Couple : Royai
Note : Soyez indulgents, c'est ma première fic sur fma
Note 2 : merci beaucoup à misstitcha d'être ma betalectrice
Note 3 : italique, ce sont les pensées des persos
Information : Je viens seulement de m'apercevoir d'une gaffe monstrueuse : dans le premier chapitre, j'ai mis en entête « Vendredi 21 Juillet » et plus loin dans le texte, Falman dit qu'on est Lundi, alors qu'en fait, on est bien Vendredi… -- ; Gomen... ça ne se reproduira plus, promis !
Information 2 : Je pars en vacances du 14 Août au 2 Septembre, et je ne sais pas du tout combien de chapitre il me reste à taper, donc je ne sais pas si ma fic sera terminée dans les deux semaines ou non (ce qui à mon avis, est fort improbable). Je suis vraiment désolée pour les lecteurs assidus et les reviewers sympas.
Chapitre 4 : Malheur, Malheur… (À prononcer sur l'air de Voyage, Voyage de Desireless… hum… ok, je vais retourner papouiller mon chat…)
Après avoir passé cinq minutes avec nos quatre clowns en uniforme, revenons en à nos deux tourtereaux…
Oups, pardon, j'oubliais…
Ils ne sont pas encore ensemble…
Mais ça ne saurait tarder…
Surtout quand on s'appelle Roy Mustang, que l'on s'est levé du mauvais pied ce matin, qu'on a généreusement peloté sa subordonnée pendant 4 micros secondes de bonheur, et que l'on vient d'arriver devant la porte de l'endroit sensé s'appeler « bureau »…
Avec Riza, il venait d'entendre la dernière phrase prononcée par Falman :
« On a besoin de votre aide, Havoc. »
Sur un ton qui ne prédisait rien de bon pour le jeune lieutenant.
Roy et Riza, qui en passant avaient repris des couleurs, se jetèrent un mini regard d'incompréhension, haussèrent les épaules, puis elle se plaça devant la porte et actionna la poignée.
Et le prix du meilleur malchanceux revient cette année à… Jean Havoc ! Pour son interprétation dans le micro film censuré par Mustang et Cie, j'ai nommé « Je me scratche sur ma supérieure ! »
En effet, en ouvrant la porte, elle venait de précipiter le lieutenant sur elle…
Sur une zone si chère aux hommes et leur fantasmes…
Sur la poitrine de Riza…
Qui tomba avec Jean en arrière, lui la tête entre ses seins, elle décidemment accrochée au rouge qui lui montait une fois de plus aux joues.
Les trois rigolos de service retinrent un fou rire en se cachant la bouche derrière leurs mains.
Roy, au même moment, vit rouge et se précipita sur Riza qui n'osait plus bouger tant elle était honteuse.
« Mais vous allez la laisser tranquille avec vos sales pattes Havoc ! Vous allez l'étouffer !» s'écria-t-il en attrapant Jean par le bras et le forçant à sortir de sa rêverie éphémère.
Lui, un sourire faisant trois fois le tour de son visage, se croyait sur un petit nuage :
« C'est doux, on dirait une peluche toute moelleuse… »
Il le poussa sans ménagement à l'intérieur et se retourna pour voir Riza toujours allongée sur le sol qui n'osait plus bouger d'un pouce.
Elle finit quand même par se redresser sur ses coudes pour voir Havoc terminer son rêve sur ses compagnons de travail.
« Merde, c'est vraiment pas mon jour aujourd'hui ! D'abord je tombe sur Roy qui me pelote sans vraiment le faire exprès ensuite le lieutenant Havoc me tombe dessus sous ses yeux ! Qu'est ce qu'il va penser de moi ! Ma réputation auprès des hommes du QG va tomber en miette si ça s'ébruite ! »
« Qu'est ce que je fais ? Si j'en profite pour admirer son corps magnifique en l'aidant à se relever, je ruine mes chances avec elle… Mais si je fais rien, je risque de me voir appeler le Macho Man de Central ! Adieu les belles filles… AAArrggh ! Mais non, faut que j'arrête de penser à ça, sinon je ne pourrais pas la draguer ! Tant pis, c'est quitte ou double… »
Leurs regards se croisèrent un instant, ce qui eut pour effet de faire rougir le colonel. Cette fois, ce fut lui qui s'abaissa à son niveau et il lui tendit la main pour l'aider à se relever, non sans jeter un coup d'œil furtif à sa poitrine.
Derrière eux, les trois compères aidèrent Havoc à recracher la poussière de sa bouche et il finit par s'asseoir à côté d'eux, attendant la sentence du colonel dans un silence pesant…
Ils regardèrent attentivement la scène se déroulant devant leurs yeux.
Roy présentait sa main à Riza qui l'attrapa et se releva souplement.
Tous les deux arboraient une jolie couleur rosée tandis qu'ils se lançaient des regard gênés simultanément.
Les soldats qui passaient par là (1) purent voir un étrange spectacle se dérouler devant leurs yeux.
Avec Roy et Riza dans les rôles des parents malchanceux et Fuery, Falman, Breda et Havoc dans celui des enfants sages (?) attendant leur biberon assis par terre.
« Je suis vraiment désolée colonel, j'aurais dû faire plus attention… » Dit-elle d'une toute voix rendue tremblante par la gêne de la situation.
« Vous n'avez pas à vous excuser, Hawkeye » lui répondit-il d'une voix douce, « Je dirais plutôt que c'est à l'incapable qui me sert de second lieutenant de s'excuser pour sa conduite maladroite ! Non mais quelle idée de s'appuyer sur une porte ! Et les autres, ils le demandaient en mariage ou quoi ? »
Roy lança un regard meurtrier au principal concerné qui essayait de se faire tout petit dans le bureau.
Breda, Fuery et Falman suivaient toute la scène d'un œil attentif, indispensable pour la suite de leurs opérations plus que douteuses.
Et pour ce qu'ils venaient de voir, c'était plutôt satisfaisant.
Roy lâcha la main de Riza qui souffla un bon coup.
« Vous attendez quoi pour vous relever messieurs, la fonte des glaces ? » lança le colonel sur un ton cinglant tandis que son regard envoyait toujours des éclairs foudroyants à Havoc.
Les trois autres, se rendant compte seulement maintenant de la situation ridicule dans laquelle ils étaient, se relevèrent en s'appuyant mutuellement les uns sur les autres.
Franchement, ils sont vraiment pas doués…
Leur entreprise ne leur permit que de se faire tomber en parfaite synchronisation et de se vautrer dans la poussière senteur clope froide.
Roy et Riza se lancèrent un regard blasé puis soufflèrent un bon coup en observant les loques humaines bleues s'essayant à la mêlée de rugby.
OoOoOoO
Vendredi 21 Juillet, 17h30, QG de Central City.
L'atmosphère dans le bureau était devenue lourde après l'incident devant la porte.
Riza n'osait plus croiser le regard de son supérieur, de peur de commettre une nouvelle gaffe, ou pire, de rougir une troisième fois et avait la tête plongée dans ses dossiers.
Havoc, quant à lui, devait subir celui d'un Roy tout feu tout flamme, prêt à le cramer sur place s'il daignait bouger les cheveux d'un millimètre. Il avait même renoncé à s'allumer une nouvelle cigarette.
Les autres se retenaient de s'écrouler de rire devant la situation désolante d'Havoc et essayaient tant bien que mal de travailler.
Même Roy n'y faisait pas attention, tant son regard était captivé par la silhouette du lieutenant qui lorgnait la porte d'un œil furtif.
Ses doigts gantés prêts à claquer tremblaient furieusement devant la retenue de leur propriétaire de s'en servir contre lui.
Mais comme pour une tempête, l'accalmie ne dura qu'un temps jusqu'à ce que quelqu'un ne frappe à la porte, faisant sursauter la moitié des personnes présentes. C'est-à-dire les trois clowns tordus par l'envie de rire.
Les trois autres y firent à peine attention.
Seulement jusqu'à ce que les coups redoublèrent d'intensité et ne fasse réagir le colonel.
Il baissa sa main à contrecoeur et hurla presque :
« ENTREZ ! »
Riza fit un mini bond sur sa chaise et se cacha encore plus derrière son travail, de peur qu'un des soldats ayant assisté à ses mésaventures avec le colonel ne lui fasse une remarque mal bienvenue en ce moment.
Havoc saisit cette opportunité pour souffler un bon coup et regarder entrer son sauveur.
Un tout jeune soldat entra dans la pièce avec sur son bras droit une veste d'officier.
Une veste avec le grade de lieutenant…
« Excusez moi de vous déranger colonel, mais je viens rapporter la veste du lieutenant Hawkeye, elle l'a oubliée au stand de tir… » Dit il d'une voix timide.
« Je peux savoir ce qui vous fait dire que c'est la sienne ? » demanda-t-il, énervé qu'on l'ait dérangé en pleine séance de torture.
« Je l'ai reconnue au parfum de vanille qu'elle porte, sa veste s'en était impré… » Commença-t-il avec un clin d'œil à la silhouette blonde se ratatinant sur place.
« BON CA VA ON A COMPRIS ! Vous la lui rendez et vous déguerpissez en vitesse AVANT QUE JE NE ME FÂCHE SERIEUSEMENT ! Cria-t-il furieux comme pas permis.
Le soldat couru jusqu'au bureau de Riza, y jeta la veste qui fit tomber le rapport de ses mains, puis sortit de la pièce sans demander son reste.
Mais comme le dit le dicton : jamais l'un sans l'autre…
L'équipe put entendre des voix joyeuses de l'autre côté de la porte fraîchement refermée :
« T'as vu, le colonel, il a failli embrasser Hawkeye ! »
« T'es nul, moi je dirait plutôt que c'est elle qui a failli ! Je ne savaispasqu'on leur apprenait à rouler des pelles à l'académie militaire d'East City ! »
Puis les voix s'éloignèrent de plus en plus…
Le silence qui régnait en ce moment dans la pièce se fit si pesant que c'en était trop pour Riza.
Elle se leva, renversant sa chaise au passage, et sortit en courant sous les yeux ébahis de ses collègues.
Seul Roy avait pu apercevoir des larmes dans ses yeux caramel tandis qu'elle fermait la porte violemment.
Ses pas résonnèrent un moment pour disparaître au détour d'un couloir.
Fuery, Falman, Havoc et Breda se regardèrent gênés puis un raclement leur fit tourner la tête.
Roy venait de se lever. Il avait enlevé ses gants et se dirigeait lentement vers la place qu'occupait Riza il y a deux secondes.
On pouvait décerner de la tristesse dans ses onyx brillants. Il détailla longuement la veste posée sur le bureau et y apposa ses doigts tremblants.
Sa main parcourut lentement l'étoffe bleue et s'arrêta sur le grade brodé.
Dans le silence le plus complet, sa voix résonna telle une prière :
« Parfum de vanille… Ma petite fleur des îles… Que t'ai-je encore fait subir ? » Murmura-t-il dans un seul souffle.
Ses subordonnés se lancèrent des regards d'incompréhensionpuis le colonel ajouta d'une voix plus forte.
« Messieurs, je peux vous demander de me laisser seul un moment, s'il vous plaît ? »
Ils se levèrent et sortirent sans prononcer un mot.
Seul le soleil déclinant put faire briller l'unique larme roulant sur la joue de Roy.
A suivre
(1) Z'ont pas autre chose à foutre que de se promener dans les couloirs, eux ?
Vous l'aurez compris, ce chapitre était dédié à Riza et à ses malheurs… Elle en bave avec moi, ne ? Et elle a pas fini...
Merci à tous les reviewers, ça fait toujours plaisir de recevoir des encouragements des personnes qui lisent ma fic !
Alors, continuez comme ça !
Kisu No Tora (qui a les doigts en feu, mais tout le beau monde s'en fout lol)
