité. Ils commencèrent à manger dans un silence religieux. Ils étaient tellement silencieux qu'ils pouvaient entendre le vent polaire glacial qui soufflait sur la plaine. L'ambiance était semblable à celle de leur enfance. Il ne manquait que la présence paternelle et froide de Camus. Isaak eut un sourire à cette idée. Il avait eu l'occasion de passer du temps avec le Saint d'Or de Verseau au Domaine Sacré d'Athéna ou dans le Sanctuaire de Poséidon. Ils avaient pu renouer leur relation. Le Kraken avait été fier de montrer comment il avait adapté les techniques de son mentor pour les utiliser, ainsi que celles qu'il utilisait en hommage de son Maître. Ils avaient une relation relativement apaisée mais leur passif n'était pas le même. Avec Hyoga, c'était différent. Il y avait du remord, des regrets, de la rédemption à partager. Ils avaient un lien à tisser à nouveau. Et pour cela il fallait accepter et pardonner les erreurs passées. Et le Kraken savait combien le Cygne pouvait souffrir de la culpabilité. Après tout il avait en quelque sorte causé sa mort deux fois.
« C'est délicieux. », complimenta finalement Hyoga en relevant les yeux de son plat pour l'observer.
« Cela a l'air de t'étonner. Je devrais me vexer. », plaisanta le Kraken avec un léger rictus taquin.
« Hum… Non. Je suppose. », Hyoga avait de nouveau le nez plongé dans son assiette. Isaak l'observa un moment. L'ambiance devenait lourde dans l'isba. Il fallait la détendre un minimum s'il voulait converser naturellement avec son ami.
« Je me rappelle quand tu as débarqué ici. », commença-t-il. Et il s'attira le regard curieux de Hyoga. Isaak lui offrit un sourire. « Tu avais toutes les peines du monde à manger avec des couverts occidentaux. Tu réclamais des baguettes les premiers soirs. Finalement après quelques semaines, tu t'es habitué aux couverts et aux plats qu'on mangeait ici. Tu vois, j'aurais cru qu'il en serait de même pour la cuisine. » Cette fois-ci il le taquinait vraiment. Et le Cygne eut une grimace à la remarque.
« Ce que t'es marrant comme mec. », répliqua Hyoga avec un léger froncement de sourcils. « Pourquoi es-tu ici ? », demanda-t-il lentement. Tiens, la conversation sérieuse allait commencer. Et Isaak prit le temps de réfléchir à comment formuler les choses. Il désirait réellement rétablir un semblant de lien entre eux, au moins un début d'amitié si c'était encore possible entre eux.
« Je suis venu pour te parler. », répondit finalement le Kraken. Il ne détourna pas le regard des yeux bleus perçant du Cygne qui le scrutaient avec attention. « Sans qu'aucun de nous ne puisse fuir d'une manière ou d'une autre cette conversation. Parce que je crois qu'on en a besoin après tout ce qui s'est passé entre nous. »
Voilà, il avait posé les bases de leur future discussion et les raisons de sa présence en ces lieux. Il restait à voir si Hyoga voulait lui aussi en parler. Ils avaient un lourd passif entre eux. Après tout l'entêtement de Hyoga adolescent avait failli coûter la vie à Isaak, il y avait d'ailleurs laissé un œil. Puis il y avait eu la mort de leur Maître, suivie de la guerre entre Poséidon et Athéna. Cette bataille qui les avait forcés à s'affronter au nom de leur Déité respective. Mais il y avait aussi eu une dimension personnelle dans leur affrontement. Le Cygne voulait la rédemption pour ce qu'il avait fait subir au Kraken. Ce combat avait permis à Hyoga de se dépasser, de finir à apprendre à mettre en veille ses émotions pour utiliser au maximum son potentiel de Saint des Glaces. Bien sûr, à l'époque, il n'y avait aucune raison pour qu'ils croient avoir une seconde chance. Et le Kraken comprenait le goût amer que Hyoga devait avoir en bouche. Il avait d'une certaine manière pris la vie de tous ceux qui lui étaient cher au nom des Guerres Saintes et de sa Déesse. Pendant une seconde, Isaak se demanda quel type de relation Hyoga et Camus pouvaient bien partager aujourd'hui. Le Cygne avait-il réussi à se pardonner ce qui était arrivé avec le Verseau ? Il ne pouvait qu'émettre des hypothèses par rapport à ce qu'il avait pu observer de loin au Sanctuaire.
« D'accord. », murmura finalement Hyoga en baissant le regard vers son assiette.
Ils avaient beaucoup de choses à se dire. Et le Cygne avait conscience qu'il ne pouvait pas éternellement éviter Isaak. Ils devaient avancer tous les deux, et pour cela ils devaient aussi pardonner et se pardonner. La rédemption n'était pas un chemin simple. Hyoga espérait juste que ce serait moins compliqué et douloureux qu'avec Camus, même si son Maître avait été compréhensif et qu'il avait fait preuve de compassion. Camus estimait aussi avoir des choses à se faire pardonner auprès de ses deux apprentis. Ils avaient tous souffert après tout. Ils avaient tous mis du temps à guérir de leurs blessures physiques et psychologiques, encore qu'ils ne soient pas totalement remis. Ils avaient aussi eu besoin de temps pour s'habituer à leur retour à la vie ou au fait de renouer les uns avec les autres. Il en allait de même pour Hyoga et Isaak. Et il était temps qu'ils aient cette discussion et qu'ils apprennent à se pardonner tous les deux. Après tout Isaak manquait à Hyoga. Son amitié avait toujours été précieuse et importante pour le Cygne. Ils avaient vécu pendant six ans quasiment comme des frères, éloignés de tout sur ces terres glaciales.
« Donc… Par quoi veux-tu commencer ? Des excuses ? », questionna le Cygne en relevant la tête pour fixer le Kraken du regard.
« Si cela peut soulager ton âme… Je peux m'excuser, tu peux en faire de même. », Isaak répondit calmement et il haussa des épaules. Il s'appuya un peu plus contre le dossier de sa chaise et il croisa les bras sur son torse. « Ce serait un début, mais guère suffisant. De plus, je n'ai rien à te pardonner. »
« Vraiment ? », répliqua un peu trop vite Hyoga. « Tu as oublié ce que tu as perdu à cause de moi ? Tu as failli mourir pour me sauver… On t'a cru mort d'ailleurs. Et puis je t'ai… On a combattu et... » Il y avait des choses qui restaient compliquées à formuler à voix haute et à accepter pour lui. Il se mordilla nerveusement la lèvre inférieure.
« Je défendais mon pilier et j'obéissais à Poséidon. Et toi, tu étais un guerrier d'Athéna, venu là pour la sauver et sauver le monde. Franchement, on a juste fait que notre job de Guerrier Sacré. Même si on l'avait voulu, cela n'aurait rien changé. Je ne pouvais pas te laisser détruire mon pilier, tu ne pouvais pas éviter ce combat non plus. Je ne t'en veux pas. Et je suis heureux que ce soit contre toi que j'ai combattu. », explicita lentement Isaak. C'était sa vision des choses. Il vit Hyoga détourner légèrement la tête et éviter son regard.
« Cela ne change rien à ce que j'ai fait. », murmura le Cygne avec un léger soupir.
« Ma foi, si j'avais gagné, les rôles seraient inversés non ? », se contenta de répliquer le Kraken.
« Tu ne veux pas de mes excuses ? », commenta lentement Hyoga et il regarda à nouveau Isaak.
« Si, je les accepte même. Si tu acceptes les miennes. », Isaak avait répondu relativement vite. Mais sa voix était sincère. Il offrit un léger sourire à Hyoga. « Si cela peut nous permettre de discuter du reste et de redevenir ami. Je comprends que ce soit important pour toi comme pour moi. C'est un premier pas. Et je sais qu'une seule conversation ne suffira pas. Mais j'espère qu'avec du temps et de la patience, les choses iront mieux entre nous. Et qu'on arrêtera simplement de s'éviter. »
Hyoga pencha la tête sur le côté tel un chiot curieux. Il médita les paroles de son ami d'enfance pendant quelques minutes. Bien sûr Isaak lui manquait aussi. Ils avaient été amis, et même très fusionnels quand ils étaient des enfants et des préadolescents. Avant que l'entêtement de Hyoga à vouloir rejoindre le bateau de sa mère ne les sépare. Le deuil et la culpabilité l'avaient maintenu éveillé bien des nuits et avaient glacé son cœur. Pourtant se débarrasser définitivement de ses émotions n'avait jamais été simple pour lui. Ce n'était qu'avec la perte de Camus et d'Isaak qu'il avait atteint cette capacité à se fermer à tout ressenti pour combattre. C'était ce que devait faire un Saint de Glaces. Mais il n'avait jamais pu être dépourvu d'émotion et d'attachement. Et cela il le devait à ceux avec qui ils avaient grandi avant son entraînement ici et au côté de qui il avait combattu. Il devait beaucoup à ses frères d'armes. Ils étaient importants pour lui aujourd'hui, mais Isaak l'était tout autant. Pardonner serait un premier pas. Au moins cela leur laisserait une opportunité d'avancer, de découvrir quel genre d'homme ils étaient devenus durant leur longue séparation.
« Je ne t'en ai jamais voulu. Donc je suppose que je peux dire que je te pardonne aussi. », déclara finalement Hyoga avec un petit sourire. « Tu comptes rester longtemps ? »
« Ça dépend. », répondit lentement Isaak. « Si ma présence ne te dérange pas, je comptais rester quelques jours. » Ce qui devrait leur laisser le temps de discuter et d'avancer petit à petit.
« Quelle chance pour toi, il y a deux chambres ici ! », le taquina Hyoga. Isaak plissa du nez. Il espérait juste ne pas devoir faire le grand ménage avant de pouvoir dormir. La journée avait été longue après tout. « Et comme c'est celle que Shun a occupé, tu peux être certain qu'il a nettoyé et rangé avant de partir. Il a un petit côté maniaque par moments... » Isaak se contenta de ricaner. Apparemment le ménage n'était pas non plus dans les cordes de Hyoga. Encore heureux qu'ils avaient des amis pour lui permettre de survivre. Le silence retomba dans la pièce, mais il n'avait plus rien de lourd ou de pesant. Il était confortable. Après tout ils étaient tous les deux relativement peu bavard de nature.
Merci d'avoir lu.
