Chapitre 5 : Secours.
Roy était étalé sur son lit, en caleçon, à moitié somnolant, et pourtant il entendit bien le cri qui l'appelait. Il se redressa, se demandant un instant s'il n'avait pas rêvé, mais un autre cri étouffé le fit bondir hors de son lit. Il attrapa un jean et un gant blanc brodé d'un cercle de transmutation rouge et sortit sur le palier de son immeuble. Ce qu'il y vit le figea. Une jeune femme nue se débattait aux mains d'un homme qui lui tenait les poignets au-dessus de la tête d'une main et de l'autre déboutonnait son jean.
-Petite salope ! Grognait l'homme. T'as essayé de t'échapper ! Qui est-ce que tu voulais prévenir dans cet immeuble ? Tu sais quoi, je vais te sauter devant la porte de ta cavalerie ! Hein ! Qu'est-ce que t'en dis ? Ça me dédommagera.
Quand la femme tourna la tête vers lui, il reconnut avec horreur le joli visage de son lieutenant et ses yeux noisette emplis de larme. Une fureur démentielle s'empara alors de tout son corps. Il tendit le bras droit et claqua des doigts. Le pauvre agresseur n'eut que le temps de pousser un hurlement à glacer le sang avant de s'écrouler au sol, brûler vif. Roy s'avança ensuite vers Riza, évanouie de terreur ou de soulagement, la prit dans ses bras et l'emmena chez lui. Des bruits de pas et des cris lui indiquèrent que le corps brûlé dans le couloir avait été découvert par des collègues habitant dans le même immeuble. Il déposa Riza sur son lit et la couvrit du drap. Il fouilla dans son armoire et dénicha un jogging pas trop large et un T-shirt qu'elle pourrait mettre à son réveil puis il s'assit au bord du lit et écarta une mèche de cheveux de son visage.
-Riza ! Appela-t-il doucement. Riza réveillez-vous.
Doucement ses paupières se plissèrent puis s'ouvrirent sur ses yeux rouges d'avoir trop pleurer.
-Riza, comment vous sentez-vous ?
Des larmes se remirent à couler le long de ses joues rosies, il n'osait la prendre dans ses bras de peur de l'effrayer en tout cas pas tant qu'elle serait nue.
-Tenez. Je vous ai trouvé quelques vêtements. Je suis désolé mais je n'ai pas de sous-vêtements, je peux quand même vous prêter un des miens si vous le voulez.
Le silence lui répondit, son regard était vague et le mettait mal à l'aise. Il se leva, sortit un caleçon de l'armoire et le posa sur la pile de vêtement avant de se diriger vers la porte. Au moment ou il allait sortir, elle le rappela.
-Colonel ! Il se retourna. Merci. Murmura-t-elle.
Il lui sourit et sortit pour la laissez un peu seule. Il était dans la cuisine depuis dix minutes quand elle le rejoignit. Elle tenait le haut du jogging dans ses mains.
-Il …euh. Il est un peu grand. Dit-elle en baissant la tête.
-Je suis désolé, je vous en trouverais un autre. Vous voulez un café ?
Elle acquiesça d'un mouvement de la tête, s'assit sur la chaise qu'il lui désignait et accepta la tasse fumante qu'il lui plaça entre les mains. Elle but une gorgée du liquide chaud tandis qu'il se rasseyait en face d'elle dans la petite cuisine.
-Alors ? Est-ce que vous voulez me raconter ce qui c'est passé ?
Elle secoua la tête.
-Vous pouvez, vous savez. Je connais votre secret.
Elle redoubla soudain d'attention pour son interlocuteur.
-Je vais être virée.
-Non, je vais même veiller à ce que vous ne soyez plus jamais loin de moi jusqu'à votre retraite lieutenant.
-Pourquoi ? Je suis la honte de l'armée, n'importe quel supérieur me mettrait au fer malgré des années de services.
-Peut être que je ne suis pas n'importe quel supérieur. Fit-il avec un sourire.
Ils finirent leur café en silence.
-Bon et bien il est temps d'aller au lit. Déclara Roy. Vous frissonnez Riza, vous avez froid ?
Elle leva les yeux vers lui en retenant ses larmes.
-S'il vous plait, colonel, je ne veux pas retourner chez moi.
-Bien sûr que non, vous ne pensiez quand même pas que j'allais vous mettre à la porte ! Vous dormirez dans mon lit et moi dans le canapé du salon.
-Non, je ne veux pas m'imposer, faisons le contraire.
-Ma galanterie m'oblige à vous laissez le lit. Dit-il avec un nouveau sourire rassurant. Allez venez.
Il la prit doucement par la taille et la guida vers la chambre. Elle s'assit sur le lit et comme il ne bougeait pas, elle leva les yeux vers lui. Elle était si belle, il le savait mais c'était la première fois qu'il constatait à quel point. Si belle et si fragile, il avait envie de la serrer dans ses bras, de la rassurer, de lui murmurer qu'il l'aimait et qu'il serrait toujours là pour elle. Lentement, presque malgré lui, leurs visages se rapprochèrent et leurs lèvres finirent par s'unirent dans un baiser doux et chaud. Ils s'allongèrent mais alors qu'il passait son bras sur son ventre elle se débattit et échappa à son étreinte, un éclair de frayeur dans les yeux.
-Riza ! Vous avez peur de moi ?
-Non. Enfin pas de vous.
-Je vous promets que je ne vous toucherais pas. J'imagine ce que vous pouvez ressentir et je ne veux pas vous brusquer ou vous faire peur. Venez dans mes bras Riza, tout ira mieux je veillerais sur vous, n'ayez pas peur.
Elle s'y blottit de bon cœur et savoura la caresse de ses doigts sur son épaule dénudée par le T-shirt, lui aussi trop grand. Elle avait voulu jouer avec le feu et elle s'était brûlé, maintenant quelque chose disait à Riza qu'elle ne s'ennuierait plus jamais au bureau et elle en était heureuse.
FIN
--------------------------------------------------------------------------------------
Merci d'avoir suivis cette histoire, j'espère qu'elle vous a plû mais je ne suis pas complètement satisfaite (pas assez d'humour) alors est-ce que ça vous dirais une fin alternative ? Merci de voter par reviews (si vous voulez une autre fin taper 1 sinon taper 2 ! lol !)
Allez ! A plus tard pour de nouvelles aventures !
