Merci à Laumie et Aulandra mes fidèles revieweuses.

N'hésitez pas à laisser une tite review pour me dire si vous avez aimé. J'aime bien connaître l'avis des lecteurs, c'est vraiment important ! ;-)

Habituellement je mets à jour les mercredi et dimanche, mais cette fois je serai absente du 5 au 11.

Donc la prochaine mise à jour sera pour le 11 au soir ou le 12. Mais pour vous consoler, sachez que le chapitre 6 sera un peu plus long.

Chapitre V : Le faire vivre et survivre

On frappa à la porte et Adenor descendit ouvrir, intriguée. C'était sa mère. Adenor la fixa froidement, sans mot dire.

- « Bonjour. Je suis venue t'apporter l'album. »

- « Quel album ? » répliqua sèchement la jeune femme.

- « L'album photos du mariage. » Gisèle le lui tendit. Adenor le saisit et le jeta sans cérémonie sur la commode du vestibule. Elle dit alors :- « Bon... Que ce soit bien clair une fois pour toutes, comme visiblement vous n'avez toujours pas compris : je ne veux. plus. jamais. vous. Revoir ! » articula-t-elle. « Cet idiot de mage a dit que père me donnait en mariage, cela signifie que je ne vous appartiens plus. Vous m'avez donnée. Comme on donne un enfant qu'on abandonne. Je n'ai plus de compte à vous rendre, je n'ai plus à souffrir votre présence. »

Adenor lui ferma la porte au nez et enfouit son visage dans ses mains. Elle était soulagée, mais si triste à la fois. Jamais elle n'avait eu de famille et jamais elle n'en aurait. Tout était devenu tellement définitif, irrévocable. Les minces espoirs qu'elle avait continués de nourrir, contre toute raison, étaient ruinés. Et surtout, rejeter sa mère signifiait ne plus jamais revoir Marianne, à qui elle était très attachée. Marianne avait été sa seule confidente, la seule présence bienveillante dans sa vie... Des larmes commencèrent à couler entre les doigts délicats de la jeune femme. Adenor était soulagée que Draco soit au travail, qu'aurait-il donc pensé d'elle ! Pourtant elle sentit qu'il ne l'aurait pas mal jugée, peut-être même l'aurait-il aidée. Et Adenor se posait tant de questions sur lui et sa famille, ses relations avec son père notamment... Un secret terrible pesait sur les épaules du jeune homme et sur les siennes par le même biais à présent.

-§-

- « Bonsoir ! » lança Draco en entrant.

- « Bonsoir ! Comment s'est passée ta journée ? »

- « Plutôt bien, j'ai eu un dossier très intéressant. Et toi ? Tu as trouvé quelque chose ? »

- « Non, je suis allée au Chemin de Traverse et je n'ai trouvé aucune annonce. J'ai fait du porte à porte dans les apothèques mais ils n'ont pas besoin d'assistante. J'irai à Sainte Mangouste demain, sinon j'essaierai à l'Université. » Elle passa la visite de sa mère sous silence.

- « D'accord. J'ai regardé pour toi au ministère. Rien ne m'a paru intéressant, mais j'ai tout de même noté les annonces. Tiens. »

- « Merci, c'est gentil ! » Adenor parcourut les annonces et secoua la tête. « Je les garde au cas où. On peut se permettre d'être difficile au départ, mais après il faut se faire une raison. » Elle monta les mettre dans son bureau et redescendit aussitôt.

- « On pourra aller faire les courses quand ? »

- « Demain matin peut-être ? » proposa Draco. « J'irai au travail une heure plus tard. »

- « Ca ne pose pas de problème ? »

- « Non aucun, tant que je fais mes heures. »

- « D'accord. »

- « Ca te dirait d'aller boire une bièreaubeurre ce soir après dîner ? »

- « Oh ce serait super ! » s'émerveilla Adenor. Elle n'était jamais beaucoup sortie. Elle sourit à Draco. Il lui rendit son sourire et ils allèrent préparer le dîner.

Dès qu'ils eurent mangé et rangé la vaiselle, ils sortirent transplaner à Pré-au-Lard. Draco lui fit rapidement visiter le village. Tous les magasins étaient fermés et Adenor ne put regarder que les vitrines faiblement éclairées, mais elle avait eu tellement hâte de voir le village qu'elle s'en satisfaisait tout à fait. Draco la mena aux Trois Balais et la fit entrer. Adenor l'entendit alors soupirer derrière elle. Alors qu'elle s'apprêtait à lui demander ce qu'il avait, elle vit trois personnes les regarder : deux de travers et la troisième, une jeune femme - assez jolie, remarqua Adenor - avec une sorte d'appréhension. Lorsque Draco passa près de leur table il les salua d'un signe froid mais poli de la tête. Ils répondirent tous les trois 'Malfoy' et retournèrent à leur conversation.

Draco tira une chaise pour Adenor en lui souriant, mais son sourire était voilé.

- « Je vais chercher nos boissons, que voudrais-tu boire ? »

- « Eh bien une bièreaubeurre s'il te plaît. »

- « Ca marche. »

Draco repassa près de la table où étaient installés les trois jeunes gens.

- « Hé Malfoy ! »

Il s'arrêta et se retourna vers eux : - « Potter ? »

- « C'était vrai alors ? »

- « Tu pourrais être plus explicite ou le langage humain ne fait toujours pas partie de tes capacités intellectuelles ? »

- « Vrai que tu t'es marié ? »

- « En quoi ça te regarde ? »

- « Tu l'as droguée pour qu'elle dise oui ? »

Draco s'appuya sur la table et se pencha vers Harry. Il lui murmura :

- « Fais attention Potter, si tu dis un seul mot de travers sur elle, je ferai en sorte que le langage ne fasse jamais partie de tes facultés. »

- « T'énerve pas, je voulais juste satisfaire ma curiosité. »

- « Ca non plus ça n'a pas changé on dirait ? Toujours curieux, toujours à te mêler des affaires des autres. Tu ne peux pas t'empêcher de te sentir concerné par tout ce qui se passe, que ce soit autour de toi ou non. Ma vie privée ne te regarde pas, comme la tienne ne me regarde pas. Je ne te pose pas de questions, fais-en autant. Et pour ta gouverne, Adenor et moi sommes amis. »

- « Amis ? Quoi ? » Harry se mit à rire et Draco s'autorisa à imaginer pendant une délicieuse seconde qu'il le transformait en hyène balafrée à lunettes. « Comment toi ? Draco Malfoy, tu es ami avec la femme qu'on t'a fait épouser ? Tu n'en as pas profité pour... »

- « Harry ! » C'était Hermione.

- « Je te remercie Granger, mais je sais me défendre tout seul. Potter, encore un mot de travers sur cette histoire et crois-moi tu t'en souviendras. »

- « Quoi tu vas m'amener à ton cher Lord Voldemort ? »

Un rictus froid et ironique se dessina sur les lèvres pâles du Serpentard. Il repondit d'une voix blanche :

- « Tu es toujours aussi pitoyable, la prochaine fois qu'on se voit change un peu de registre veux-tu ? Je commence à m'ennuyer sérieusement, tu me chantes toujours le même refrain. Laisse-moi juste te rappeler que tu ne me connais pas, pas du tout, et que tu ne me connaîtras jamais si tu persistes à être aussi aveugle que tu l'es. Granger, mes amitiés à Breven. » Après un bref salut, Draco s'éloigna vers le comptoir. Il demanda deux bièreaubeurres et retourna s'asseoir avec Adenor, sans un regard à l'inséparable trio.

- « Breven ? » demanda Ron entre-temps.

- « Tu ne m'écoutes jamais ou quoi ? Je t'en ai parlé je ne sais combien de fois ! C'est un collègue à moi. Il connaît bien Malfoy. »

Ron grogna et n'ajouta rien.

- « Draco ça va ? Que s'est-il passé ? » s'inquiéta Adenor.

- « Excuse-moi pour la petite scène. Des vieux amis de l'école. Weasley, Granger et Potter, les inséparables. »

- « Potter ? »

- « Oui LE Harry Potter. » ironisa-t-il, la voix chargée d'amertume.

- « Je... c'est bizarre de le voir là. »

- « Pourquoi ? Il est sûrement aussi soiffard que les piliers de bar là-bas. » Sa bouche se pinça à nouveau en rictus méprisant.

- « Nan je voulais dire avec le danger qu'il court, à ce qu'on dit. »

- « Oui c'est sûr qu'il ferait mieux de surveiller ses arrières, et peut-être se préparer à un duel aussi. Il a de la chance et ça s'arrête là. Il est trop fouineur et tête-brûlée pour arriver à quelque chose. Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom doit être plus expérimenté et réfléchi, et tout le monde sait qu'il veut affronter Potter et en finir avec lui. Je ne vois pas comment il pourra s'en sortir... Bon, changeons de sujet. » Draco se proposa alors de lui raconter des histoires du village et de Poudlard. Adenor but ses paroles, elle était avide de découvrir tout ce monde dont elle n'avait que vaguement entendu parler jusqu'à aujourd'hui. Le trio finit par se lever. Les deux garçons partirent sans un regard pour Draco et Adenor, mais Hermione leur sourit timidement avant de rejoindre son meilleur ami et son fiancé à l'extérieur du pub.

-§-

Quelques nuits plus tard, Adenor se réveilla brusquement. Il lui avait semblé entendre la porte d'entrée... Elle prêta l'oreille. Elle entendit alors la porte de la chambre de Draco s'ouvrir et se refermer. Adenor regarda sa montre. Il était plus de deux heures du matin, où avait-il bien pu aller ?

La jeune femme ne put fermer l'oeil de la nuit. Le matin, elle se leva avant Draco et l'attendit dans la cuisine en préparant le café.

- « Bonjour ! » lança-t-il avec un enthousiasme feint.

- « Bonjour Draco... bien dormi ? » Adenor chercha à cacher son trouble, à ne rien laisser paraître de ses interrogations.

- « Mouais... je crois qu'il me faudra un double café ce matin. Je n'arrivais pas à dormir alors je suis allé courir un peu. »

- « Oh, la nuit ? »

- « Oui généralement on souffre d'insomnie la nuit. » se moqua gentiment Draco.

- « Exact... et tu es allé courir à quelle heure alors ? »

- « Je suis rentré vers deux heures. Par contre je n'ai pas regardé l'heure en sortant. »

- « Je vois. » Tout concordait, néanmoins Adenor n'était pas convaincue. Bien entendu Draco n'avait aucune raison d'aborder le sujet, de lui dire de lui-même qu'il était sorti cette nuit, rien n'indiquait qu'il l'avait réveillée. Il aurait très bien pu ne rien lui dire. Il devait donc être sincère. Pourtant... Pourtant la petite voix maudite lui murmurait à nouveau 'cruauté, cruauté !' Il y avait quelque chose au fond de ses yeux de glace... quelque chose qu'elle n'y avait pas vu depuis plusieurs semaines déjà. Elle avait presque oublié les murmures. Cruauté ! Et à quoi avait-il fait allusion en lui demandant de lui faire confiance quoi qu'elle apprenait à son sujet ?

Adenor aurait voulu lui demander, mais ne le fit pas. Le petit-déjeuner se déroula en silence. Draco se leva, nettoya sa tasse et fit un bisou sur la joue à Adenor.

- « Je dois filer. A ce soir, passe une bonne journée ! »

- « Bonne journée... » Adenor appuya son menton au creux de ses paumes. Ce soir elle lui parlerait, c'était décidé. Il lui devait la vérité.

Néanmoins elle n'en eut pas le courage et commençait à avoir la migraine. Elle prit une potion et alla se coucher de bonne heure. Draco, quant à lui, resta lire dans le salon.

Cette nuit-là, Adenor fut à nouveau réveillée. Elle sortit sur la pointe des pieds de sa chambre. Elle pouvait entendre ce qui se passait en bas.

- « Que faites-vous là ? Vous êtes fou ! Il le saura ! Vous me mettez en danger et vous mettez Adenor en danger ! S'il lui arrive quelque chose... » Adenor se mouva en silence de façon à voir ce qui se passait dans le couloir et le salon. Elle vit alors un vieil homme, très grand et assez mince, se tenir dans l'entrée. Draco semblait paniqué. Adenor pouvait voir l'homme sourire doucement dans sa longue barbe argentée et ses yeux bleus pétiller.

- « Puis-je m'asseoir Draco, n'oublie pas que je suis un vieillard fatigué désormais. »

- « Non ! Sortez immédiatement. »

Dumbledore s'assit dans le salon.

- « Assieds-toi mon garçon tu n'as rien à craindre. »

- « Rien à... »

- « Ma venue-même sera ton alibi. »

- « Comment ça ? Je suis sûr qu'ils surveillent qui entre et sort de cette maison, demain matin il saura ! »

- « Oui demain matin il saura. » répondit calmement le vieil homme. « Car tu iras le voir à la première heure et lui annonceras toi-même. Tu lui diras que ce vieux fou de Dumbledore est venu te voir et t'a demandé de le rejoindre. »

- « C'est ce que vous êtes venu faire ? »

- « Bien entendu, et tu le sais très bien. J'ai parlé à Severus, il semblait sentir que tu voulais aborder le sujet et pour ma part je sentais bien que tu voulais me contacter et que tu n'osais pas. »

Draco s'assit finalement en face de Dumbledore. Il n'était plus paniqué, ses yeux brillaient d'une lueur ardante : était-ce de l'excitation, de l'espoir... ? Il s'anima :

- « Je voulais vous en parler depuis si longtemps, mais j'avais peur de ne pas être à la hauteur d'une telle mission... »

- « Oh si tu l'es. Severus a confiance en toi et moi aussi. Tu es tout à fait capable de mener une telle mission. »

Draco hocha gravement la tête.

- « Bien, je te contacterai. »

Dumbledore se leva et sortit après avoir salué Draco. Draco resta debout dans l'entrée après avoir refermé. Il réfléchissait. Il venait de prendre un nouveau tournant sur sa route.

- « Draco... »

- « Adenor ? » Il se retourna et vit la jeune femme descendre lentement les escaliers.

- « Je suis désolée... Je me posais tant de questions, depuis le début... J'ai écouté. Mais... je ne suis pas sûre d'avoir compris. » Elle arriva près de lui. « Draco... cette douleur dans ton regard certains jours, tes sorties la nuit, la raison pour laquelle tu m'as dit de te faire confiance quoi que j'apprenais. Tu es... tu... » Elle n'arrivait pas à le dire. Draco souleva sa manche gauche.

- « Je le savais. Oh Merlin, oh non dites-moi que... » Adenor plaqua les mains sur sa bouche, ses yeux se remplirent de larmes. Elle murmura quelques mots en français, éperdue, une main de fer s'était saisie de son coeur et semblait vouloir l'écraser dans sa poitrine.

- « Je vais tout te dire. J'aurais dû le faire avant, mais je n'y arrivais pas. » Draco l'entraîna doucement dans le salon. Ils s'assirent et Draco commença à tout lui raconter : la façon dont ses parents l'avaient élevé, l'admiration qu'il avait éprouvée pour son père, puis le moment où il avait commencé à penser par lui-même et s'était rendu compte qu'il ne voulait pas suivre le chemin que son père avait tracé pour lui, les rapports avec son père qui s'étaient détériorés, les violences qu'il lui faisait subir, le jour où il avait été enrôlé chez les Mangemorts et le désir qu'il avait de rejoindre Dumbledore et de faire comme son parrain. « J'ai longuement été manipulé, puis j'avais peur, peur de mon père. C'était déjà assez horrible comme ça, je ne voulais pas que ça empire. Alors j'ai obéi. Je me suis détesté pour ça, mais maintenant je vais pouvoir me rendre utile. Ha Potter l'aura dans les dents, sauf s'il ne me croit pas, ce qui risque fort d'arriver. Il a toujours cru que je prêtais allégence à Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Il le prononce lui, le nom... moi je crois que je ne pourrai jamais. Potter ne l'a pas vu au sommet de sa puissance, il ne sait pas quelle révulsion, quelle haine et quelle terreur il peut inspirer. La plupart des Mangemorts le suivent car ils le craignent trop pour arrêter d'obéir à ses ordres. Mais demain matin je ne montrerai aucune peur, j'irai lui parler et je garderai sa confiance. »

- « Je t'en prie, fais attention... »

- « Ne t'en fais pas. Tant que le Seigneur des Ténèbres me croira de son côté nous serons en sécurité. Et dorénavant nous sommes protégés des deux côtés : le camp de Dumbledore ne nous fera rien car je le sers, et celui du Seigneur Noir ne nous fera rien non plus pour les mêmes raisons. Nous sommes couverts des deux côtés. Mais je ferai attention, je te le promets. »

Adenor serra ses mains dans les siennes. Une larme roula sur sa joue.

- « Il faudra que tu sois forte toi aussi. » reprit Draco. « Et en toute circonstance, agis comme si tu ignorais tout de mes engagements. Tu n'as jamais vu ma Marque, je la dissimulais sûrement grâce à un sort, tu n'as jamais rien su de mes activités. » Adenor acquiesça. Draco défit ses mains et essuya la larme qui roulait lentement sur sa joue. Il sourit doucement à la merveilleuse jeune femme qui se tenait près de lui. « Tu sais, la première fois que je t'ai vue, quand tu étais Ingrid, j'ai senti beaucoup de force et de courage en toi. Je sais que tu pourras être forte là aussi. »

- « Ca me fait du bien que tu croies en moi. »

- « Oh oui je crois en toi. Tu m'as conquis tout de suite Adenor... et au mariage je ne pensais qu'à une chose : te rendre heureuse, être digne de toi, et peut-être... » Draco se tut.

- « Te faire aimer de moi ? » proposa Adenor. Elle lui sourit. « Je me suis tenue un peu le même raisonnement tu sais... Je sentais qu'il pourrait y avoir bien plus entre nous que ce mariage arrangé, que l'on pourrait être un vrai couple si on s'en donnait les moyens et si on prenait notre temps... »

Draco caressa doucement sa joue et Adenor serra la main de son époux contre son visage.

- « Tu peux compter sur moi, Draco. » lui dit-elle alors.

Draco rapprocha son visage de celui d'Adenor. Il appuya délicatement son front contre le front d'albâtre de la jeune femme et alors qu'il caressait sa joue, il vint effleurer ses lèvres de ses doigts. Draco sentit le rythme cardiaque de la jeune femme s'accélérer. Il s'approcha davantage et déposa doucement ses lèvres sur les siennes. Adenor y répondit et ils s'embrassèrent tendrement. Ils se séparèrent et se sourirent. Comme il était bon d'avoir parlé de tout cela, d'avoir ouvert son coeur, d'entrer peu à peu dans leur vie de couple. Ils ne seraient pas deux étrangers froids l'un envers l'autre toute leur vie comme ils l'avaient craint. Il y avait de l'amour, oh oui il y en avait, à eux de le faire vivre et survivre.