Titre Anglais: Valentine's Day Repeated
Titre Français : St Valentin en Boucle
Auteur: Cosmic
Traductrice : Squisse
Email de l'auteur : bananacosmicgirl athotmail . com
site de l'auteur : www . cosmicuniverse . net
Live Journal de l'auteur : www . livejournal . com / users / bananacosmic
Part : 2/5
Rating : R
Category : Romance
Pairing : Draco/Harry
Warnings : Slash
Spoilers : Not much, no.
Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas, et l'histoire appartient à Bananacosmicgirl. Et puis moi beenn…je traduis.
Résumé : ça n'est pas une saint Valentin très joyeuse pour Draco. Mais d'un autre côté, il pourrait avoir une chance de pouvoir la refaire entièrement…
IMPORTANT : pour les reviews anonymes j'ai posté les réponses sur mon blog : http/squisse. j'ai répondu aux autres via c'est tout ! Et puis merci à tous pour vos revieeewwwsss !
St Valentin en Boucle
Chapitre deux
Lorsque Draco se leva, il se sentit bien reposé. Il se demanda si on se sentait toujours aussi bien lorsque l'on se levait après avoir humilié en public sa nemesis. Si c'était vrai, il essayerait certainement de le faire plus souvent. Il s'habilla et était en train de se coiffer lorsque quelqu'un frappa à la porte. Draco n'eut pas le temps de dire à la personne de foutre le camp – la porte s'ouvrit et Pansy entra. Elle portait la même robe de chambre dénouée et les sous-vêtements de dentelle rouge que le jour précédent.
« Draco, » ronronna-t-elle d'un ton qui ressemblait fortement à celui du jour précédent, « je ne sais pas quelle robe porter ce soir. »
« Pansy, qu'est-ce que tu fous encore ici ? Je te l'ais dis hier, il est hors de questions que je sorte encore une fois avec toi, » dit-il d'une voix traînante.
Les sourcils de Pansy se froncèrent de confusion et ses yeux se remplirent de larmes. « Hier ? De quoi tu parles ? »
« Hier ! Quand tu t'es ramené habillée exactement de cette façon ! » fit Draco, en faisant un geste de la main vers le manque de vêtements décents de Pansy.
« Je – je ne vois pas de quoi tu parles, » dit Pansy.
Irrité, Draco lui lança d'un ton sec, « Sort simplement d'ici Parkinson. »
Des larmes coulaient le long des joues de Pansy. « Pourquoi est-ce que tu dois être aussi mesquin ? »
Draco secoua la tête alors qu'elle se précipitait à l'extérieur de la pièce. Ca avait un air de déjà vu. Il reporta son attention au miroir et se passa une main dans les cheveux.
« Tu es magnifique, » lui dit le miroir.
Draco lui lança un regard, se demandant s'il était aussi en panne à répéter ce qu'il avait dit hier. Il ne répondit pas.
La Grande Salle était toujours décorée pour la St Valentin, nota Draco avec consternation. Il se demanda pourquoi – les Elfes de Maison étaient bons pour faire disparaître tout signe de fête une fois que celle-ci était finie.
« Ils l'ont rendue si jolie, » fit stupidement Goyle en regardant les nuages en forme de cœur au plafond enchanté. Il avait dit exactement la même chose le jour précédent, mais ça n'était pas inhabituel. Crabbe et Goyle à eux deux n'avaient pas l'intelligence d'un rat, alors le fait qu'ils puissent assembler des phrases était plutôt étonnant.
« Je ne vois pas pourquoi ils ne les ont pas enlevées, » ricana Draco.
« Les enlever ? » demanda Crabbe.
« Oui, sachant que la St Valentin était hier ça semble être logique, tu ne penses pas ? » lui dit-il d'un ton sec.
Il n'aima pas la façon dont Crabbe et Goyle échangèrent un regard significatif. Ils n'étaient pas censés être assez intelligents pour être capables de ça.
Il pénétra dans la sale. Un regard vers le Golden Trio lui montra une scène qui ressemblait étrangement à celle du jour précédent – Potter semblait s'ennuyer à côté de ses deux amis qui s'embrassaient. C'était bizarre, pensa Draco, Potter ne semblait même pas un peu triste ou froissé. Il leva les yeux et croisa le regard de Draco, ses yeux ne contenant rien que Draco put lire. Il s'était attendu à ce que Potter soit furieux ou pleure - quelque chose. Mais Potter agissait comme si aucun des évènements du jour précédent ne s'était passé.
Draco s'assit à sa place et son petit déjeuner lui fut servit. Alors, quelques instants plus tard, des hiboux entrèrent par la fenêtre. Etrangement, seize hiboux atterrirent devant lui.
Il eut soudainement une idée terrifiante. Les choses étaient beaucoup trop ressemblantes à ce qu'il s'était passé le jour précédent.
« Bulstrode, » dit-il à la fille assise directement en face de lui, « quel jour on est aujourd'hui ? »
Milicen Bulstrode parut surprise que Draco lui adresse la parole en public – même pour une question aussi stupide. Elle eut l'air de penser que c'était une requête vraiment idiote. « On est le quatorze février, » dit-elle. « Tu sais – la St Valentin ? »
Le cœur de Draco fit un bond dans sa poitrine. On était censé être le quinze février – on n'était certainement pas censé être le jour de la St Valentin. Il avait déjà vécu ça !
Ou bien, ça avait été un rêve ? Toute la scène avec Potter, et les cours – avait-il imaginé tout ça ? Mais alors, les évènements d'aujourd'hui se passaient exactement comme ce dont il se rappelait du jour précédent. Avait-il fait un rêve prémonitoire ? Dans ce cas, pouvait-il savoir que Potter était derrière les cadeaux anonymes qu'il avait reçus ? Peut-être que c'était juste un cauchemar qu'il avait fait.
Pour se maintenir occupé, Draco ouvrit les lettres et les cartes qu'il avait eues. Il y en avait une de Mandy Brocklehurst, une de Lisa Turpin et trois autres de Serdaigles, huit cartes de différents Poufsouffles et trois cartes de connaissances qu'il avait en dehors des murs de Poudlard.
C'était exactement comme il s'en souvenait. Deux colliers en argent et un dragon en argent.
Draco frissonna. Il avait déjà vécu ce jour, mais personne d'autre ne semblait s'en rappeler. Dans quelques minutes maintenant, un dernier hibou entrerait dans la salle, portant une unique rose d'un rouge éclatant.
Les élèves en eurent le souffle coupé lorsque le hibou vola à travers la salle et atterrit en face d'un Malfoy pâle.
« C'est de la part de qui ? » demanda Milicent.
Draco ne lui lança même pas un sourire méprisant. Il saisit la rose du bec de l'oiseau et se sauva de la pièce.
Il se précipita vers les toilettes des garçons, tenant dans sa main la magnifique rose.
Il avait déjà vécu ça.
Il savait déjà ce qui allait se passer dans la journée.
Il allait aller en cours – McGonagall ferait son cours sur la manière de changer des choses en quelque chose de vivant et Snape voudrait qu'ils fassent du Juroserum, ensuite il auraient la boule de cristal en Divination et travailleraient sur des chiffres horriblement difficiles en Arithmancy – et à la fin de la journée, il ouvrirait une boite de chocolats.
Sa respiration était rapide. Il avait déjà entendu parler de personnes coincées dans les rouages du temps, mais il y avait toujours une raison derrière tout ça ; généralement de la magie qui avait été déréglée. Draco n'avait rien fait de la sorte et il n'avait pas non plus été frappé par un sort étrange.
Peut-être qu'il devrait tout simplement attendre que la journée se finisse et lorsqu'il se lèverait le lendemain, on serait vraiment demain. Ca semblait être une bonne idée – peut-être que c'était juste un – un hic magique.
Il hocha la tête pour lui-même. C'était ça. Ca allait se résoudre tout seul et demain serait vraiment demain.
Cependant, il y avait toujours la question de Potter. Rabaisser Potter une fois avait été marrant, mais refaire la même chose entièrement ? La question avait éveillé quelque chose à l'intérieur de Draco, et il n'avait pas ressentit ça très bien. Ou non ? Draco ne savait pas. L'image du visage anéanti de Potter restait dans son esprit. Il détestait Potter, bien sûr – mais faire du mal à quelqu'un d'autre de la même manière semblait en réalité un peu trop cruel.
Indécis sur ce qu'il devait faire avec Potter, Draco sortit des toilettes des garçons et se dépêcha d'aller en cours.
Draco agit un peu différemment par rapport à la première fois où il avait vécu ça. Le cours de McGonagall était encore plus ennuyeux lorsqu'il l'écouta cette fois. Cependant, quand elle le força à essayer le sort, il eut un meilleur résultat que le jour précédent. Cette fois, la taille de la souris avait changé aussi bien que sa peau.
McGonagall lui lança le même regard que celui qu'elle lui avait lancé avant. « Je suppose que vous allez devoir être un peu plus attentif Mr Malfoy. »
Draco ne répondit pas. A la place il tourna la tête vers Potter. Comme il s'y était attendu, Potter ne lui lançait pas de regard noir cette fois non plus. Il regardait Draco d'un air plutôt contemplatif, observait dans un sens semblait plus approprié. Quand il se rendit compte que Draco le regardait, Potter essaya d'arranger l'expression de son visage mais n'y parvint pas.
Draco se retourna. Il avait déjà entendu la suite du cours de McGonagall et pouvait donc autoriser son esprit à vagabonder. Pour la première fois depuis qu'il avait découvert que Potter était son admirateur secret, il se retrouva à se demander comment ça avait pu arriver. Avec toute leur histoire, ça n'état certainement pas une réaction 'normale' pour le Golden Boy de tomber amoureux de quelqu'un comme Draco.
Draco ne savait même pas que Potter était gay. Encore une fois, il supposa que c'était le genre de choses que quelqu'un comme le Garçon Qui A Survécu n'ébruitait pas. Les journaux aimaient l'idée d'un héro suivant le droit chemin qui s'installerait quelque part et se marierait avec une jolie fille une fois qu'il aurait finit son devoir et tué le Lord Noir. Ils – les journaux, le monde – n'aimeraient pas qu'à la place Potter s'avère aimer les hommes. Les propres liaisons de Draco avec des personnes du même sexe étaient restées un peu plus tapies dans l'ombre par rapport à ses rendez-vous avec différentes filles.
Draco se demanda alors pourquoi il pensait à Potter et il fit sortir de sa tête toute pensée le concernant.
A la fin de la journée, Draco s'ennuyait considérablement. Il n'aimait pas avoir à faire le même travail – travail qu'il avait bien fait la première fois – encore une fois. Son Juroserum était devenu aussi parfait cette fois et il l'avait versé dans un flacon et donné à Snape avec un sourire satisfait. La Belette fit la même erreur qu'avant et encore une fois écopa d'une retenue pour l'explosion qu'il avait causée.
Potter l'avait également regarder cette fois, et quand Draco ne lui avait pas rendu un regard remplit de dégoût, il pu voir une lueur d'espoir dans ses yeux verts. Draco ricana légèrement et détourna les yeux.
Comme ce jour était la réplique exacte du jour précédent, la nourriture servie durant le déjeuner était exactement la même – pommes de terre et pain de viande. Draco aimait ça, mais ça n'était pas vraiment aussi bon le deuxième jour.
« Regardes Draco ! » fit Pansy en pointant la fenêtre du doigt. « Tu as d'autres hiboux. »
Draco voulu répondre qu'il en aurait quatre et que l'un d'eux serait de la part de Harry Potter, mais ne le fit pas. Ca prendrait trop de temps à expliquer et parler à Pansy n'était pas intéressant.
Quatre hiboux se posèrent en face de lui. L'un d'eux avait le paquet carré, emballé dans du papier rouge qui, comme le savait Draco, contenait les chocolats de Potter. Il mit l'ensemble dans ses poches.
« Tu ne les ouvres pas ? » demanda Pansy.
« Pourquoi ? » demanda Draco. « Il n'y a que des cartes idiotes de Poufsouffles de toutes façons. Ou tu m'as envoyé quelque chose ? »
Il dit la dernière partie d'une voix traînante.
Les joues de Pansy se colorèrent. Draco savait qu'elle avait voulu lui envoyer une carte mais qu'elle n'avait pas osé. Elle aurait été ridiculisée par la Maison toute entière si elle l'avait fait.
« Non, » renifla-t-elle, « bien sûr que non ? »
« Alors pourquoi est-ce que tu m'ennuies pour savoir qui m'a envoyé une carte et qui ne l'a pas fait ? » demanda Draco.
Pansy lui lança un regard blessé et se retourna. Draco reporta son attention à son pain de viande.
De retour dans sa chambre, Draco ouvrit le tiroir de sa table de nuit et trouva les objets que Potter lui avait envoyé – les choses qu'il avait lancé à travers la chambre le jour précédent – disposés dans le bon ordre. Cette fois ci, Draco n'ouvrit même pas les cartes des Poufsouffles. Il savait ce qu'elles diraient et les images idiotes qu'il y avait dessus. Il savait également qu'il n'était intéressé par aucun leurs auteurs.
Cela lui fit se demander si il était intéressé par Potter. Alors qu'il déchirait l'emballage de la boite de chocolats, il pensa que bien sûr il était intéressé par Potter. Il était beaucoup plus intéressé par le fait de le blesser et de le tuer – ça rendrait assurément son père et le Lord Noir fiers de lui. Plaire à ces deux là était crucial pour sa propre survie. Il redoutait la fin de l'année, lorsqu'il devrait rentrer chez lui pour être initié.
Alors oui, bien sûr qu'il était intéressé par Potter.
Il ouvrit la boite. Les chocolats en forme de coeur reposaient à l'intérieur, ayant l'air aussi délicieux que la dernière fois. Il retint son souffle puis en prit un.
L'effet du Portoloin fut immédiat et en quelques secondes, il atterrit dans la vieille salle de classe. Elle était identique à la dernière fois, avec plusieurs centaines de bougies allumées tout autour de la pièce. Sachant que Potter était celui qui était derrière tout ça, Draco ne s'embêta pas à se mettre en garde sa baguette en main cette fois ci.
« Tu ne vas pas m'accueillir ? » ricana-t-il dans la pièce apparemment vide.
Il se tourna vers la porte où il savait que Potter se dissimulait d'une manière ou d'une autre. Il entendit encore ne fois le murmure 'finite incantatem' et il vit Potter devenir en partie visible, puis complètement. Une cape d'invisibilité que Draco n'avait pas remarqué la dernière fois reposait à ses pieds.
Feignant la surprise, Draco dit : « Tu es mon admirateur secret ? »
Il était surprit de voir à quel point ses sentiments face à la situation avaient changés. Sachant à quel point il pouvait faire du mal à Potter s'il le voulait, cela le rendait bizarrement réticent à l'idée de le faire. En même temps, les mots de son père pour tuer Potter si jamais il en avait l'occasion résonnaient à ses oreilles.
« Euh, salut, » fit Potter, comme il l'avait fait la dernière fois.
Le silence s'installa entre eux. Sachant ce qu'il faisait, Draco trouva très difficile de dire quelque chose de spontané, ou n'importe quoi qui ne sonnerait pas comme s'il était blasé.
« Tu as aimé les cadeaux ? » demanda Potter après plusieurs minutes d'un silence inconfortable.
Draco lâcha un soupir. « Pourquoi est-ce que tu me les as envoyés ? »
Potter sembla surprit au ton ennuyé mais pas désagréable de Draco. Ce dernier était également assez surprit de ça.
« Je – » fit Potter d'un ton hésitant, « je les ais vu et j'ai pensé à toi. »
Il parla doucement. Ses cheveux tombèrent devant ses yeux alors qu'il se mit à regarder ses pieds. C'était la première fois que Draco pensa que s'il n'avait pas été le Garçon Qui A Survécu, Potter aurait à coup sûr été baisable. Franchement, Potter était plutôt pas mal – s'il pouvait un jour mettre un semblant d'ordre dans ses cheveux – et il avait un beau corps. Si leur histoire avait été différente, Potter aurait déjà été dans son tableau de chasse.
Il se demanda ce que Potter en penserait. Que penserait-il de Draco le mettant dans son lit, le baisant pendant une nuit pour après le laisser dehors dans le froid ? Il était possible que ça humilie Potter encore plus que refaire ce qu'il avait fait la dernière fois. Au mieux, ça lui donnerait pas mal de plaisir.
En fait, l'idée avait du mérite.
« Pour quoi que ce soit ? » demanda Draco en baissant la voix et s'approchant de Potter.
Potter frissonna visiblement, mais ça n'était as pour la même raison que la dernière fois. Draco eut un sourire en coin. Ca pouvait devenir amusant.
« Je – je suppose – » bégaya Potter alors que Draco faisait encore un pas en avant.
« Qu'est-ce que tu supposes ? » demanda-t-il.
« Je – euh, je t'aime bien, » dit rapidement Potter, doucement.
Draco haussa un sourcil. « Tu m'aimes bien ? »
Il arriva à sa hauteur et fit courir sa main sur la poitrine de Potter. Ce qu'il ressentait sous ses doigts semblait étonnement fort. Apparemment Potter s'était entraîné.
Potter frissonna encore une fois. « Qu'est-ce que – qu'est-ce que tu fais ? »
Draco eut un petit sourire. « Qu'est-ce que tu penses que je suis en train de faire ? Des bougies allumées et un endroit où nous sommes livrés à nous même Potter ? Il semblerait que c'était exactement ce que tu avais en tête. »
Il se pressa contre Potter et ce dernier retint son souffle. Draco sourit d'un air prédateur. Ca allait vraiment être amusant.
« Jamais fait ça dans une salle de classe Potter ? » ronronna-t-il.
Potter sembla incapable de dire un mot alors que Draco se frottait contre lui. Draco aimait la sensation du corps de Potter – il était fait comme Draco l'aimait ; la même taille que lui, mince et musclé sans être vraiment tendus.
Un grognement se fit entendre dans la gorge de Potter et Draco captura ses lèvres dans un baiser brûlant. Il sentit la dureté dans le pantalon de Potter se frotter contre sa cuisse et la chaleur se répandit dans son propre corps. Ca serait une bonne partie de baise – et la pensée de la finir d'un rejet froid rendait la chose encore plus attirante. Ca n'était pas quelque chose qui durerait.
Ce soir là, Draco ne dîna pas ainsi qu'un certain Harry Potter. A la place, Draco s'endormit dans une vieille salle de classe inutilisée.
voilà pour ce chapitre ! A la prochaine !
