Salut ! Voilà mon nouveau chef d'oeuvre, vraiment sans me vanter ! lol ! J'espère qu'il vous plaira, j'ai quelques difficultés pour publier le chap 2 donc merci de patienter un petit peu. Bonne lecture.


RACING

Chapitre 1 : Mauvaise journée à Central.

21h30. Fin de journée. Riza Hawkeye, premier lieutenant sous les ordres du colonel Roy Mustang fini de ranger le dossier sur lequel elle était en train de travailler et s'apprête à rentrer chez elle. La voix de son supérieur la tire de ses pensées.

Bonne journée aujourd'hui, n'est-ce pas lieutenant ?

Mmmh. Répond-t-elle, indifférente.

Bonne journée ? Pour elle toutes les journées étaient insipides depuis longtemps. Elle avait longuement tenté de s'y habituer, ce calme depuis la fin de la guerre et avait espéré pendant un instant que sa relation avec Mustang aurait évolué mais après sa période de remise en forme tout avait recommencé. Elle se souvenait encore de ce geste tendre de la main lorsqu'il avait repoussé une mèche de cheveux de devant son visage alors qu'elle veillait sur lui après sa bataille contre le généralissime, de ce sourire et ce regard sur la place du marché un matin. C'était les seules choses qui avaient changé mais depuis, plus rien. C'était d'autant plus dur que s'il n'avait jamais modifié son comportement à son égard.

Est-ce que ça va Hawkeye ?

Oui mon colonel !

Heureusement qu'il y avait ce petit moment piquant pour pimenter sa vie, une fois par semaine le soir alors qu'il faisait nuit. Cette décharge d'adrénaline qui lui rappelait un peu le temps où elle se jetait dans le combat corps et âme pour sauver la vie de son supérieur au détriment de la sienne.

J'ai une idée ! S'exclama soudain celui-ci. Je vous invite à dîner pour fêter cette journée bien remplie.

Non-merci. Répondit-elle d'une voix éteinte sans lever les yeux de ses affaires qu'elle regroupait rapidement avant de sortir du bureau sans un mot de plus.

Mustang était complètement abattu. Voilà des semaines qu'il tentait de trouver une excuse pour l'inviter au restaurant et maintenant qu'il avait trouvé le courage de le faire, elle déclinait son offre et le laissait comme ça. Il y avait de quoi désespérer. Il la trouvait différente d'avant la guerre, pas moins joyeuse car elle ne l'avait jamais vraiment été mais moins dynamique ça c'était certain, c'est comme si la flamme animée au fond de ses yeux était devenue blafarde. Il n'aimait pas la voir comme ça mais que pouvait-il bien faire ? Elle jouait si bien la comédie que parfois il en oubliait qu'elle allait mal ; sûrement le faisait-elle exprès pour ne pas qu'il s'inquiète mais elle avait de plus en plus de mal à cacher cet abattement qui prenait doucement possession d'elle. Il ne fallait pas qu'elle se laisse aller, il l'avait toujours connu forte pourquoi baissait-elle les bras aujourd'hui ? Sa décision fut prise dans l'instant qui suivit, il allait la rattraper et la forcer à venir dîner avec lui qu'elle le veuille ou non. Si elle avait besoin qu'on la secoue, il allait le faire. Il attrapa son manteau au passage et sortit en courant du bâtiment. Elle n'était déjà plus en vue, combien de temps était-il rester à débattre avec lui-même ? Lorsqu'il arriva devant l'immeuble qu'elle habitait, aucune lumière ne filtrait par les fenêtres. Il savait qu'elle habitait au rez de chausser et décida donc de faire le tour de l'édifice pour voir si tout était vraiment dans le noir. Et il fit bien, car à travers le rideau une forme féminine était en mouvement, il voyait sa silhouette éclairer par une lampe de chevet et devinait sans peine les traits de son visage et ses cheveux se développant sur ses épaules enfin relâcher de leur étreinte élastique, elle était apparemment dans sa chambre. Mustang, sans s'en rendre compte, continua son observation dérobée. Elle défit sa ceinture chargée de l'étui de son revolver puis, posa chaussures militaires et chaussettes. Black Hayate, jusqu'ici immobile dans son panier, leva la tête et pour observer Riza poser sa veste et son pantalon. Une grosse boule se forma dans l'estomac de Mustang lui donnant du mal à déglutir lorsqu'il la vit déboutonner lentement sa chemise, bouton après bouton. Le chien trouvait très intéressant le spectacle de sa maîtresse en sous-vêtement, tout comme un certain colonel même si son cerveau à cet instant était bien incapable de le lui faire comprendre. Son désormais unique œil n'en revenait pas. Le chien aboya faisant sursauter Mustang.

Qu'y a-t-il Black Hayate ?

Ouaf !

Tu crois vraiment que j'aurais dû accepter son invitation ?

Ouaf ! Ouaf !

Oh ! Je sais que tu ne me comprends pas.

Elle soupira.

Tu vois Black ! Tu es mon dernier ami avec celle qui dort dans le garage. Un jour tu mourras et elle me lâchera, alors je serais seule.

Elle s'assit par terre et son chien vient coller sa truffe contre sa joue comme pour faire sécher ses larmes qui commençaient à couler.

Bon ! Dit-elle énergiquement en les essuyant du revers de sa main. Il est temps pour moi d'emmener notre amie faire un tour.

Elle se leva, se rhabilla d'un top et d'un jeans noirs et sortit de la pièce après avoir éteint la lumière. Plus que sa tenue, se sont les paroles de son lieutenant qui frappa le plus Mustang à cet instant. Il en était si abasourdi qu'il réagit trop tard lorsqu'il entendit un bruit de moteur s'élever de l'autre côté du bâtiment. Il en fit le tour le plus rapidement possible mais n'arriva que pour voir une silhouette vêtue de noir s'éloigner sur une moto. Une moto ? Il n'avait jamais eu vent de la passion de sa collègue pour les deux roues. Et de qui parlait-elle en disant "celle qui dort dans le garage" ? C'est l'esprit bien chamboulé que notre colonel rentra chez lui ce soir là.