Titre Anglais: Valentine's Day Repeated

Titre Français : St Valentin en Boucle
Auteur: Cosmic

Traductrice : Squisse

Email de l'auteur : bananacosmicgirl athotmail . com
site de l'auteur : www . cosmicuniverse . net
Live Journal de l'auteur : www . livejournal . com / users / bananacosmic

Part : 5/5
Rating : R
Category : Romance

Pairing : Draco/Harry
Warnings : Slash
Spoilers : Not much, no.

Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas, et l'histoire appartient à Bananacosmicgirl. Et puis moi beenn…je traduis.

Résumé : ça n'est pas une saint Valentin très joyeuse pour Draco. Mais d'un autre côté, il pourrait avoir une chance de pouvoir la refaire entièrement…

IMPORTANT : pour les reviews anonymes j'ai posté les réponses sur mon blog :(adresse dans mon profile)j'ai répondu aux autres via ffnet c'est tout ! Et puis merci à tous pour vos revieeewwwsss !

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St Valentin en Boucle

Chapitre cinq

Draco se réveilla en sursaut – et poussa un gémissement. Il était de retour dans son lit et dans son pyjama, comme il l'avait été durant les quatre derniers jours. Cette fois-ci, Draco su que ça n'était pas l'endroit où il s'était endormi. Il se souvint de la conversation avec Potter – Harry ! – qui s'était prolongé très tard la nuit dernière. Il voulait se cogner la tête contre le mur parce que maintenant il devait à nouveau tout recommencer.

En même temps, Draco ne put s'empêcher de se sentir heureux. Si Harry et lui avaient réussi à devenir amis une fois, alors ça serait à nouveau possible. Par-dessus tout, après la longue discussion de la nuit dernière avec Harry, Draco n'était pas certain que tout ce qu'il voulait fût une amitié. Harry n'était rien de ce que Draco avait pensé qu'il était : il était drôle, gentil, timide, courageux, affectueux – la liste pouvait se continuer pendant des heures. Bien que Draco sache qu'ils ne pouvaient pas complètement mettre leur histoire de côté, il savait également qu'il y avait quelque chose, quelque chose de très spécial.

Grâce à ces réflexions, Draco fut plutôt de bonne humeur lorsque Pansy frappa à la porte et entra dans la pièce dans ses sous-vêtements et sa robe de chambre.

Comme auparavant, elle dit : « Draco, je ne sais pas quelle robe porter ce soir. »

Draco se leva et se dirigea vers elle. Il lui sourit légèrement, ce qui manifestement la déconcerta puisqu'il ne l'avait jamais fait.

« Pansy, » dit-il, « s'il te plait va t'habiller un peu plus et puis va chercher quelqu'un qui puisse être gentil avec toi et t'apprécier, parce que je ne peux pas. »

Il ne le dit pas méchamment ; il le dit aussi doucement qu'il le put. D'ailleurs, il était un Malfoy, et les Malfoys ne sont pas entraînés à parler gentiment.

« Draco ? » demanda Pansy d'un air perdu. « Qu'est-ce que tu racontes ? »

« Je dis que tu ne devrais pas te jeter sur moi – tu devrais trouver quelqu'un qui veuille de toi et qui t'aime, » dit Draco.

« Oh, » fit Pansy. Prenant l'avantage de sa confusion, Draco la fit se retourner et la mena en dehors de la chambre. Pour quelque raison, il se sentit plutôt satisfait de ne pas lui crier dessus – ou de ne pas la baiser, pour ça.

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Comme il s'y attendait, Crabbe et Goyle l'attendaient dans la salle commune. Ils se dirigèrent vers la Grande Salle, où Goyle dit, « Ils l'ont rendue si jolie ! » et Crabbe hocha la tête pour montrer son approbation. Draco ne dit rien. Le ciel avec les nuages en forme de cœur commençait à lui donner la nausée après l'avoir vu durant cinq jours.

Draco regarda la table des Gryffondors et vit Granger et Weasley qui s'embrassaient avec Harry à leurs côtés. Harry leva les yeux pour rencontrer le regard de Draco et fut apparemment surprit du manque de haine dans les yeux de ce dernier. Comme il l'avait fait le jour précédent, Harry lui fit un petit sourire – qui se transforma en une expression de choc lorsque Draco le lui rendit.

Après ça, même la répétition des seize hiboux avec leurs cartes et leurs lettres ne pouvait mettre Draco de mauvaise humeur. Il engagea la conversation avec Crabbe et Goyle – pour autant que ces deux là puissent avoir une conversation de quelque façon que ce soit – et n'envoya pas complètement balader Pansy. Elle semblait avoir bien mieux comprit le message cette fois-ci, parce qu'elle ne se pendait pas à son cou.

L'humeur de Draco était évidente car Milicent osa même ouvrir la bouche alors qu'elle montrait du doigt le plafond et disait : « Regardez, un autre hibou ! »

Le hibou avec la rose rouge d'Harry atterrit devant Draco. Il la prit et sourit, respirant son parfum.

« C'est très joli, » fit Crabbe, « C'est de la part de qui ? »

Draco haussa les épaules. « Je ne sais pas, » mentit-il, « il n'y a pas de carte. »

Au moment où la conversation fut portée sur un autre sujet, Draco leva les yeux et rencontra ceux surpris d'Harry.

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En Métamorphoses, la bonne humeur de Draco continua. Cela résultait du fait que McGonagall avait finit son cours sans avoir demandé à Draco de tenter de transformer la souris en furet – ce qui le rendit encore plus de bonne humeur. A la place, toute la classe eut le droit d'essayer de transformer des souris. Celle de Draco fut, naturellement, meilleur que n'importe quelle autre.

« C'est très bien pour un premier essai, » dit McGonagall de sa première tentative pour transformer la souris en lapin. Cette dernière avait grossit, avait les bonnes oreilles et dans l'ensemble semblait bien se porter. McGonagall le prit et prononça un sort pour voir au travers du lapin. Lorsqu'elle le reposa, elle fit un sourire à Draco : « Cinq points pour Serpentard. A part pour quelques sous-développements dans la région de l'estomac, vous avez réussi à transformer la souris en lapin. Vous aurez besoin de plus de travail, bien sûr, mais c'est un très bon début. »

Draco hocha la tête en signe de remerciement. Il n'allait pas commencer à sourire aux professeurs, bien que c'était ce qu'il ressentait.

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Sur le chemin du cours de Potions, Draco passa devant la fille qui tenterait bientôt de l'entraîner dans une salle de classe vide pour l'embrasser.

« Qui est-ce ? » demanda-t-il à Crabbe et Goyle en faisant un signe de tête vers la fille.

« C'est Joanna Willenheimer, » dit Crabbe, « elle est en sixième année à Poufsouffle. »

Lorsque la fille essaya d'entraîner Draco avec elle, ce dernier la suivit volontiers, mais avant qu'elle soit capable de l'embrasser il se détourna.

« Joanna, » dit-il, « tu es une fille très gentille, mais tu devrais trouver quelqu'un de plus digne d'affection. »

« Tu en es digne ! » fit Joanna.

Draco secoua la tête. « Non. Et je suis amoureux de quelqu'un d'autre, c'est sans espoir. »

Joanna avait les larmes aux yeux et Draco se dépêcha de sortir avant qu'elle ne commence à réellement pleurer. Il essayait d'être aussi gentil que possible avec ces contrariétés, mais ça n'était manifestement pas chose facile que de le faire gentiment.

En Potions, il n'eut rien d'autre à faire que de préparer un autre chaudron de Juroserum. Comme il l'avait fait quatre fois auparavant, celui-ci fut parfait et Draco se demanda si maintenant il serait capable de le faire les yeux fermés. Le chaudron de Weasley partit en fumée, et il n'y eut rien que Draco n'aurait pu faire, ou n'aurait voulu faire, en ce qui le concernait. Draco quitta calmement la salle de cours avec un petit sourire, alors qu'Harry et lui avaient échangé un regard qui signifiait quelque chose après que le chaudron de Weasley eut explosé.

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Le hibou livra la boite de chocolats lorsqu'ils furent assis dans la Grande Salle pour le déjeuner, comme chaque jour auparavant. Draco prit la boite et les cartes et les mit de côté, et continua de manger son pain de viande – qui était décidément mauvais au bout du cinquième jour de suite.

« Tu ne les ouvre pas ? » demanda Pansy.

Draco la regarda d'un air pensif. Puis il eut un petit sourire narquois. Pourquoi pas ? Pourquoi devait-il attendre la fin de l'après-midi pour ouvrir la boite de chocolats ? Il revivrait encore ce jour de toute façon ; il n'y avait aucune raison de ne pas le rendre un peu différent de ceux qui le précédaient.

« Si, » fit-il d'un ton décisif alors qu'il attrapait la boite. Il enleva soigneusement l'emballage.

« Oh, des chocolats ! » fit Pansy.

Draco repoussa sa main lorsqu'elle essaya d'atteindre la boite. Il l'ouvrit et sourit légèrement en voyant les chocolats en forme de cœur à l'intérieur. Puis, il tendit la main et en prit un – et disparut, comme prévu.

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La pièce était une fois de plus illuminée par les bougies. Draco sourit à ça ; la salle était prête une fois de plus. Ca lui avait fait bizarre de la voir comme la salle de classe qu'elle était le jour précédent.

Il fit semblant de ne pas savoir où se trouvait Harry. Il ne savait pas pourquoi ; c'était un jeu dont il ne connaissait pas les règles.

« Bonjour ? » fit-il, « il y a quelqu'un ? »

Il se demanda si Potter avait ut le temps d'arriver ici. Il avait été au déjeuner quelques minutes plus tôt. Une seconde plus tard, Draco eut sa réponse ; le son de la cape d'invisibilité retombant sur le sol se fit entendre derrière lui.

Il se retourna et regarda Harry.

« Salut, » fit Harry d'un ton nerveux. Draco dû se rappeler qu'Harry n'avait pas fait a auparavant – tout était nouveau pour Harry et lui, tous les deux n'avaient jamais couché ensemble ou passé des heures à parler. Et Draco ne l'avait pas non plus tué, lui rappela une petite voix, mais Draco n'y prêta pas attention.

« Salut. »

Draco regarda la salle autour de lui. « Jolie installation. »

Harry sourit légèrement. « Merci. »

« Tu pensais amener une fille ici pour la séduire sur le sol de la salle ? » demanda Draco en haussant un sourcil.

« Non, » fit nerveusement Harry. « Je t'ais amené ici. »

Draco eut un sourire satisfait, « pour me séduire ? »

Harry déglutit et les souvenirs d'Harry faisant la même chose auparavant percutèrent Draco. Comment il l'avait écrasé, comment il l'avait séduit, comment il l'avait tué, comment il lui avait parlé et maintenant – comment il l'aimait ? La pensée lui vint spontanément, mais –

« Oui, » dit Harry après quelques secondes. Puis il détourna les yeux.

Draco sourit. « Bien. »

Les yeux grand ouverts, Harry leva la tête rapidement et regarda Draco. « Quoi ? »

« J'ai dis 'bien', » dit Draco. « Parce que sinon j'aurais dû te séduire. Et en voyant que tu es celui qui m'a amené ici, ça semble juste que ça soit toi qui fasses le travail. »

La bouche d'Harry s'ouvrit en grand. « Tu – tu veux que je le fasse ? »

Draco fit quelques pas vers lui. « Harry, » dit-il en utilisant délibérément son prénom, « tu ne penses pas que c'est une idée très stupide de t'enfermer dans une pièce avec quelqu'un qui est censé te haïr ? »

« J'espérais que ça n'était plus le cas, » souffla Harry.

Draco lui sourit. Cette fois, ce fut un sourire doux et franc – un sourire qu'il s'autorisait rarement à donner. « Tu as de la chance. »

Puis il effaça la distance entre eux et ses lèvres se posèrent sur celles d'Harry. C'était un baiser beaucoup plus doux que ceux qu'ils avaient partagé lorsqu'ils couchaient ensemble – cette fois-ci, Draco prit le temps de goûter Harry et de ressentir sa chaleur.

Harry sortit bientôt de sa paralysie et enroula ses bras autour de Draco. Une main alla se poser dans ses cheveux tandis que l'autre était enroulée autour de sa taille. Harry rapprocha Draco de lui, assez proche pour ressentir la chaleur émanant du corps d'Harry.

« Oh Merlin, » souffla Harry en se dégageant finalement.

Draco sourit et posa son front contre celui d'Harry. Finalement, les choses se passaient bien. C'était comme ça que c'était censé être – il était censé être avec Harry, et pas simplement comme un ami, mais comme son amant.

« Je t'aime, » murmura Harry.

Draco soupira légèrement et ferma les yeux. « Je pense que je dois aussi t'aimer. »

Il sentit les bras d'Harry se resserrer encore plus autour de lui et fut entraîné dans un nouveau baiser.

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Quelques minutes plus tard – ou peut-être un peu plus – Harry et Draco se forcèrent finalement à se séparer l'un de l'autre. Le visage d'Harry était légèrement rougit et Draco se rendit compte qu'il se sentait plus heureux que jamais.

« J'aime bien quand tu fais ça, » fit Harry.

« Quoi ? » demanda Draco. Il n'était pas au courant d'avoir fait quelque chose.

« Sourire, » dit Harry.

Draco eut un petit rire. « D'accord. »

Harry mordilla ses lèvres. « On devrait peut-être retourner dans la Grande Salle, » dit-il. « Je suis partit quand tu as commencé à ouvrir la boite de chocolats et tu as disparu assez soudainement. »

« Au fait, » dit Draco, « Un chocolat Portoloin ? Qu'est-ce qu'il se serait passé si je les avais partagé avec quelqu'un d'autre ? »

Harry haussa les épaules. « Ils sont ensorcelés pour ne marcher qu'avec toi. »

Draco hocha la tête et demanda quelque chose qui lui avait trotté dans la tête tout au long d la série des jours de Saint Valentin : « Et si je l'avais ouvert plus tard ? Tu allais rester assis ici toute la journée ? »

Harry sourit. « Non, franchement non. J'ai aussi mis un sort sur l'emballage, comme ça quand tu l'aurais défait j'aurais été avertit. Puis tout ce que j'avais à faire était de venir ici et de me cacher. »

Draco haussa un sourcil. « Sous ta cape d'invisibilité, » dit-il, « Pourquoi ? »

« Tu aurais pu arriver ici en rogne ou, euh, effrayé par le fait de ne pas savoir ou tu étais, » dit Harry.

« Les Malfoys n'ont pas peur ! » fit Draco indigné, bien qu'il ait eut peur la première fois. Harry n'avait définitivement pas besoin de savoir ça.

Harry leva les yeux au ciel. « C'était simplement une précaution. »

« Retournons à notre sujet, » dit Draco, « Devons-nous retourner à la Grande Salle ? »

Harry semblait indécis. « Tu es certain que tu veux qu'on y retourne ensemble ? »

Les sourcils de Draco se froncèrent. « Je ne sais pas pour toi, mais mon interprétation de la séance précédente signifiait que nous n'étions plus ennemis. »

Harry sourit. « Je n'étais simplement pas certain que tu veuilles te montrer en public si tôt. »

Draco haussa les épaules. Intérieurement, il soupira car il savait que ça n'avait aucune importance – le lendemain, il devrait à nouveau refaire tout ça.

« Je m'en fiche, » dit-il tout haut.

Harry prit sa main et à ce moment son sourire s'étendait d'une oreille à l'autre. Il emmena Draco dans son sillage et ils se retrouvèrent dans le couloir du deuxième étage. Draco fit semblant de ne pas reconnaître l'endroit où ils étaient et laissa Harry le guider.

La Grande Salle était en ébullition ; les étudiants parlaient vivement entre eux. Draco entendit quelqu'un mentionner Voldemort et vit Pansy qui pleurait en tenant la boite de chocolats. A cause de l'agitation, il fallut un certain temps avant que quelqu'un ne remarque Harry et Draco qui se tenaient sur le pas de la porte. Puis la nouvelle se répandit comme de la poudre parmi les étudiants et la salle devint complètement silencieuse.

La main d'Harry était moite dans celle de Draco. Ce dernier lui lança un coup d'œil. Puis il pensa, pourquoi pas merde, et rapprocha Harry de lui – et l'embrassa ardemment en face de toute l'école.

Après tout, il devrait revivre tout ça demain.

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La salle fut silencieuse pendant quatre secondes. Puis des cris, applaudissements et des chuchotements intensifs explosèrent. Harry et Draco se séparèrent, tous les deux souriant largement. Draco se fichait de devoir le refaire entièrement le lendemain – c'était un moment qu'il chérirait pour toujours.

« Toute l'école nous regarde, » dit Harry.

« Hm-hm, » fit Draco.

« On va devenir les ragots de l'école, » dit Harry.

« Hm-hm, » fit Draco.

« C'est la meilleure Saint Valentin que j'ai jamais faite, » dit Harry.

« Hm-hm, » fit Draco, et avec un sourire, il attira à nouveau Harry contre lui.

Ce soir là, Draco ne dormit pas dans son lit. A la place, Harry l'emmena avec lui à la tour Gryffondor dans sa chambre de préfet. Ils ne firent pas l'amour ; ils s'étaient mis d'accord sur le fait de vouloir construire une relation auparavant, mais ils dormirent ensemble, étroitement enlacés.

Lorsque Draco se réveilla, ce fut à la sensation du corps chaud d'Harry à ses côtés, toujours endormi. Son cœur fit un bond dans sa poitrine et ses paumes devinrent moites alors qu'il se rendait compte qu'on était le quinze Février. Tout ce qui s'était passé le jour précédent – les gens s'en souviendraient ! Il avait été gentil avec les autres, avec Pansy et avec cette fille et – il avait embrassé Harry Potter en face de toute l'école ! Son visage se réchauffa à cette simple pensée.

Alors, Harry bougea contre lui, et le bras qu'il avait placé autour de la taille de Draco se resserra.

Et Draco se rendit compte qu'il ne voulait pas être un autre jour.

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FIIIIIIIIIIIIINNNNN !

Voilàà ! J'espere que ca vous a plu (et vive les happy ends !)

Squisse