Couple : Royai
Note 1 : merci beaucoup à misstitcha d'être ma betalectrice
Note 2 : italique, ce sont les pensées des persos
Ce chapitre estaxé surRoy/Riza.
Merci à tous les reviewers et à tous les lecteurs, j'en suis à 1500 hits, et je vous en suis très reconnaissante.
Je ne sais pas si j'ai le droit de faire ça, mais je lance un appel à bêta-lecteurs pour le chapitre 10 qui sera un lemon. misstitcha est toujours ma betalectrice officielle mais j'aurais besoin de plusieurs avis sur ce point, car ce sera mon tout premier. Ce qui veulent, vous pouvez m'envoyer un mail à cette adresse : kisunotora à yahoo . fr, en supprimant les espaces et en remplaçant le à par un arobase avec comme objet « bêta lecture 10è chap. » dès la parution de ce chapitre (le 8). Mais ne vous attendez pas à une réponse de ma part avant au moins une semaine après la rentrée, le temps que je rentre, que je m'organise dans les cours et que je trouve le temps de taper le chapitre, je n'aurais pas beaucoup de temps libre. Mais ne vous inquiétez pas, vous l'aurez, c'est sûr.
Voilà, c'était la tit news by KST qui maintenant vous laisse lire tranquillement…
Chapitre 8 : Réveil Matin
Samedi 22 Juillet 1915, Central City, Appartement de Riza Hawkeye, 9h15
Les rideaux tirés diffusaient des raies de lumière tamisée dans la petite chambre blanche, éclairant faiblement les formes allongées encore immobiles sous le drap fin.
La première, ses cheveux blonds étalés sur l'oreiller, avait un sourire en coin et était apparemment en proie à un rêve assez agréable.
Elle fut tirée de son sommeil réparateur par la tonalité faible de la radio de son réveil. (1)
Riza ouvrit difficilement les yeux. La lumière qu'elle trouva agressive la fit aussitôt les refermer. Elle tourna lentement la tête de l'autre côté, étouffant un bâillement avec le dos de sa main.
Le cadran affichait une heure plutôt tardive pour elle qui était une lève-tôt. Elle s'étira longuement comme le ferait un chat puis senti une présence étrangère sur son ventre
La forme noire, étalée à côté d'elle, avait posé négligemment sa tête sur son abdomen. Elle éteignit le responsable de son éveil tardif d'une main, et caressa sa tête de l'autre.
La silhouette poussa un soupir de contentement et remua la queue. (2)
« Coucou mon coeur, tu n'as pas pu t'empêcher de venir me tenir chaud, hein ? »
Le cœur en question releva la tête et la pencha sur le côté en la regardant.
Elle lui gratta derrière les oreilles tandis qu'elle baillait de nouveau. Soudain, le téléphone à côté de sa lampe de chevet se mit à sonner. Avec une main paresseuse, elle le décrocha.
« Bonjour mon lieutenant, excusez-moi de venir vous déranger si tôt, mais j'ai une invitation pour vous. » Retentit une voix toute timide.
« Bonjour Fuery, vous êtes excusé, je venais de me réveiller de toute façon. Elle est de qui cette invitation ? » Dit-elle encore ensommeillée.
La créature noire se redressa puis commença à lui lécher les oreilles.
« Ouf, j'ai eu chaud… C'est de la part d'Havoc, il vous… » Commença-t-il.
« Non, pas maintenant… Arrête… Ca chatouille… » Dit-elle d'une voix douce.
Fuery, lui, tranquillement assis sur son canapé, rougit et retint son souffle en entendant parler son supérieur avec un tel ton inhabituel chez elle.
« Il doit y avoir le colonel avec elle, je ne vois que ça… »
Elle repoussa gentiment la tête curieuse d'une main et continua :
« Excusez-moi sergent, Hayate n'aime pas quand je téléphone… »
Le brun poussa un long soupir de satisfaction et reprit :
« C'est pour une fête donnée à l'occasion de l'anniversaire du lieutenant Havoc organisée jeudi soir… »
« Jeudi ? Hum, ça me ferait du bien de sortir un peu de ma tanière… J'espère que le colonel y sera aussi… Vous pouvez compter sur moi sergent, je viendrais. Mais, j'ai une question. »
« Je… Je vous écoute… »
Fuery était un peu déstabilisé. D'habitude, on lui posait des questions, ce n'était pratiquement jamais elle qui les posait.
« Est-ce que le colonel viendra et surtout où est-ce ? »
Direct. Simple. Concis.
Du Riza tout craché.
Fuery reprit une respiration normale puis répondit :
« Nous ne l'avons pas encore appelé, mais il est sur la liste des invités… Il est d'ailleurs le dernier… Pour le lieu, c'est à la salle des fêtes du QG à 20h00. »
« Allez, ça suffit maintenant, lâche ce combiné, il ne t'a rien fait… Si vous voulez, je peux le lui dire, sergent. »
Fuery sentit qu'il tenait une occasion de les laisser se parler tous seuls, sans les collègues pour les épier ou les supérieurs pour les prendre en flagrant délit.
Et puis, ça lui ferait une personne en moins à appeler…
« Bien sûr lieutenant, si ça vous fait plaisir… Je vous donne le numéro et je vous laisse, j'ai plein de choses à faire. »
Il lui donna le numéro de l'alchimiste puis reprit :
« A au fait, j'allais oublier… Tenue civile obligatoire, mon lieutenant… » Dit-il avec un léger rire.
« Ne vous en faîtes pas, je laisserai tomber l'uniforme pour cette fois-ci. A lundi.» répondit-elle en souriant.
Ils raccrochèrent en parfaite synchronisation.
« Eh bien mon petit Hayate, tu vas être tout seul jeudi soir… »
La boule de poils noire émit un couinement puis vint lécher le bout du nez de sa maîtresse.
« Tu ne seras jamais rassasié en câlins, toi ? »
« Ouaf ! »
OoOoOoO
Samedi 22 Juillet 1915, Central City, Appartement de Roy Mustang, 10h30
Dans la chaleur de ce mois de Juillet, l'alchimiste de flamme n'avait pas jugé bon de garder sa couette pour se couvrir un tant soit peu.
Le matin le trouva en caleçon à carreaux, torse nu, les bras en croix, tête penchée sur le côté et la bouche ouverte laissant s'échapper un filet de bave sur l'oreiller.
Ah oui, j'oubliais un détail…
La bulle de morve sortant de son nez menaçant d'éclater à chaque expiration…
Il fut sortit de sa torpeur par la sonnerie bruyante du téléphone de sa table de chevet.
« Gné ? C'est quoi ça ? A pas envie de m'lever… Que quelqu'un bousille ce téléphone de mes deux… »
Il chercha avec sa main droite le combiné, mais ne rencontra que le bois du meuble de nuit.
Il était trop loin.
« Meeeerde, faut en plus que j'm'approche ? T'es con ou quoi, pourquoi tu t'ramène pas ? T'as vraiment envie de me pourrir ma matinée… » Gémit-il misérablement en s'adressant au téléphone.
Il se déplaça latéralement sur le matelas et agita sa main une nouvelle fois.
Nada, du vide.
Il se retourna pour se mettre sur le ventre, mais peine perdue…
Sa tentative ne fit qu'empirer les choses car il s'étala par terre en emportant le fil du téléphone dans sa chute.
Combiné se décrochant et s'aplati sur sa pauvre tête.
« Aïeeeeeeuuuuuhhhhh, qui c'est l'con qu'a fait sauter le tél' que j'le trucide… »
Assis par terre et tout en se massant le crâne endolori, il attrapa le combiné.
« Colonel Mustang j'écoute… » dit-il d'une voix bâillante
« Roy ? »
« Riza ? » s'écria-t-il.
Tiens, bizarrement, il avait retrouvé toute sa pêche en entendant la voix de sa bien-aimée…
« Ca va, t'as l'air d'être surpris ? »
« Je ne serais jamais surpris par ta voix si douce et chaleureuse du samedi matin… » Se reprit-il avec sa voix charmeuse dédiée aux greluches qu'il draguait impunément.
« Roy, je ne t'ai jamais appelé le samedi matin, c'est la première fois que j'appelle chez toi, d'ailleurs… »
Mustang perdit de sa superbe et marmonna un vague « mouais, c'est vrai ça… »
Riza-1, Roy-0
« J'espère que je ne t'ai pas réveillé ? »
« Moi, euh… Non, non, non… Je me suis juste pris le téléphone sur la gueule en voulant l'attraper, mais à part ça, tout roule… »
« C'est vrai ? Tu as mal, tu veux que je passe te voir ? » S'exclama-t-elle.
« Oh oui, je veux que tu joues les infirmières pour moi… C'est vrai qu'elles ne sont qu'en sous-vêtements en dessous ? » Répondit-il d'une voix grave et sensuelle.
« Le téléphone doit être en béton armé pour que ça ait cet effet là… Roy, je suis sérieuse, c'est grave ? »
L'intéressé réfléchit un moment, se chercha un début de bosse sur le haut du crâne puis reprit :
« Non, ça va aller… Loupé Musty ! La prochaine sera la bonne… »
« En fait je t'appelle parce que Fuery m'a contactée il y a une heure… » Commença-t-elle.
« Musty » tilta quand il entendit dans la même phrase les mots « Fuery » et « contacter ».
« Qu'est ce qu'il t'a dit, le brun, il ne t'a pas draguée au moins ? Dis-le moi et j'irai lui casser la gueule ! » S'écria-t-il sous le coup de la jalousie.
Riza soupira face à cette possessivité flagrante puis répondit :
« Non, il ne m'a pas draguée… Ne t'inquiète pas là-dessus… Il m'a juste dit que nous étions tous les deux invités à l'anniversaire d'Havoc jeudi soir 20h00 à la salle des fêtes du QG »
Le temps que l'information parvienne au cerveau du colonel, Riza aurait eu tout le loisir d'aller boire un café…
« L'anniversaire d'Havoc ? Jeudi soir ? Toi et moi ? » Répéta-t-il pour être sûr d'avoir bien entendu.
« Oui, c'est ce que j'ai dit… »
« Et tu sais qui il y aura d'autre ? »
« Eh bien, connaissant Havoc, il y aura le reste de l'équipe, des connaissances de l'armée comme le commandant Armstrong, les frères Elric… »
Roy grogna à l'évocation du dernier nom.
« Je sais pertinemment que tu portes précieusement dans ton cœur le jeune Elric… Donc, je disais… Il y aura je pense le sous-lieutenant Ross et le sergent Bloch, et puis ses amis proches… »
« Et nous deux… » Termina-t-il d'un air grave.
« Et nous deux. »
« A propos, pour hier soir… » Commença le colonel, en proie à un sérieux doute.
« Je ne regrette rien du tout de ce qui s'est passé hier soir devant chez moi… Si… C'est ça que tu veux savoir… » Le coupa-t-elle précipitamment.
Roy se sentit soulagé de la réponse de Riza et enchaîna :
« Moi non, plus… Je ne regrette rien du tout… Mais si ça se savait… »
« Je pense que si on se montre ensemble à la fête, il n'y aura pas de problème… Vu que la plupart des personnes présentes savent qu'on… »
« S'aime. »
« Oui. » dit-elle dans un souffle.
« Je t'aime Riza, je te l'ai prouvé hier soir en t'embrassant devant ta porte… Maintenant, je comprends que tu sois effrayée à l'idée que ça se sache chez les hauts gradés. Et si tu me demandes de rester discret au QG concernant nous deux, je le ferai avec plaisir. Parce que je tiens à notre relation, même si elle en est au stade d'un embryon. Je ne veux pas qu'elle soit avortée pour un problème de subordination…
La jeune femme fut profondément touchée par ses paroles. Elle laissa couler une larme de joie silencieuse puis dit :
« Merci Roy, ça me fait chaud au cœur, tu ne peux pas savoir à quel point… »
Elle s'interrompit en voyant Black Hayate lui déposer sa laisse devant les pieds.
« Il faut que je te laisse Roy, Hayate veut sortir… »
« D'accord ma belle, on se voit lundi au bureau ? »
« Ok, bisous. »
« Bisous, je t'aime… »
Ils raccrochèrent ensemble, ravis et heureux. Un sourire léger flottant sur leurs lèvres.
OoOoOoO
Le début de la semaine suivante se passa assez calmement.
On ne dénotait aucun blessé par balle dans l'équipe du colonel, ni de plainte du lieutenant Hawkeye à la pause café sur la fainéantise de ses collègues.
Même un certain homme aux cheveux noirs s'était mit à travailler correctement, sous le regard affûté de sa bien-aimée.
Evidemment, les quatre gugus étaient aux anges, pensant que c'est le fait que Riza ait « invité » Roy par téléphone à l'anniversaire d'Havoc qui mettait le colonel dans cet état, ne se doutant absolument pas de ce qui s'était passé entre eux le vendredi soir ni le samedi matin.
Ils les observaient à longueur de temps, guettant leurs moindres clins d'oeil amoureux et leurs conversations.
Roy et Riza n'avaient rien remarqué du tout, trop occupés l'une à surveiller l'autre, tandis que celui-ci remplissait convenablement ses dossiers à la c¤¤.
Trop occupé qu'il ne pensa même pas à vanner le Full Metal quand celui-ci vint lui rendre son dernier rapport avec deux semaines de retard.
Qui ne s'en offusqua pas, au contraire, ses pensées étant tournées vers la jeune fille blonde qu'il devait aller chercher à la gare dans quelques jours.
Jeudi arriva rapidement, avec la soirée imminente dans tous les esprits.
Roy avait prévu de venir chercher Riza pour 19h45 devant la porte de son immeuble, pour ne pas éveiller d'éventuels soupçons en montant jusqu'à son appartement.
La jeune femme s'était habillée simple pour l'occasion, une jupe bleu pastel arrivant aux genoux, une chemise blanche manches trois quarts (3) et une paire de sandales en cuir blanc.
Elle avait abandonné la sempiternelle barrette dans ses cheveux et les avait laissé libres.
En la voyant descendre gracieusement les marches, Roy put remarquer qu'elle s'était aussi légèrement maquillée. Ce qui ne manqua pas de le faire sourire lorsqu'elle lui déposa un rapide bisou sur les lèvres.
Lui s'était habillé classe, dans son jean beige, sa chemise noire dont les deux boutons étaient défaits et ses mocassins noirs également.
Ne sachant encore et toujours pas conduire, il lui laissa le volant.
Elle se gara dans la rue adjacente à la salle des fêtes et Roy sortit le premier de la voiture.
S'ils étaient arrivés ensemble, ça aurait fait un peu suspect, et surtout, ils voulaient préserver leur secret le plus longtemps possible.
Roy passa les portes et pénétra dans la salle préparée soigneusement par les quatre clowns.
Il se retint de siffler d'admiration devant la décoration mise en place et se contenta d'aller saluer ses subordonnés.
Sur la scène se tenaient les DJ et leur sono. De sa position, il put déterminer qu'ils choisissaient la musique. A droite en entrant, il y avait le buffet, on pouvait voir les cuistots du QG faire des aller et retours entre les tables et la cuisine. Au centre, en forme de U se tenaient les tables, nappées et prêtes à recevoir du monde.
En levant la tête, il aperçu une banderole affichant en vert pétant sur fond plus ou moins blanc « Joyeux Anniversaire Jean ».
Les amis de Havoc commençaient à arriver, saluant tour à tour le lieutenant. Sur qui il put remarquer un bandage à la main droite.
« Encore fait le malin, lui… L'est vraiment pas doué… »
Il discuta avec quelques uns des amis d'Havoc, lorsqu'il remarqua que ses collègues scrutaient l'entrée.
En effet, Riza venait de faire son apparition. Il la détailla de haut en bas quand elle vint vers eux et ne put s'empêcher de sourire.
Sourire qui disparut bien vite quand il vit ses subordonnés lui faire des sourires charmeurspour lui souhaiter la bienvenue.
Une fureur sourde lui prenait les tripes en otage, et sur le moment, il se félicita de ne pas avoir prit ses gants car il les aurait tous cramés sur place. Mais lorsqu'elle se tourna vers lui et lui fit un discret clin d'œil, il perdit de sa colère et reprit sa conversation avec les amis de Jean.
Riza, elle, fut alpaguée par Maria venant d'arriver avec le sergent Bloch. Elles s'éloignèrent papoter entre filles à l'autre bout de la salle.
Pendant ce temps là, Edward et Winry avaient fait leur apparition. Ils se tenaient amoureusement la main. Alphonse se tenait légèrement en retrait.
Ne voulant pas gâcher la fête avec une jouxte verbale entre lui et le colonel, il lâcha la main de la jeune fille sous son regard intrigué. Il lança un coup d'œil dédaigneux vers Mustang, lui faisant comprendre qu'il ne valait mieux pas se bécoter devant ses yeux.
Elle lui balança à la figure un visage de chien battu et baissa la tête.
Le colonel remarqua leur entrée et haussa les épaules après les avoir détaillés du regard, ce qu'Ed déduisit comme un « je te lâche la grappe pour cette soirée ».
Il reprit la main de la blonde et se précipita vers les DJs, leurs demandant quelles musiques ils allaient passer. Al les suivit, non sans avoir salué au passage le colonel et sa bande.
L'arrivée d'Armstrong fit froid dans le dos, car il soulevait de terre dans ses bras tous les malheureux passant à sa portée.
Connus ou inconnus, naturellement.
Vers 20h15, toutes les personnes invitées furent présentes, et après un petit discours de bienvenue préparé par Havoc, la fête put commencer.
A suivre
(1) Ca vous est déjà arrivé d'entendre la sonnerie plusieurs minutes après qu'il ait sonné ? Et bien, c'est ce qui lui arrive... (la bonne excuse, la panne de réveil pour ne pas aller à la première heure de cours...)
(2) Vous pensez à quoi bande de petits pervers, hein ?
(3) Pour les éventuels incultes, les manches trois quarts arrivent jusqu'au coude.
Voilà, encore un de bouclé ! Le prochain sera concentré exclusivement à la fête et tout ce qui se passera...
N'oubliez pas mon message en début de chapitre !
KST (qui bave sur l'image mentale de Roy en caleçon... miam !)
