Bon voyons si cette fois mon chapitre va être posté. Dites-le moi que je passe pas une nuit blanche XD !
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Riza s'agitait dans son sommeil. Elle rêvait d'un homme qui semait le chaos sur son passage. Le paysage était rouge comme le sang, à cause des flammes qui s'émevaient haut dans le ciel, la fumée noire qui obscurissait tout, des éclairs qui déchiraient le ciel. Puis Riza vit apparaître deux yeux à la pupille verticale, et entendit un rire démoniaque. Une main giagntesque aux ongles crochus essaya de l'attraper. Le lieutenant se réveilla en sursaut.
" AH !"
Hayate releva la tête avec un son interrogateur. Riza se laissa retomber sur son oreiller. Un cauchemar. Ce n'était qu'un mauvais rêve. Elle tourna la tête pour voir l'heure. Cinq heures moins le quart. Un peu just pour retrouver le sommeil peut-être. Néanmoins, elle tenta de se rendormir. Inutile de préciser que le réveil ne fut pas gai. Riza arriva au Q.G dans le brouillard.
" Vous avez une petite mine ce matin lieutenant." remarqua Roy.
" Ah oui, c'est vrai que mon crayon à papier a besoin d'être taillé." répondit Riza en examinant l'objet.
" Je parlais de votre visage."
" Pffft ! Oh là là là ! Pardon." fit Riza en secouant la tête.
Roy sourit gentiment.
" Ce n'est rien voyons. Ca arrive à tout le monde d'être un peu dans le pâté."
" Un peu ? Chuis carrément au fond du pot oui !"
Roy pouffa de rire. Elle ne perdait pas son sens de l'humour en tout cas. Riza se frotta le visage, et accueillit avec bonheur le café apporté par Fuery. Mais quand on est mal réveillé, on l'est jusqu'au bout. Le lieutenant voulu se mettre un sucre ( dans la tasse ça va de soi, lol ) et le lâcha à côté. Roy lui prit le poignet quand elle porta la tasse à ses lèvres.
" Votre sucre est tombé à côté, sur le dossier." dit-il en prenant le cube blanc.
" Ben, ça rendra peut-être son traitement plus agréable." dit Riza tandis qu'il le mettait dans son café.
" Ah, faudra que j'essaie." sourti Roy en reprenant sa propre tasse.
Havoc proposa des petits gâteaux à Riza, et elle manqua de renverser la coupelle en voulant en prendre un.
" Bon. Je crois que le mieux serait que je m'asseye. Autrement je vais finir par blesser quelqu'un." décida-t-elle.
Elle tourna les talons pour retourner à son bureau. BOUM ! Tous se retournèrent, et cherchèrent la jeune femme des yeux. Roy alla voir derrière son bureau. Il la trouva assise par terre, morte de rire.
" J'aurais mieux fait de rester couchée !" dit-elle.
Roy se mordit la lèvre pour ne pas rire. Puis il lui tendit la main pour l'aider à se relever, tandis que Falman nettoyait le café renversé.
" Je peux avoir d'autre café siouplaît ?" interrogea Riza, à présent assise.
Breda la servit, et tous retournèrent à leur poste. La matinée passa sans autre incidents. Mais Riza continua à faire des cauchemars, toujours sur ce mystérieux individu. Elle finit par s'en ouvrir à Luna.
" Hmmm ... il est fort possible que ta ... vie passée essaie de te prévenir de quelque chose." avança-t-elle.
" Tu crois ?" fit Riza.
" Je ne vois que ça. Ce doit être un événement terrible, vu ce que tu m'a raconté. Cet homme, tu ne vois pas qui c'est ?"
" Non. Mais je suis sûre de le connaître. Nous nous sommes battus plus d'une fois dans le temps." précisa Riza.
" Je tâcherais de me renseigner."
Ce détail mis au point, les filles se préparèrent pour une nouvelle ronde. Et naturellement, Roy attendait que sa guerrière blonde passe par chez lui. Riza fut à l'heure au rendez-vous si j'ose dire. Ou plutôt écrire. Maintenant, elle se posait sur sa fenêtre, et Roy ne désespérait pas de la faire entrer complètement un jour. Riza avait aussi droit à une bise avant de partir. Qu'elle lui rendait toujours en principe.
" Hmmm ... je crois que ... je suis amoureux." se dit Roy en la voyant partir.
Ouais, vu l'air idiot qu'il afficha, on pouvait dire ça. Quelques jours plus tard, Riza dit à son amie qu'il se passait de drôles de choses à Central.
" Des disparitions ? Ce n'est pas dans les habitudes des Aïroks ça." fit Luna.
" Peut-être, mais ça ne nous empêche pas d'enquêter un peu."
" Attends. Je crois que finalement ça collerait avec le genre de la maison Au laid lézard." réfléchit Luna.
Riza haussa un sourcil. La brunette se mit à tourner les pages du livre. Un peu après, elle était en train d'en lire une.
" Rituels particuliers : invoquer un démon supérieur ... nécessite du sang pur ... autrement dit le sang d'une ou plusieurs vierges." annonça-t-elle.
" Et en plus ce sont bien des filles. Voyons la tranche d'âge ..." dit Riza.
Elle attrapa le rapport de l'enquête, et examina la description des victimes.
" Effectivement, elles sont toutes jeunes. La plus âgée a tout juste quinze ans." annonça-t-elle.
" Donc on peut supposer qu'elles sont vierges. Et que nos sacs mains préparent un sacrifice. Reste à savoir quand, où et pour qui."
" Si on recourait au bon vieil interrogatoire ?" sourit Riza.
" Pourquoi pas ? Ca a bien marché la dernière fois."
Les filles se mirent donc en quête d'un volontaire pour l'interroger. Hélas, les Aïroks paraissaient être devenus plus méfiants. On n'en voyait plus tellement dans les rues ces temps-ci. Cela n'arrangeait guère nos héroïnes pour une fois. Riza se dit qu'elles allaient devoir se reposer sur les résultats de l'enquête militaire, en espérant qu'il ne soit pas trop tard.
" Ca commence à faire beaucoup ... cinq disparues." fit Roy en lâchant un dossier le lendemain.
" Et toujours pas de piste. Elles se volatilisent purement et simplement." ajouta Havoc.
Riza était désormais convaincue que c'était un coup de ces saletés de démons. Si seulement elle pouvait en coincer un, elle aurait le fin mot de l'histoire.
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La jeune fille regarda terrorisée le reptile venir vers elle. L'enfant tira sur ses liens, en vain. Ils l'avaient bien attachée à sa table de pierre, pas de souci. Depuis qu'elle était là, deux autres filles avaient été amenées. Donc elles devaient être ... sept en tout. Le démon leva un long poignard au-dessus d'elle. La petite pleura, supplia. En vain. La lame fut plongée dans son coeur. Tout comme pour les six autres. Les Aïroks recueillirent le sang dans de vastes bols, et allèrent le répandre dans un bassin.
Puis d'une même voix ils se mirent à psalmodier. Une bulle éclata dans le bassin. Puis une autre, et encore une autre ... on aurait dit que le sang bouillait. Au bout de quelques instants, quelque chose commença à émerger. Cela remontait lentement. La chose s'avéra être un homme, couvert de sang. Il ouvrit les yeux, et découvrit les Aïroks inclinés très bas tout autour. L'un d'eux s'avança, tête baissée, pour l'aider à sortir. L'homme fut ensuite rincé, et les démons lui tendirent des habits qu'il passa, et on lui donna un long bâton avec une boule rouge au bout.
" En quelle année sommes-nous ? " demanda-t-il dans une langue antique.
" 1915, maître. Au vingtième siècle." répondit un lézard.
" Tant que ça ?"
Il parcourut l'assemblée du regard. Puis il se dirigea au-dehors. Il contempla le paysage un instant.
" Beaucoup de constructions ... donc beaucoup de destruction." sourit-il.
Il leva son sceptre et l'autre main, puis lança une incantation. Le ciel s'obscurcit immédiatement, et un violent orage éclata, accompagné d'une pluie d'une rare intensité. Il ne fallut pas beaucoup de temps pour que l'eau recouvre le bitume.
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Riza elle, compris très vite que ce n'était pas naturel. L'eau montait beaucoup trop vite. Les rues de Central devinrent de véritables mares.
" Tout le monde dehors, on évacue le Q.G !" lança Roy en revenant au bureau.
Les soldats se rendirent à la sortie, où des canots attendaient. Riza s'était éclipsée pour se changer. Grâce à ses pouvoirs c'était rapide. L'eau dehors commença à faire des vagues, compliquant sérieusement l'évacuation. Depuis le toit, Riza calma les remous de l'eau. Elle vit tout à coup un homme à l'eau. Et il ne savait visiblement pas nager.
" Fuery !" s'exclamèrent ses collègues.
Mais Kain s'éloignait de plus en plus. Riza avait réagit au quart de tour, et parvint à saisir les mains du sergent. Elle le sortit de l'eau et alla le déposer dans le canot avec les autres.
" Merci." souffla-t-il.
" De rien. Cette pluie n'est pas normale, je vais tâcher d'en découvrir la cause." répondit Riza.
Elle repartit au-dessus des toits. Luna la rejoignit. Sauf que le vent se mit à souffler, rendant leur vol difficile. Les filles combinèrent leur pouvoir pour stopper la tempête.
" C'est quoi à ton avis ? Aucun des Aïroks ne peut faire ça !" s'exclama Riza.
" Non, mais leur maître sûrement. Essayons de le localiser." répondit Luna.
Elles se servirent de leur pouvoir du son pour tenter de percevoir une voix humaine, dialoguant dans une langue morte. Un son leur parvint bientôt, une voix masculine.
" Cette voix ... c'est celle que j'entends dans mes cauchemars." dit Riza.
Les filles aperçurent bientôt un homme vêtu dans le même style qu'elles sur un toit. Il les vit aussi, et leur lança un gros éclair. Luna répliqua ensuite par une tornade horizontale. L'homme esquiva, et s'enfuit. Riza se servit de l'eau alentour pour le bombarder. Son adversaire se protégea par un champ de force. Le lieutenant fit s'élever une énorme tornade d'eau qu'elle lui envoya. Il parvint à se sauver de justesse.
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" Colonel ! Où allez-vous ?" demanda Havoc.
" L'aider !" cria Roy par-dessus son épaule.
Ils avaient trouvé un coin sec, et Roy tentait de rejoindre les filles à la rame. De son côté, le sorcier lança une nuée d'insectes vers elles. Cela les arrêta.
" Saloperie de moustiques !" s'exclama Luna.
Riza se servit à la fois du feu et de l'eau pour les en débarrasser. Puis elle lnaça de grosses boules de feu vers le sorciers. L'une d'elle fit tomber la capuche de l'homme.
" Rakêren !" s'exclama Riza.
" Nadjatep." répondit-il.
Riza sentit une fureur comme jamais l'envahir. Elle dégaina aussitôt son épée, en même temps que lui. Puis tous deux se précipitèrent l'un vers l'autre. Des Aïroks surgirent pour venir occuper Luna.
" Ainsi tu t'es réincarnée." fit Rakêren.
" Je t'avais bien dit que je serais là pour t'accueillir. Mais cette fois j'ai bien l'intention d'en finir !" répliqua Riza.
Ils s'éloignèrent à nouveau pour mieux s'attaquer. Les lames se croisèrent dans un vacarme assoudirssant. Chacun des combattants était aveuglé par le désir de tuer l'autre. Ils eurent bientôt recours à leurs pouvoirs. Les attaques fusèrent, rebondirent les unes sur les autres pour s'écraser alentour. Certaines touchèrent les Aïroks, manquant Luna de peu.
Roy perçut enfin le bruit du combat. Il descendit de son canot, l'eau était peu profonde et lui arrivait aux mollets. Bientôt il fut sur le terrain sec. Et il finit par voir les éléments jaillir et endommager des bâtiments. Le colonel entendit aussi un bruit métallique.
" Ils doivent se battre à l'arme blanche."
En pensant que sa guerrière blonde pouvait se faire gravement blesser, il en eut des sueurs froides. La permière personne qu'il croisa fut Luna, qui faisait voltiger les Aïroks et les tabassait à coups de bâton. Roy mit ses gants qu'il avait pris soin de mettre au sec, et entra à son tour dans la dance.
" Ouaïe !" s'exclama-t-il en se baissant pour éviter un lézard planant.
Il le calcina, puis continua à avancer. Roy brûla au vol les Aïroks que Luna envoyait partout, ou qu'elle ne tuait pas. Du coin de l'oeil il vit Riza et Rakêren se jeter à nouveau l'un contre l'autre, épée au clair. Chacun portait diverses estafilades.
" C'est gentil de venir jouer avec nous." lança Luna quand il fut près d'elle.
" J'ai pensé que ce ne devrait pas être toujours les mêmes qui rigolent." répondit Roy.
Ils affrontèrent les démons dos à dos, qui arrivaient toujours plus nombreux. Certains se faisaient heureusement faucher par les ricochets des attaques de Riza et Rakêren. La lutte était acharnée. De temps à autre, Riza parvenait à aider Luna et Roy, en lançant une forte atttaque contre les Aïroks. Un cri de douleur retentit soudain, figeant tout le monde sur place. Même les démons s'étaient arrêtés.
" Tu vois Rakêren, j'avais juré d'en finir avec toi. Et moi je tiens mes promesses !" fit Riza.
Elle avait planté son épée dans le ventre du sorcier. Riza se débarrassa de lui. Le corps du vaincu se mit alors littéralement à fondre. Les Aïroks autour poussèrent des cris stridents et prirent la fuite. Riza tomba à genoux, et sévanouit. Roy et Luna se précipitèrent vers elle. Le colonel la prit dans ses bras.
" Ca va, elle est juste inconsciente." dit Luna.
" Je l'emmène chez moi." décida Roy en la soulevant.
" Quoi mais ...
" Je ne vais rien lui faire rassurez-vous." répondit Roy qui s'éloignait déjà.
Il remarqua avec surprise qu'il n'y avait plus d'eau dans les rues.
" Je ne peux pas vous laisser l'emmener. C'est à moi de m'en occuper." reprit Luna en le rattrapant.
" Et moi j'ai des dettes envers elle. Voilà l'occasion de m'en acquitter." rétorqua Roy.
" Je sais bien, mais je crois savoir que cette solution ne lui plairait pas trop."
Elle se planta alors devant lui, lui barrant la route.
" S'il vous plaît, laissez-moi m'occuper d'elle." demanda Roy.
" Et pourquoi je vous laisserais faire ?" fit Luna.
" Parce que je l'aime."
Roy profita de son ahurissement pour reprendre sa route.