Auteurs : a-i-mai & Koneko
Base : Dir en grey + miyavi + Jui
Genre : AU, yaoi …
Disclaimer : Vous disiez ?

Commentaire : Un court chapitre, j'avoue. Le 5 suivra bientôt, le 6 est terminé, le 7 est en court, le 8 en projet. Ca vous va ?
Sinon j'ai changé ma méthode de présentation des dialogues. Les tirets, ça sucks.
Bonne lecture

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Silent Jealousy
Chapitre 4

Il était si beau. Son corps nu et frêle, sa peau claire, si douce au toucher, ses longs cheveux tombant sur ses paupières closes. Le sommeil de l'ange. Si sensible. Si agréable à contempler. Si lointain de ce qu'il laissait paraître de lui même, éveillé. Si mystérieux, si distant. Mais parfois si doux. Hypocrite peut-être. Il n'y avait que lorsqu'il dormait qu'il se mettait à découvert. Inconsciemment, il dévoilait ses angoisses. Les traits crispés de son visage en étaient la preuve.
Mais il ne ferait rien pour savoir ce qui le tracassait. Il avait le droit, voire même de bonnes raisons, de ne pas parler de lui. Même s'il avait quelques doutes … Shinya grommela dans son sommeil. Oh oui, des doutes …
Mais il ne voulait pas y penser. Il ne voulait pas penser au moment où il se retrouverait seul, une fois de plus, à pleurer. Pour l'instant, il souriait. Au moins, il rentrait toujours le soir. Ils faisaient l'amour, et il s'endormait. Et il ne dormait pas, il le contemplait. Il essayait de s'en contenter, il l'aimait. Il n'était heureux qu'avec lui. Il l'aimait au delà des doutes et de la douleur.

xXx

Deux corps enlacés, un grognement de plaisir et un cri de douleur et d'extase.

" Kaoru … ah, Kaoru ne t'arrête pas … "

Ignorant ses larmes, le jeune homme aux cheveux noirs de jais se colla un peu plus, si c'était possible, au corps au dessus de lui.

" Kaoru ! … Kaoru, je t'aime … "

xXx

Die sentit Shinya commencer à bouger dans ses bras, il ferma les yeux et pris une profonde inspiration. Déjà ? Il est déjà réveillé, non Shin-chan reste vers moi, reste dans mes bras s'il te plais. Il resserra la prise sur son amant, profitant de ces dernières secondes, il commença à glisser ses doigts dans les doux cheveux de son amant. Puis il y noya son visage.

En réalité Shinya était réveillé depuis un bon moment, lui aussi aurait aimé rester plus longtemps dans les bras de Die, mais malgré ça il devait s'en aller. A travers ses cheveux il sentit quelque chose d'humide. Die tu pleures ? Il se redressa, dévoilant le visage couvert de larmes de Die .

" Ca va ? "
" Oui ça va Shin-chan ne t'inquiète pas pour moi... "

Non convaincu il se pencha sur l'autre pour lui voler un dernier baiser avant de se relever, puis ce fut au tour de Die qui ne se contentait pas d'un baiser si rapide, plongeant dans la bouche de son amant, se faisant le plus doux possible et agissant très lentement, parce qu'il le savait, Shinya allait partir ... Toujours à la même heure ... pourquoi ?

Il voulait le savoir, et aujourd'hui il était décidé à tout découvrir. Mais avant laisse moi profiter de toi, mon Koi ... Laisse moi savourer ces derniers moments avant que je le sache ... Je t'aime !

Shinya parut comprendre ce qu'il pensait, et lui laissa encore quelques minutes de plus, se laissant caresser, et en profitant de même pour toucher ce corps ferme qui se trouvait sous lui. Puis doucement il se releva et lui sourit, lui écarta une longue mèche rouge qui lui retombait sur le visage et lui glissa un " Je t'aime " avant de partir.

Die resta immobile pour lui laisser quelques secondes d'avance puis se leva, s'habilla rapidement et partit sur ses pas. Shinya devait être dans l'ascenseur donc il prit les escaliers et attendit de le voir sortir de l'immeuble pour le suivre. Il s'engagea dans une rue voisine puis il ralentit, Shinya sortit son portable, il pianota quelque chose, releva la tête puis continua, Die pas très loin derrière. Il traversa la route, se dirigeant vers une voiture, Die s'arrêta, se rapprochant du bâtiment à côté de lui pour se faire discret.

Kamisama, Shin-chan ... j'ai peur !

Il le vit entrer dans la voiture, côté passager, quelqu'un se jeta sur lui et il fut projeté contre la vitre. A ce moment là pour Die, le temps s'était arrêté, tous ses doutes, toutes ses craintes, étaient vrais et il ne serait plus jamais le même ... La preuve était à quelques mètres de lui, dans un voiture noire, un jeune homme aux cheveux noir de jais était en train d'embrasser farouchement Son Koibito.

xXx

Kaoru …
On s'est encore fait mal ce soir …
On a encore pleuré ce soir …
On s'est encore dit qu'on s'aime, ce soir …
Violence
Amour
Moments entrecoupés parfois de tendresse
Et puis la violence revient, toujours.

Il ne se passe plus une soirée sans que l'on se frappe. Fort. On se blesse, parfois. Non, souvent. Avant, je comptais les bleus sur mon corps, jusqu'à ce qu'ils disparaissent. Maintenant, ils y sont en permanence.
Je me souviens d'une fois où j'ai dû aller à l'hôpital parce que j'étais en sang et que je craignais que quelque chose soit cassé. Tu n'étais pas dans un meilleur état, mais tu n'avais pas voulu bouger de l'appartement. On m'avait conseillé de porter plainte. J'ai refusé. Je t'aime. Je ne te veux pas te porter un coup de plus que ceux que je te renvoie.

Tu ne pleures jamais devant moi, mais je t'entends parfois, lorsque tu t'enfermes dans la salle de bain, même avec le bruit du jet d'eau dans la douche. Et si tes sentiments demeurent splendidement cachés derrière ce masque de fer que tu t'es forgé, je te connais suffisamment pour savoir que tu en souffres autant que moi.

La tendresse, que dis-je … Des cadeaux, des promesses, des nuits formidables. Tu sais très bien que je n'ai pas besoin de tout ça pour te pardonner. Je suis autant à blâmer que toi.

Mais toi, tu es le plus fort. Et tu utilises cet atout à ton avantage.

C'est marrant parce que des fois tu m'accuses de trop aguicher tous ces mecs et ces filles devant lesquels je danse. De te tromper même. Laisse moi te rappeler qui m'a projeté dans ce milieu rempli de pervers pleins aux as. Moi, et quatre ou cinq autres. De toute façon, tu sais très bien que je t'appartiens. Tout ça est même devenu un jeu pour moi. Les voir me dévorer des yeux, rouler des hanches, du haut de mes platform, un sourire provocateur aux lèvres, tout en sachant qu'ils ne poseront jamais la main sur moi qu'au travers de mes vêtements.

Ne te plaint pas. Tu ramasses l'argent, non ?

Et toi seul a le droit de me prendre.
Autant de fois que tu le souhaites, de la manière qui te convient.
Ca ne te suffit pas ?

Je t'appartiens, je te dis.


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A suivre

Nothing else to say

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