Couple : Royai
Note : merci beaucoup à misstitcha d'être ma betalectrice
Note 2 : italique, ce sont les pensées des persos
Alors cette fois ce chapitre est dédié entièrement aux quatre gugus du QG qui préparent la « merveilleuse fête d'anniversaire » du lieutenant Havoc… J'aurais pu l'appeler autrement, mais vu son contenu, je crois que le titre est bien choisi…
Chapitre 6 : Les sous doués
Vendredi 21 Juillet 1915, QG de Central City, Accueil, 17h59
Jean Havoc, mission acceptée : Location de la salle des fêtes
C'est ce qui arrive quand on subit le regard malsain de ses collègues…
On en arrive à marcher lentement, très lentement dans les couloirs…
Il ne veut surtout pas se retrouver devant la « vieille chouette » de l'accueil…
Enfin, vieille est un bien grand mot, car dans l'esprit d'Havoc, bicentenaire serait plus approprié...
Il avançait presque à reculons vers le comptoir maudit, jetant des regard à droite à gauche, dans l'espoir de trouver une âme charitable qui pourrait le sortir de son malheur.
Personne.
Personne, exceptée une…
Avec des yeux énormes d'une couleur oscillant entre le vert kaki pourri et le jaune pisseux qui vous sonde à travers ses lunettes quintuple foyer…
Un nez crochu, avec juste ce qu'il faut de verrues au bout pour dégoûter son chat de venir lui griffer, de peur que le pus ne lui gicle sur les moustaches…
Des rides bien en trois dimensions qui ferait le bonheur du chirurgien esthétique du coin…
Un menton si fuyant que Jean aurait pu s'en servir pour faire de l'escalade sur les falaises d'Etretat…
Des sourcils bien fournis d'une couleur indéfinissable et se rejoignant au milieu du front…
Ce même front, tellement plissé que s'il y glissait sa clope, elle tiendrait toute seule…
Les lobes de ses oreilles pendaient misérablement vers le sol, entraînant avec elles des boucles d'oreilles d'un goût douteux…
Des cheveux datant de la guerre de Sécession, on se demande comment ils tiennent sur son crâne étroit…
D'ailleurs, existe-t-il un cerveau dans cette forme de vie primitive ?
Jean en doutait, car plus il s'en approchait, plus la créature le sondait avec un regard à en faire pâlir l'institutrice la plus sévère du coin…
Il se rapprochait inexorablement du point de non-retour, priant le ciel d'en sortir vivant.
« Mouuuuiiii, c'est pourquooooiiiii ? » Lui dit-elle avec une voix plus rouillée que le plus vieux tracteur de Rizenbool.
Il déglutit et bafouilla proprement :
« CeseraitpouravoirlesclédelasalledesfêtesduQGpourorganisermonanniversaire… »
« Heeeeiiiiinnnnnn, kekidi ? »Siffla-t-elle en tendant l'oreille vers la ratatouille bleue et blonde se tortillant devant son comptoir.
Il retint son souffle à l'odeur de moisi s'échappant de la cavité buccale de son interlocutrice et reprit, cette fois-ci en apnée prolongée digne des champions olympiques :
« Ce serait pour avoir les clés de la salle des fêtes du QG… »
« Pourquuooooooiiii » Croassa-t-elle en se rapprochant de lui, sa chaise haute menaçant d'aller dire bonjour au parquet de l'accueil
« Pour fêter… » Hésita-t-il
« Ouuuuuuiiiii ? »
« Mon anniver… »
« Je suis désolééééeee mon petiiiiiiiit, mais jeee dois fermeeeerrrr, il est 18h00… » Dit-elle en descendant péniblement de sa chaise.
« Hein, mais je dois avoir cette salle pour Jeudi ! » s'écria-t-il.
« Reeeeveneeeezz Lundi, et vouuuuus les auuuuuurez… » Finit-elle en s'éclipsant derrière la porte de l'accueil.
Rageur, il abattit son poing sur la surface en bois et cria :
« Mais, c'est pas vrai ! J'ai fait tout ce chemin, traversé toutes ces épreuves et pour quoi ? Une vieille bique et son comptoir à la con ! »
Il frappa une dernière fois le meuble, qui en passant n'avait rien demandé à personne, et s'en alla vers la salle de repos retrouver ses « amis ».
Vendredi 21 Juillet 1915, QG de Central City, Salle de Repos n#2, 18h06
Kain Fuery, mission acceptée : Les invitations
Havoc se traîna jusqu'à la salle et n'y trouva que Fuery.
Le sergent était tout seul dans la salle, penché sur une feuille contenant la liste des amis du lieutenant, et à côté leurs numéros de téléphone.
« Y'a quelque chose qui cloche, sergent ? » demanda Havoc en s'asseyant en face de lui.
« Non. »
« Bah alors ? »
« Bah alors quoi ? »
« Pourquoi vous fixez cette liste comme ça ? »
« Comme quoi ? »
« Comme si elle allait vous sauter au visage dans les cinq secondes… »
« Ah ça… »
« Oui, ça… »
« Bah, en fait je me demandais si vos amis accepteraient que je les appelle ce soir ou plutôt demain… »
Havoc se plaqua une main sur le visage et la fit descendre doucement jusqu'à son menton.
« Et c'est pour ça que vous tirez une tête de six pieds de long ? Pour savoir si ça dérangerait mes potes que vous les appeliez ce soir ou demain ? » Dit-il, légèrement surpris.
« Bah oui ! » répondit Fuery avec toute l'innocence possible d'avoir à vingt ans passés.
Havoc s'effondra sur la table, butant par la même occasion dans la tasse laissée par Falman, qui tomba par terre et se brisa.
Juste à côté de ses pieds.
Fuery retint un fou rire en voyant le lieutenant marmonner dans sa barbe :
« Mais j'ai fait quoi pour mériter ça… »
Il se redressa péniblement et se pencha pour essayer de ramasser le plus de morceaux possible en restant sur sa chaise.
BOUM
« Aïeeeeeeeuuuuuuhhhhhh ! »
Cette fois-ci, le sergent ne se retint plus et s'écroula de rire sur la table.
Le pauvre lieutenant se releva et posa une main ensanglantée sur le bois et s'en servit comme appui pour se remettre debout.
A la vue du sang, Kain eut un haut le cœur, et mit une main sur sa bouche.
Havoc remit sa chaise en place et se rassit en contemplant ses doigts. Plusieurs bouts de porcelaine y étaient incrustés profondément.
« Vous n'avez vraiment pas de chance mon lieutenant, l'infirmerie est pleine à craquer en ce moment, on ne pourra pas vous prendre en charge… » Dit le sergent avec un sourire en coin.
« Qu'est ce qui s'est passé ? » répondit Havoc entre deux gémissements.
« Intoxication alimentaire générale.»
« Paix à leurs âmes… »
Il se leva de sa chaise et alla prendre un morceau de sopalin pour y envelopper sa main.
« Et alors, vous les avez eu les clefs de la salle ? »
« Vieille peau m'a dit de revenir Lundi et qu'elle me les donnerait… Et toi t'es même pas foutu de venir me donner un coup de main…»
« C'est pas de bol. » dit Fuery avec un sourire en coin.
Havoc n'eut pas le temps d'y répondre quoi que ce soit car la porte venait de se dégonder sous l'action d'un certain commandant.
« Bonjour messieurs ! » lança-t-il, la porte encore dans la main.
Fuery et Havoc se regardèrent, incrédules.
« Oh, mais dites-moi lieutenant, c'est une vilaine blessure que vous avez là ! »
« Sans déc'… Quel sens de l'observation ! Même une chauve souris aveugle l'aurait remarqué… Oui, je viens de me la faire en ramassant une tasse cassée… »
#Game Over#
« Chez les Armstrong, la médecine, c'est comme l'alchimie, cela se transmet de génération en génération ! » s'écria-t-il en reposant la porte à côté de l'encadrement et approchant dangereusement des deux gugus.
« Maman, au secours… » Murmurèrent deux voix rendues synchrones par la peur panique venant subitement de s'emparer d'eux.
Vendredi 21 Juillet 1915, QG de Central City, Salle des Communications, 18h02
Vato Falman, mission acceptée : Trouver un traiteur
Avec sa légendaire mémoire d'éléphant, Falman n'eut pas de mal à trouver la salle où Maes Hughes passait le plus clair de son temps.
Il eut plus de chance que Jean, l'hôtesse d'accueil lui permit, avec l'aide de quelques sourires charmeurs, de rester téléphoner après la fermeture de 18h30.
Quelques personnes étaient présentes à part lui.
Il s'installa le plus loin possible du comptoir,valait mieux ne pas se taper la honte devant des collègues, et empoigna le combiné. Il mit sa main en dessous de l'appareil, sur une petite étagère de bois où il fut surpris de voir…
Rien.
Pas d'annuaire.
Donc pas de numéro de tel.
Donc pas d'appel.
Pure logique militaire.
« Eh ben, c'est bien ma veine… Comment je vais faire pour appeler un traiteur, moi maintenant ? » Se lamenta-t-il en reposant le combiné. « Si je n'en trouve pas un ce soir, ça va être chaud pour Jeudi… A moins que… »
Une petite lampe venait de s'allumer aux dessus de ses cheveux.
Il s'élança hors de la cabine et sortit du bâtiment. Il courut jusqu'à la cantine et demanda aux marmitons où il pourrait trouver le chef.
Ils lui indiquèrent une pièce au fond de la cuisine.
Il frappa trois coups et entendit une grosse voix lui dire d'entrer.
« Excusez-moi de vous déranger, mais je voulais vous demander un service… C'est pour un ami… » Hésita-t-il devant la forme imposante du cuistot assis à son bureau.
Une grosse bedaine enfermée dans un uniforme blanc sale, une toque qui a sûrement connu des jours meilleurs, des petits yeux porcins, une touffe de cheveux d'une couleur indéfinissable et une petite barbichette pour compléter le tableau.
Falman se demandait comment son siège n'avait déjà pas fini par terre.
« Quel genre de service ? » dit-il en se levant, cachant toute la lumière par sa présence devant la seule fenêtre.
La vision apocalyptique le fit bafouiller :
« Pou… Pour… Orgggaaa… »
« Oui ? Allez-y, je ne vais pas vous manger ! » Reprit le chef avec un sourire en coin.
« Ca, ça m'étonnerait… Bon, je me lance où je vais finir à la marmite… Est-ce que vous pouvez faire le traiteur pour l'anniversaire d'un ami Jeudi soir ? Ouf, ça y est c'est dit… »
Le chef portase frotta lementon et ouvrit les bras comme s'il allait inviter Falman à venir lui sauter dedans.
« Alors ce n'était que ça ! Aha, il ne fallait pas s'inquiéter comme ça mon petit ! » S'écria-t-il en contournant son bureau.
« Ah…Ah bon ? »
La conscience de l'adjudant lui criait de déguerpir en vitesse sinon il se retrouverait aplati contre au moins 150 kilos de chair et d'autre chose. Mais la peur le fit se clouer sur place jusqu'à ce que le chef le soulève de terre entre ses bras.
« Si ce n'était que ça, il fallait le dire tout de suite ! Mais bien sûr que j'accepte de nourrir de braves soldats comme vous ! Et quel âge il va avoir votre ami ? »
Falman, étouffé entre les pectoraux graisseux du cuistot ne put articuler que de vague mots :
« 2…26…Ans… »
« En plus, c'est le meilleur âge ! »
Sur ces dernières paroles complètement dénuées de sens, le chef reposa l'adjudant par terre qui en profita pour respirer un grand coup.
« Ne vous inquiétez pas pour le financement, vous serez payé… »
« Mais qui vous parle d'argent mon petit ? »
« Elle est où l'embrouille ? »
« Dites-moi, vous savez faire la vaisselle, vous les soldats ? »
Gloups.
Vendredi 21 Juillet 1915, QG de Central City, Salle des Communications, 18h09
Heymans Breda, mission acceptée : Engager un disc-jockey
Le sous-lieutenant se battait depuis un près d'un quart d'heure avec le seul annuaire disponible de la salle des communications.
Tout le monde sait que pour trouver ce qu'on cherche dans le bottin, il faut regarder au bon endroit.
Logique, ne ?
Par pour Breda.
Il avait déjà farfouiné dans les rubriques « Animation », « Musique », « Fêtes »…
Une petite lanterne éclaira ses cheveux carotte.
Pas dans celle « Musiciens »…
Il se mit à tourner les pages frénétiquement jusqu'à arriver au premier nom de la liste.
« Tino et Tina, Mariages, Anniversaires, Baptêmes, Tout pour faire de votre fête la plus belle des réussites. Bingo ! Qui c'est le boss ici ? » S'exclama-t-il en sautillant sur place comme un gamin à Noël.
Il décrocha le combiné et composa le numéro inscrit. Trois sonneries retentirent avant que la voix d'un homme ne réponde.
« Yo, Tino et Tina, tout pour réussir votre fête, c'est pour quoi ? »
« Bonjour. Je vous appelle pour que vous veniez mettre l'ambiance à l'anniversaire d'un ami. »
« Ok man, avant tout, il faut qu'on s'voit pour tout mettre au point. C'est où chez toi ? »
Quoiqu'un peu décontenancé par ces paroles, Breda répondit avec l'adresse de Havoc et un rendez-vous fixé à Samedi après-midi.
« Bon, bah c'était pas si difficile… J'espère que les autres ont eu de la chance… »
Il n'avait pas idée…
Vendredi 21 Juillet 1915, QG de Central City, Salle de Repos n#2, 18h15
Les quatre gugus, mission acceptée : Convaincre un alchimiste
Falman et Breda se croisèrent au détour d'un couloir et rejoignirent ensemble la salle de repos où les attendaient Fuery et sûrement Havoc.
Des cris leur parvinrent de l'autre côté de la porte et ne manquèrent pas de les inquiéter.
« NAAAAAANNNNNN, ME TOUCHEZ PAS ! MAAAAAAMMMMMMAAAAANNNNNNN, AU SECOURS ! »
« Mais enfin mon commandant, arrêtez ! Ca devient complètement débile ! »
« Venez-là lieutenant, je vais vous soigner ces vilaines blessures ! »
L'adjudant ouvrit la porte brusquement et la scène se déroulant devant leurs yeux les fit s'écrouler de rire.
Armstrong courait après Havoc, lequel attrapait tout ce qui était à portée de main pour les lui lancer dessus ; les projectiles n'ayant pas atteint leur cible s'écrasaient misérablement sur les murs autrefois blancs ou sur le malheureux sergent se protégeant la tête et essayant accessoirement de les raisonner.
Falman fut le premier à sortir de sa torpeur et à parler à peu près correctement :
« Mon commandant, vous devriez écouter le sergent Fuery et arrêter de courir, sinon Havoc ne va pas pouvoir faire danser sa copine à son anniversaire ! »
Armstrong stoppa sa course en entendant le mot « anniversaire »
« SON anniversaire, dites-vous ? »
L'adjudant regretta presque aussitôt ses paroles puisque l'alchimiste vint se placer juste devant eux, les toisant de toute sa hauteur. Lui et Breda retinrent leurs souffles.
« J'espère que je suis invité ? »
Et les relâchèrent.
« Pique-assiette… » Pensa Havoc.
« Vous étiez sur la liste des invités, mon commandant ! » dit Fuery en tendant une feuille à son supérieur.
« Bien. Oh, mais je vois que le Full Metal est aussi de la partie ! »
Falman saisit l'occasion au vol.
« Oui oui, tiens, il faut qu'on le voit justement, si vous alliez nousle chercher commandant ? »
« C'est toujours un plaisir de rendre service à des collègues ! Je vais vous le chercher sur le champ, je l'ai vu rentrer dans ses appartements ! »
Et sur ces mots, il jeta la feuille en l'air, bouscula les deux idiots qui avaient eu la bonne idée de rester dans l'encadrement de la porte et se dirigea vers les quartiers où résidait Edward quand il n'était pas en mission.
Havoc attendit qu'il ait dépassé l'angle du couloir pour poser la cafetière qu'il avait dans la main et s'asseoir.
Les autres vinrent se mettre autour de la table.
Ce fut Breda qui rompit le silence :
« Comment vous vous êtes fait ça, lieutenant ? »
« En ramassant une tasse cassée par terre… »
Il se garda bien de dire que c'était la tasse de Falman, les preuves de son crime ayant déjà fait connaissance avec la poubelle.
« C'est moche, vous voulez pas vous faire soigner ? »
« Ma copine est infirmière à l'hôpital du Centre, je lui demanderais de me soigner quand je rentrerais… Pour les clés de la salle, Vieille Peau m'a dit de revenir Lundi et que je les aurais… J'espère que vous avez eu plus de chance que moi… »
« J'ai trouvé deux jeunes qui pourront mettre l'ambiance, je les ai appelés et on a fixé un rendez-vous Samedi après-midi chez-vous lieutenant, pour tout organiser… »
« Merci de m'avoir demandé mon avis avant, sympa… Bon, Fuery, je vous conseille d'appeler mes potes ce soir ou au plus tard demain matin, si vous voulez être sûr de les avoir… »
« Bien, lieutenant. Et vous adjudant, vous avez trouvé un traiteur ? »
« Oui, d'ailleurs, sur ce point, j'ai quelque chose à vous dire… »
Les autres soulevèrent un sourcil d'incompréhension et s'avancèrent afin de mieux l'entendre.
« Y'avait plus d'annuaire donc je suis allé voir le cuisinier… »
« Tout pour pas vous fouler… » Commenta Havoc.
Falman lui lança un regard noir puis continua :
« Il a accepté de nous approvisionner, mais à une condition… »
« Ca sent l'entourloupe, cette histoire… » Pensa le lieutenant.
« C'est que deux d'entre nous fassent la plonge pendant une semaine… »
Des cris de protestation s'élevèrent tout autour de l'adjudant qui jugea bon de sortir ses dernières cartes.
« Il a accepté de nous fournir TOUT ce dont on aurait besoin… »
Cette phrase fit tilt dans l'esprit de Breda.
« Ca veut dire aussi en alcool ? »
« Tu perds pas le nord toi ! On fait mon anniversaire, pas une beuverie générale ni mon enterrement de vie de garçon ! D'ailleurs, vu comment ça se présente, je ne leur confierai pascette tâche… »
Ils n'eurent pas le temps de déblatérer davantage sur la question qu'une frêle silhouette se dessinait dans l'embrasure de la porte.
« Tiens, une puce faisant un mètre les bras levés… » Rigola Havoc en observant la forme serrer les poings de rage.
« QU'EST-CE QUI EST SI PETIT QU'ON POURRAIT LE CONFONDRE AVEC UN GRAIN DE POUSSIERE ? » s'offusqua la « puce » en entrant en trombe dans la salle.
« Calme toi Full Metal, on a besoin de toi… » Dit Breda pour calmer la situation.
« Ah ouais, et qu'est ce qui m'dit que c'est pas un coup tordu de votre imagination de débile profond ? » répliqua-t-il en lançant un regardassassin aux soldats présents.
« Parce que c'est réel et que vous pourrez y prendre part. »
Ed vint s'asseoir avec eux et regarda dans les yeux le sous-lieutenant lui exposer la situation.
« Dans six jours, Havoc fêtera ses 26 ans. Nous avons tout ce qu'il faut pour… » Commença-t-il.
« Hum hum » retentirent trois raclement de gorges.
« Oui, bon, il nous manque des choses, mais nous avons l'essentiel pour lui faire une belle fête… » Dit-il en jetant un regard mauvais aux trois « soldats » scrutant les murs en toute innocence.
« Et alors, vous voulez quoi ? Que je vous aide à accrocher les ballons ? »
« De toute façon, même sur une chaise, t'arriveras pas à toucher la scène… » Lança Havoc.
« Je vous EMMERDE lieutenant ! Vous voulez vraiment que je vous aide ou pas ? » Cria Ed en se levant brusquement.
« Bien sûr. Vous êtes un alchimiste d'Etat, ce qui veut dire que vous avez des crédits pour vos recherches… Aussi infructueuses soient-elles… »
« Je vais essayer de faire l'impasse sur la dernière partie de votre phrase sous-lieutenant si vous arrêtez de tourner autour du pot et me dites ce que vous attendez exactement de moi. » dit Ed en sondant de ses yeux dorés le regard de Breda.
« Ok, vous l'aurez voulu. On veut que vous financiez la fête. » Termina Havoc en se rallumant une clope.
Ed regarda à tour de rôle les militaires et leurs sourires vicieux.
« Vous vous foutez de ma gueule j'espère, lieutenant ? » dit-il très lentement.
« Non. » lui répondit Jean en tirant une bouffée de sa cigarette.
« Et qu'est ce que j'y gagne ? »
Il se rassit et observa le lieutenant esquisser un rictus.
« Tu es invité cordialement toi et ton frère. »
« Chouette… »
« Ta petite copine pourra venir aussi…»
« Winry n'est pas ma petite copine ! »
« Mais qui a parlé d'elle Full Metal ? »
Ed se retint d'aller casser la gueule d'Havoc et lança un regard circulaire.
« Comment il a deviné pour moi et Winry l'enfumeur ? Enfin bref, ça nous donnera une occasion de nous défouler… J'accepte à une condition. »
Le visage du lieutenant s'éclaira d'un sourire mais se ravisa quand il lut sur le visage du blond un air vicelard.
« Laquelle ? »
« J'aurais droit au champagne ? »
Havoc souffla un bon coup. Il avait espéré pire. Genre à lui demander de faire un strip-tease pour lui démontrer qu'il était un homme.
Dans les deux sens du terme...
« Ok, même si vous êtes mineur, une coupe ne pourra pas vous faire de mal… Mais vous vous démerdez si vous êtes bourrés pour rentrer au QG après, je ne serais en aucun cas responsable de vous et de votre copine. »
« Promis. Je vous finance…»
Il se leva et alla passer la porte pour se rendre à la banque du QG quand il s'arrêta et jeta un dernier coup d'œil par-dessus son épaule.
« Si jamais l'un de vous cafte à Mustang à propos de moi et de Winry, je ne donne pas cher de sa peau… »
A suivre
Et voilà un autre chapitre de bouclé. Je dois vous avouer que j'ai eu du mal à l'écrire, il a fallu l'intervention des ronrons de mon chat pour me donner du courage... mais tout le monde s'en bat les couettes de ma life à deux balles...
En tout cas, je remercie tous les reviewers et les lecteurs, c'est vous qui me donnez envie de continuer !
Le prochain chapitre sera assez court, et sera axé sur... Suspense !
KST ( qui s'amuse à regarder les étoiles lol)
