Heya minna ! Me voilà avec une nouvelle histoire ! :D

En temps normal ce ne serait pas très grave si vous sautiez mes élucubrations, mais pour cette fois je vous demande de bien lire avant de commencer l'histoire, parce qu'il y a des éléments à prendre en compte pour bien comprendre !

Bon, alors pour commencer, la version de Fullmetal Alchemist sur laquelle j'ai écris ces chapitres est celle de 2003, pas la préférée des fans, mais qui vaut quand même le coup d'oeil ^^

Ensuite, il faut savoir que j'ai commencé à l'écrire il y a deux ans, avant d'être bloquée dessus, et tout récemment j'ai eu une poussée d'inspiration qui m'a permis d'énormément avancer, alors j'ai décidé de vous en faire profiter ^^

Je tiens également à préciser que j'ai beaucoup été inspirée par les histoires et les délires de Ichihara, qui était plus ou moins une pro des conneries sur FMA (D'ailleurs coucou à toi si tu passes par là, ça fait plaisir), donc si vous voyez des similarités entre son travail et le mien... disons que j'ai pas mal été influencée, mais j'essaie quand même de vous présenter une histoire originale !

Je remercie Oriane Wyllt, ma merveilleuse bêta pour ses corrections :3

Disclaimer : Fullmetal Alchemist appartient bien évidemment à Hiromu Arakawa, dont je bénis l'existence, mais les personnages originaux et le scénario sont de moi et je ne touche pas le moindre sou sur mes textes ! ^^

Voilà ! Maintenant que ça, c'est fait, je vous souhaite à tous une bonne lecture~!


Jour 1.

L'homme regarda la lame juste devant son nez, mort de peur et respirant difficilement. Ses yeux écarquillés par la terreur parcoururent le sabre jusqu'au manche tenu par une main à la peau pâle.

- J-Je t'en prie… supplia-t-il. Je ferai tout ce que tu veux…

- Tout ? demanda une voix douce.

- Oui ! Demandez-moi n'importe quoi !

Il regarda le visage de poupée de la jeune fille, ses yeux gris, ses longs cheveux bruns qui volaient au vent fort de cette nuit. Et il eut un hoquet de terreur en voyant un sourire de démence pure tordre ses traits.

- Dans ce cas je te demanderai de ne pas retenir tes cris.

La lame avec laquelle elle le menaçait se planta dans son ventre, la douleur le submergea et il hurla alors qu'elle continuait de sourire.

.

.

La jeune fille couverte de sang ressortit de la ruelle, son sabre tranquillement posé sur son épaule et abandonnant le corps en une tête posée sur une masse de chair sanguinolente derrière elle.

- Joli spectacle, ma jolie !

Elle se retourna d'un coup en dégainant son arme, à deux doigts de trancher la gorge de celui qui avait parlé. Un type plus grand qu'elle d'un peu plus d'une tête, brun aux cheveux courts, son sourire laissait voir des dents pointues. Il avait une belle musculature sans être une montagne de muscles.

Ses fringues étaient assez particulières : des lunettes de soleil rondes, une veste sans manches à col de fourrure par-dessus un haut noir court et près du corps, qui laissait deviner des abdos solides, un pantalon noir et des santiags.

La jeune fille ne souriait plus, mais ses yeux gardaient cette lueur meurtrière, un regard de prédateur qui semblait plaire au type.

Il retira ses lunettes, révélant des yeux mauves irréels, et elle remarqua sur le dos de sa main le tatouage d'un serpent se mordant la queue. Le lever de sourcil de la demoiselle accentua son sourire.

- Ah… Tu sais ce que c'est ?

- … Ouroboros.

- Tu me plais bien, toi… Tu voudrais pas entrer à mon service ?

Elle ne fit qu'un geste et sa lame fit son office. La tête de l'homme s'envola alors qu'elle affichait un sourire dément. Le corps tomba à terre et elle commença à s'éloigner, si elle traînait dans le coin avec les deux cadavres elle se ferait chopper.

- Pas mal du tout ! entendit-elle après quelques secondes.

Elle fit à nouveau volte-face pour voir le type en pleine forme. Il souffla par une narine pour en faire partir du sang et essuya celui qui avait coulé sur son menton.

Comme si rien ne s'était passé.

- Eh ouais, sourit-il de toutes ses dents pointues. Je peux me régénérer.

- Nan. C'est impossible, réfuta-t-elle, n'en croyant pas ses yeux.

- Crois-moi, rien n'est impossible. Alors, poulette, tu veux bien te mettre à mon service ?

- Pourquoi je ferai ça ?

Le sourire de l'homme devint carnassier.

- Je suis Greed, la cupidité ! Je veux tout : l'argent, les femmes, la gloire, tout ce que ce monde peut m'offrir !

Il la pointa du doigt.

- Et je veux que tu te mettes à mon service.

Elle lui fonça dessus dans l'optique de le tailler en pièces, mais sa lame ne parvint pas à trancher la chair de Greed. Baissant les yeux, elle constata que ses mains était devenues noires métalliques, arborant des griffes acérées.

La jeune fille fit un bond en arrière juste à temps pour éviter que son arme ne soit brisée par le type.

- Ah oui, j'oubliais, fit-il. Je possède le Bouclier Ultime, rien ne peut le trancher ou le briser. Pas la peine de se battre, ma minette, je frappe pas les femmes.

La lame lui passa au travers de la gorge, faisant à nouveau jaillir le sang et tituber l'homme, qui pour autant ne tomba pas à terre. Elle put voir la blessure se refermer à vu d'œil.

- Je viens de te dire que ça servait à rien.

- T'es marrant toi… sourit-elle malgré un malaise évident. T'es pas humain, je me trompe ?

- Eh non, confirma Greed. Moi, j'suis ce qu'on appelle un homonculus. T'arriveras pas à me tuer, poulette, laisse tomber.

- M'appelle pas poulette, grinça-t-elle. Et je croyais que personne n'avait jamais réussi à créer d'homonculus.

- Ah… Alors comme ça, tu t'y connais en alchimie ?

- C'est pas tes oignons.

Tant pis, elle devait se casser avant que les flics ou l'armée ne rapplique.

La jeune fille, l'arme toujours sortie par prudence, commença à courir pour s'éloigner, avant de se rendre compte que Greed la suivait.

- Je peux savoir ce que tu fous ?

- Je te l'ai dit, je te veux dans ma bande, répondit-il nonchalamment. Si tu refuse, je trouverai un moyen de te faire changer d'avis.

- Va te faire voir, répliqua-t-elle avec un regard meurtrier. J'ai pas de comptes à te rendre.

- Sache que j'obtiens toujours ce que je veux.

- Eh bah t'apprendras à renoncer.

L'homonculus se mit à rire sans pour autant cesser de la suivre.

- T'as du caractère, j'aime ça !

- Putain, mais tu vas arrêter de me coller ?!

- De toute façon, où est-ce que tu veux aller, couverte de sang, comme ça ?

- Je t'ai dit de te mêler de ce qui te regarde !

Sur ces derniers mots elle se retourna et trancha proprement les jambes de l'homonculus avant de se remettre à courir. Certes, il se régénérait, mais ça n'empêchait pas le fait que ça prenne un peu de temps, lui laissant de l'avance pour rentrer dans sa chambre d'hôtel par la fenêtre.

Elle se faufila rapidement et referma derrière elle.

La jeune fille se colla contre le mur pour voir Greed arriver, plus bas, et chercher après elle avec un amusement bien visible.

Bon, elle n'allumerait pas la lumière pour éviter d'attirer son attention, mais ça ne l'empêcherait pas de prendre une bonne douche avant d'aller dormir, maintenant que son boulot était fait et qu'elle s'était défoulée au passage.


Jour 2.

- Au revoir, mademoiselle, faites bon voyage !

- Merci, répondit-elle avec un léger sourire de façade.

Ses bagages en main, elle s'en alla en direction de la gare de Dublith, gardant un air indéchiffrable. Et comme à son habitude, quand elle s'apprêtait à partir, elle chantonnait tout bas, jouant avec un stylo en cherchant une cabine téléphonique.

La jeune fille s'arrêta de marcher et lança un regard suspicieux aux gens alentours. Elle avait la désagréable impression d'être suivie.

Puis elle ajusta son chapeau sur sa tête et haussa les épaules, avant de reprendre sa route.

… Ouais, quelqu'un était vraiment en train de la suivre. Elle devait passer au plan B.

La demoiselle bifurqua donc dans une rue à côté, qui menait à une autre partie de la ville. Elle passa devant une boucherie, puis tourna à l'angle d'une autre rue et continua ainsi pour tenter de perdre celui qui lui collait au train.

Elle jeta un œil par-dessus son épaule au moment de passer à une autre rue et retint un juron en regardant à nouveau devant elle. Comme une andouille, elle se retrouvait dans une impasse.

- On arrête de fuir, ma jolie ?

Le type qui la suivait se retrouvait à bloquer la sortie. Pas très grand, ni très musclé, il avait des cheveux brun foncé coiffés en pics et un nez crochu. Sa tenue n'était pas banale, sans doute un style étranger, et…

Woh woh woh, cet enfoiré avait un katana aussi, c'était quoi ce bordel ?

Arme voulant dire « rencontre non pacifique », elle posa sa valise, gardant l'étui à instrument à la main, voulant en sortir sa propre lame.

- Merci poupée !

Et voilà qu'un connard pieds nus et encapuchonné s'était glissé derrière elle pour lui piquer sa valise. Et ce qu'il y avait à l'intérieur, donc.

- Rends-moi ça !

- Faut venir la chercher~, chantonna le type avant de…

De grimper le long du mur..?

C'était quoi ce truc ?! Et pourquoi il avait comme une queue de lézard ?!

- Allez, on se casse ! fit le type qui la suivait.

Il fuit en courant, laissant la jeune fille furieuse qui se lança à sa poursuite, ne gardant son arme dans l'étui que pour éviter d'alerter les témoins, mais prise tout de même d'une grosse envie de tailler ces saloperies de voleurs en pièces.

- Tu vas souffrir !

- C'est ça ! Faudrait déjà que tu m'attrape !

Ce type ne perdait rien pour attendre ! Elle lui ferait bouffer son propre katana.

- Youhou~ !

Elle tourna la tête pour voir le joyeux luron avec sa valise qui s'éclipsait dans un bar et changea de cible pour rejoindre ce dernier. L'enseigne indiquait « Devil's Nest ». Eh bah au moins elle aurait sa place parmi les démons. Rajustant l'étui sur son dos et son chapeau sur sa tête, elle poussa la porte du bar, prête à faire un massacre.

- Salut.

La jeune fille tourna la tête pour voir un Greed confortablement installé sur un canapé, entouré par une blonde et une brune aux belles formes. Elle le fusilla du regard.

- C'est toi…

- Je te l'ai dit, ce que je veux, je l'obtiens coûte que coûte, sourit l'homonculus de toutes ses dents pointues.

- Enfoiré, rends-moi mes affaires !

- Nan… Pas tant que t'auras pas accepté ma proposition.

Elle serra les dents et les poings, enragée. Un rire attira son attention au bar, provenant d'un type habillé d'un costume pourpre, aux longs cheveux noir en queue de cheval et aux yeux dorés.

- Je peux savoir ce qui est drôle ? cracha-t-elle.

- Ta stupidité, répondit l'homme avec un sourire en coin. Tu t'es jetée dans la gueule du loup, oublie l'idée de partir d'ici, pour ça il aurait fallu que tu abandonnes tes affaires.

Elle lui lança un regard meurtrier auquel il répondit, toujours avec ce petit air moqueur.

- Alors, poulette, intervint Greed. Tu acceptes d'entrer dans ma bande, ou tu repars bredouille ?

- Je refuse.

La jeune fille ouvrit l'étui pour en sortir son katana dont la lame était à moitié enfoncée dans le manche, et qu'elle fit ressortir avant de se mettre en position.

- Rendez-moi ce qui m'appartiens et je promets de vous tuer rapidement.

- T'as oublié ? Tu m'as déjà tué deux fois, hier, pourtant je suis toujours là, pointa l'homonculus. Allez poulette, tout ce que tu as à faire, c'est accepter de te mettre à mon service, c'est pas grand-chose.

- Va te faire voir, grinça-t-elle. Et m'appelle pas poulette si tu veux pas que je te fasse bouffer tes dents.

- J'arrêterai de t'appeler comme ça quand j'aurais ton nom et que tu feras partie de ma bande.

L'air meurtrier qu'elle afficha fit déglutir plusieurs personnes, avec raison, puisque c'est sur eux qu'elle décida de passer sa colère, posant sa lame contre la gorge du mec le plus proche, malheureusement pas l'un des voleurs.

- Eh, protesta Greed. Touche pas à mes chimères !

- T'aimes pas qu'on touche à tes affaires, sourit-elle. Donc tu comprends pourquoi je veux récupérer ma valise ?

- Monsieur Greed, on peut pas la laisser faire sans réagir, s'exclama une femme blonde en tenue militaire, aux cheveux courts, tatouée au cou et au visage.

- Du calme, Martel, intima l'homonculus. Elle va arrêter de piquer sa crise.

La jeune fille leva un sourcil de défi, puis afficha un sourire dément avant d'entailler la gorge de son otage, pas suffisamment pour le tuer, mais assez pour que son sang coule.

- Fais-moi plaisir, rends-moi mes affaires, tu veux ?

Sur ces mots, elle sortit une seconde lame de sous sa manche, qu'elle envoya se planter dans l'abdomen d'une autre chimère qui hurla de douleur.

- Si tu restes tranquille, cette blessure ne te tuera pas, lui lança-t-elle avec une parfaite indifférence.

- Je t'ai dit de te calmer !

- Il n'y a que peu de personnes qui ont le droit de me donner des ordres, répondit-elle sans lancer un regard à l'homonculus, gardant ses yeux gris plongés dans celui de la chimère souffrante. Et je crois pas que tu en fasse partie.

Elle retira vivement le katana de la gorge de son otage pour lui trancher le torse, faisant jaillir du sang qui l'éclaboussa sur le visage et les vêtements.

- Rendez-moi mes affaires et il n'y aura pas plus de victimes, exigea-t-elle. Je veux bien vous faire cette fleur.

- Dolchatte, aboule la valise, fit l'homonculus.

Le type au katana qui la suivait tout à l'heure sortit de l'ombre avec son bien et le lança à son boss qui fit sortir ses griffes pour forcer la serrure. Puis il commença à fouiller parmi les vêtements qui s'y trouvaient.

- Arrête ça tout de suite !

- Nan, j'ai pas envie, répondit-il. Y'a forcément un truc qui te fera changer d'avis, là-dedans… C'est quoi ça ?

Il brandit une petite boîte arrondie en bois peint et fermée d'une autre serrure. Quand il voulut la forcer avec sa griffe, encore une fois, elle balança son arme qui lui passa au travers de la tête.

- TOUCHE PAS À ÇA !

Si elle faisait flipper les chimères juste avant, à présent elle avait l'air tellement furieuse qu'ils s'éloignèrent tous, excepté le type au bar et l'homonculus toujours affalé sur son canapé, en train de se régénérer après avoir retiré l'arme de son crâne.

- Ah, si je comprends bien, tu tiens à ce truc-là, sourit-il. Alors, ta réponse ?

Elle ne répondit pas, grinçant des dents sous la rage, puis s'avança, une aura menaçante émanant d'elle, pour se planter devant Greed.

- Donne-moi cette boîte, exigea-t-elle d'une voix tellement froide que les chimères crurent geler sur place.

- Faut venir la chercher, poulette.

- Donne. Moi. Cette. Boîte.

- Y'a quoi dedans pour que t'y tiennes à ce point ?

Plutôt que de répondre elle se jeta sur lui et lui enfonça les doigts dans les yeux le plus profondément possible, faisant grogner de douleur l'homonculus qui jeta la boîte.

- Merde !

Et elle vit le type en pourpre la rattraper, puis l'examiner attentivement.

- On va régler ça vite fait, fit-il alors qu'elle voulut s'éloigner de Greed pour se jeter sur lui.

Il leva ses mains dont elle vit les paumes tatouées avec… Des cercles de transmutation. Il frappa ses mains ensemble et toucha du doigt un verre abandonné sur le comptoir, qui explosa.

- C'est simple, soit tu accepte le marché de Greed, soit ta précieuse boîte explose, annonça-t-il avec un rictus de prédateur.

- Fais ça et je te découpe en rondelle, grogna-t-elle en retour.

- Je ne te laisse aucun choix, et dans tous les cas, tu ne récupéreras ça seulement si tu accepte de faire partie de la bande.

Elle tressaillit, mais pour le coup elle se rendait bien compte qu'il avait raison. Et merde !

- Je te rendrai la boîte dès que t'auras dit « oui », assura l'homonculus en essuyant le sang qui avait coulé de ses orbites.

- Et qu'est-ce qui me dit que tu ne la détruiras pas dès que j'aurais accepté ?

- J'ai pour principe de ne jamais mentir, même à mon pire ennemi.

Elle voyait son air déjà triomphant de par le fait qu'elle ait émit la possibilité d'accepter. Poussant un soupir silencieux pour reprendre son calme, elle leva ses yeux gris en fusillant l'alchimiste aux yeux dorés du regard.

Or contre argent.

- Tch. Très bien, j'accepte.

Ces mots lui arrachèrent la gorge au passage, mais comme il l'avait si bien dit, elle n'avait pas le choix. L'alchimiste lui lança sa boîte et elle l'examina attentivement pour constater qu'il n'y avait pas une rayure dessus.

- Je te l'avais dit, poulette, j'obtiens toujours ce que je veux, fit Greed.

- M'appelle pas poulette ou je te castre.

- Je sais pas vraiment comment t'appeler.

- Crève, t'auras pas mon nom. Et qu'est-ce qui m'empêche de me barrer maintenant que j'ai récupéré ce qui est important ?

- Parce que j'ai légèrement touché à ta boîte, répondit l'alchimiste en appuyant son visage sur son poing. Regarde bien la pierre sur le couvercle. Si tu nous fuis, je suis en mesure de la faire exploser à distance. Et il va sans dire que ce sera exactement la même chose si tu cherche à la retirer. Boum !

Elle se renfrogna alors qu'il ricanait. Lui, elle le découperait à la première occasion. La jeune fille se rapprocha de sa valise et ramassa ses vêtements, tous identiques.

- Même tes dessous sont tous pareils, remarqua Greed, un soutien-gorge à la main. C'est pas banal tout ça.

Elle lui arracha le sous-vêtement des mains, lui mettant une gifle au passage et fourra le tout dans sa valise, avant d'y déposer la boîte soigneusement et de refermer le bagage. Puis elle récupéra son sabre dont elle fit rentrer la lame et qu'elle coinça dans sa ceinture.

Pas question de la mettre dans l'étui alors qu'elle devait rester là.

- Monsieur Greed… Il faudrait peut-être les soigner, risqua une chimère en désignant les types toujours à terre, les mains crispées sur leurs plaies respectives.

- Ouais, occupe-t'en, va. Moi je voudrais faire connaissance avec notre petite nouvelle.

Il se leva de son canapé et rajusta sa veste.

- Suis-moi, poulette, je vais te faire visiter.

Ayant été averti, il protégeait déjà la zone quand elle lui balança son genou dans les parties, la faisant grimacer de douleur. Il sourit tranquillement sur sa petite victoire et avança en lui faisant signe de le suivre, ce qu'elle consentit à faire après un juron bien senti.

Puis ils se retrouvèrent seuls dans les couloirs du Devil's Nest.

- Tu veux pas me donner ton nom ? Ce serait dommage de te péter le genou, fit-il nonchalamment.

- La ferme, répliqua-t-elle avec mauvaise humeur. Et puis pourquoi je te le donnerai alors que je ne te fais pas confiance ?

- Si tu veux pas que je continue à t'appeler « poulette », va falloir t'y résoudre.

- C'est mort, t'auras pas mon nom.

- Et si je te dis que je veux savoir ?

- Pas mon problème.

Il se contenta de ricaner. Un jour il arriverait à l'apprivoiser. Qu'elle veuille se rendre inaccessible de cette façon ne faisait que renforcer l'envie d'en savoir plus sur sa petite nouvelle. On pouvait dire qu'elle savait comment stimuler l'avidité.

- Et ton âge, je peux savoir ?

- Rien du tout. Pour ça faudrait que j'ai du respect pour toi, et c'est pas près d'arriver.

Il haussa les épaules.

- Comme tu veux. Je le saurai tôt ou tard.

Elle ne répondit pas, gardant un air indéchiffrable, bien qu'il n'y aucune difficulté à deviner qu'elle avait envie de le découper en morceaux.

- On a pas mal de chambres de disponible, je te montre la tienne et après tu pourras passer à la salle de bain.

- Il est si grand que ça, ce bar ? fit-elle en levant un sourcil.

- Suffisamment pour tous nous accueillir, je crois que c'était un hôtel à la base, répondit-il. On y est, dépose ton barda, je te montre le reste.

Il ouvrit une porte et dans la pièce se trouvait déjà un vieux lit à barreaux en métal, une armoire et un chevet. Nan, sérieusement c'était mieux que ce à quoi elle s'attendait. Elle déposa sa valise sur le vieux matelas avant de ressortir en ajustant son chapeau.

- Au fait, c'est quoi dans ta boîte ?

Elle garda le silence. C'était son problème s'il n'avait pas compris quand elle lui avait dit qu'elle ne dirait rien. Greed n'ajouta rien de plus et recommença à avancer.

Il lui fit voir les salles de bains collectives, différentes pour les femmes et les hommes, au moins une bonne chose. Puis ils passèrent au mess qui n'était séparé de la cuisine que par un comptoir métallique.

- Voilà, c'est chez ton nouveau chez toi, tout ça.

Elle haussa les épaules. Mouais, l'endroit avait l'air pas mal, mais elle savait déjà qu'elle passerait plus ses journées dans sa chambre qu'autre chose. Et elle comptait bien aller évacuer sa frustration dans la nuit, sa soif de sang avait grimpé en flèche en se sachant forcée de rester là.

S'attacher aux objets était sans doute très con, mais elle n'avait pas pu faire autrement…

Enfin… Elle trouverait un moyen de leur rendre la vie dure en représailles.

- Au fait, pas touche à mes chimères, j'y tiens, tu vois…

- Et ce salopard d'alchimiste ?

- Kimblee ? Je pense que t'as bien vu qu'il pouvait t'exploser en un instant, il suffit d'un contact, et hop !

Merde, donc pas moyen de l'avoir.

- Fais pas cette tête, suffit de faire comme les autres et de ne pas l'approcher, ricana-t-il.

Mouais, elle flippait pas facilement, généralement le danger, c'était d'elle qu'il venait. Ce Kimblee était peut-être dangereux mais elle l'était tout autant. En attendant, le sang c'était dur à faire partir, alors elle comptait passer à la salle de bain avant toute chose.

- Où tu vas ?

- Ça me regarde.


*L'auteure passe sa tête par la porte*
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