Couple : Royai

Note : merci beaucoup à misstitcha d'être ma betalectrice

Note 2 : italique, ce sont les pensées des persos

Chapitre axé sur Roy/Riza

Attention, je serai obligée de classer la fic en T dès le prochain chapitre car … bah, vous verrez bien !

Pour répondre à Pioupiou, pour la description de la vieille de l'accueil, mes frères m'ont simplement montré une photo modifiée de notre arrière grand-mère… Vous savez, grâce au logiciel de retouche photo où l'on peut étirer les joues, faire loucher, des sourires niais… Bah, voilà, ce qui est écrit est exactement ce qu'il y a sur la photo… Hum, je vous laisse lire…

Chapitre 7 : Premier baiser

Roy ne savait pas combien de temps il avait passé là, à regarder la veste d'uniforme de sa bien-aimée.

Tout ce qu'il savait, c'est qu'en ayant rien fait pour la rassurer, en l'ignorant après l'incident, où même ne pas être resté à ses côtés, il avait agi comme un con.

Mais comme un con amoureux.

Et il en était malade.

Mais malade d'amour.

Et ne dit-on pas que l'amour se guérit mieux à deux ?

Riza était la seule qui pourrait l'aider à guérir.

Alors il allait la retrouver, et peu importe dans quel état.

Il lâcha la veste du regard et s'élança vers la sortie. Il courra à en perdre haleine dans les couloirs, demandant à chaque soldat qu'il croisait s'il avait aperçu Riza.

Un lui répondit qu'il l'avait vue se diriger vers les quartiers du Généralissime.

Son cœur rata un battement.

« Elle n'irait quand même pas déposer sa démission ? Non, c'est impossible… Pas ma Riza… Ne t'en vas pas, j'ai encore besoin de toi ! J'ai besoin de toi pour guérir ! RIZA ! »

Il reprit sa course suivant les indications du soldat et se retrouva devant le fameux couloir où Riza s'était arrêtée. Il le dévisagea dans un air de défi.

Absurde, oui. Roy mettait au défi le Généralissime de le séparer de sa Riza.

Par la pensée.

Pensées occupée par son lieutenant.

N'adhérent définitivement pas à l'idée que Riza ait pu l'abandonner, il se ressaisit et repartit à travers les couloirs.

En passant devant les toilettes de l'étage, Roy entendit des sanglots étouffés.

Ceux d'une femme.

D'un côté, il voulait que ça soit quelqu'un d'autre que Riza dans cette pièce.

D'un autre côté, la voir ici signifiait qu'elle restait avec l'équipe.

La main tremblante, il ouvrit doucement la porte des dames.

Ce qu'il vit lui déchira les entrailles.

Son amour était adossé contre une cloison d'une des cabines. Elle avait replié ses bras autour de ses jambes et pleurait la tête appuyée contre ses genoux.

Entendre ses pleurs lui glaçait le sang.

Il voulait que ça s'arrête. Voyant qu'elle n'avait pas remarqué son entrée, il avança tout doucement jusqu'à être à son niveau.

Il posa une main timide sur son épaule ce qui eut pour effet de la faire sursauter.

Riza releva lentement la tête et se retrouva en face du visage de Roy. Celui-ci avait les yeux embués de larmes et des sillons brillants se dessinaient sur ses joues.

Cette vision d'un Roy pleurant la fit esquisser un minuscule sourire. Ce n'était pas vraiment dans ses habitudes.

La seule fois où elle l'avait vu pleurer était à l'enterrement de Maes.

Et encore, il l'avait carrément nié.

Pas besoin de dialogues entre eux pour se comprendre.

Mais là, si elle avait eu besoin d'un adjectif pour le qualifier, elle aurait choisi touchant.

Il lui rendit son sourire et tendit son autre main.

Riza se releva en même temps que Roy.

Face à face. Rubis contre onyx, ils s'observaient mutuellement, regardant les dégâts causés par la douleur sur l'autre.

Voir Roy dans cet état fit de nouveau pleurer la jeune femme.

« Non… Chhh… Riza, ne pleure pas je suis là… Viens… »

Toujours main dans la main, il l'attira à lui, et elle posa sa tête contre son torse pour laisser une fois de plus ses sentiments prendre le dessus.

Sentir le contact du corps de Riza sur le sien fit du bien à Roy. Il lui lâcha la main et l'entoura de ses bras puissants.

Il appuya sa tête sur ses cheveux soyeux et la berça tout doucement.

Ils restèrent plusieurs minutes dans cette position jusqu'à ce que Riza se calme.

« Si quelqu'un nous voyait comme ça, il se poserait des questions… » Murmura Riza.

Roy émit un petit rire et releva la tête.

« Comment tu es venue au QG ? »

« A pied… »

« Je te raccompagne, tu veux bien ? Je ne serais pas tranquille à l'idée de te voir rentrer chez toi seule. »

Cette idée de repartir avec son colonel laissa Riza perplexe quelques secondes. Elle avait très peur du qu'en dira-t-on.

Comme elle venait de dire, si déjà quelqu'un les voyait dans cette position, elle imaginait très bien les insinuations que l'on pourrait s'imaginer si on la voyait repartir avec lui.

Surtout quand on vient de pleurer dans ses bras réconfortants.

C'était tentant…

« Ok, de toutes façons, il est l'heure de rentrer… Hayate doit m'attendre… Je me sens si bien dans ses bras… »

Il la lâcha, prit sa tête entre ses mains et essuya du bout des pouces les traces des larmes. Riza fut un peu déconcertée par ce geste mais se laissa faire.

« Qu'est ce qui se passe, j'ai les mains froides ? » Demanda-t-il avec un sourire.

« Non, au contraire… Mais je ne m'y attendais pas… »

« Je m'en doute… Je pense que l'on devrait récupérer ta veste avant de sortir, elle est toujours dans le bureau. »

Il regardait avidement ses lèvres et luttait contre son envie folle de l'embrasser.

« Mais si je le fais maintenant, je vais aller trop vite pour elle, et ruiner mes chances d'aller plus loin… Tu sais Riza… »

Lui dire combien il l'aimait lui brûlait la bouche. Elle le regardait avec attention, attendant impatiemment la fin de sa phrase.

« Depuis tout ce temps, je t'… »

Il n'eut pas l'occasion de lui dire que la porte s'ouvra sur le sous-lieutenant Maria Ross. Il lâcha précipitamment sa tête et détourna la sienne, cassant le lien visuel qui les unissait. Riza observait le sol, interdite, et surtout gênée.

Maria les regarda tour à tour, elle aussi gênée.

« J'ai interrompu quelque chose ? » demanda-t-elle.

Roy avala difficilement sa salive et répondit avec un regard assez dur :

« Non, pas vraiment… Enfin, nous allions partir, n'est ce pas lieutenant ? » Répondit-il en regardant sa bien-aimée.

Riza, contente d'avoir quelque chose à faire pour briser l'atmosphère pesante releva la tête et la hocha en signe d'acquiescement. Roy souffla un bon coup, il avait prié intérieurement pour que Riza ne perde pas une seconde fois ses moyens, et sortit en lançant un regard noir à celle qui les avait interrompus. Riza lui emboîta le pas, toujours en fixant le sol.

En les regardant sortir ensemble, Maria ne put s'empêcher d'avoir un petit sourire en coin.

OoOoOoO

Dans les couloirs menant à leur bureau, Roy et Riza croisèrent plusieurs soldats les regardant bizarrement, certains se disaient des messes basses, d'autres les détaillaient de la tête aux pieds avec un sourire malsain.

Mais lorsqu'ils croisaient les yeux de Roy, ils ne pouvaient s'empêcher de détourner aussitôt la tête.

Ceux-ci leur envoyait des flammes, certes invisibles et totalement imaginaires mais qui eurent pour effet de les dissuader de leur lancer des vannes et de les faire dégager rapidement du passage.

Riza marchait à côté de lui, ayant repris tant bien que mal sa carapace froide de premier lieutenant.

Avoir été surprise dans une telle posture par une amie l'avait en quelque sorte « réveillée » de sa torpeur.

Ils arrivèrent devant la porte du bureau où elle alla récupérer sa veste et son sac.

En la regardant la mettre, Roy, malgré lui, lorgnait sur la poitrine de Riza. Malheureusement pour lui, elle le vit et se retourna en rougissant.

Ses joues à lui prirent la couleur d'une tomate trop mûre et détourna la tête rapidement. Elle sortit vivement de la pièce sans lui accorder un regard.

Il ferma la porte, sans même se soucier de ses autres subordonnés, qui avaient peut-être des affaires à récupérer et ils sortirent du QG silencieusement.

Ce n'est qu'au moment où ils passèrent la grille d'entrée de la cour qu'ils purent vraiment se détendre.

Chacun ayant une définition différente du mot « détente ». Roy s'étira les bras en baillant bruyamment tandis que Riza se contentait de souffler un grand coup et de retirer ce masque d'impassibilité qui lui paralysait le visage.

Tout au long du chemin, ils se lançaient d'imperceptibles regards en coin, histoire de profiter de la vue de l'autre et de faire quelque chose le temps d'arriver chez Riza.

Au bout de dix minutes, ils arrivèrent devant son immeuble.

« Vous êtes à quel étage ? » demanda-t-il la main sur la porte du hall d'entrée.

« 3ème. » répondit Riza, prise au dépourvu par la question.

Il lui ouvrit la porte comme le ferait un gentleman et la suivit dans les escaliers. (1) Ils arrivèrent un peu essoufflés devant sa porte.

« Merci beaucoup Roy… » Dit-elle après avoir mis sa clé dans la serrure.

« De quoi ? »

Riza prit un moment pour réfléchir puis répondit :

« Pour avoir pris la peine de me chercher, de m'avoir réconfortée, et de ne pas m'avoir jugée… »

Roy posa sa main sur sa joue.

« Il ne faut pas me remercier pour ça Riza, c'est normal après ce que tu as vécu aujourd'hui… D'ailleurs, je suis un peu fautif dans cette histoire, non ? » Dit-il en riant.

Elle rit à son tour.

« Beaucoup ne l'aurait pas fait… Pas comme toi. »

« Et moi, je peux te remercier d'une chose ? »

« Bien sûr. »

« C'est de m'avoir fait confiance dès l'instant où je t'ai prise dans mes bras pour te consoler. Je sais par expérience que peu se serait laissées bercées juste après avoir vécu ce genre de choses… »

Riza n'était pas très sûre du coup qu'elle allait faire mais elle le tenta quand même :

« Alors, laisse moi te remercier comme il se doit… »

Elle approcha son visage du sien et ferma les yeux. Il comprit sa manœuvre et entoura sa nuque avec sa main.

Roy ferma les yeux à son tour et posa ses lèvres sur les siennes.

C'était juste un petit baiser.

Mais aux grandes conséquences…

A suivre


(1) on se demande pourquoi, hein, petit pervers ?


Et là tout les fans du Royai se précipitent à coup de tronconneuse sur la pauvre Maria qui n'a absolument rien demandé à personne..

Et voilà pour les fans du Roy/Riza, vous êtes servis !

D'hab' je suis pas trop romantique dans l'âme, mais écrire ce chap m'a mis la larme à l'œil…

Dès le prochain, les choses sérieuses commencent !

KST