Heya ! Nouveau chapitre !
Bon, je pense que vous avez remarqué que je postais plus vraiment depuis quelques mois, je vais pas faire de mystère, j'ai du mal à avancer dans les fics parce que je m'intéresse à plein d'autres choses, et que du coup je n'écris plus autant qu'avant.
Il y a de ça, et il y a aussi que je suis super occupée, entre mes démarches et ma chaîne Youtube (pas la peine de chercher, mes vidéos sont en anglais et sous un autre pseudo, je veux séparer mes identités "civiles" et "professionnelles" d'internet)
Enfin bref, tout ça pour dire que c'est normal si je n'ai plus aucun rythme dans mes parutions, parce que maintenant je posterai quand j'aurai de quoi poster ou si j'en ai envie, voilà.
Grand merci à Oriane Wyllt, mon incroyable bêta lectrice !
En attendant je vous souhaite une bonne lecture~~
- Ben voyons, j'ai que ça à foutre, fit la gamine en levant les yeux au ciel pour exprimer son agacement.
- Je dis juste que c'est pas impossible, ricana Kimblee derrière son masque en retour.
- Garde tes déductions foireuses pour toi, non seulement j'étais aux toilettes, mais en plus le Commandant était avec moi, tu penses sérieusement qu'il m'aurait laissée faire ?
L'alchimiste haussa les épaules, amusé par la réaction de la demoiselle. Il disait ça pour la taquiner, rien de plus. Elle n'était pas assez stupide pour tuer quelqu'un dans le simple but de retarder le voyage.
« Votre attention, chers membres de notre noble armée ! »
Les deux belligérants interrompirent leurs chamailleries et levèrent la tête en direction du plafond où était fixé un haut-parleur, intrigués.
« Tout d'abord, laissez-moi vous souhaiter la bienvenue à bord ! Je me présente : je suis le Maître du Jeu ! »
Kimblee leva un sourcil, imité par la jeune fille.
« En l'honneur de tout ce que vous faites pour notre beau pays, je vous ai préparé une petite activité pour que le voyage vous semble moins long... C'est pourquoi, vous avez jusqu'à notre arrivée en gare pour retrouver la bombe cachée dans ce train ! »
Des murmures terrifiés parcoururent l'assemblée alors que l'alchimiste souriait de plus en plus largement sous son masque.
- Une bombe ? grogna Doll avec mauvaise humeur. Mais on a déjà l'autre, là !
L'Écarlate eut un léger rire à ces mots, avant que le speaker ne reprenne.
« La fin du voyage est dans deux heures… Alors, éminents membres de notre grande armée… Qui l'emportera ? Si vous gagnez, vous sauverez votre réputation et tous ces pauvres innocents qui sont à bord, mais si vous perdez… Le pays tout entier saura ce que vous êtes réellement : des monstres assoiffés de sang, incapables de tenir leur promesse de protéger les habitants de ce pays. »
Le haut-parleur s'éteignit et il n'en fallut pas plus pour que les passagers dans le wagon ne recommencent à s'agiter, paniqués.
- Commandant ? demanda la jeune fille, toujours aussi nonchalante au milieu des gens qui beuglaient.
- Euh, oui ?
- Vous voulez bien vous charger de maintenir le calme ici ?
- Bien sûr, mais vous mademoiselle Little, qu'allez-vous faire ?
La demoiselle sourit en direction de Bras-Puissants.
- Je vais gagner la partie.
- Pas si vite, intervint Kimblee, faisant changer l'air enjoué de la fillette pour un air blasé. Non seulement on ne peut pas te laisser sans surveillance, mais en plus tu as toujours le bras dans le plâtre, Doll. Et puis moi aussi, j'ai envie de jouer, ma propre vie est en jeu et les explosifs, c'est quand même mon domaine.
L'air franchement déçu de la gamine était très drôle à voir. Elle poussa un long soupir à fendre l'âme.
- Puisque j'ai pas le choix…
Elle s'accroupit devant le corps, évitant presque naturellement la flaque de sang pour écarter la veste de la victime qui cachait à moitié la blessure. Son visage de poupée indéchiffrable ne lui disait rien sur ce qu'elle pensait, mais il ne fallut que quelques secondes pour qu'elle ne balaie le wagon du regard.
- Tu sais qu'on est censé trouver la bombe, non pas un potentiel coupable ? taquina-t-il de nouveau.
- Amateur, se contenta-t-elle de répondre sans la moindre émotion.
Kimblee la regarda se relever pour s'approcher d'un banc et… se rouler par terre. Elle se déplaça ainsi de bancs en bancs sous les regards interloqués de tous, y compris Armstrong qui ne savait pas vraiment pourquoi est-ce que la demoiselle avait un comportement aussi étrange. Après quelques minutes à se rouler par terre dans le plus grand des calmes, elle finit par se glisser sous l'un des sièges, disparaissant de la vue de l'alchimiste.
- Mais qu'est-ce qu'elle fait ?! s'exclama une femme bien habillée, mi-effrayée, mi-perplexe.
- Ça, j'aimerais bien le savoir, murmura-t-il pour lui-même.
Un bras plâtré finit par ressortir et Doll réapparut en se hissant à l'extérieur de sa cachette, des moutons de poussière dans les cheveux et un couteau à la lame brisé dans la main droite. Comment elle savait que l'arme du crime se trouvait là, il n'en savait foutrement rien, mais il se demandait surtout comment elle s'était débrouillée pour se retourner là-dessous.
L'alchimiste ne savait pas vraiment à quoi elle jouait, la regardant simplement retourner auprès du corps pour en approcher l'arme cassée et afficher un sourire avant de poser le couteau pour plonger les doigts dans la victime sous les exclamations horrifiées du public, et en tirer le bout de lame manquant.
- Il sera vite réglé, son jeu, dit-elle tranquillement avant de sortir un mouchoir de sa poche pour essuyer ses doigts.
- Ah bon ? demanda Kimblee.
Elle se contenta de lever un sourcil de défi, affichant un sourire énigmatique. Lui, se rapprocha pour commencer à retirer les moutons de poussière des mèches de la demoiselle. Laquelle cessa immédiatement de sourire pour froncer les sourcils et se releva d'un coup pour reculer hors de sa portée.
- Je peux savoir ce que tu fais ? gronda-t-elle.
- T'as de la poussière dans les cheveux, je voulais juste te donner un coup de main, vu qu'il t'en manque une, répondit l'Écarlate avec un sourire parfaitement audible sous son masque.
Il rit doucement quand elle lui lança un regard noir avant de se diriger vers les passagers les plus proches.
- Montrez la paume de vos mains, déclara-t-elle.
- Quoi ? Mais pourquoi ? s'offusqua la dame bien habillée.
- Pour vérifier quelque chose.
La bourgeoise semblait ne pas vouloir retirer ses gants, cependant, continuant de beugler son indignation. Armstrong finit par s'imposer.
- Madame, nous vous demandons votre coopération afin de sauver les passagers de ce train, vous y compris !
Bien sûr quand on était un mastodonte de deux mètres de haut, se faire obéir était bien plus facile que quand on ressemblait à un jouet. Kimblee ne s'embêta pas à retenir son ricanement, mais Doll l'ignora royalement en examinant les mains des passagers, les uns après les autres.
- Bonne nouvelle, Commandant, déclara-t-elle une fois le dernier « suspect » examiné. Personne dans ce wagon n'a tué qui que ce soit.
La petite poupée semblait être dans son élément avec cette affaire imprévue, c'était très amusant et fascinant à regarder.
- Donc j'imagine qu'on va passer au wagon suivant ? devina le moustachu.
- Tout à fait, acquiesça-t-elle. Monsieur le mono-maniaque et moi allons voir le wagon numéro trois, et si vous voulez bien, vous vous chargerez du numéro quatre, comme ça, si le meurtrier s'enfuit dans notre dos, vous pourrez l'intercepter.
- Est-ce que tu es en train de donner des ordres à des militaires plus gradés que toi ? demanda Kimblee.
La jeune fille se passa la main sur le visage avec un soupir exaspéré, puis lança un regard blasé à l'Écarlate.
- Je propose une solution pour que tout le monde, ou presque, s'en sorte en vie. Mais si ça te vexe, je t'en prie, démerde-toi avec cette affaire et quand on se retrouvera tous en Enfer, je te ferai chier jusqu'à la fin des temps en me foutant allègrement de ta sale gueule.
Un sourire effronté étira ses lèvres.
- Alors, monsieur le gradé, laquelle de ces deux propositions vous convient ? demanda-t-elle d'un ton excessivement mielleux.
Celui-ci répondit en riant de nouveau. Décidément, elle était incorrigible.
- J'ai rien de mieux à proposer, va pour la première, finit-il par accorder en se dégageant du passage. Les dames d'abord.
Elle répondit par une grimace à peine discrète, avant d'aller ouvrir la porte et entrer dans le sas pour passer au wagon suivant. Armstrong et Kimblee lui emboîtèrent le pas.
- Au faut, mademoiselle Little, fit le Commandant. Que cherchez-vous sur les mains des passagers ?
- Une entaille.
Elle leva la main droite et traça une ligne sur sa paume avec l'index gauche.
- À peu près dans ce sens-là.
- Vous pensez que le meurtrier s'est blessé ?
- La pointe du couteau a été cassée quand il a touché une côte, et il y a des traces de sang sur le manche alors que ça devrait pas être le cas, expliqua-t-elle.
L'Écarlate hocha doucement la tête, il comprenait mieux, maintenant…
- Pas mal, admit-il.
- J'ai de l'expérience, éluda-t-elle laconiquement en ouvrant la deuxième porte du sas. Bonne chance, Commandant.
Le duo laissa Bras-Puissants pour se diriger directement vers le deuxième sas à l'autre bout du wagon.
- Pas que ça m'intéresse, mais la petite flicaille sait aussi pourquoi la bourgeoise voulait pas enlever ses gants, si elle était pas coupable ? taquina-t-il.
- Elle était avec un amant.
Le silence de l'alchimiste parlait de lui-même et elle leva un sourcil en sa direction.
- Quoi, je suis la seule à avoir pensé qu'une riche dans un wagon de pauvres, c'était bizarre ? fit-elle.
- Mais ça explique pas pourquoi l'amant, pointa-t-il.
- Elle portait une alliance, qui doit coûter une petite fortune à vue de nez. Mais je sais pas toi, j'ai pas vu d'homme bien habillé au milieu des ploucs.
Kimblee rit doucement à nouveau de derrière son masque et leva les mains pour lui accorder le point. La jeune fille passa dans le wagon suivant.
- Ok, tout le monde met ses mains bien en évidence, contrôle de l'armée ! annonça l'Écarlate en sortant sa montre en argent.
Après la fouille des deux wagons suivants, Doll se savait bien plus proche du coupable. Il ne se trouvait pas du côté des wagons bondés, et elle n'avait pas entendu de bruit suspect concernant la bombe, donc, la logique voudrait qu'il se trouve du côté des compartiments. Après tout il visait les militaires présents à bord, à savoir le quatuor qu'ils formaient avec Archer et Armsrong, lesquels voyageaient dans un compartiment jusqu'au début du jeu. Kimblee semblait aussi apprécier ce qu'il se passait, elle ne pouvait pas voir son visage à cause du masque de métal, mais il souriait, elle en mettrait sa dernière main au feu.
- Il nous reste quoi, une petite heure ? annonça le concerné en regardant sa montre.
Ah… Dommage que ça se termine aussi vite, elle s'amusait bien, elle… M'enfin, si elle voulait arriver à Central en un seul morceau, il fallait bien qu'elle trouve le poseur de bombe et son petit paquet cadeau. Elle ouvrit sans prévenir la porte du premier compartiment qu'ils croisèrent et la referma après quelques secondes, ignorant le couple qui l'engueulait. Leurs mains n'avaient pas la moindre blessure, ils n'avaient rien à voir avec cette affaire. N'empêche qu'ils choisissaient bizarrement leur moment.
Lançant un regard d'avertissement à l'alchimiste qui se marrait, elle se dirigea vers le compartiment suivant, ignorant volontairement celui où se trouvait Archer, peut-être un peu étonnée qu'il n'ait pas daigné bouger ses fesses après l'annonce.
Splash !
Le liquide brûlant qu'elle se reçut à l'ouverture de la porte la surprit suffisamment pour qu'elle perde quelques précieuses secondes. Le temps qu'elle essuie ses yeux pour regarder de nouveau, la fenêtre était ouverte et l'homme qui se trouvait à l'intérieur du compartiment avait disparu, Kimblee se glissant souplement à sa suite.
- C'est le mien, enfoiré… grinça-t-elle avant d'aller passer la tête à l'extérieur.
Juste à sa droite se trouvait une échelle qui menait jusque sur le toit du train. Doll aperçut une botte qui disparut bien vite de son champ de vision et se hissa avec son bras valide pour suivre l'alchimiste. L'Écarlate avait toujours son masque quand elle parvint à grimper sur le toit à son tour, mais comment ne pas deviner le sourire dément qui tordait ses traits. Le militaire ne semblait pas avoir trop de mal à tenir debout malgré le vent fort qui menaçait de les emporter à chaque secousse un peu trop violente du wagon.
La jeune fille le rejoignit, se disant qu'il pouvait toujours lui servir de bouclier en cas de besoin, avant de regarder le fameux meurtrier poseur de bombe.
Il était bien habillé, certes, mais sa posture et l'expression de son visage évoquaient tout sauf l'élégance et les bonnes manières. Forcément, s'il avait de l'argent, pas étonnant qu'il soit passé entre les mailles du filet. La valise qu'il tenait à la main devait sans doute contenir la bombe, parce que vu le déséquilibre qu'elle lui causait, c'était possiblement la seule raison pour laquelle il l'aurait prise avec lui pour grimper là-haut, surtout avec sa main bandée.
Le terroriste retira ses lunettes de soleil de son visage pour les assassiner de ses yeux bleus, transpirant la haine. Des mots dégoulinants de mépris franchirent la barrière de ses dents serrées.
- … Quoi ?! fit Doll en mettant la main derrière l'oreille.
Ben oui, avec le vent qui partait dans le sens contraire, le pauvre type était le seul à entendre ce qu'il disait en parlant aussi bas !
- Bande d'ordures ! Les militaires sont des fous bons à enfermer ! tonna-t-il.
- Je suis parfaitement d'accord ! répondit Doll, en toute sincérité.
Kimblee recommença à se marrer avant de se mettre à avancer vers leur fugitif qui cherchait à s'éloigner un peu plus. Mais entre le militaire et la jeune fille, tous deux plus ou moins à l'aise pour marcher dans un environnement aussi dangereux et instable, ce n'était pas vraiment le cas de « monsieur colère » qui était donc pas mal ralenti.
- Je vous laisserai pas la prendre ! leur cracha-t-il. Dès que ce train s'arrête, vous êtes tous morts ! Et je suis le seul à pouvoir la désactiver !
- Je veux pas la désactiver, je veux la faire péter ! répliqua Kimblee.
Quand Doll disait qu'elle était d'accord avec le terroriste du dimanche… Mais au moins, ça avait eu le mérite d'avoir troublé le poseur de bombe qui affichait une tête qui n'avait jamais autant correspondu à la définition de « confusion ». La colère reprit bien vite sa place, cependant.
- Je le savais ! Vous vous moquez des dégâts collatéraux ! C'est à cause de gens comme vous que ma sœur est morte !
Un ange passa. Puis l'alchimiste éclata de rire.
- Attends, tu fais tout ça pour ça ?! s'écria-t-il ensuite, hilare.
La jeune fille ne s'embarrassa pas de participer à la conversation, se contentant d'avancer un peu plus. Tout ça était vraiment ridicule et elle commençait à avoir froid avec tout le vent et le fait qu'elle était trempée.
Une main lui attrapa le bras.
- Où tu crois aller ?!
- Lui casser la gueule ?! fit-elle à l'Écarlate en levant un sourcil. C'est pas pour ça qu'on est là ?!
- T'as un bras dans le plâtre, tu comptes faire comment ?!
- Admire un peu !
Elle dégagea son bras et se remit à avancer un peu plus vite, regardant par-dessus son épaule pour voir qu'un tunnel se trouvait à une petite centaine de mètres. Sans prendre la peine de prévenir l'alchimiste (après tout les miracles n'étaient pas impossibles), elle attendit quelques secondes pour se baisser et mettre l'obscurité temporaire à profit. Le vent était moins fort, mais elle n'y voyait pas grand-chose et ce qu'elle allait faire restait dangereux. Prenant appui sur ses jambes, avec l'avantage de sa taille un peu plus chétive que celles des deux hommes, elle rampa le plus rapidement possible jusqu'à passer derrière leur cible qui se recroquevillait à moitié sur sa valise, tête baissée. La silhouette qui se découpait dans la pénombre l'aidait à se repérer, et quand le train ressortit du tunnel, elle se redressa rapidement pour saisir le poseur de bombe à la gorge, constatant au passage avec une certaine déception que Kimblee ne s'était pas fait avoir et était toujours là.
La demoiselle pesait de tout son poids sur le toit du train sous ses pieds, étranglant leur cible, qui pourtant ne se laissa pas vaincre si facilement.
- Vous mourrez… articula-t-il difficilement. Avec… moi…
Et il appuya sur un bouton destiné à ouvrir sa valise. Le compteur qui s'afficha et qui jusque là affichait une quarantaine de minutes, baissa rapidement. Dans un dernier effort, Doll brisa la nuque du terroriste et lui arracha le bagage des mains avait qu'il ne tombe du train. Bagage qu'elle lança en direction de Kimblee.
- Attrape !
L'Alchimiste Écarlate ne se fit pas prier et sourit en regardant les composants de la bombe alors qu'il ne restait que quelques secondes au compteur. Finalement, il frappa dans ses mains et jeta la valise en l'air où elle ne produit qu'une petite explosion. La jeune fille sentit une forte chaleur en passant dans le nuage de fumée, mais rien de bien méchant.
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Quand la porte du compartiment s'ouvrit sur Kimblee et Doll, Archer leva les yeux de son rapport.
- Vous vous en êtes chargé ? demanda-t-il calmement.
- Le type est mort et la bombe a pété, répondit l'alchimiste.
- Et où est Armstrong ?
- Parti rassurer les machinistes, soupira la jeune fille en allant se laisser tomber à sa place.
Le cadavre ambulant hocha la tête, satisfait du résultat, puis regarda de nouveau la demoiselle. Son uniforme était sale, une fine couche de suie et des traces rouges recouvraient certaines parties de son visage et ses cheveux semblaient étrangement raides.
- Que vous est-il arrivé ?
- On m'a balancé du thé à la tronche et je suis passée au travers d'une explosion.
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En sortant de la douche, Doll se sentait quand même mieux. Le miroir lui avait permis de constater les très légères brûlures dû au thé et à la chaleur de l'explosion, qui au final n'était pas très graves. D'ici le lendemain elle n'aurait sans doute plus aucune trace. Et puisqu'il s'agissait aussi de brûlures, les veinules rouges avaient déjà disparues au cours de la nuit précédente.
Elle ne sentait plus la verveine, ses cheveux étaient de nouveau soumis à la gravité et elle ne collait plus, que demandait le peuple ?
…
Peut-être de ne pas se retrouver face à Archer en sortant de la salle de bain commune des femmes.
- Un problème ? demanda-t-il en voyant la tête de six pieds de long qu'elle tirait.
- Vous devez vraiment me surveiller jusque dans la salle de bain ?
- On n'est jamais trop prudents.
La jeune fille leva les yeux au ciel.
- C'est ça, je vais sauter par la lucarne, atterrir deux étages plus bas sans le moindre dégâts et courir toute nue en pleine ville, ironisa-t-elle.
- Rien ne dit que vous n'en êtes pas capable.
Elle chercha quelques secondes sur son visage cadavérique la moindre trace de second degré, mais dû rapidement se rendre à l'évidence : il était tout à fait sérieux.
- Mais qu'est-ce qui va pas, chez vous ? s'entendit-elle demander.
