Entre quatre murs
Auteur : antedaemonia
Disclaiming : Oui, oui, je sais ! Rien ne m'appartient, blablabla…, et tout cet univers appartient à J.K.Rowling.
Genre : Fic Slash / Yaoi
Couple : HP / DM
Rating : M, R, appelez ça comme vous voulez. Mais c'est pas pour les 'ti n'enfants
Résumé : Et si Harry Potter devenait directeur de la prison d'Azkaban, pour protéger Severus Snape, emprisonné par le Ministère ? Et si, parmi les prisonniers, il retrouvait Draco Malfoy, incarcéré depuis 3 ans, victime de son père, de sa réputation, et de bien pire encore ?
Gros Message, mais très intéressant : J'ignore ce qui vous a pris au chapitre précédent, mais vous avez été beaucoup à vouloir me couvrir d'or et de pierres précieuses… Comment ça je l'avais demandé ? Maiheuuu, laissez moi rêver un peu !
A part ça,j'ai eu pitié ! Je déroge donc à mon habitude d'alterner un chapitre de Entre 4 murs avec un de Noël au Manoir, et je mets donc la suite du face à face Harry/Draco. Et je vous avertie qu'à nouveau, le vocabulaire est cru et les situations assez violentes. Il y a également une allusion au viol d'un enfant. Je vous préviens pour que vous puissiez éviter cette lecture si cela vous choque.
A part ça, dans les deux semaines à venir, il n'y aura aucune update. Je suis en effet témoin au mariage de ma sœur le week-end prochain. Ca fait des mois qu'on prépare tout, et tout mon temps est consacré à ça. Patience donc, et rendez vous mi juin !
Et avant que je n'oublie : le festival d'animation d'Annecy commence dans deux semaines. Si vous avez l'occasion, courrez y ! Sinon, allez sur www . annecy . org (en virant les espaces entre les points) et votez pour les courts métrages qui sont présentés. Il faut aller cliquer sur Festival, puis aller dans sélection internet : si vous ne devez en voir qu'un seul, regardez Si tu n'étais pas là ! C'est mon préféré. Et votez tous pour ce court métrage, j'ai envie qu'il gagne (oui, je passe des consignes de vote, et non, ce n'est pas moi qui l'ai réalisé !)
Réponses aux reviews :
Lovely A : ma choupinette, tu n'es pas en cristal, je le confirme. Et je t'autorise donc à lire ce chapitre qui vient. Oui, oui, je sais, mon autorisation tu t'en tapes… Bouhouhou, je n'ai aucune autorité sur mes lectrices ! Snif… Je vais aller exercer mon autorité sur mon chat puisque c'est ça… enfin quand il arrêtera de me regarder comme s'il allait me bouffer…
Artoung : et l'heureuse gagnante de la 200ème review est… Toiiii ! Pour les calculs, je me fie à ce site (je ne sais pas si j'ai raison. On va dire que si) et je suis donc très fier de dépasser 200 reviews pour la première fois de mon existence. Et très très contente que ça tombe sur toi. Je tenais à remercier mon cerveau, sans qui je ne serais (fatalement) pas un tel prodige de l'écriture (comment ça personne n'y croit ?), ainsi que le génie qui a inventé internet (ah merde, non, c'était probablement un militaire américain, or je ne peux pas blairer les militaires américains…)… Bon, je vais arrêter de me croire à Cannes lors de la remise des prix, et simplement te dire que si tu veux me couvrir de pierres précieuses, les émeraudes sont mes préférées… (non, ça n'a rien à voir avec Harry Potter, ça a à voir avec MA couleur d'yeux à moi…) Bisous !
Tama : salut, et merci de ton enthousiasme. Mais je ne vais répondre à aucune de tes questions, comme ça tu devras attendre que la fic avance pour savoir les secrets de mon scénario… J'espère que la confrontation dans ce chapitre va te plaire. Comme tu vas le constater, c'est plutôt difficile de faire ouvrir les yeux à Harry. Sa myopie s'est peut être transformée en aveuglement… Ciao !
Leviathoune : des cicatrices sur le corps de Draco, faites par un autre que Harry ? C'est hors de question ! Je ne tolèrerai pas une telle ignominie dans mes fics… Les traces sur son corps vont disparaître, crois moi. Mais elles vont avoir leur importance dans ce chapitre. Quant à Harry, Draco va lui remettre un chouia les idées en place. Quant aux fringues, ça va venir, t'en fait pas. Thorgal, hein ? Et Aaricia, et Jolan, et Louve ? Et Crys de Valnor ? Je sais par ton site que tu es une fan de bd : on a ça en commun. Moi, je vis et je travaille dans la capitale de la bd ! Ah, Angoulême, son festival, le CNBDI (centre national de la bande dessinée et de l'image), son école des beaux arts avec sa section bd et ses abrutis de profs… hum… euuuh, je m'égare… Je te raconterai tout ça dans un email dès que j'aurai deux minutes de libre ! Bisous !
Zaika : en un mot, la suite, c'est : maintenant. Et Harry en homme des cavernes, ça m'a fait marrer ! Maintenant, je l'imagine en peau de bête avec une massue en train de tirer un Draco traumatisé par les cheveux ! Ciao
Black Sharne : super auteuze vénérée est un surnom que j'aime beaucoup ! Mais dire que ma fic est glauque ? Oh, non, elle est à peine… bon en fait, si, elle est glauque… Qu'y puis-je ? Je suis la reine des chapitres glauques, c'est officiel ! Mais à part ça, tu ne te fais pas des films, j'espère bien que Harry garde un côté touchant. Je ne veux pas qu'on le déteste ! Je ne veux pas que Draco le déteste ! Et sinon, comme tu le constateras, j'ai décidé de compliquer la vie à Harry, et il n'est pas dit qu'il aura Draco si facilement. Moi, je continue à penser que c'est plutôt bien (pour la suite) qu'il y ait du désir présent entre eux… Bisous ma belle !
Mily Black : comment ça tu ne pensais pas ce que tu disais ? Tu ne veux même pas me couvrir de deux trois piécettes d'or ? Je suis ultra déçue… Quant au chapitre que tu es en train d'écrire, c'est pas compliqué : pour couper, fait comme moi : choisis le moment le plus désagréable pour les lecteurs… Naaaan, je plaisante ! C'est une question de rythme en réalité. Enfin pour moi ça fonctionne comme ça. Relis toi et tu trouveras un endroit « naturel » où la coupure ne gêne pas la lecture. Est-ce que ce sera la première fic que tu vas mettre en ligne ? Tiens moi au courant ! Bisous
Petrus : bien sûr que le cas de Harry n'est pas désespéré ! Sinon, je ne l'aurais même pas laissé approché de Draco à moins d'un kilomètre. Il va finir par s'amender, et il y aura tout pleins de sentiments : maintenant, je ne dis pas quels sentiments… Mais noooon, je vais pas les faire se haïr ! Je ne m'appelle pas JKR, moi (mon banquier serait ravi de me voir si je m'appelais JKR… au lieu de ça, je m'appelle IDS (Intermittente Du Spectacle)…) Bref, je suis sûre que tu as hâte d'arriver au moment où Harry va être jaloux de la confiance que Draco a en Severus… Ou bien où O'Reilly va… ah, non, je peux pas raconter ça… Ou encore quand Octavio… ah, j'en parle dans ce chapitre pour la première fois… Bon, ben faut être patient, voilà. (c'est rageant, hein ? Moi, je sais tout, et toi rien… j'ai pas intérêt à devenir amnésique…) Ciao !
BlackNemesis : ben qu'est ce que t'attends alors ? Envoie les lingots, les diamants, les émeraudes, les rubis ! Aaah, t'as pas l'adresse de mon coffre bancaire en Suisse, c'est pour ça ? Bouge pas, je te l'envoie…(je sais, j'aurai un coffre en Suisse le jour où il y aura la paix dans le monde… autrement dit, c'est pas demain la veille !) J'insiste vraiment pour que tu arrêtes de te ronger les ongles, c'est vrai. Dans ce chapitre, tu vas peut être commencer à comprendre pourquoi dès Poudlard, Draco avait des mecs pas très sains autour de lui. Ca remonte à bien avant, et le nom de code est Octavio… Je n'en dis pas plus, et je te laisse découvrir ça à la lecture. Dire que tu es jalouse est très flatteur pour mon petit ego : tu dis ça parce que dans LTO, tu as bien aimé le Draco sous l'arbre, ou bien le Draco dont la tête cache une certaine partie de l'anatomie d'un Harry peu habillé ? Moi, tout ce que je peux dire, c'est que je désespère d'avoir Trauma bientôt. Bon, j'ai lu le nouveau chapitre de Sortir des Ténèbres aujourd'hui, donc je suis contente. Tu auras mes commentaires -nombreux- dans une review, promis ! Bon, si je veux updater un jour, il faut que j'arrête de faire des RAR plus longues que mes chapitres. Alors à très vite miss !
Mimi : je jure solennellement que je ne veux tuer personne, que je n'ai tué personne, et que j'espère ne jamais tuer personne de ma vie ! Déjà que je suis végétarienne juste pour ne pas buter de bestioles ! Donc si je te tue, c'est pas ma faute… (je suis pas sûre d'être très claire…) Ma question est donc : es tu encore vivante Mimi ? Si oui, fais moi signe ! Bisous
vega264 j'espère de tout cœur ne pas te décevoir avec cette fic ! Si tu aimes de plus en plus, ça me va très bien ! Va vite lire ce chapitre, je crois que Harry va avoir un petit aperçu de ce que Draco pense de son comportement, qui, je le reconnais, n'est pour l'instant pas à la hauteur de sa réputation ! Bisous !
marina : mon deuxième prénom, ça pourrait être Sympa ! Voici donc la suite, je me suis dépêchée de la recopier et je fais les RAR le plus vite possible ! Bonne lecture et j'espère que ça va te plaire ! Ciao
farahon : houla, je suis absolument désolée, je ne voulais pas te mettre dans cet état là ! Hmm, les mots gentils de Harry et les gémissements de Draco, tu crois que tu peux les attendre encore combien de chapitres ? Bye et va vite lire !
whitangel : coucou toi, tu es une nouvelle lectrice ? (par principe, je suppose que tu es une fille, question de majorité…) Si c'est le cas, bienvenue, et n'écoute pas les mauvaises langues qui disent que je coupe les chapitres à des endroits sensibles, et que je suis horriblement sadique. Je reconnais néanmoins que Harry réfléchit actuellement avec ses hormones, ce qui donne des résultats discutables… Mais ça durera ce que durent les roses, l'espace d'un matin (je fais de la poésie… c'est beau, j'en ai les larmes aux yeux…) Je veux dire par là que ça changera, oui, et il finira par comprendre… à coup de gourdin sur la tête s'il le faut ! A bientôt
megami-chan : oui, mes fics sont des happy end. Mais j'aime bien faire les montagnes russes, vois tu ? Un petit passage par le fin fond du désespoir, puis on remonte au sommet, etc… As-tu le cœur bien accroché ? Bonne lecture !
Draya Felton je te tends un ch'ti mouchoir brodé HPDM Forever pour ta ch'tite larme toute mignonne… Oui, je sais que tu pourrais lire même s'il y avait 80 pages, mais le problème, c'est que vous auriez eu l'update beeeeeaucoup plus tard… ben vi, y'a pas écrit « je suis en vacances » sur mon front (et c'est bien dommage d'ailleurs…) Allez, essuie cette petite larme, Draya, et va prêter ton mouchoir à Draco en suivant : il en a besoin, le pauv'petit ! Bisous
Lemoncurd : j'avais complètement oublié que Harry en sœur de la perpétuelle Indulgence, c'était toi (oui, tu peux m'appeler passoire, je le mérite !) Mais du coup, je suis contente si ça t'a plu. Comment ça la tête de Draco était mal placée ? Je ne vois pas du tout de quoi tu parles (mes dessins sont comme mes écrits, très chastes… Hmm, personne va jamais croire ça après avoir lu un demi chapitre de moi…) Moi, vilaine ? Moi adorable, madâââme ! Quand tu parles de Draco en demandant si c'était par mépris de lui-même qu'il s'est laissé traité comme ça dès Poudlard, je suppose que tu es assez proche de la vérité. Il y aura un élément en plus dans ce chapitre qui va donner une piste. Je te laisse aller lire, et moi j'essaie de finir ces RAR avant la semaine prochaine ! Ciao
serpentis-draco : en gros, tu peux le plaindre, ton résumé est assez proche de la réalité. Bisous et bonne lecture !
skyblack4 : eeeuh, tu as changé quelques mots en essayant de répéter la jolie phrase que je vous avais proposé aimablement… Ce n'est pas que je n'aime pas cette nouvelle perspective, mais tu vois, tout d'un coup, j'ai l'image du bouquin et du film Misery, où le pauvre auteur après son accident de la route est récupéré par sa fan démente et psychopathe… Tu vois de quoi je parle ? Le bouquin est de Stephen King. Bref, finalement, c'est peut être pas si mal qu'un océan nous sépare… (j'essuie la sueur au coin de mon front… je vois que toi, tu as eu le temps de faire redescendre la pression, n'est ce pas ?) Oui, bon, le « à genoux » était un peu… c'est pas vraiment des mots d'amour pour le moment, certes… Mais rien ne dit que Harry aura exactement ce qu'il voulait, n'est ce pas ? Oh, à propos, puisque tu me parlais du Québécois et du français, je vais te poser une question qui me tarabuste : dans plein de fics, il y a cette expression qui me choque terriblement, « avec reluctance » Autant en anglais, je sais que reluctancy signifie à contre cœur, alors est ce que c'est un mot que les québécois ont emprunté et transformé depuis l'anglais ? Bisous intercontinental !
Ddy : c'est vrai que je vais peut être te donner mon prénom… ne serait-ce que pour éviter les surnoms n'importequoyesques que tu emploies à mon propos… Comment vas-tu, mon petit poison tropical ? Pour toi je suppose que les vacances approchent (on est déjà fin mai ? j'en reviens pas…) mais pas pour moi. Peut être fin juillet, à moins que je sois prise sur un autre projet. Bref, à part ça, la cellule de Draco n'est pas pourrie, Severus a quand même fait du bon boulot pour la déco. Quant à l'idée de faire bosser Draco, c'est pour le faire penser à autre chose. Tu n'aurais pas envie qu'il reste enfermé des heures à réfléchir à sa vie pourrie ? Il va déprimer le pauvre. Tandis qu'en recommençant à étudier et en recevant des compliments de Severus et d'Antinéa, il aura l'impression d'être bon à quelque chose. C'est une stratégie mûrement réfléchie (ça sert aussi à ça d'avoir fait des études de psycho dans ma jeunesse) Mais ne t'en fait pas, je ne veux aucun mal à Draco, donc il n'est pas dit que Harry aura ce qu'il veut… Hop, je passe à ta deuxième revue, Audrey la Follette : stp épargne moi les leçons sur comment régurgiter du coca par le nez ! Aaah, Galatée… je n'ai aucune idée de comment c'est venu. Quand j'ai imaginé les 4 filles d'Antinéa, j'ai cherché 4 prénoms, et ils sont venus d'un coup, dans l'ordre : Meredith, Cassiopée, Antalune et Galatée. Les prénoms font chacun 3 syllabes, et c'était assez chantant comme rythme (prononce les à voix haute pour vérifier ça) Je vais te révéler deux ou trois choses sur Galatée, ok (mais en privé, pas ici !) Bisous ma puce des îles
Angel : deux compliments, puis deux baffes dans la gueule ! Tu m'as fait rire avec ta manière de me balancer que je suis… attends, c'est quoi ce que tu m'as dit ? Sadique et prétentieuse… Rhooo, tout de suite. J'ai pas prétendu être le meilleur écrivain qui ait jamais existé sur cette planète (mais dans mes grands moments de lucidité, je crois que je le pense un peu quand même…) Bien entendu, je plaisante (quoique…) et il ne faut pas croire tout ce que je raconte. Je prétends aussi posséder le plus beau chat de l'univers, tu sais… (oui mais ça, c'est vrai !) Bisous et à bientôt !
Onarluca : coucou Artémis, contente de voir que tu es toujours au rendez vous ! Et ravie que ça te plaise également. Ciao
Nayou : une conscience… gastrique… Mouah ha ha ! Bien joué ma belle, tu m'as bien fait rire ! Mais tu as tout à fait raison. C'est la preuve que derrière cette carapace de mauvaise foi en titane, il y a un petit atome de conscience qui cherche à revenir. Et le dossier de Draco, je pense qu'il va commencer à le consulter dans le chapitre qui suivra celui là (mais je n'ai pas encore commencé à écrire, donc tout peut changer si j'ai une idée de génie (ce qui m'arrive assez fréquemment je l'avoue humblement…)) Sinon, ta question sur les raisons pour lesquelles Draco se laisse traiter comme ça va avoir un début de réponse dans ce chapitre (je sais ce qu'on va me dire : je passe mon temps à inventer des Malfoy, et en plus, des Malfoy pas sympathiques). Bonne lecture donc !
Tiayel : OOOOhhhhh ! ma rédac'chef du TO ! Comment vas-tu ? Mon TO est arrivé dans ma boite au lettre il y a quelques jours (il n'y a donc pas de cellule dormante de postiers yaoistes, fanzinophiles et kleptomanes dans ma ville) et je l'ai dévoré… enfin je veux dire par là que je l'ai lu, pas que je l'ai cuisiné un soir où mon frigo était vide et mon estomac hurlait « Famiiiiiine ! » … Où en étais-je ? Je me perds moi-même… Ah, oui. J'ai reçu assez souvent des mails de toi en rapport avec le TO numéro 2, et il faut juste que je trouve 3 minuscules minutes pour te répondre. En tout cas, sache que mon offre de chapitre tient toujours s'il y a de la place. Et sinon, je compte toujours illustrer. Tiens moi au courant de ce qu'il reste comme extrait pour lesquels tu pourrais avoir besoin de mes petites mains délicates… Et sinon, si tu cherches des fôtes, je suppose que tu en trouveras. Malgré mon obsession du zéro fautes, il doit y en avoir des vicieuses qui se cachent… Bisous ma Tia (et à propos, puisque je ne prends jamais le temps de t'écrire, je te le dis ici : j'ai une enveloppe timbrée avec ton adresse écrite dessus qui attends d'être postée depuis des semaines, et qui croupit au fond de mon sac. Dedans, il y a les timbres pour te rembourser de l'envoi du zine. Je te jure que je vais l'envoyer un jour ! (Appelle moi miss désorganisée… je viens d'être radiée des Assedic pour la dixième fois en un an… Et j'ai fait mes impôts sur Internet le 15 mai à 23 heures 58 alors que la date limite c'était minuit… désespérant, non ?) Ciao !
Ambre : coucou ma belle, ton passage en coup de vent me fait plaisir quand même (et me décoiffe un peu par la même occasion). J'espère que la suite va te plaire autant ! Bisous !
crystal d'avalon : euh, je sais pas. Comme me disait je-sais-plus-qui, si Harry a dit « à genoux », c'est peut être parce qu'il y avait un truc par terre à ramasser (genre la serviette de bain, par exemple ? Ah non, il la porte encore autour de ses reins… euuuuh alors un truc qui serait tombé ?) Je crois vraiment que mes très chères lectrices (et lecteurs, j'en ai aussi maintenant !) ont les idées mal placées… (je sais, je sais, personne ne croit en mon innocence… soupir …) Ciao !
Kaorulabelle : alors, finalement, peut on vraiment retraiter l'eau ? Et qu'en est-il de l'eau des centrales nucléaires ? Et des déchets radioactifs ? Et de la couche d'ozone ? Et la déforestation massive alors ? Et la biodiversité, hein ? Et que vais-je voter dans deux semaines pour la Constitution Européenne ? Rhaaaaaa ! Ces sujets me tuent… Non, en fait, il y a seulement le dernier sujet qui me tue, les autres sont très intéressants. Mais là n'est pas le sujet. Merci pour les compliments sur mon style, et je te lâche enfin pour que tu puisses lire la suite (tant attendue) de la confrontation Harry / Draco. Bizz
lapin bleu sans patte : Ha ! ha ! ha ! C'est quoi ce surnom de folie ? Hmm, tu me dis que j'avais fait une faute dans ton surnom ? Ah ouais, flûte alors. Voilà je me rattrape : Myhahou Myhahou Myhahou Myhahou Myhahou Myhahou Myhahou Myhahou Myhahou (j'ai l'impression d'entendre mon chat, je te jure…) Enfin bon, le chapitre huit te tend les bras, je te laisse donc aller le découvrir. Bisous mon lapin (bleu)… (et sans patte)…
Jinks : Amandine, ma pupuce, avant de vouloir conduire un char d'assaut jusque chez moi, commence par passer ton permis voiture ! Non mais… Comment ça j'ai le double de ton âge et j'ai pas mon permis non plus ? Et alors ? Rhalala… j'ai pas besoin de voiture, mon boulot est à 5 minutes à pied de chez moi… Enfin bref, tout ça pour te dire que j'ai pas de carte routière pour aller à Azkaban (désolée…), que je ne veux rien savoir de ce que tu envisages de faire avec Severus (gloups, c'est quoi tout ce matériel louche ?), et que le chapitre qui suit te permettra, j'espère, de décompresser un peu (tu es nerveuse comme fille, non ?) Bisous Amandine !
Amy Keira : en fait, cette fic s'écrit toute seule quand mes patrons me laissent tranquille à mon poste de travail devant mon ordi qui calcule. Là, j'ai le temps d'écrire et de dessiner. Bon, pas de bol, voilà deux semaines qu'ils me font travailler à un autre poste où j'ai moins de temps libre. Mais ça ne m'empêchera pas d'écrire ! Ca va juste être un peu plus long pour avoir la suite. J'ai dit rendez vous mi juin à peu près… en attendant, bonne lecture ma puce !
Jadeeeeeeeee : je suis pas méchante, je suis juste… bon, c'est comme une stratégie, vois tu ? Je vous embête, comme ça vous m'écrivez des reviews. Du coup je suis contente, et ça m'encourage pour écrire la suite ! Ou alors c'est juste que je suis vraiment méchante et sadique… Naaan, pas possible ça. Je suis super ultra sympa comme fille. Donc c'est une stratégie pour avoir plein de reviews ! Bisous !
CamDark : j'ignorai que j'avais un effet aussi dévastateur sur l'état mental de mes lecteurs/lectrices, alors je m'en excuse. Tu crois que c'est contagieux ? Tu crois qu'il y a un vaccin ? Tu penses guérir ? Et comment va la petite voix ? (alors, cette révolution, ça avance ?) Tu as vraiment de la chance d'être tombée sur un auteur comme moi qui a fait des études de psycho dans son passé (et en plus, c'est vrai…) : je peux te dire qu'à priori, des Pottero-chocs pourraient aider dans la cure de soin que je te propose, ainsi que des injections Draconiennes toutes les 6 heures et des comprimées de HPDM concentré tous les soirs pour bien dormir la nuit. Alors, qu'en dis tu ? Bien entendu, il existe un risque dans ce traitement : c'est que j'ignore si à la fin, c'est toi ou la petite voix qui restera. Perso, je préfère Petite Voix, elle est vachement sympa !
Clôtho : salut toi ! Ta review m'a beaucoup surprise, car tu as dit des choses qui vont se passer exactement dans ce chapitre ! Bien joué ! J'en suis toute retournée. C'est cool que tu aies aimé la manière dont Draco se défend verbalement. Je passe mon temps à écrire des bouts de dialogues sur des morceaux de papier, dès qu'ils me viennent (le pire, c'est quand j'ai un super dialogue qui se construit dans ma tête la nuit, avant de dormir : en général, il y a deux solutions : soit je me lève en grognant comme un ours pour écrire vite fait, soit je suis trop flemmarde et j'attends le lendemain pour essayer de retrouver les mots (en général, j'échoue lamentablement et je m'en veux à mort d'avoir perdu ce super dialogue) Bref tout ça pour dire que j'espère que ce qui suit va te plaire (moi je suis assez contente) et que tu vas apprécier d'avantage Harry dans les chapitres qui suivent (il va finir par s'arranger. Le dossier de Draco va aider, et Severus, et Hermione, et Antinéa et ses filles… Tu remarqueras quand même qu'il admet se comporter comme un bâtard. C'est déjà pas mal, il est sur la bonne voie…) et Draco a encore des ressources. Il va s'en sortir, le p'tit gars ! Bisous ma belle !
Vif d'or : du cerveau de Potter dans une potion ? Tu es la cousine de Neville Londubat ou quoi ? Faut pas te laisser approcher d'un chaudron allumé, toi… Et puis pour répondre à ta question, pour tout t'avouer, le rêve secret de Harry , ce n'est pas de donner des vêtements à Draco, c'est de lui en enlever… Comment ça tu avais compris ? C'est si évident que ça ? Je manque de subtilité dans mon scénario alors. Je pensais que personne ne remarquerait que Harry voulait Draco… Comment vas-tu à part ça ? Pardon de te faire autant attendre ce petit dessin que je t'ai promis. Sache que je n'ai pas oublié. Bisous !
Sahada : l'avantage de ta réponse, c'est qu'elle est courte. L'inconvénient, c'est que pour découvrir de quoi tu parles, il faut que je retourne voir de quoi on parlait dans les reviews précédentes. Bouge pas, je reviens… Ah, oui ,faire culpabiliser Harry. Ok, bon ben on commence dans ce chapitre ci ! Bye et bonne lecture !
Love Draco Malefoy : coucou Isabelle, je pense que je suis dans les délais. Ca ne fait pas deux semaines. Mais d'habitude, j'update mes fics en alternance, donc là c'est une exception que deux chapitres se suivent si vite ! Quoi qu'il en soit, je suis ravie que tu apprécies ma fic. Bonne lecture et à bientôt
Anagrammes : j'ai décidé de faire une review de mauvais goût, ok ? Pour faire avaler à Harry le cerveau qu'il a entre les cuisses (je reprends tes mots)… il va falloir qu'il soit vachement souple, le p'tit gars ! Ceci étant dit, peut être bien que le chapitre qui vient ne va pas être tout à fait conforme à ce que tu attendais… vois tu, je pense qu'il faut compliquer un peu les choses pour Harry. Il ne mérite pas Draco pour l'instant, et je ne compte pas le lui offrir sur un plateau d'argent… Hééé, tu aimes les salles de bain, tu vas être ravie par ce nouveau chapitre alors ! (Oui, je sais pas ce que j'ai, je passe mon temps à enfermer Draco dans la salle de bain… ) bisous et merci de tous tes compliments !
Fee Fleau : houla ! J'ai l'impression de t'avoir démoralisé, moi, avec tout ça… Bon, c'était peut être vraiment un mauvais plan de couper le chapitre là. Ca génère trop de stress ? Je mets la suite très vite. Tiens, pour la peine, j'arrête de me balader sur le net, et je finis de taper les reviews. Comme ça, ça te remontera peut être le moral ? Ciao !
Aella : coucou Aella, et merci de me rassurer sur ma non-cruauté (les autres arrêtent pas de me dire que je suis sadique… je vois pas pourquoi…) Je n'ai aucune idée du nombre de chapitre que fera cette fic, mais c'est parti pour être long. Il y a toute l'année que Draco doit encore faire à Azkaban, il faut que Harry change de comportement. Il faut des flash back pour parler du passé de Draco, de son procès. Parler de Narcissa. Développer tout ce qui va se passer entre Antinéa, ses filles, Draco, Harry, et d'autres gens qui sont déjà prévu… Oh la la, et j'en suis déjà à 8 chapitre ? Je risque d'en faire 50 honnêtement ! A part ça, pour reprendre tes mots, le « schmilblique quelque part dans l'enfance de Draco », on va commencer à entendre son nom dans ce chapitre. Eh oui, encore un immonde salaud de plus. Sauf que celui là sera sans doute pire que O'Reilly et compagnie : eux au moins, c'est écrit sur leurs gueules qu'ils sont des salopards. L'autre, ça va être… Tu verras. Je peux pas tout révéler, n'est ce pas ? Bisous ma belle et merci de tous tes compliments !
Oxaline : coucou Ox (oui, cette fois, c'est moi la feignasse) ben oui, je ne peux qu'être satisfaite, tu m'as fait un paquet de compliments ! Merci en tout cas et j'espère que la suite du chapitre va être à la hauteur du reste (moi j'avoue que c'est un passage que j'aime bien…) C'est marrant vous avez été plusieurs à aimer particulièrement le passage dans la salle de bain. Ca me fait d'autant plus plaisir qu'il n'était pas aussi long au début et que je l'ai développé en recopiant. Bisous et à très bientôt !
Miss Kourai Shinigami Maxwell : bien sûr qu'ils vont finir ensemble ! Le contraire n'est pas envisageable, d'ailleurs. Pour l'instant, Harry est chiant et con parce qu'il n'a pas encore compris que Draco souffre bien plus que lui. Il croit être le gars le plus malheureux de l'univers, mais je vais lui prouver que ce n'est pas le cas. Et il finira par réaliser qu'il se trompe sur Draco et que son comportement est assez dégueulasse. Sinon, tout ce que je sais pour Severus, c'est que je ne veux pas qu'il reste à Azkaban, et je ne veux pas qu'il crève. Le reste, c'est encore un mystère. Même pour moi. Bye !
Chapitre huit : Interactions… et interruptions
« A genoux... » articula t-il difficilement avant de perdre le contrôle de sa bouche et de dire des choses stupides.
Draco s'exécuta. Après tout, il était là pour ça, non ? Sous ses genoux, le tapis était moelleux, et Harry sentait bon. Son corps brûlant, à peine sorti de la douche, fleurait bon la menthe sauvage. S'il devait être honnête, Draco ne pouvait que reconnaître la très légère amélioration, par rapport aux deux brutes qui partageaient la cellule de son père. Il défit lentement la serviette de bain et la laissa tomber aux pieds du jeune Directeur. Ses doigts glissèrent dans la toison brune, prenant soin d'effleurer le membre excité... et il sentit Harry se tendre d'anticipation.
« Tu ferais mieux de t'asseoir, Potter » souffla t-il. « Je vais te sucer jusqu'à ce que tu en perdes la raison... » Un petit rire lui répondit.
« Contente toi de me refaire la même chose qu'hier. Ca suffira à m'envoyer au Nirvana. »
« Hier ? Ce n'était rien, hier. A peine de quoi te montrer mes talents », répondit Draco. Du bout de sa langue, il commença de très légers va et vient le long de la verge tendue, de la base au sommet, puis l'inverse, guettant les frissons et les tremblements qu'il savait faire naître chez ses partenaires. Des années d'expérience. Et des hommes dans son lit qui avaient tenu à lui apprendre à bien faire dès son plus jeune âge. Quel âge avait-il quand Octavio s'était glissé pour la première fois dans ses draps ? Murmurant que c'était ainsi qu'un enfant devait être aimé ? Que c'était ça l'amour ?
Et je l'ai cru, putain d'abruti que je suis ! Pauvre con, je mérite vraiment des baffes. Quand je pense que j'ai cru pendant des années être un type intelligent. Et il a suffi qu'Octavio vienne me parler d'amour pour que je tombe dans le panneau. Il n'y a pas d'amour, Draco. Juste du cul.
Il enroula sa langue autour du gland, les doigts d'une de ses mains autour du sexe tendu, tandis que l'autre allait caresser les testicules. Lorsqu'il l'avala brusquement, faisant cogner la tête de l'érection au fond de sa gorge, il eut le plaisir d'entendre Harry jurer. Il était même sûr de pouvoir le faire implorer. Ce ne serait pas la première fois qu'on le supplierait de ne pas arrêter.
Potter suppliant ? Voyons ça. Jusqu'à présent, il n'a pas été violent, alors je crois que je peux essayer. Je ne risque pas grand-chose.
Il se dégagea et releva les yeux vers Harry. Deux prunelles d'un vert brillant le dévoraient littéralement, tandis qu'une main à la paume solide venait de prendre en coupe l'arrière de son crâne. Encore une fois, Harry semblait impatient de prendre le contrôle de leur petit échange. Draco se passa doucement la langue sur les lèvres, ses mains continuant leur lente torture.
« Alors Potter ? Tu ne veux toujours pas t'asseoir ? » susurra t-il d'une voix chaude et envoûtante, penchant la tête sur le côté pour dévisager le brun à travers ses cils à demi baissés, alors que du bout de sa langue pointue, il reprenait ses caresses sur la peau délicate du prépuce.
« … Aaah… Déshabille toi… »
Draco haussa un sourcil, en une muette question. Ce n'est pas tout à fait ce qu'il attendait comme réaction, même si elle ne l'étonnait qu'à moitié. Autrefois, avant Azkaban, certains de ses amants avaient en effet pris le temps de l'admirer, ou de le caresser… Est-ce… est ce que Potter voulait faire cela… ?
Très lentement, il porta une de ses mains à sa gorge, et de ses longs doigts effilés, il défit le lacet qui fermait le col de la robe grise.
« Dépêche toi ! » gronda Harry, dont la patience s'émoussait.
Lorsque la robe passa au dessus de sa tête et termina sa course par terre, Draco se retrouva vêtu en tout et pour tout d'une chemise d'un blanc sale et d'un pantalon trop large tenu à la taille par un cordon.
« Ta chemise, maintenant », grogna le brun, et la chemise rejoignit la robe sur le tapis.
Draco était tellement habitué aux regards concupiscents qui se posaient sur son corps, surtout quand il était nu, qu'il mis un instant à réaliser que le visage de Harry ne reflétait pas précisément de la joie. Il examina les sourcils froncés et les lèvres pincées, et commença à avoir peur… Y avait-il quelque chose qui ne lui plaisait pas ? Un défaut ? Sans qu'il le veuille vraiment, ses yeux se durcirent, et son visage se figea. En entrant à Azkaban, il s'était promis de ne jamais montrer sa peur.
Harry avait les yeux baissés vers le garçon agenouillé devant lui, mais il bouillait de colère. Le corps était parfait, aussi parfait qu'il se l'était toujours imaginé. Aussi parfait que ses putains d'amants à Poudlard avaient eu plaisir à le décrire. D'une pâleur irréelle, presque imberbe. Mince, peut être un peu trop après trois ans de privation. Le torse bien dessiné, les abdominaux saillants, les hanches étroites.
Mais sur les bras, les épaules, dans le cou, et sans doute sur les jambes aussi, même s'il ne les voyait pas pour l'instant, de profonds hématomes aux couleurs violacées se détachaient, abîmant cette perfection, souillant cette pureté. Certaines marques, d'un jaune passé, étaient des traces anciennes. Mais plusieurs étaient récentes. Très récentes, même.
Et l'idée de passer après le dénommé O'Reilly, ce Matraqueur à tête d'abruti et aux mains de boucher, rendit Harry furieux.
« Si je dois me fier aux traces, Malfoy, tu aimes bien jouer avec tes gardiens », lança Harry en reculant d'un pas. Son excitation venait de baisser sensiblement.
Le visage du blond était impénétrable, et cela ne fit qu'accroître la rage du jeune directeur.
« O'Reilly, c'est ton… ton régulier ? » essaya de demander Harry d'une voix dégagée. Il ramassa la serviette et la drapa autour de ses hanches. Puis il alla s'asseoir sur son fauteuil, près du feu, et prit la tasse de thé que Malfoy lui avait servi plus tôt. Le thé était encore très chaud, un peu trop infusé peut être.
Un petit rire amer lui répondit, plus proche du ricanement. Draco avait les yeux baissés vers le sol. Il était assis sur ses talons, les mains enroulées autour de sa taille. Comment diable avait-il pu oublier les stigmates qui définissaient sa condition à Azkaban ? La pute blonde de l'aile Nord… La salope dont les cheveux défiaient les Matraqueurs et leurs rasoirs…
« Non, Potter, je n'ai pas de régulier, comme tu dis. »
« Il… Ce gros porc n'est pas le seul à te toucher, n'est ce pas ? »
« Bravo Potter ! Quelle déduction ! On peut dire que tu sais utiliser l'éponge que tu as entre les deux oreilles. Je savais que tu avais les qualités de devenir Auror, avec un esprit si brillant… » Le ton était moqueur, et Draco avait repris automatiquement la voix traînante qu'il utilisait autrefois.
« Tu te tapes tous les Gardiens de cette prison, c'est ça ? »
« Oh, Potter ! Bien sûr que non… Tous les Matraqueurs ne sont pas des pervers adeptes de jeunes garçons. Une majorité d'entre eux préfèrent les femmes, d'ailleurs. Alors ils s'arrangent avec les Gardiennes pour avoir de petits moments privilégiés dans l'aile Sud… »
« Quoi ! » Harry s'était à demi levé, et dans sa précipitation, il se renversa une partie du thé sur le torse. « Aïe, merde, ça brûle ! » grogna t-il.
Draco se leva, et prit sur le plateau une des serviettes.
« Laisse moi faire, Potter. Tu es vraiment trop maladroit » fit-il d'un ton cassant en essuyant la poitrine où la peau avait rougi sous la brûlure. Son geste était une caresse, et Harry se rassit avec surprise.
« Qu'est ce que tu veux dire par là, Malfoy ? Qu'est ce que des hommes iraient foutre dans l'aile Sud ? L'aile Sud est l'aile des femmes… »
« Ouh ! Je retire tout ce que j'ai dit sur ton esprit brillant, Potter. En fait tu es un crétin. »
« Malfoy ! »
« Quoi ! Bordel, tu crois quoi ? La plupart des Matraqueurs sont de quasi-Cracmols. Ils haïssent les Sangs Purs comme nous. Et tu crois qu'ils ne vont pas profiter de la situation pour aller se taper des femmes qu'ils n'auraient jamais pu avoir autrement ? »
« Ca s'appelle du viol… »
« Bravo, Potter ! Tu as trouvé le bon mot. Dommage que tu ne l'emploies que pour désigner ce qu'ils font aux femmes », railla t-il.
« Non, ce n'est pas ce que je voulais dire… Je… Bien sûr si tu n'étais pas consentant, ce que t'a fait ce Gardien dans les douches… Hum… Oui, c'était un viol je suppose. »
« Si je n'étais pas… Mais tu crains vraiment trop Potter ! Ce que m'a fait ce Gardien ? Ce qu'il m'a fait ! Et ce que tu me fais toi, monsieur le Parfait Petit Directeur, tu appelles ça comment dans ton monde ! »
« Ca n'a rien à voir ! Tu n'as pas l'air de te débattre, que je sache ! »
Draco écarquilla les yeux.
« Putain, je rêve… »
« Si tu n'es pas consentant, tu n'as qu'à dire non ! Je te foutrai la paix, Malfoy ! »
« Et comme ça tu me renverras dans ma cellule ! Et O'Reilly pourra continuer à venir chercher ses faveurs ! Et Goyle ! Et McNair ! Et tous les autres ! Je-N'ai-Pas-Le-Choix-Connard ! » hurla Draco. « Je préfère encore m'incliner devant toi que de supporter encore un an ce que j'endure depuis trois ! »
Son poing serré sur la serviette de table blanche vint frapper la poitrine de Harry, qui lui attrapa le poignet et l'obligea à venir s'asseoir sur ses genoux. Le corps tout entier de Draco était contracté et tremblant.
« Fous moi la paix, Harry, fous moi la paix. Je n'ai plus la force de me battre », murmura t-il en fermant les yeux. « Si tu me veux, prend moi, je ne me débattrai pas. Il y a longtemps que je ne me débats plus… »
« Malfoy… »
« Ne me renvoie pas dans la cellule de mon père. S…s'il te plait, Potter. »
Il passa ses bras autour du cou de Harry, et les noua derrière sa nuque. Puis ses lèvres commencèrent à déposer de timides baisers dans le cou, puis sur la clavicule de Harry.
Harry ne savait plus quoi penser. Cela pouvait presque ressembler à de la tendresse, mais il soupçonnait que c'était la détresse qui faisait agir Draco comme cela. Le résultat était pourtant le même. Sous ces caresses, Harry sentait son excitation revenir, plus forte qu'avant. C'était la première fois qu'il pouvait toucher l'ex-Serpentard, toucher sa peau, parcourir son torse et son dos… Et ces cheveux… cette cascade de soie pâle qui enveloppait le jeune homme, le drapait de lumière…
Draco bougea. Il passa une de ses jambes de l'autre côté des cuisses musclées sur lesquelles il était assis, se retrouvant à califourchon, son torse nu pressé contre le torse nu de Harry. Peau contre peau. Chaleur mêlée et saveur mélangée. De ses lèvres et de sa langue, il continuait à taquiner la chair sensible du cou, le lobe de l'oreille. Il sentait que la puissante érection de son partenaire s'était réveillée à nouveau, et qu'il lui faudrait satisfaire l'homme, lui donner ce que son corps réclamait…
Plutôt crever que de retourner subir les assauts de McNair et les fantasmes pervers de Goyle… Tout plutôt qu'O'Reilly en moi à nouveau. Je ne veux plus me sentir si sale... Je ne vais pas foutre en l'air la chance que tu me donnes, Harry. Tu veux profiter de moi ? Eh bien je profiterai de toi en retour. Jusqu'à ce que tu ne puisses plus te passer de moi...
« Prends moi » chuchota-t-il
« Q-quoi ? »
« Baise moi Potter. J'en ai envie autant que toi. Je veux te sentir bouger en moi. »
« Je... croyais que c'était un viol, ce que je... » Les lèvres de Draco sur les siennes l'empêchèrent de finir sa phrase. Ce fut tout d'abord assez doux, les lèvres pâles enserrèrent lentement la lèvre inférieure de Harry, la pressant délicatement, la suçant avec ce qui ressemblait à du désir. Puis il sentit des dents le mordiller gentiment, faisant affluer le sang et l'excitation. Harry passa ses mains autour de la taille fine, et pressa le corps chaud contre le sien avec envie. Une langue mutine lui répondit en quémandant l'entrée de sa bouche, et il s'empressa de lui donner satisfaction en la happant pour la sucer.
Le sursaut de Draco, pris par surprise, fut assez fort pour que Harry s'arrête et prenne un peu de recul.
« Si tu n'en as pas envie, dis le ! Je suis peut être un bâtard, mais je n'ai jamais forcé aucun de mes partenaires. »
Draco battit des cils une ou deux fois. C'était la première fois qu'on lui demandait son avis. Qu'on lui demandait vraiment, avec la certitude, connaissant le caractère de ce foutu Gryffondor, que s'il disait non, eh bien... il serait écouté.
Il eut presque envie d'accepter cette offre. Demander à Harry de le protéger, de le mettre à l'abri dans une cellule, sans devoir le payer de son corps. Accepter d'être aidé, et non utilisé... Il en eut presque envie de pleurer. Parce que Potter lui offrait un choix.
Le choix de faire machine arrière et de se rhabiller.
Le choix de connaître la honte, aussi. La honte de se retrouver à moitié nu devant un homme qui désirait son corps mais haïssait sa personne. Et avoir une dette envers Potter... une dette entre sorciers...
Ce qui restait de sa stupide fierté répondit pour lui. Et aussi la partie de son cerveau qui était logée dans ses couilles. Harry Potter était bandant, beau mec et bien foutu. Et il ne se souvenait pas avoir déjà refusé les avances d'un type qui présentait une si belle érection. Et puis il était déjà tellement sale. Est ce que quelque chose ou quelqu'un pourrait le salir d'avantage ? Sa main quitta la nuque où elle jouait avec les cheveux noirs, et vint se poser sur la main de Harry, sur sa hanche nue. Il la guida plus bas, jusqu'à son entrejambe, et mit la paume en coupe autour de son membre excité.
« Apprends à déchiffrer les signes, Potter » lui murmura t-il au creux de l'oreille en soufflant doucement sur le lobe. Lentement, ses hanches commencèrent à bouger d'avant en arrière, cherchant le plus de contact possible avec la verge cachée sous la serviette de bain. « Baise moi Potter, encule moi. Remplis moi entièrement et fais moi jouir... » Sa voix était suave, pleine de promesses, et fit gémir Harry.
« Ce ne sera pas un viol, on est d'accord ? »
« Oh bordel Potter ! Laisse ta conscience partir en vacances et pense un peu avec ta queue ! » balança Draco en soupirant. Puis voyant que Harry se renfrognait, il changea de tactique. « Le seul ici qui va se faire violer si ça continue, c'est toi... » glissa t-il en plantant ses yeux gris dans le regard trouble de Harry. « Je te plaquerai au sol et je m'empalerai sur toi sans te demander ton avis. Je te ferai aller et venir en moi jusqu'à ce que tu ne puisses plus retenir ton foutre. Et tu te répandras en moi en hurlant mon nom, en me maudissant et en me suppliant de t'achever... »
Harry renversa la tête en arrière et ferma les yeux. Juste des mots. Juste des mots et cette voix envoûtante. Mais il était au bord de la jouissance, prêt à déborder comme un adolescent excité.
Tous les souvenirs des rumeurs qui avaient courues à Poudlard lui revenaient en tête. Draco Malfoy, l'un des plus beaux garçons de l'école, laissait d'autres garçons le toucher et profiter de lui. Ils ne tarissaient pas d'éloges sur sa peau, ses lèvres et sa langue. Et pour les plus chanceux, sur son cul, son antre chaude et serrée. Son habileté au lit. Son insatiable besoin de sexe. Son exotisme torride. Son imagination dans un plumard. Son incroyable soumission aux fantasmes les plus pervers...
« Je vais te baiser, Malfoy » articula t-il difficilement, et il vit Draco hocher de la tête. « Mais avant, tu vas me sucer. J'ai trop aimé ce que tu m'as fait hier. »
« Tout ce que tu veux... » fit Draco en glissant sa langue dans la bouche de Harry, et en réprimant le sentiment d'intense déception qui lui vrillait le coeur. Harry Potter serait donc comme tous les autres... Un nouveau corps sur le sien, le dominant et le pénétrant comme la pute qu'il était devenu... ou qu'il avait toujours été. Il ferma les yeux pour oublier et se laisser aller.
Leurs langues se rencontrèrent et se mélangèrent rapidement, glissant l'une sur l'autre en une délicieuse bataille. L'impatience rongeait Harry, et il devint plus rude, torturant les lèvres fragiles, pressant le corps mince et souple contre sa poitrine. D'une main, il empoigna les longs cheveux, et tira rudement en arrière pour venir maltraiter le cou gracile.
S'il s'attendait à des plaintes, Harry n'en reçut pas. Draco était silencieux. Seule sa respiration un peu rapide se faisait entendre. Il subit Harry et son impérieux besoin de dominer, mais son esprit était vide. Pourtant les sensations n'étaient pas aussi désagréables qu'avec d'autres. Son érection prouvait assez qu'il prenait du plaisir à ce jeu malsain.
Mais comme un chemin si souvent emprunté qu'il en garde la trace dans l'herbe, Draco s'était retiré dans un coin de son esprit. Et concentrant toute la magie cachée en lui, il s'élança et s'échappa.
Le soleil se levait sur le jardin aux allées foisonnantes de mille plantes rares. C'était un désordre indescriptible de buissons, d'arbustes, de fleurs sauvages et de rocailles envahies d'herbes folles. Le cottage en pierres anciennes semblait encore endormi, mais une fumée violette sortait de l'un des trois cheminées de la maison.
« Draco ? »
Le jeune homme se retourna. Galatée venait d'apparaître derrière lui, tenant un petit chat tigré dans ses bras nus. C'était la cadette des quatre filles d'Antinéa. Elle n'était plus jeune que Draco que de quelques semaines. En riant, elle l'appelait souvent son jumeau. Elle ne portait qu'une longue chemise de nuit blanche, brodée de feuilles blanches également.
« Je dormais... enfin je suppose que je dors encore. Mais je t'ai senti venir. Est ce que quelqu'un te fait du mal ? Est ce que tu veux que Meredith vienne ? »
Draco sourit tristement à la jeune fille. Elle paraissait plus jeune que ses 23 ans, avec son visage ravissant éclairé par deux profonds yeux noirs. Ses yeux de biche aux longs cils recourbés. Et ses deux longues nattes qui retombaient de part et d'autre sur ses épaules.
« Retourne à tes rêves, Galatée. Je suis venu ici pour... »
« Suce moi maintenant, Malfoy » lui fit une voix lointaine, et Draco leva les yeux, rougissant, vers la jeune fille dont les joues s'étaient colorées également.
« Hum... Disons que je n'ai rien entendu... » murmura t-elle avec un sourire d'excuse.
Le jardin s'effaça, et Draco ouvrit les yeux.
Il descendit des cuisses de Harry et s'agenouilla devant lui, le tapis épais épargnant ses rotules si souvent meurtries par les sols durs des cachots. La serviette de bain ne cachait presque plus rien, et Draco l'enleva avec ses dents, arrachant un gémissement de plaisir au jeune directeur quand sa langue effleura la peau de son ventre et son nombril.
Il venait à peine d'engloutir le membre érigé une première fois quand des coups frappés à la porte firent sursauter Harry.
"Merde, putain de bordel de merde ! Si c'est Hubb, je lui défonce le crâne ! » Il se leva précipitamment, et Draco tomba en arrière, sur les fesses, près de la cheminée. « Ramasse tes fringues, rhabille toi, et va dans la chambre commencer à ranger. Après tout, tu es là pour ça » lui balança l'ex-Gryffondor. Puis il tendit la main devant lui, et prononça Apparitio Baguette.
Sous les yeux stupéfaits de Draco, sa baguette magique apparut dans sa paume. « Totalus Vestimens » murmura t-il ensuite, et il se retrouva totalement habillé, d'une robe d'un noir profond rehaussé de liserés rouge sang.
Les relents de magie qui arrivèrent jusqu'à Draco le firent frissonner jusqu'à la moelle. Cela faisait trois longues années qu'il n'avait pas senti pareille sensation. Ici, sur cette île, les Matraqueurs n'usaient quasiment pas de magie. Trop faibles, ou Cracmols, ils préféraient avoir recours aux artifices moldus : bâtons, chaînes, punitions à l'ancienne, privation, coups... Le chef Hubb et la cheftaine Boots étaient les seuls à avoir obtenu le diplôme de Poudlard. Les autres étaient quantité négligeable.
Mais comme tous les Sangs Purs élevés au milieu de la magie, la plus grande torture que cette prison recelait était d'avoir privé les prisonniers du contact vital avec l'influx magique. Les premières semaines, sans leur baguette, et sans onde magique pour les soutenir, la plupart des anciens Mangemorts étaient passés par une phase de désintoxication assez brutale qui les avait laissé agressifs et nerveux. La plupart des bagarres avaient eu lieu à cette époque là. C'est là aussi que les prédispositions de Draco à la magie naturelle avaient été les plus flagrantes. Une fois la sensation de manque atténuée, la plupart des prisonniers avaient continué à rêver de magie, à guetter le moindre mouvement de baguette des Gardiens qui pourrait produire cette étincelle magique si désirée. Certains avaient même provoqué les Matraqueurs dans l'espoir de recevoir un sortilège. Mais la plupart n'avaient reçu que des coups de bâtons et de pieds.
Lorsque l'onde magique dégagée par Potter se fut atténuée, Draco rouvrit les yeux, une expression de ravissement total sur le visage. Harry le regardait sans comprendre.
« Vas-tu quitter cette pièce, oui ? » grogna t-il, alors que les coups sur la porte se répétaient.
Draco ramassa en hâte sa chemise et sa robe, et disparut par la porte par laquelle Harry était arrivé tout à l'heure. Au bout du petit couloir, il entra dans la chambre du Directeur, et commença à ranger sans même y penser.
Draco rejoignit sa cellule sans avoir revu Harry Potter en privé. Le chef Hubb avait mille choses à voir avec son nouveau directeur, et Harry avait raccompagné le blond rapidement derrière la porte de ses nouveaux quartiers avant d'appliquer un sort puissant de fermeture et de disparaître dans les profondeurs d'Azkaban.
Quand les pas du Gryffondor se furent éloignés, Draco se plaqua au bois de la porte pour essayer de ressentir encore un peu de cette magie. Si elle avait été liquide, il en aurait bu jusqu'à l'ivresse. Son corps fatigué finit par le trahir, et il tomba à genoux contre la porte, sur le sol glacé.
C'est là que le trouva Severus Snape une heure plus tard, lorsqu'il sortit de la cellule qui était devenu sa chambre pour rejoindre la salle de bain desservie par le même étroit couloir.
« Monsieur Malfoy ? »
Le garçon était endormi, sa tête appuyée contre le chambranle de la porte, son corps gelé recroquevillé sur le sol. Des cernes profonds soulignaient ses yeux, et même si son état s'était sensiblement amélioré depuis la veille au soir, il ne faisait pas de doute que les conditions de vie à Azkaban de l'héritier Malfoy devaient être atroces. Lucius, par comparaison, semblait s'en sortir infiniment mieux. Mais Severus n'avait pas de mal à deviner pourquoi. L'avantage de l'Occlumancie, c'est qu'il pouvait la pratiquer même après qu'on lui ait confisqué sa baguette magique. L'avant veille, à son arrivée, il avait sondé quelques esprits. Ceux des Gardiens bien sûr, mais aussi ceux de quelques uns de ses anciens collègues... Lucius Malfoy résistait très bien aux intrusions, et il n'avait pas pu en tirer grand chose mis à part cet éternel sentiment de supériorité dans lequel il semblait baigner. Et une colère froide et persistante. Chez Goyle en revanche, il avait eu accès à quelques souvenirs qui impliquaient le jeune Draco, et dont il aurait voulu ne jamais avoir connaissance. Idem pour Avery, qui semblait maîtriser des techniques d'humiliation sexuelle, l'une d'elle consistant à obliger le garçon à avouer qu'il appréciait leurs rapports charnels pendant tout le temps que duraient ceux ci. McNair, pour parler vulgairement, se contentait de se vider les couilles.
L'ancien Maître des Potions de Poudlard était resté brièvement choqué, se demandant comment Draco faisait pour ne pas craquer. Il avait toujours excellé en potions. Il aurait pu se concocter un poison violent et radical à partir de peu d'ingrédients... Dans une situation identique, Severus, dont la vie et l'enfance n'étaient pourtant pas un chemin parsemé de pétales de roses, aurait préféré un aller simple pour le cercueil. Il finirait presque par remercier son père de n'avoir été qu'un alcoolique brutal.
Severus pinça les lèvres de dépit. Bien sûr, le jeune garçon était beau. Et ce matin, il y avait même une amélioration non négligeable : les cheveux et le visage étaient propres, les ongles récurés. Draco avait sans doute passé sa première vraie nuit de repos depuis trois ans. A l'abri de tout mauvais traitement, il pourrait sans doute se reconstruire lentement. Après tout, il avait un esprit incroyablement fort. Et un instinct de conservation à toute épreuve.
Maintenant le problème, c'était de le réveiller sans l'effrayer. Il ne pouvait décemment pas le laisser par terre, en plein courant d'air. D'un autre côté, toucher le garçon pour le réveiller serait sans doute très maladroit compte tenu de son... passé... de son vécu.
Il se décida finalement pour un compromis, et s'agenouilla près du jeune corps. Sans le toucher, il appela le blond d'une voix ferme.
« Monsieur Malfoy » dit-il, « rejoignez votre chambre. Vous ne devez pas être très confortable dans cette position. »
Draco bougea légèrement, puis ouvrit les paupières. Une lueur de terreur passa dans ses yeux, avant qu'il ne reconnaisse son professeur et se souvienne de l'endroit où il se trouvait. Dans cette partie de la prison, personne ne pouvait l'atteindre. Il était... protégé...
« Professeur ? »
« Un couloir n'est pas l'endroit idéal pour s'endormir, vous savez. »
« Oh. » Draco se releva péniblement. Il ne prit pas la main tendue de Snape, mais s'appuya au mur. L'un de ses bras ne répondait plus du tout, et ressemblait à du plomb. Il savait que lorsque la circulation sanguine redémarrerait, dans quelques minutes, les fourmillements allaient être très désagréables, douloureux même. « Je... vais aller prendre une douche » ânonna le blond en relevant le menton avec défi. Il s'éloigna, éludant le regard de Snape.
Severus soupira. Dans n'importe quelle autre situation, il aurait fait remarquer qu'il avait la priorité sur l'utilisation de la salle d'eau. Il avait toujours été du genre à défendre ses prérogatives bec et ongles, quitte à paraître puéril. Combien de fois Albus Dumbledore avait-il ri en l'entendant se plaindre de Minerva, qui utilisait trop souvent sa forme Animagus pour se glisser dans son laboratoire et venir l'ennuyer avec ses discussions à n'en plus finir ? Ou de cette tête folle de Trelawney qui passait son temps à le poursuivre de ses visions. A l'écouter, il allait trahir son camp et rejoindre un Mage Noir maléfique pour détruire le monde... Sans compter la manière dont il avait toujours terrorisé ses élèves, juste pour avoir la paix...
Mais Draco... Il se sentait une sorte de devoir moral vis à vis du jeune Malfoy. Il avait eu connaissance de trop de choses pour pouvoir continuer à prétendre ne rien savoir. Il avait connu Octavio... Merlin, quelle ironie ! Comme tout le monde, il avait même apprécié le jeune cousin de Lucius. Octavio Malfoy avait été à Poudlard à l'époque de Severus. Un an plus jeune. Charmant. Agréable. Serviable. Un Serdaigle... Qu'un homme qui paraissait si aimable ait pu cacher un tel monstre... Qu'il ait pu profiter d'un enfant comme Draco, le détruire, l'utiliser, le...
Severus soupira encore. Il regagna sa cellule, et s'assit sur l'un des fauteuils qu'il avait conjuré la veille. Son esprit s'abîma dans la contemplation de son passé, se remémorant ses jeunes années, souhaitant que certains -qu'il ne nommerait pas- se soient un peu moins occupés de lui pourrir la vie, alors que cette ordure d'Octavio avait toujours fait l'unanimité.
Dans la salle de bain, Draco resta plusieurs minutes, le dos collé contre la porte fermée. Il attendit patiemment que revienne le sang dans son bras engourdi par le froid. Et quand les premiers picotements naquirent dans ses doigts, se répandant douloureusement le long de son avant bras, jusqu'au coude, Draco ferma les yeux et savoura la souffrance : une douleur qui venait de l'intérieur de lui. Une douleur qui lui appartenait. Une douleur dont personne d'autre à part lui-même n'était responsable. Une douleur amie…
Derrière la porte close, il entendit les pas de Snape qui regagnait sa chambre, puis la porte claqua et le silence revint.
Draco alla vers le grand miroir, un peu piqueté, qui dominait le lavabo de marbre gris, et observa longuement son reflet dans la glace. Otant sa robe et sa chemise, il parcourut des yeux les marques violettes qui parsemaient son corps. Les traces bleutées autour de ses poignets et sur ses bras. Les larges hématomes sur ses hanches et ses côtes. Il ôta son pantalon, et détailla les cinq traces de doigts, parfaitement reconnaissables, en haut de sa cuisse gauche, et le bleu violacé derrière sa cuisse droite.
Bien sûr que Potter avait été dégoûté. Qui ne l'aurait pas été ? La laideur était toute entière inscrite sur son corps pâle.
Si seulement j'avais été moche. Non. Plus que moche. Laid. Repoussant. Hideux. Alors on m'aurait aimé pour ma… je ne sais pas moi, pour ma personne, mon intelligence. Tiens, comme Severus, par exemple. Lui n'est pas beau. Charismatique, mais vraiment pas très beau. Et pourtant il y a des gens qui l'aiment, qui l'apprécient au point de se battre pour lui, de le protéger. Potter ! Putain, Potter est venu sur cette île pour protéger Snape et veiller à son confort, si ça ce n'est pas hilarant !
Il fut pris d'un petit rire cynique.
En parlant de Potter. En voilà un qui a oublié d'être moche. Ce mec ferait se réveiller un mort !
Ses mains glissèrent lentement de son ventre vers son entrejambe. Potter était parti sans en avoir fini avec lui.
Seule consolation, je ne suis pas le seul dont le désir n'a pas été assouvi ce matin. Il a dû être enragé de devoir partir sans me baiser. Je venais juste de commencer à le sucer, et je jure que je n'avais jamais goûté une queue aussi dure !
Merde… se branler en pensant à Potter, je pensais pas faire ça un jour. Enfin, vaut mieux lui qu'un Weasley… Mais je voudrais bien comprendre. Lui, Potter, ce foutu Harry Potter, il est vraiment beau. Alors pourquoi est ce qu'il ne tombe pas sur des enfoirés qui se servent de lui ? Pourquoi ça n'arrive qu'à moi ?
« Qu'est ce que ça veut dire ? » murmura t-il doucement en fermant les yeux pour retenir ses larmes. « Est-ce que ça veut dire que même si j'avais été repoussant, il y aurait eu des hommes pour me… faire ça… ? Est-ce que je ne suis bon qu'à ça ? »
Il repensa au regard de Harry sur son corps marqué. Il revit le dégoût, le mépris, la haine, mêlé au désir qui n'avait jamais disparu totalement. Le Gryffondor avait désiré le posséder malgré la laideur tatouée sur son corps à coup de poings et de pieds.
Quelques mouvements de sa paume sur son sexe suffirent à le réveiller. Il se masturba doucement, tel qu'il aimait le faire. Aucun de ses amants ne le faisait jamais. C'était toujours trop brutal, trop agressif.
Il termina assis par terre, collé le dos au mur, ses jambes pliées devant lui, tandis qu'une de ses mains accélérait le mouvement de va et vient sur son érection. Il renonça à faire pénétrer un de ses doigts dans l'anneau de chair qui avait été maltraité la veille au soir par les deux âmes damnées de son père. Il souffrait encore, et ne retirait aucun plaisir à se faire du mal.
Alors il se contenta d'imaginer à quoi pourraient ressembler les sensations de membre dur de Celui-Qui-A-Vaincu s'enfonçant en lui, le déchirant, l'empalant jusqu'à lui faire hurler son prénom.
Il jouit en pensant au brun, et en eut honte aussitôt après. Tête basse, il rejoignit la douche, et y resta assez longtemps pour croire qu'il n'était plus sale.
Bien sûr, il savait qu'il le serait toujours.
J'espère que cette confrontation vous a plu. Je l'avais imaginé comme ça dès le début.
J'avais dit que Harry serait un abruti, mais je ne peux pas me résoudre à en faire un violeur. Et je ne veux pas non plus que Draco soit une loque, même s'il est bien abîmé.
Dites moi ce que vous en pensez… Vos reviews me font toujours plaisir !
Et n'oubliez pas les courts metrages pour lesquels on peut voter sur www . annecy . org : je vous assure que Si tu n'étais pas là est un film d'anim court et vraiment sympa ! L'anim est un peu minimaliste, mais j'ai accroché quand même. Votez pour lui ! (je vous jure que je ne suis pas payée pour cette pub !)
