Entre quatre murs
Auteur : antedaemonia
Disclaiming : Oui, oui, je sais ! Rien ne m'appartient, blablabla…, et tout cet univers appartient à J.K.Rowling.
Genre : Fic Slash / Yaoi
Couple : HP / DM
Rating : M, R, appelez ça comme vous voulez. Mais c'est pas pour les 'ti n'enfants
Résumé : Et si Harry Potter devenait directeur de la prison d'Azkaban, pour protéger Severus Snape, emprisonné par le Ministère ? Et si, parmi les prisonniers, il retrouvait Draco Malfoy, incarcéré depuis 3 ans, victime de son père, de sa réputation, et de bien pire encore ?
Message : Ô joie, me revoilà ! Merci infiniment à tous ceux qui m'ont renvoyé une review ! Vous avez été pas mal nombreux ! Je vous raconte pas le temps que je passe à répondre !
A part ça, pour une fois, pas d'avertissement particulier, mis à part les habituels attention langage vulgaire et situations un peu difficiles.
Et puis sinon, même si personne ne m'a posé la question, je vais vous dire deux mots sur Bath : c'est la ville où se trouve la maison d'Antinéa Hollowheat et de ses filles, et donc là où Draco a vécu deux ans avant d'être envoyé à Azkaban. C'est une ville qui existe vraiment et qui est réputé pour être très agréable. Les romains y avaient construits des thermes, et vers le 18ème siècle, c'est devenu un lieu très chic. Ca m'a semblé plus original que Oxford ou Cambridge (villes d'étude par excellence, et villes que j'adore, surtout Oxford !) et puis il m'a semblé que Antinéa devait vivre un peu "à l'écart " du monde sorcier. Pourquoi ? Eeeeh, ne me demandez pas de révéler mon intrigue ! Ciao !
Réponses aux reviews :
Lemoncurd : Lucius va devenir un personnage assez secondaire maintenant. Je suis à peu près sûre que je le ressortirai de sa cellule de temps en temps, mais je n'ai pas encore d'idées précises là-dessus. Ca va se passer entre Draco et Harry maintenant. Et bien sûr, Severus sera dans le coin. Et la famille Hollowheat ! En tout cas, je suis contente que les sorties astrales t'aient plu. A bientôt !
Mihahou : alors selon moi : oui, Harry est méchant et bête pour l'instant, mais moche, ça m'étonnerait, et en tout cas il ne pue pas. Passque quand même, faut un peu être sympa avec Draco, non ? Je suis sûre que tu reconnaîtras la justesse infaillible de mon raisonnement… Ciao !
Kaorulabelle : une réponse super longue à ta review ? Tu m'inquiètes, là. Qu'est ce que j'ai pu te raconter comme bêtise ? Attends, je vais me relire… Ah ben oui, c'était long, mais c'était vachement intéressant comme RAR, non ? Quoiiiii ? Je peux même pas m'envoyer des fleurs ? Bon, enfin, tant que je fais des copier/coller, je peux rallonger les RAR à l'infini. Mais dans ce cas, je te dis pas le temps que vous devrez attendre pour avoir les prochains chapitres… Alors pour cette fois je te laisse là. Bye ! Oh, à propos : TPE Travaux Pratiques de Quelque chose ? Oui mais que veut dire le E ? Ciao.
Leviathoune : ben non, il était pas si court que ça, ce chapitre. Je sais pas comment je m'arrange, mais mes chapitres font toujours plus ou moins 10 pages Word. Je dois avoir une calculatrice à la place du cerveau… Ce qui expliquerait bien des choses, sauf les notes lamentables que j'avais en math à l'époque du lycée… Mais ceci est une autre histoire… Donc je suis ravie de ton enthousiasme, et que les sorties astrales soient une idée qui te plaise. Et maintenant, place à un nouvel épisode de « comment se comporter comme un crétin en une leçon, par Harry P. ! Bisous ma belle !
Amy Keira : merci, ça me fait vraiment plaisir, et ça m'encourage aussi beaucoup à écrire la suite, vu que j'atteins les limites de ce que j'avais déjà rédigé. Je n'ai plus qu'un chapitre d'avance, et ensuite tout est dans ma tête. Enfin, jusqu'à présent, cette fic s'écrit pour ainsi dire toute seule. Alors ça devrait continuer comme ça sans interruption. Bisous !
Mimi : merci beaucoup, et j'espère que je n'ai pas trop tardé pour la suite. Bonne lecture, et à bientôt !
Ambre : c'est pas vraiment que j'ai mal compris, c'est surtout que je n'en fait qu'à ma tête ! J'ai une idée très précise de comment tout ça va évoluer entre Harry et Draco, et je n'en démordrai pas ! Mais j'espère que tu aimes quand même ! Et tu verras, la famille d'Antinéa sera très cool. Bizz
Camdark : maiheuuuu, je t'interdis de changer le contenu de tes reviews… Ca me plait beaucoup quand c'est plein de compliments, je t'assure ! Maintenant, va vite chercher ton dico des synonymes, car peut être que tu auras besoin de renouveler ton stock après avoir lu ce nouvel opus : je peux de donner quelques idées de synonymes pour « génial » : superbe ; sublime ; sublimissime ; inoubliable ; extraordinaire ; fantastique ; épatant ; royal ; renversant ; unbelievable (ah non, flûte, c'est de l'anglais…) bisous !
Draya Felton : tu es contente qu'Harry soit allé contempler la blanche porcelaine de la cuvette des toilettes ? Tu me fais rire, toi ! Mais en même temps je te comprends. Et puis sinon, Antinéa et ses filles sont un peu mes enfants à moi, alors je serai ravie si elles plaisent. Bisous Draya et bonne lecture !
Aella : coucou ma puce, je suis très contente de te retrouver ! Et ravie qu'Antinéa et ses filles aient accroché ton intérêt ! Les trois immondes personnages, à savoir Lucius, Goyle et McNair, je n'ai pas encore vraiment réfléchi à ce qui va leur arriver précisément dans l'avenir. Toutes les possibilités sont ouvertes. Enfin presque toutes. Je peux juste t'assurer qu'ils ne s'en sortiront pas indemnes. Je les ferai payer en temps et en heure… Gnirc gniarc gniarc !
skyblack4 : merci merci merci ! Pour quoi 3 merci, vas-tu me demander ? D'abord pour m'avoir bien fait rire avec ton petit paragraphe québécois ( c'est excellent ! mais heureusement que j'avais la traduction 10 lignes plus haut, sinon, j'étais perdue ! En fait, la plupart des gens ici, quand ils parlent du Québec, disent plutôt du bien. En revanche, ils disent tous que vous avez un accent à couper au couteau ! ) Ensuite pour tous tes compliments sur mon chapitre (j'espère que celui-ci va te plaire aussi…) et enfin parce que tu as eu l'air d'aimer Antinéa et ses filles et que ça me fait très plaisir ! Donc, je te lance, par delà l'Atlantique, un énoooorme bisous, et je te dis à la prochaine ! Ciao
Sahada : Harry face à la vérité, ça va prendre encore environ… euuuuh… un peu de temps. Mais je promets de le faire culpabiliser à mort dès qu'il ouvrira un peu les yeux. Ca te va comme ça ? Ciao
Orphée Potter : mon Orphée, je te quitte ici, mais pour mieux te retrouver sur Noel Au Manoir. J'espère que personne ne va suivre ton exemple, quand même…
Lovely A : coucou choupinette (pourquoi choupinette ? je sais pas, c'est venu comme ça…) tu vas pouvoir vérifier le niveau d'entêtement de Harry dans ce chapitre je crois. Et aussi le niveau de souffrance de Draco. Et il y a un peu de Severus aussi… en fait ce chapitre ci et le suivant vont ensemble et personnellement je les aime beaucoup… alors je te laisse aller les lire en espérant très fort ne pas choquer tes petites oreilles fragiles… (comment ça, ha ha ha ?)
missparker : j'imagine mal Severus déposer un bouteille de Synthol (ça fait du bien là où ça fait mal ?) sur la table de nuit de Draco… J'imagine encore plus difficilement Harry le faire vu qu'il faudrait déjà qu'il connecte suffisamment ses petites cellules grises pour comprendre que Draco souffre (et pas que physiquement…) PS : est ce que tu serais toujours disponible pour le poste de directrice d'Azkaban une fois que Harry, Draco et Severus seront partis ? Il te restera tous les autres Mangemorts, les Matraqueurs, O'Reilly… Bisous !
Artoung : recevoir des compliments de toi me fait toujours autant plaisir. Je suis très heureuse que cette histoire rencontre son public… (houla, houla, je me crois où ? A la remise des Césars à Cannes ? En tous cas, je ne dirai pas que c'est un travail d'équipe. C'est mon petit bijou à moi. J'adoooore écrire cette fic !) Enfin, je t'embrasse et à très bientôt !
Serpentis-draco : ma théorie à moi, c'est que Draco est quand même soutenu par Antinéa et ses filles, et maintenant par Severus, et plus tard, il le sera par Harry. Donc il n'est pas entièrement seul, et ça aide un peu. L'autre truc, selon moi, c'est qu'il ne se rend pas totalement compte de ce qu'on lui fait. Il sait qu'il souffre, mais une partie de lui est persuadée que c'est la manière d'agir normale avec lui. Comme s'il ne méritait que ça. Comme s'il ne valait pas plus que ça. Dois je ajouter que Harry lui remettra les idées en place un de ces jours ? Enfin, je pense que tu comprendras mieux ce que je veux dire quand je le développerai dans la fic. Ciao !
Lucy-hp : merci beaucoup, et je peux répondre facilement à tes trois questions. Ca finira bien, parce que moi-même je ne supporte pas les fics qui finissent mal. Harry et Draco finiront loin d'Azkaban, heureux et amoureux, parce que c'est l'unique but de cette fic. Et il est hors de question que je laisse Severus tout seul et abandonné dans sa petite cellule pourrie, donc je pense qu'il s'en sortira aussi, même si les détails sont moins clairs sur le « comment » Ciao !
sakurazukamori : Hélas, hélas, je ne pense pas que JKR ait prévu une suite où elle s'intéresserait au futur de Draco. Si tu regardes bien, dans les livres, il n'apparaît quand même pas très souvent le petit blond. L'ensemble de ses apparitions et de ses répliques doit tenir en 10 pages… A part ça, la transformation de Harry sera très progressive, et j'espère bien que vous ne vous rendrez compte de rien et que tout paraîtra naturel ! Et à la fin, il sera prêt à soulever des montagnes pour protéger son p'tit serpentard (et je parle bien de Draco pas de Sev !) C'est-y-pas-mignon !
Clôtho : ouf, tu me rassures, parce que définitivement, c'était impossible de boucler cette fic en deux chapitres. Surtout si je t'annonce en exclusivité que cette fic ne s'arrêtera pas quand Draco sortira d'Azkaban… Eeeeh oui ! Mais bon, pour l'instant il lui reste encore un an à purger, alors on va y aller doucement. Quant aux souffrances de Draco, elles sont en effet loin d'être finies, mais ce sera d'avantage psychologique. Les O'Reilly, Goyle, McNair et compagnie ne l'approcheront pas de sitôt, maintenant que Harry va s'occuper de le mettre à l'écart. Bien sûr, il y aura des souvenirs ou des flashs back qui seront pas très cool. Et puis Harry en lui-même va être le centre du problème. Mais tout s'arrangera… un jour… Gros bisous ma Clôtho, et bonne lecture !
Vif d'Or : ouarf ouarf ouarf ! Non, le cerveau étant souvent décrit comme une masse spongieuse et molle, je peux t'assurer que ce que Harry a dans le pantalon, ce n'est pas de la matière grise, c'est sûr ! Ca m'embêterait un peu pour la suite de mon scénario s'il avait un truc spongieux et mou dans le caleçon… (oui, je sais, amis de la poésie, au revoir…) Hum… bref, où en étais-je ? Heu… disons juste que je pense que ce chapitre ci et le suivant (qui sera là bientôt) devraient te plaire. Enfin, moi ils me plaisent beaucoup. Je suis assez contente de ce que j'ai écrit. Bisous !
Ddy : ma pupuce (oui, Audrey aussi si tu veux…) encore une fois, je ne sais pas par où commencer pour ne pas m'emmêler dans tout ce que je dois te dire : faisons simple alors : hum hum (non, je suis pas Ombrage…) alors comme ça il y a de jeunes adolescentes innocentes et fragiles qui pourraient être traumatisées par ma « missansseté » ? Elles habiteraient pas à Tahiti par hasard ? Elles auraient pas l'habitude d'aller lire du R NC17 M ou K (appelle ça comme tu veux) ? Tss tss tss… Enfin la personne qui est la plus traumatisée ici c'est moi : malgré mon incident regrettable conjuguant un clavier, un verre de lait, et une poisse monumentale, je continue à manger et boire quand je suis sur mon ordi. Et je te jure que ta description des crachats, que ce soit à Tahiti ou ailleurs dans le monde, ne passe pas très bien quand tu essaies de grignoter… A part ça, je trouve très mignon que l'un de tes pseudos ait été Galatée parce qu'elle va avoir un rôle un peu particulier dans l'histoire. (je ne dirai rien ici, et même dans l'email que je dois t'envoyer, je pense que je ne te révélerai rien… ce sera une surprise…) Tu auras un aperçu de sa « proximité » avec Draco dans le chapitre 8 que je suis en train d'écrire… Bisou petite dragonne !
Popov : dans ton profil, il y a écrit que tu es "un grand fan" : ça veut dire que tu es un p'tit gars ? Si c'est le cas, bienvenu, tu es une rareté ! Et à part ça, ta review « a », c'était quoi, c'était la note que tu donnes à ma fic ? Ou bien tu as été grossièrement interrompu par ce site ? Bref, je vais présumer que tu as dû apprécier ce que j'écrivais, alors n'hésite pas à revenir me donner ton avis ! Ciao
Maria : bonjour toi ! Non, ne me tue pas tout le monde. Avec qui je vais finir cette fic moi, si tu supprimes tous les méchants ? Bye et j'espère que la suite va te plaire.
Minerve : mais si, mais si, tu vas l'aimer Harry dans cette fic. Dans quelques chapitres… A part ça, tu as quand même raison, les mots « tu veux pas coucher, bon ben c'est pas grave Draco » ne font pas parti de son vocabulaire pour l'instant. Quant aux ratings, moi aussi ça m'a fait un choc sur le moment. C'est quoi, ça, de bousculer mes habitudes ? Rhalala…
Crackos : bien sûr qu'il s'améliorera, notre très cher Harry. En fait, ce qu'il faut voir, c'est que de toutes façons, vu comment cette fic a débuté, le comportement de Harry ne peut pas empirer. Donc je confirme qu'après quelques electrochocs, il recommencera à utiliser sa matière grise. Ciao !
Mily Black : merci infiniment. Le mot « exceptionnel » me convient très très bien. C'est un compliment qui me touche beaucoup. Quant aux passages choquants, ma nature, relativement pessimiste à certains points de vue, me laisse à penser que je suis bien en deçà de la réalité malheureusement. Ou pour le dire plus simplement : la réalité dépasse souvent la fiction, et je crois que ce que je décris n'est pas si improbable. Enfin, tu comprendras mieux ce que je veux dire quand je commencerai à faire parler Draco sur son passé. Bisous !
Omi : je sais que j'ai un peu tardée, mais j'espère que ce nouveau chapitre sera à la hauteur de tes attentes. On prend les mêmes et on continue ! Ciao et bonne lecture (et on ne tape pas trop Harry)
Oxaline : coucou Oxy, Xaxa, ou Liline… Comme tu le remarqueras, moi aussi j'ai de l'imagination pour les surnoms ! Mais parmi ceux que tu me proposes, je choisis de rester dans la simplicité : tu peux donc m'appeler Ante (si tu es assez feignasse pour ne pas vouloir écrire mon si joli nom en entier… Bouhouhouuuuu !) Bref, tu as remarquée que je distille des infos petit à petit ? Tu as raison pour Antinéa, ça la ronge d'attendre sans rien faire quand elle sait très bien ce qui arrive à son protégé. Et quand à Harry, il n'a pas fini d'être paradoxal. Et comme Draco l'est aussi, je te dis pas le couple compliqué que ça va donner… Bisous !
Agatha Brume : Tu vas me rendre folle… mais j'adore ça ! Encore une fois, je vais condenser ma réponse, parce que sinon, je finirai jamais ces RAR ! Tu as posé pleine de questions, mais je crois que les chapitres vont y répondre au fur et à mesure, alors je te laisse découvrir tout ça. Je dirai juste, pour répondre à ta dernière interrogation, que si Antinéa et ses filles n'ont rien fait pour aider Draco, c'est parce qu'elles n'ont aucun moyen de faire pression sur le Ministère. Et tu remarqueras que même les anciens membres de l'ordre du Phoenix, y compris Harry, n'ont rien pu faire pour aider Severus… Bonne lecture et à très bientôt !
Jinks : coucou Amandine (oui, je suis allée sur ton profil, j'avoue…) et merci de tes 4 reviews, d'autant plus que c'est essentiellement des compliments, que tu me fais. J'ai le regret de t'annoncer que non, tu ne pourras pas consoler Draco. Je réserve ça à Harry (oui, pour l'instant il ne le mérites pas… je sais bien…) en revanche je ne vois pas d'inconvénient à t'offrir Sevichou (comme tu l'appelles) sur un plateau d'argent. Il faut juste que tu ailles le chercher à Azkaban… En tout cas, si tu ne lis pas beaucoup de fics françaises, je suis heureuse d'avoir attiré ton attention ! Bye !
Angel : merci beaucoup, mais dans ta cohorte de compliments, tu as oublié « époustouflante » et « pleine de talent »! Oui, oui, je sais, je ne suis pas censée me rajouter des compliments comme ça… Mais si je ne le fais pas, qui le fera, hein ?... Toi ? Ah, oui, c'est vrai. Bon, ben je vais aller de ce pas écrire la suite, alors. Bonne lecture à toi, et à bientôt j'espère !
Tily : c'est très gentil à toi, et à l'occasion, tu remercieras ta copine (qui a très bon goût d'ailleurs) de t'avoir fait découvrir mes fics. Du coup, je vous embrasse toutes les deux, et je te laisse aller lire la suite. Bye !
BlackNemesis : pardon, pardon, je ne voulais pas te faire chialer comme un madeleine ! Quoi, les larmes aux yeux et chialer comme une madeleine, c'est pas la même chose ? Oooh, ne chipote pas, ok ? Bon, je vais essayer de répondre à toutes tes questions du mieux que je peux : Severus connaît beaucoup de choses sur Draco, et il sera, comme tu t'en doutes, une source inépuisable d'information pour Harry… si celui-ci veut bien arrêter de se contempler le nombril deux secondes. Ce qui n'est pas encore pour tout de suite. Il a également utilisé la Légilimancie, si bien qu'il a une idée assez juste de ce qu'a affronté Draco à Azkaban. En revanche, il ne sait pas comment se comporte Harry. Sinon ça barderait, crois moi ! Les raisons pour lesquelles Narcissa se comporte comme ça, oui, on les connaîtra mais il faut être patiente, ma puce ! Enfin tu as raison de te souvenir que Harry souffre, lui aussi, même s'il est passé en mode « abruti » et a du mal à revenir au mode « intelligent et sensible » ! Mais je te rassure (et je me rassure par la même occasion) : Harry ne gardera pas « les yeux fermés et le zizi dans la main » (je reprends ton expression car elle est à la fois brève et très parlante !) Voilà ; j'arrête là histoire de poster mon chapitre avant l'année prochaine, et je te le dis comme je le pense : ton facteur et le mien ont du partir tous les deux en vacances au Bahamas pour parfaire leurs bronzage, car j'attends moi aussi mon troisième Œil… Ciao ma belle !
Fee Fleau : ma chère petite fée, pourrais tu exaucer quelques uns de mes vœux, tant que je t'ai sous la main ? Tu sais, le genre « je souhaite être pétée de thune pour ne plus avoir à aller au boulot » par exemple ? Bon, bon, j'arrête de me plaindre parce que j'aime bien mon boulot quand même, mais ça ne me laisse pas beaucoup de temps pour mes fics en ce moment… Bref, merci de tes compliments, et il est clair que Harry est un perso assez ambigu pour l'instant. Mais je suis d'accord avec toi pour dire que par rapport au monde réel, je ne suis malheureusement pas loin de la réalité. Si tu suis un peu l'actualité, disons que pour moi, Azkaban n'est pas très différente de Guantanamo (la prison américaine à Cuba) ou Abu Graib (la prison américaine en Irak) : torture mentale ou physique, humiliation, viols, violence… Quant aux gens, eh bien je paraphraserai une citation de je-ne-sais-plus-qui (peut être Woody Allen) : « Plus je connais les gens, plus j'aime mon chien » (bon, en l'occurrence, c'est mon chat…) Ciao !
Nayou : merci beaucoup. Je suis contente que tu apprécies Antinéa et ses filles. Et tant que Draco sera en taule à Azkaban, les sorties astrales seront à peu près son seul moyen de communiquer avec elles. Donc il y en aura d'autres, même si le plan de ma fic n'est pas assez détaillé pour que je puisse savoir comment elles vont arriver dans l'intrigue. Bye, et à bientôt.
Love Draco Malefoy : coucou Isabelle. Pour répondre à ta question, j'avais quelques chapitres d'avance quand j'ai commencé à publier cette fic, mais ce chapitre ci (le 7) est le dernier que j'avais d'avance. A partir de maintenant, je publierai au fur et à mesure que j'écris. Par contre, la totalité de l'intrigue générale est dans ma petite caboche. Je développe juste les détails et les ambiances quand j'écris le chapitre. En gros, j'essaie d'updater une fois toutes les 2 semaines. Voilà ! Bisous et à très bientôt
Petrus : la première chose à faire, c'est de te dire pardon pardon pardon ! Mais en vérité, tu es, je crois, le premier garçon à m'envoyer une review. Eh oui ! Quand je reçois pour la première fois une review de quelqu'un, je vais jeter un coup d'œil à son profil. Bon, le tien n'est pas très parlant. Quand j'ai eu ta review pour 'Corbeau et beau corps' il y a quelques jours, je me suis dit que Petrus ressemblait bien un pseudo de garçon. Mais sans plus de précision, je suppose que je serais restée vague et imprécise dans ma réponse. Mais bon, là, au moins tu as été clair ! Donc à partir de maintenant, je sais qu'il y a au moins un garçon qui me lit, et mes petits mots s'adresseront aux deux genres ! A part ça, je suis ravie de tes compliments, et j'espère que la suite te plaira autant. A très bientôt !
Anagramme : sous le choc ? C'est assez fort comme expression, mais c'est très agréable à entendre. Et l'atmosphère est incroyable ? Oppressante ? Attends, attends, je vais relire une dernière fois ta review, juste pour le plaisir…(passe 5 minute à relire les mêmes compliments, puis revient toute contente…) Tu me fais extrêmement plaisir, alors je t'embrasse et à très bientôt !
Chapitre sept : nouvelle cellule, nouvelle rencontre
Le soir venu, alors que le vent soufflait en une plainte constante, le chef des Matraqueurs, Hubbs, mena Draco Malfoy dans sa nouvelle cellule. Harry avait quitté le confort de ses appartements juste assez longtemps pour prêter sa baguette à Snape une nouvelle fois, et celui-ci meubla l'une des petites pièces restantes pour la transformer en une chambre confortable. Puis l'ancien Gryffondor s'éclipsa en évitant le regard perçant de son ancien Maître des Potions. Le goût âcre de la bile lui chatouillait encore le palais, et il ne se sentait pas capable de soutenir un feu de questions embarrassantes de la part de l'homme qui lui jetait des coups d'oeil appuyés.
Harry espérait juste que Severus Snape n'avait pas assez d'imagination pour comprendre ce qui avait mis Harry mal à l'aise. Avec un peu de chance, il croirait que c'était juste la vieille inimitié entre Malfoy et lui qui lui avait donné envie de vomir.
Severus, quant à lui, regrettait intérieurement l'époque où, pour sa propre sauvegarde, et celle de la résistance contre Voldemort, il avait enseigné à cette tête de mule de Potter les secrets de l'occlumancie. A son grand regret, les méandres du cerveau Potterien, si tant est qu'il exista, lui demeurait à présent inaccessible.
Ce qui est fort dommage. Si j'avais pu, j'aurais écrit un livre que j'aurais intitulé Le Gardien des Secrets du Grrrand, beau et charismatique Harry Potter, et j'aurais gagné assez de Gallions pour racheter toux les biens des Snape au Ministère.
Harry était reparti avant que Severus ne puisse lui faire part de son extravagant projet littéraire, et l'ancien directeur de maison des Serpentard haussa les épaules. Il trouverait bien le temps plus tard de questionner Harry sur son curieux comportement. En attendant, c'était plutôt la silhouette fragile qui, tête baissée, entrait dans les anciennes salles de garde sous la surveillance de Hubbs, qui requérait toute son attention. Le jeune garçon ne décollait pas les yeux du sol, les poings serrés et les mâchoires contractées. Cela rappelait à Severus trop de mauvais souvenirs. Il avait vu trop souvent le garçon se replier sur lui même à l'époque de Poudlard, se drapant dans sa dignité pour ne pas montrer sa souffrance, se cachant des autres sous un masque terriblement élaboré de froideur et d'arrogance. Il était hors de question que cela se reproduise ici.
Le chef Hubbs dévisagea avec mépris ses deux prisonniers, puis jeta un coup d'oeil perplexe à la porte grande ouverte qui menait aux cellules.
« Vous feriez bien de partir maintenant », lui indiqua Severus à voix basse. « Monsieur Potter a jeté un sortilège à retardement sur la porte. Et il devrait prendre effet dans peu de temps. Je trouverais personnellement hilarant que le chef des Matraqueurs soit coincé dans une cellule jusqu'au matin », ajouta t-il, « mais je crains que votre humour et le mien ne se rejoignent pas en ce cas. »
Hubbs grogna quelque chose qui ressemblait à une insulte, puis repassa le pas de la porte, et s'immobilisa dans le couloir.
« Profitez bien de votre nouveau compagnon, monsieur Snape », lâcha t-il finalement. « Et ne vous inquiétez pas si le climat est un peu frais la nuit. Monsieur Malfoy est connu pour savoir fort bien réchauffer ses partenaires... »
« La ferme Hubbs » gronda Severus
« ...Certains ici disent qu'il a les cuisses brûlantes. Bien sûr je suis mal placé pour juger, puisque je ne l'ai jamais essayé... »
« J'ai dit la fer... ! » La porte se referma brusquement et se verrouilla, laissant les deux prisonniers en tête à tête. Un silence gênant s'installa, qu'aucun des deux n'osait briser. Severus avait toujours détesté ce genre de moment pendant lesquels, quoi que l'on fasse, aucune parole ne semble être de circonstance. Et puis il rechignait à utiliser la légilimancie pour s'introduire dans les pensées de son ancien élève.
Le garçon a déjà subi suffisamment de violence comme cela. Inutile d'en rajouter une supplémentaire. Je me demande néanmoins ce qu'il peut bien penser de la situation. Est-il assez idiot pour croire qu'il a été transféré ici pour me... me... hum... A tous les coups, Harry n'a pas du être très clair. Et Draco pourrait très bien se faire de mauvaises idées...
Pourtant Severus se voyait mal sortir un "vous n'êtes pas ici pour vous faire baiser" au jeune garçon. Et malheureusement, la subtilité n'avait jamais été son point fort. Le blond, qui avait toujours les yeux fixés au sol, au point d'y percer un tunnel, le sortit finalement d'embarras en prenant la parole. Sa voix traînante semblait brisée, et les mots furent à peine plus que murmurés.
« Je suis fatigué, Professeur. Si vous n'y voyez pas d'offense, je vais aller dormir. »
« Je ne suis plus votre professeur, Draco » répondit Snape qui avait senti l'incertitude du garçon. « Souvenez vous de ce que je vous avais dit le jour où je vous ai accompagné chez Antinéa pour la rencontrer. »
« Vous m'avez dit que si je parvenais à la convaincre, par mon talent et mes connaissances, de me prendre comme apprenti, alors nous serions des... des... »
« Des collègues. C'est le mot que j'avais utilisé, Draco. Vous pouvez donc m'appeler Severus. »
« Non je... Je n'ai jamais terminé mon apprentissage. »
Severus voulut aller vers lui, mais le jeune prisonnier releva brusquement le menton, plantant ses yeux gris dans les yeux du Maître des Potions. Le célèbre regard des Malfoy. Froid, imperturbable, méprisant. Tout ce qui restait au garçon comme fierté, c'était de ne pas être faible devant un homme qu'il avait toujours respecté. Peut être même apprécié. A Poudlard, Severus avait tenté de toutes ses forces de ne pas laisser le garçon couler. Il y avait tant en lui, bien plus que ce qu'on voulait bien y voir.
« Je suis heureux de vous compter dans mon voisinage, monsieur Malfoy », finit par dire Severus, et il vit un soupçon de gratitude pointer sous la glace du regard argenté. « Un peu d'émulation intellectuelle est tout à fait ce qu'il me faut après ces trois années de cavale où je n'ai même pas pu emporter un livre avec moi. Et ce n'est pas sur monsieur Potter que je compte pour agrémenter les conversations de propos brillants. »
Draco fut sur le point de rajouter une remarque sarcastique, mais il se retint finalement et laissa juste un léger sourire flotter sur ses lèvres pâles. Ce qu'il pensait de Potter était vraiment trop confus. Il avait encore dans la bouche la saveur âcre de son sperme. Et sa voix était encore un peu rauque du traitement que le Survivant avait infligé à sa gorge. Mais la brûlure intenable qui lui déchirait les entrailles, ce n'était pas à lui qu'il la devait. Potter ne l'avait pas violé comme une vulgaire putain. Ils avaient un accord. Un accord dégueulasse, mais un accord quand même. Et Harry avait respecté sa part du marché, puisqu'il était maintenant séparé du reste de la prison. Ce soir, il ne partagerait son lit avec personne...
Un soupir profond lui échappa, et ses épaules s'affaissèrent brusquement. Il se sentait épuisé, vidé. C'était toujours le cas après une sortie astrale. Son esprit suçait jusqu'à la moindre parcelle de magie pour se projeter hors de la prison, et cela le laissait ensuite dans un état de faiblesse générale pendant plusieurs heures. Il savait aussi que s'il desserrait les poings, il verrait ses mains trembler comme des feuilles.
« Nous allons avoir une bibliothèque bientôt, ainsi qu'un laboratoire de potions », enchaîna Snape en s'éloignant finalement de la lourde porte renforcée qui s'était verrouillée, les isolant du reste d'Azkaban. Remontant le couloir étroit sur quelques mètres, il désigna deux portes sur sa gauche qui menaient à des pièces vides et poussiéreuses. « Si cela vous tente, je vous encourage à venir y travailler avec moi. J'ai hâte de savoir jusqu'à quels sommets Antinéa avait pu vous mener en deux ans de formation. Si mes souvenirs sont bons, et je puis vous assurer qu'ils le sont toujours, elle ne tarissait pas d'éloges sur vous ! »
« ...Merci Pro... professeur. »
« Venez, je vais vous montrer la salle de bain. »
Draco avait resserré inconsciemment ses bras autour de sa taille, plaquant sa pauvre robe contre sa peau. Le geste n'avait pas échappé à la vigilance de Severus, mais il avait fait visité les lieux à Draco sans faire de commentaire. Seules la cellule de Severus, la salle d'eau et la nouvelle cellule de Draco étaient aménagées. L'homme les lui avait désignées du doigt, puis avait ouvert la porte du fond, qui donnait sur sa cellule.
« Ma chambre vous est ouverte à chaque fois que vous voudrez discuter » avait dit Snape en lui montrant la pièce dans laquelle s'entassait, sur une petite surface, un lit cage, deux fauteuils, une petite table ronde et une armoire, et où le poêle dégageait une agréable chaleur.
Draco y avait jeté un coup d'oeil poli, puis avait accordé un intérêt à peine supérieur à sa propre cellule. Un lit, une chaise, un vieux secrétaire en bois ouvragé, un tapis épais avec plusieurs coussins colorés.
Il était ensuite allé s'enfermer dans la salle d'eau. Quand Severus s'était couché, deux heures plus tard, faisant coulisser les panneaux de bois qui fermaient son lit, Draco n'était pas encore sorti, et l'eau coulait toujours. Malgré son inquiétude, Severus avait choisi de ne pas le déranger et de lui faire confiance.
Devant le miroir qui surplombait le lavabo, Draco étudia soigneusement les traits de son visage. A l'exception d'un reflet déformé dans une cuvette d'eau trouble, ou d'une vision fugitive dans une vitre sale, il n'avait pas vu son visage depuis trois ans maintenant. Il connaissait ses mains longues et fines, aux ongles sales. Il aurait pu décrire son sexe pour l'avoir si souvent masturbé. Il savait comment étaient ses pieds pour les avoir souvent réchauffés entre ses mains pendant les longs hivers d'Azkaban. Mais son visage lui faisait presque l'effet d'être un inconnu. Et la sensation était bizarre...
Draco détailla chacun de ses traits avec patience et méthode, cherchant à se réapproprier ce qu'on lui avait pris. Ses yeux, sans conteste, n'avaient pas changé. D'un bleu si étrange, si métallique, qu'ils paraissaient gris. Surplombés de cils longs et fournis qui rendaient son regard presque hypnotique. Et de sourcils fins et arqués. Le reste de son visage en revanche avait mûri lentement, et il dut toucher ses pommettes saillantes, parcourir son nez fin et droit, caresser ses lèvres pulpeuses pour se convaincre qu'il ne rêvait pas. Et puis il y avait ses cheveux... Draco avait appris à les aimer. Ils étaient sa carapace, son armure.
Pris d'une frénésie de se découvrir, Draco ôta la robe grise, passa la chemise par dessus sa tête, fit tomber son pantalon à ses pieds, et s'observa longtemps. Il savait qu'on le trouvait beau. Merlin, s'il n'y avait qu'une chose au monde dont il était sûr, c'était que bien des hommes l'avaient trouvé beau. Au point de tout faire pour l'avoir dans leur lit au moins une fois. Au point de jouir en lui avec force. Au point de vouloir le posséder si sauvagement qu'ils en laissaient leur marque sur sa peau d'albâtre.
Sale.
Souillé.
Petite putain indigne de ton sang... Comme ta chienne de mère, les cuisses ouvertes et la langue pendante, prêt à te faire prendre...
Impur et dégueulasse.
Utilisé et avili
Beau ? Ah ! Peut être si l'on aime les hématomes violets sur la chair blanche. Et les traces de dents au creux de sa nuque.
« Est ce que tu serais capable de me dire ce que tu trouves excitant en moi, Potter ? » murmura le garçon. « Ou bien est ce que tu as juste besoin d'un corps sous le tien pour assouvir tes pulsions ? » Un frisson violent le parcourut, et Draco se dirigea à pas lent vers la baignoire en faïence gris pâle. Quand l'eau bouillonnante commença à la remplir, il y jeta une pleine poignée de sels de bain, attrapa une éponge de bain douce et commença à se frotter avec vigueur. Pris d'une sorte de rage, il ne s'arrêta pas lorsque certaines de ses blessures laissèrent suinter un peu de sang, teintant l'eau d'une légère couleur rosée. Il lava et rinça ses cheveux à plusieurs reprises et ne se résolut à sortir de l'eau que plusieurs heures après, lorsque son corps meurtri ne put plus supporter l'eau refroidie.
A ses pieds, un tas de chiffons grisâtre l'attendaient.
« Tu n'as pas tenu toutes tes promesses, Potter. J'avais demandé de meilleurs vêtements... »
Lorsque Harry se réveilla le matin suivant, une aube un peu pâle éclairait le ciel. Pour un bref instant, quelques rayons de soleil vinrent jouer à la surface agitée de l'océan. Harry s'emmitoufla dans une épaisse robe de chambre, et rejoignit la salle de bain en traînant des pieds comme un enfant paresseux.
Dans moins d'une heure, Draco allait venir pour la première fois lui apporter son petit déjeuner, puis ranger et nettoyer. Des tâches ménagères que les Sangs Purs réservaient aux elfes de maison depuis des siècles. Depuis ce stupide pari qu'avait fait le roi des elfes avec un Maître sorcier, et qui consistait à se poser mutuellement des énigmes. L'elfe avait perdu, et son peuple entier avait été réduit à servir la lignée de ce sorcier. Et les elfes avaient été distribués au fur et à mesure des mariages et des alliances, dans une grande partie des familles sorcières. Pas étonnant qu'à l'apogée de leur grandeur, les Malfoy en aient possédés, paraît-il, pas moins de 380. Il en restait encore, même après la libération de Dobby, plus d'une cinquantaine pour entretenir le Manoir et assurer le service dans les réceptions mondaines de Narcissa Malfoy.
L'idée d'un Draco Malfoy faisant le travail d'un elfe de maison, vêtu en tout et pour tout d'une taie d'oreiller passa subrepticement dans l'esprit de Harry, et il ricana bêtement en s'imaginant qu'il le préfèrerait complètement à poil. Ou alors avec juste un petit tablier de soubrette, qui ne cacherait pas grand chose et ne l'aiderait pas à conserver ce qui restait de sa vertu. Harry grogna tant l'idée l'excitait. Est ce que la pudeur du blond ferait rougir ses joues délicates s'il se retrouvait assis sur les genoux de son ancien ennemi d'école, un tablier noir à dentelle blanche lui couvrant à peine le haut des cuisses, pendant qu'un membre impatient se frotterait à lui, prêt à lui ramoner l'intérieur...
« Rhaaa… Plus qu'une demi heure, Harry, patience, patience... »
Harry savait que Malfoy avait été déplacé la veille au soir dans sa nouvelle cellule, une petite pièce sans fenêtre qui jouxtait celle de Snape. La porte renforcée qui fermait le couloir avait été ensorcelée par Harry lui même. Autrement dit, il ne connaissait personne qui puisse briser le sort de fermeture compliqué qu'il avait utilisé. Il avait en outre programmée la porte pour que le sortilège s'annule tous les matins à 7 heures tapantes, et soit remplacé pendant 5 minutes par une simple barrière anti-intrusion. Autrement dit, Draco avait dû quitter sa chambre il y a quelques minutes sous la surveillance d'un Matraqueur, et devait actuellement se diriger vers les cuisines.
Les arguments que Harry avait avancés étaient simple : garder Severus Snape intact et en bonne santé exigeait de le séparer radicalement des anciens Mangemorts, mais aussi des Matraqueurs qui pourraient mal interpréter la Marque Sombre sur son avant bras. En étant le seul à pouvoir ouvrir cette porte, Harry s'assurait qu'il n'y aurait aucune intrusion possible. Quant à la présence de Draco, eh bien après tout, Severus n'avait-il pas demandé à enseigner au blondinet ? Ce pauvre Severus devait bien occuper ses journées. Draco serait donc là pour tenir compagnie au Maître des Potions.
Et cela lui laisserait amplement le temps de venir le matin, et de débarrasser Harry de sa légère gêne matinale d'une manière ô combien agréable...
Jamais je n'avais autant joui avec une simple fellation. Ce mec, c'est certain, sait comment sucer. Il la prend jusqu'au fond de sa gorge sans se plaindre, et pourtant elle est d'une taille plus que respectable. Et puis sa langue... Mmmh Merlin, sa langue sait faire des trucs incroyables...
Sous la douche, Harry avait glissé sa main jusqu'à son membre douloureusement excité, et il se caressait en pensant aux lèvres délicates qui avaient su si bien lui donner du plaisir. Il se revoyait, les mains perdues dans les longues mèches blondes, appuyant sur la nuque brûlante pour accentuer les mouvements de la bouche sur sa verge.
Il ne restait plus qu'une dizaine de minutes avant que l'ex-Serpentard soit conduit à sa porte. Harry cessa à contre coeur sa petite séance de masturbation, se réservant pour le blondinet.
A l'occasion, moi aussi je te ferai jouir, Trésor. Je me demande à quoi tu ressembles quand tu baises. Est ce que tu gardes les yeux fermés ? Est ce que tu fais beaucoup de bruit ?
Tandis qu'il enroulait une serviette autour de ses hanches, l'image de Draco, sous le Gardien qui l'avait pris brutalement dans les douches, s'imposa une nouvelle fois à son esprit, et il se renfrogna. Sans qu'il sache pourquoi, cette scène le rendait furieux et lui donnait envie de cogner Malfoy jusqu'à lui faire demander pardon. Pardon de quoi, c'était une autre histoire...
Sale fils de pute. Si au moins tu avais du goût. Mais tu laisses vraiment n'importe qui te toucher. Déjà à Poudlard, c'était comme ça. Tu avais laissé ce préfet de 7ème année te baiser comme une chienne, et ensuite il parait qu'il t'a cogné parce que tu avais souri à Zabini. Et tu es resté avec lui pendant... pendant des mois pourtant. Certains matins, tu arrivais en cours avec la lèvre fendue, ou avec des traces de strangulation autour du cou... Et le type de Pré Au Lard ! Ouais, il y avait aussi eu le connard de Pré Au Lard. Tu devenais nerveux à l'approche de chaque samedi, quand tu devais aller le retrouver...
Des coups frappés à la porte le tirèrent de ses souvenirs. Il se concentra, et déverrouilla sa porte simplement en la visualisant. Un Matraqueur, -c'était Dockins encore une fois- entra derrière Draco. Il pointait sa baguette dans le dos du Serpentard, qui portait un plateau chargé de petits pains, de viennoiseries, et de fruits frais. Une odeur alléchante de thé et de pain chaud se répandit dans le bureau.
Draco salivait. Cela faisait des années qu'il n'avait pas goûté à une nourriture de qualité. Ou simplement une nourriture acceptable. La bouillie de légumes qu'on leur servait aurait rebuté un clébard affamé.
« Monsieur le Directeur ? » La voix de Dockins était un peu hésitante. « Hum, Directeur Potter ? »
« Laissez le prisonnier et partez, Dockins, je n'ai plus besoin de vous ! » cria Harry depuis sa chambre. Après tout, il n'avait pas envie de faire profiter de son anatomie les Gardiens d'Azkaban... Bon, au moins ce n'était pas ce pervers de O'Reilly. En voilà un dont il avait bien mémorisé la face de chacal !
La porte claqua, et Harry entra dans le salon. Il verrouilla la porte et reporta enfin son attention sur Draco, qui venait de poser le plateau sur le guéridon près de la cheminée. Celui ci observa un instant Harry, puis se détourna sans manifester d'intérêt. Il servit le thé, puis recula de plusieurs pas, et tourna un regard indéchiffrable vers le jeune Directeur.
Intérieurement, Draco était médusé. Il y a quelques années, à l'époque où il vivait avec Antinéa, dans sa ville de Bath, il aurait été prêt à suivre et à harceler n'importe quel garçon qui aurait eu ne serait-ce qu'un quart du sex-appeal de Potter à cet instant. Le bâtard était à peu de chose près le genre de type pour qui Draco pouvait se mettre à déconner. Et la misérable serviette de bain ne cachait pas grand chose, si bien que Draco n'avait pas besoin d'imaginer.
Merde. J'avais espéré qu'il cachait quelques défauts. Mais en fait, il est pas loin d'être parfait. Mince et athlétique, les muscles secs et saillants, les épaules un peu larges, les abdos à tomber. Est ce que ce sont des cicatrices faites par Voldemort qu'il a sur les côtes ? J'adorerais passer ma langue dessus, pour goûter sa peau et sentir les aspérités qu'il a gagné au combat...
Draco baissa la tête. Venait-il vraiment de penser ça ? Qu'il aimerait passer sa langue sur... sa peau à... lui !
Bon, en fait, ce que je voudrais, c'est un amant avec un corps pareil, mais avec la tête de n'importe qui d'autre au dessus des épaules... Non pas que la tête en question soit moche. C'est plutôt le contraire... Mais c'est Potter. Et ça... ça me... bloque...
« Plutôt silencieux, ce matin, Malfoy. T'as perdu ta langue ? »
« ... »
Quelques gouttes d'eau tombant des cheveux mouillés de Harry glissaient dans son cou et sur son torse. Draco décida que Potter était, certes, un mec vraiment -vraiment- bandant, mais que ce connard avait définitivement perdu tout le charme qu'il avait eu à l'époque de Poudlard. Là, il se comportait comme le dernier des abrutis. Comme le Maître du Monde. En fait, il n'était pas loin de se comporter comme... un Malfoy...
« Peut être qu'il faudrait chercher dans mon caleçon. »
« Qu...quoi ? » Draco fronça les sourcils. Perdu dans ses pensées, il n'était pas sûr d'avoir suivi ce dont parlait Potter.
« Ta langue. Puisque tu sembles l'avoir perdue, il faudrait la chercher dans le dernier endroit où on l'a vu. Je me souviens que tu l'avais encore, hier, quand tu étais entre mes cuisses. »
Draco haussa un sourcil. L'humour de Potter avait bien changé apparemment. Il pourrait -presque- le trouver drôle... mais pas à ses dépends...
« J'étais entre tes cuisses hier ? Je ne m'en souviens pas. Ca n'a pas dû me marquer... » Draco vit clairement Harry froncer les sourcils, et son visage se contracter.
Tiens tiens, on n'aime pas voir ses performances remises en cause ? Un manque d'estime de soi, Potter ?
En tous cas, le visage du Survivant était toujours aussi facile à lire.
Et à cet instant précis, Draco pouvait deviner, presque visualiser, les petits rouages du cerveau du Gryffondor en train de chercher à reprendre l'avantage. Allez, Potter, cherche bien. Une petite vanne, là, dès le matin, pour se mettre en forme... songea Draco.
Comme s'il avait lu dans ses pensées, Harry s'approcha. S'il avait cru pouvoir battre Malfoy à son propre jeu, alors il venait d'être méchamment remis à sa place.
Foutu Serpentard ! Non, tu n'as décidemment pas perdu ta langue. Elle est toujours aussi acérée. Mais personnellement, j'ai progressé...
Il leva sa main pour venir caresser la joue douce, presque imberbe.
« Des problèmes de mémoire, Malfoy ? Quel dommage. Heureusement, ça ne t'handicape pas pour te servir de ton cul » siffla t-il, et il vit une ombre de tristesse passer sur le visage fin qui lui faisait face. Harry l'observa avec attention. Depuis la veille, deux ou trois changements importants étaient intervenues chez le blond. L'oeil exercé de Harry les discerna sans mal.
« Mais mais mais... mon odorat me jouerait-il des tours, Malfoy ? Tu es moins crasseux depuis hier ! Est ce que tu aurais fait l'effort de prendre une douche ? » Ce fut au tour de Draco de serrer les dents sous l'insulte. Harry continua. « Tu m'en vois ravi. Tu es mignon, Malfoy, mais j'apprécierai plus ton corps maintenant que je vois ce qui se cache sous cette couche de saleté... Et puis tes cheveux ! Une fois propre, ils sont tout bonnement époustouflants. Tu me rappelles un peu ces femmes velanes qu'on avait vu à la Coupe du Monde de Quidditch. Tu t'en souviens ? Est ce que tu es sûr de ne pas avoir de sang de Velane, Malfoy ? »
« Je suis un Sang Pur, Potter, contrairement à toi » ragea Draco. « Je n'ai pas de sang non humain en moi. »
« Oh, je ne sais pas. Ca pourrait expliquer pourquoi je suis attiré par un connard comme toi. »
« ...Besoin de te trouver des excuses ? »
Harry colla son corps encore humide à celui de son prisonnier, et sa bouche partit en exploration le long de sa mâchoire. Il humait les douces senteurs de bois de santal qui se dégageaient de la peau fraîchement récurée, tandis qu'une de ses mains s'émerveillait de glisser dans les mèches blondes avec l'impression diffuse de caresser de la soie.
« Putain, Malfoy, tu es bandant » soupira t-il au creux de l'oreille en mordillant gentiment le lobe charnu. Puis sa langue vint lécher l'endroit délicat qu'il venait de mordre, avant de descendre vers la jugulaire où le sang pulsait avec force et irrégularité. Il sentit plus qu'il ne l'entendit le gémissement du garçon. Un son imperceptible qui accentua encore son excitation. Alors Harry descendit sa main vers les reins de Draco, appuyant fortement pour coller les hanches aux siennes. Il eut le plaisir de sentir, contre son aine, une bosse agréablement dure.
« A genoux... » articula t-il difficilement avant de perdre le contrôle de sa bouche et de dire des choses stupides.
Je saiiiiiiiis ! Vous allez me trouver cruelle, et tout ça, alors que mon seul but dans l'existence, c'est de vous rendre heureux toutes et tous !
Nan, sans blague, je suis déjà en retard pour updater, alors si je ne coupe pas là, je ne peux plus couper pendant les 10 prochaines pages. Et du coup, vous devrez attendre des semaines de plus !
Donc répétez tous en coeur avec moi : Antedaemonia, tu es la plus gentille de toutes les fanficeuses de l'univers, et mon seul et unique rêve est de te couvrir d'or et de pierres précieuses... Comment ça, tu rêves ma pauv'fille ? Pff...
Bon, à part ça, je confesse que la théorie du Roi des Elfes perdant un pari avec un Maître sorcier, m'a été très légèrement inspirée par la rencontre entre Bilbo le Hobbit et Gollum… Merci Tolkien !
