Bonjour tout le monde, c't ma deuxième fic, donc j'espère qu'elle vous plaiaras et que vous serez pas trop dur avac moi. Ce coup-ci c'est une version récit de l'hiqtoire de MissJaD "Can I Ask you Something?", c'est parti.
Can I Ask You Something?
Première partie
-
Dans le parc de Poudlard, en cette après-midi ensoleillé, se trouvait un jeune homme, grand (1.85m), aux cheveux mi-long bruns et aux yeux d'un bleu électrisant, adossé au saule pleureur, à côté du lac. Il était là depuis un petit bout de temps quand arriva un autre jeune homme, un peu plus petit que l'autre (1.82m), aux cheveux aussi noir et un peu plus petits que son ami mais indomptable et aux yeux d'une couleur chocolat. Le nouvel arrivant s'allongea à côté de son camarade avant de lui demandé :
« Comment allez-vous en cette excellente matinée, Sirius ?
-Plutôt bien, merci à vous, James. Et en ce qui vous concerne , répondit Sirius Black.
-'Chui au top du top, cher ami. Ça va prodigieusement bien, renchérit James Potter.
-Heureux de l'entendre. Maintenant. Qu'est-ce que tu veux, attaqua Sirius.
-Vouloir? Mon bon monsieur, pourquoi croyez-vous que je veux quelque chose , s'étonna James.
Sirius ne répondit pas mais regardé James avec insistance.
-Quoi, s'enquit James.
Sirius ne répondit toujours rien.
-Quoi, répéta James.
-Potter, s'énerva Sirius.
James se redressa et alla s'adossé à côté de Sirius. Une fois installé il finit par lui demander :
-Je peux te demander quelque chose ?
-Tu viens juste de le faire, lui fit remarqué Sirius.
-Sois sérieux, répliqua James.
-Je pensais que j'étais Sirius, ironisa Sirius.
-C'est du réchauffé ça. Arrête. Maintenant, s'écria James.
-Arrêtons donc, acquiesça Sirius.
Les deux camardes se turent durant quelques instants avant que James ne brise le silence :
-Je peux te demander quelque chose, redemanda James.
-Est-ce que je peux dire 'non', voulut savoir Sirius.
-Bien sûr que tu peux, lui répondit James.
-Et ça fera une différence, s'enquit Sirius.
James ne trouva rien à répondre.
-J'pensais bien que non. Bon alors demande, lança Sirius.
-Pourquoi tu as cassé avec ta dernière copine, s'informa James.
-C'est de ça dont tu veux qu'on discute , s'étonna Sirius.
-J'apprécierais que tu ne répondes pas à ma question par l'une des tiennes, Padfoot, donna comme réponse James.
-Elle n'était pas mon genre, lui dit Sirius.
-Qu'est-ce qui n'allait pas avec elle, voulut savoir James.
-Rien n'allait pas avec elle. C'est juste qu'elle n'était pas pour moi, répondit Sirius.
-Bien, pourquoi est-ce que tu as cassé avec la fille d'avant, demanda James.
-Elle n'était pas mon genre, lança Sirius.
-Et la fille avant ça, l'interrogea James.
-J'ai l'impression que tu lances une mode, là, Prongs. Qu'est-ce que tu veux vraiment savoir, remarqua Sirius septique.
-Ben, c'est juste que… tu es sorti avec un tas de filles, et tu as cassé avec chacune d'elles. Et elles avaient toutes un genre différent, mais aucune d'entre elles n'a l'air d'être ton genre. Alors dites-moi, Mr. Black, quel est votre genre, demanda James en prenant un air de spécialiste.
-Mon genre, s'étonna Sirius.
-Oui. Puisque toutes les petites merveilles d'Hogwarts qui se sont proposées à toi ne sont pas ton genre, tu as vraisemblablement un genre. Je me demande juste ce que c'est, s'exclama James philosophiquement.
-Ben…, hésita Sirius.
-Imagine que tu as le pouvoir de créer ta partenaire idéale, l'aida James.
-Ma partenaire idéale, répéta Sirius.
-Fais le c'est tout, commença à s'énervé James.
Sirius s'allongea sur le dos, regarda les nuages et se lança dans la description de sa partenaire idéale :
-Ok… Bon, maligne, je suppose, intelligente, mais aussi avec l'esprit vif. Comme Rem, ouais? Pa'ce qu'il a de super notes et tout, il se souvient de n'importe quoi, mais il n'est pas non plus accro aux livres et aux cours, et il arrive à réfléchir vite. Je veux que ma copine soit comme ça. Et aussi futée. Pleine d'esprit, tu sais comme quand tu 'descends' Re avec un truc sarcastique, et qu'il arrive toujours à te rétorquer quelque chose de génial qui te cloue sur place. Amusante – elle doit avoir le sens de l'humour – toi et Rem vous me faites rire, elle doit être capable de faire ça, aussi. Attentionnée. Gentille. Bienveillante. Douce…, son air devenait de plus en plus rêveur tout au long de sa petite description.
-Je vois, déclara James.
-Tu vois quoi, s'enquit Sirius.
-Et question physique, continua James en ignorant la remarque de son ami.
-Quoi, s'étonna Sirius.
-Ben, pour créer ton idéale, il te faut des caractéristiques physiques particulières, donc qu'est-ce que tu voudrais, lui fit remarquer James.
-Euh… ben… plus petite que moi, mais pas trop non plus, je ne veux pas avoir à me baisser pour l'embrasser. Comme- la taille de Rem serait parfaite, juste quelques pouces de moins que moi, parfait pour danser, commença Sirius.
-Ta partenaire danse, l'interrompu James.
-Ben, avec moi, répondit Sirius.
-Juste avec toi, voulut savoir James.
-Ben, tu sais, disons que ça va si elle danse avec des amis, mais pas avec d'autres mecs. Pa'ce que je ne veux pas de leurs pattes sur ma copine, lui fit part Sirius.
-Très possessif notre Padfoot, demanda James.
-Est-ce que tu apprécierais toi, si après avoir finalement convaincu Lily que tu n'étais pas un débile profond, elle s'en allait danser avec tous les beaux partis de Hogwarts, lança Sirius.
-Un point pour toi. Continue, l'invita James.
-Merci. Où j'en étais, demanda Sirius plus pour lui-même que pour James.
-La taille de Remus, lui rappela James.
-Exact, approuva Sirius. Donc, la même taille que Rem…
-Les cheveux, demanda James.
-Marron et doré, j'imagine. Marron clair, avec des reflets blonds, peut-être, répondit Sirius.
-Comme ceux de Remus, remarqua James.
-Ouais. Comme ceux de Rem, acquiesça Sirius. Est-ce que tu as déjà remarqué qu'à la lumière du soleil on voit presque des reflets roux dans ses cheveux? J'aime ça. Et la longueur est parfaite aussi, juste au-dessus des épaules. Ses cheveux devront être comme ça. Et légers et soyeux, comme les siens aussi.
Pendant son petit discours, Sirius avait pris un air plus rêveur et semblait dans son monde.
-Les cheveux de Remus sont légers et soyeux, s'enquit James.
-Les yeux de Remus, aussi, dit Sirius sans prendre attention à ce que venait de dire James.
-Ses yeux sont légers et soyeux, s'étonna faussement James, visiblement amusé de la tournure que prenait leur conversation.
-Quoi, Sirius sembla se réveiller. Oh. Non. Je voulais dire qu'elle devra avoir les mêmes yeux que lui. Je n'ai encore jamais vu des yeux comme les siens, ils sont presque… ambre, se reprit-il.
-Ambre? Je croyais qu'ils étaient juste marron clair.
-Non! Je veux dire, parfois ils ont l'air marron, mais quand tu les regardes à la lumière, ils sont presque comme de l'ambre pur, et quand il est heureux, on dirait de l'or liquide, et puis ils flamboient. C'est la plus belle chose au monde. Enfin, mis à part son sourire. Il faudra qu'elle ait un sourire comme ça. Tout s'illumine, c'est incroyable. Et aussi les lèvres les plus attirantes qui soient…, continua Sirius.
-Ta petite copine a les lèvres les plus attirantes qui soient, s'informa James.
-Non, Rem–
Sirius s'arrêta en plein milieu de sa phrase comme s'il venait de prendre conscience de ce qu'il était entrain de dire et s'était redressé pour pouvoir voir que James arboré un sourire triomphant.
Durant quelques secondes, Sirius continuait de regarder James d'un air horrifié tandis que James ne se défaisait pas de son air triomphant. Ce fut, une fois de plus, James qui rompit le silence qui s'était installé :
-Oui, sourit James.
-J'ai rien dit, se défendit Sirius.
-Oh que si, acquiesça James.
-Non, je–, essaya Sirius pour se défendre.
-Tu le penses, l'interrompit James.
-Quoi, demanda Sirius, en faisant l'ignorant.
-Qu'il a… euh… 'Les plus attirantes lèvres qui soient', répondit James en l'imitant.
-Ou… qui, continua Sirius.
-Sirius, le menaça James.
-Quoi, feigna Sirius avec un petit air innocent.
-Ne me fais pas ce petit air innocent. Ça ne marche pas avec moi. De toute façon le mien est mieux que le tien. Tu sais de qui je parle, lui dit James.
-Et alors qu'est-ce que ça fait si c'est le cas, l'agressa Sirius.
-Pas besoin d'être sur la défensive, Padfoot. Je te pose juste une question, de défendit James.
-Pourquoi, grogna Sirius toujours agressif.
-Parce que… en fait… dis donc, Padfoot, qu'est-ce que, euh… qu'est-ce que tu dirais si je te disais que je… euh… que j'aimais Remus, tenta James.
-C'est notre ami, Prongs... Qu'est-ce que tu veux que je te dise, s'exclama Sirius en peu plus calme mais regardant James d'un air menaçant.
-Ne plisse pas tes yeux comme ça devant moi, Mr. Padfoot. Qu'est-ce que tu dirais si je te disais que j'aimais réellement Remus, précisa James.
-Quoi, alors Lily ne te suffit plus maintenant, recommença à l'agresser Sirius.
-Je te demande pardon, demanda James qui ne comprenait pas ce que voulait dire Sirius.
-Ou c'est pa'ce qu'elle ne veut pas sortir avec toi? Tu crois que tu peux te rabattre sur Rem, juste pa'ce qu'il est, quoi, plus pratique, continua Sirius toujours aussi en colère.
-Euh, Padfoot…, essaya James pour le calmer.
-Tu vas m'écouter, Potter, tu restes loin de lui, le menaça Sirius.
-Padfoot…, tenta James.
-Parce que tu ne peux pas l'avoir. Alors tu gardes tes mains dans tes poches, est-ce que tu as compris, le prévint Sirius.
-Sirius, je…, ressaya James.
-Dans tes poches, Potter! Tu restes loin de mon Rem, pa'ce que– , continua Sirius sur le même ton menaçant.
-SIRIUS, l'interrompit James en criant.
Sirius se tut mais continuait de regarder James d'un air méchant. Il s'était rassis et avait croisé ses bras sur sa poitrine pour montrer que cette perspective ne l'enchantait guère.
-Arrête de me fusiller comme ça, Sirius. Je n'ai pas dit que je l'aimais dans ce sens là. Je voulais juste savoir ce que tu dirais si je te le disais, et tu viens de m'en donner un excellent aperçu. Merci à toi, expliqua James.
Sirius ne répondit pas et continuait de le regarder durement.
-Je ne l'aime pas dans ce sens là, Sirius… Arrête de me regarder aussi méchamment ! J'ai dit que je ne l'aimais pas comme ça! Ok? Tu sais que je suis l'homme de Lily maintenant et pour toujours, tenta James pour le calmer mais sans succès. Oh, arrête tes bouderies. Ça ne marche pas. Maintenant, y aurait-il quelque chose que tu aimerais me dire, Demanda t-il à Sirius.
-Quoi, s'étonna Sirius en se calment instantanément.
-Oh, allez, Padfoot. Tu as pratiquement décris Moony, avec des taches de rousseur, comme étant ta 'partenaire idéale', lui fit remarqué James.
-J'ai pas fait ça, se défendit Sirius de plus en plus terrifié.
-Oh, non, demanda James d'un air amusé.
-Non, répéta Sirius en essayant d'être le plus crédible possible.
-'Faudra qu'elle soit maligne, pa'ce Rem est très intelligent et il a l'esprit vif. Et elle devra être futée et amusante, pa'ce Rem arrive toujours à me faire rire. Et elle devra avoir la même taille que Rem et les mêmes cheveux que Rem, pa'ce qu'ils sont légers et soyeux, et il faudra qu'elle ait les même yeux que Rem parce qu'ils sont tellement beaux, et le sourire de Rem aussi pa'ce qu'il illumine le monde entier…, résuma James en imitant Sirius et en minaudant.
-La ferme, Potter, s'exclama Sirius.
-'Et il a les lèvres les plus attirantes qui soient…', continua James dans son petit spitch.
-Ta gueule, Potter, répéta Sirius.
-Non, toi la ferme, Sirius! Ça me rend vraiment malade de t'entendre soupirer après Moony, de t'entendre rabâcher sans cesse 'Moony a dit ceci' et 'Rem a fait cela' et 'Cette petite greluche est en train de flirter avec lui, je vais aller sauver mon Moony de ses sales griffes perverses'! Si jamais quelqu'un suggère qu'il existe, ne serait-ce qu'une infime possibilité, pour qu'une personne s'intéresse à ton Rem, tu nous pique une crise! Juste comme maintenant! Rien que de penser à ce que tu aurais fait si j'avais réellement été intéressé par Moony, ça me fiche des frissons ! Et je suis supposé être ton meilleur ami, déclara James, non pas énervé mais frustré par l'attitude de Sirius.
Sirius ne trouva rien à répondre encore une fois.
-Alors tu l'admets, hein? Dis-lui que tu l'aimes, et tu nous épargneras un tas d'embrouilles, dit James.
-C'est pas le cas, répliqua Sirius.
-Excuse-moi, s'enquit James, interloqué.
-J'ai dit que je ne l'aimais pas, expliqua Sirius.
-Sirius Black, je t'adore comme un frère, mais si t'avoues pas maintenant je vais vraiment te faire mal, le prévint James.
-Jenel'aimepasjesuisamoureuxdelui, marmonna Sirius.
-Quoi, demanda James qui n'avait pas compris un traitre mot de ce qu'avait dit Sirius.
-J'ai dit, je ne l'aime pas, je suis amoureux de lui, répondit Sirius. T'es content?
James ouvrit grand la bouche sous le coup de l'émotion, ne s'attendant pas à ça.
-Ferme la bouche, ou tu vas gober une mouche, lui lança Sirius.
-J'avais pas fait gaffe…, lui dit James en la refermant.
-Ouais, bon…, répondit Sirius.
-Bon, va lui dire, déclara James.
-Je peux pas, lui fit remarquer Sirius.
-Pourquoi pas, s'étonna James.
-Parce que c'est mon meilleur ami! Si je lui dis, et qu'il dit non, je ne sais pas ce que je…, expliqua Sirius.
-En fait, peut-être qu'il ne dira pas 'non'. Peut-être qu'il t'aime, lui aussi, supposa James.
-Mais…, commença Sirius.
-Et je te parie que je connais un moyen de le découvrir, l'interrompit James.
-Tu…réessayas Sirius.
-Qu'est-ce que tu dis, demanda James à Sirius, voyant que celui-ci était entrain de parler.
Sirius ne répondit rien.
-Alors, interrogea James avide de savoir.
-Non, Jamie, répondit ce dernier.
-Non, s'enquit James.
- Je ne peux pas… Je ne veux pas le savoir s'il ne ressent pas la même chose, lui dit Sirius.
-Mais…, s'étonna James.
-Non, Jamie. Merci, mais non. C'est mieux comme ça. Comme ça, on peut rester amis. Et peut-être… peut-être qu'un jour je pourrais lui dire, s'entêta Sirius.
-Tu es sûr, insista James.
-Ouais. Je suis sûr. Je l'aime vraiment, James. Réellement. Mais je peux attendre, le rassura Sirius »
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