Couple : Royai
Note 1 : merci beaucoup à misstitcha d'être ma betalectrice
Note 2 : italique, ce sont les pensées des persos
Important : dans l'histoire, Al est toujours en armure. Les chansons ne m'appartiennent pas.
La chanson « Alcoolo » a été trouvée sur le site paillardes point com
La chanson « The reason » appartient à Hoobastank et la traduction a été trouvé sur le site moveandbe point com rubrique traduction
Au début, je voulais une chanson plus vulgaire chantée par Ed, mais finalement, je l'aime bien celle là…
Vous l'attendiez depuis huit chapitres, et la voilà, j'ai nommé la fiesta !
Chapitre 9 : Beuverie-Party (ou comment Edward fait connaissance avec l'alcool…)
Jeudi 27 Juillet 1915, Salles des Fêtes du QG de Central City, 20h30
Après le petit discours de bienvenue prononcé par Havoc et tous les applaudissements du public, la fête put commencer à proprement dit.
Il n'y avait pas de place de réservée, tout le monde put s'asseoir où bon lui semblait.
Par mesure de sécurité, Roy et Riza se mirent chacun sur une branche du U, pouvant ainsi s'observer à loisir sans éveiller de soupçons.
Une fois que chacun était installé, les DJ enclenchèrent la sono. Ils avaient choisi une musique calme pour le repas et d'autres plus rythmées pour les danses.
Sans oublier les slows, bien sûr, demandées expressément par Breda…
Les cuisiniers apportèrent tout de suite les plats préparés par le chef. Ils s'activaient autour des invités, et un en profita pour mater la poitrine de Riza en se penchant.
Pas très malin le gars, puisque qu'aussitôt que Roy le vit, il bondit de sa chaise et s'apprêtait à lui sauter à la gorge. Peine perdue puisque Armstrong assis à côté de lui, le retint par le bras et lui murmura à l'oreille :
« Ne vous inquiétez pas colonel, je crois que le lieutenant Hawkeye se débrouille très bien ! »
En effet, la jeune femme avait prit le malheureux par le col de son uniforme et lui chuchota quelques mots qui firent changer ses joues de coloration.
Il acquiesça en hochant très vite la tête puis repartit aussi vite qu'il put se réfugier dans sa cuisine.
Roy se calma et se rassit le sourire aux lèvres.
Ils s'échangèrent un regard amoureux puis commencèrent à manger.
Edward avait fait s'asseoir Winry sur ses genoux et s'enfournaient mutuellement des fourchettes dans la bouche. Le pauvre Al, ne pouvant pas manger, gardaient les mains sur ses genoux et essayait de faire la conversation avec un ami du lieutenant blond.
Les quatre gugus s'étaient répartis sur les tables, chacun ayant un angle de vue sur l'un ou l'autre des deux futurs tourtereaux. Ils se jetaient des regards de connivence, se faisant des comptes-rendus visuels tout aussi stupides et inutiles les uns que les autres.
Falman, avec ses yeux perçants, scrutait le moindre de leurs mouvements.
Breda les regardait tour à tour, guettant leurs réactions sur les actions de l'autre.
Fuery, le plus petit de la troupe, était obligé de se lever pour arriver à voir quelque chose, la hauteur étant un point commun entre Havoc et ses amis.
Peine perdue, il était toujours trop court sur pattes et lançait des regards pleins d'espoir à ses collègues.
Havoc s'en foutait totalement, absorbé par le visage de sa copine occupée à le faire manger, lui incapable à cause de sa blessure. Il ne s'en plaignait pas, au contraire.
Les autres invités ne se doutaient absolument pas de leur plan, occupés à discuter et à rire, ne pensant qu'à s'amuser.
Le chef déboula dans la salle et prit Breda en aparté.
Il lui parla rapidement puis le visage du sous-lieutenant s'éclaira. Il acquiesça et repartit avertir ses amis de la nouvelle fraîche, un grand sourire s'emparant de sa bouche.
Le chef disparut dans sa cuisine et revint quelques minutes plus tard, des caisses pleins les bras. Lui et quelques uns de ses marmitons en déposèrent plusieurs sur les tables inutilisées placées devant la scène et les ouvrirent.
Les trois autres clowns se levèrent et rejoignirent Breda et le chef souriant de toutes ses dents pourries.
Ils prirent chacun dans leurs bras plusieurs bouteilles d'alcool plus ou moins fort, du style champagne, whisky, gin, vodka, et vin rouge. Des bouteilles de jus d'orange et de coca avaient été rajoutées pour les capitaines de soirée chargés de ramener leurs amis bourrés à la maison.
Ils les déposèrent un peu partout sur les tables, ravissant ainsi les invités pressés de fêter l'évènement dignement.
Edward sentit un truc lui frôler les cheveux et atterrir devant Al.
Les deux blonds jetèrent un regard carnassier sur la pauvre armure qui s'empressa de leur donner la pauvre bouteille de whisky presque innocente.
N'ayant jamais bu d'alcool de leur vie, ils commencèrent par un mini fond de verre qu'ils avalèrent cul sec s'il vous plaît.
Mal leur en prit, ils s'étouffèrent sous l'œil amusé d'Havoc.
« Alors les jeunes, on picole maintenant ? Remarque, si ça pouvait te faire grandir d'un ou deux centimètres, ce serait bien… » Dit-il en riant, sa copine l'imitant.
« Kof kof, je vous kof, emmerde ! » répliqua-t-il en toussant comme un tuberculeux.
Winry était devenue rouge pivoine et s'accrochait au cou du blond pour ne pas tomber.
Le lieutenant but une gorgée de son verre contenant un mélange vodka-coca, sous l'œil furax de l'alchimiste.
« Vous allez voir, moi aussi je peux boire ! »
Il attrapa la bouteille et en vida deux longues gorgées. Il se retint de tout cracher d'un coup, et se contenta de faire la grimace en sortant sa langue.
Havoc secoua la tête et lui dit sur un ton de reproche :
« Naaaaan, c'est pas comme ça qu'on boit mon p'tit, regarde les pro à l'œuvre… »
Il désigna d'un coup de tête Falman et Breda, faisant un concours de celui qui descendra le plus debouteilles de vin en une seule fois. Pour l'instant il n'en était qu'à leur première, mais les autres à portée de main ne demandaient qu'à être ouvertes.
Pendant ce temps là, Roy et Riza continuait de s'observer sous l'œil amusé d'Armstrong qui avait repéré leur petit manège.
« Colonel, vous mourrez d'envie d'aller lui parler, lancez-vous, on ne vous en tiendra pas rigueur, vu la situation ! »
L'alchimiste ouvrit de grands yeux étonnés « savais pas qu'il était aussi perspicace, le commandant muscle » et regarda de nouveau sa belle, papotant avec Maria qui repoussait d'une main une bouteille de scotch et de l'autre le sergent Bloch, bien décidé à la vider.
Et en même temps mater sa supérieure brune.
La fin du repas arrivait et le chef avait prévu d'amener la pièce montée plus tard dans la soirée, leur laissant le temps de s'amuser.
Les DJs choisirent ce moment pour mettre une musique plus endiablée.
De la salsa.
Roy sourit en entendant le début de la chanson, et décida d'exploiter ses talents de danseur.
Il se leva, alla se planter devant les deux jeunes femmes et tendant la main vers la blonde, il lui demanda d'un air charmeur :
« M'accorderiez-vous cette danse, lieutenant ? »
Maria lança un regard plein d'étoiles dans les yeux qui disait à la blonde « accepte, ça ne se reproduira pas ! »
Riza s'accorda un grand sourire et prit la main du colonel. Il l'entraîna vers la piste de danse où d'autres couples avaient déjà entamé les pas de danse.
« J'espère que tu sais danser Roy, parce que sur ce coup là, je pêche par mon ignorance ! »
Il lui dédia un regard rieur en lui passant la main autour de la taille et l'attira contre lui.
Puis lui chuchota à l'oreille :
« Laisse-toi guider par mon corps… »
Elle sourit, entrelaça ses doigts avec les siens, et posa son autre main autour de la taille du jeune homme.
Il colla ses hanches aux siennes, de manière à ne laisser aucun espace libre entre eux. Riza fut un peu surprise mais se laissa faire.
Roy démarra la danse par quelques pas simples, les faisant tournoyer lentement entre ses bras. Puis il accéléra le rythme, guidant ses mouvements avec sa main posée sur la chute de reins de la jeune femme.
Riza se laissa entraîner par le tempo rapide. Du fait de la promiscuité de leurs de leurs corps, la température monta rapidement entre les deux amoureux.
Surtout pour Roy qui sentait de la sueur lui couler le long de la colonne vertébrale. La jeune femme avait entièrement confiance en lui et avait fermé les yeux, se laissant bercer par la mélodie.
Breda, Fuery et Falman étaient tous rouges et les observaient scrupuleusement, notant chacun de leur pas dans leur tête.
Surtout qu'il doit y avoir de la place…
Seul Havoc avait totalement décroché du plan, après tout ce n'était pas son idée ! Il continuait son concours de bibine avec le Full Metal.
Lequel se faisait applaudir frénétiquement par Winry à chaque fois qu'il finissait un verre de scotch. Auquel répondait le lieutenant par un autre verre vidé, sous le regard admiratif de sa petite amie brune aux yeux verts.
Les deux jeunes hommes se regardaient dans le blanc des yeux, guettant le moindre signe de faiblesse chez l'autre, tout en finissant la bouteille innocente.
Une quinzaine de personnes s'étaient regroupées autour d'eux et les encourageait de vive voix.
« Allez Havoc, allez Havoc, aller ! » retentit la voix puissante d'un groupe derrière le lieutenant.
« Vas-y Ed, montre lui ce que tu vaux ! » criaient d'autres derrière Ed dont Winry faisait partie.
Edward devenait rouge à force de boire comme un trou et finit par capituler, l'ivresse ayant raison de son organisme.
BOUM
Il s'écroula sur la table en murmurant un vague :
« Veux un câlin maman… Y m'a fait mal le plouc d'en face… »
Winry eut les larmes aux yeux et se précipita sur lui.
Tandis qu'Havoc recueillait des félicitations endiablées de la part de ses amis. Sa copine le gratifia d'un regard de braise et l'embrassa passionnément sous les huées de la foule.
Winry dut secouer l'alchimiste pour qu'il daigne ouvrir les yeux et lui plaqua un bisou sonore sur les lèvres qui eut pour effet de finir de le réveiller.
Le groupe soutenant Havoc s'éloigna sur la piste de danse, laissant les deux ados et la pauvre bouteille amaigrie seuls au monde. Le blond finit par répondre au baiser et entoura sa taille avec ses mains.
Le pauvre Al, naïf comme tout, s'était laissé embarquer par un brun légèrement bourré qui lui racontait ses exploits sexuels avec ferveur.
N'en ayant strictement rien à faire, il passait le plus clair de son temps à essayer d'échapper à la sangsue humaine et voulait à tout prit rejoindre son frère et son amie.
Mais la pieuvre ne le laissait pas s'enfuir et se mettait à chaque fois dans son passage pour l'empêcher de passer.
Al, dépité, finit par laisser tomber et alla s'asseoir sur un coin de la scène dégagée, son ombre le suivant partout en continuant de déblatérer sur sa vie insignifiante.
Ed, parfaitement réveillé, entraîna Winry sur la piste de danse et se colla à elle. Sous l'effet inhibiteur de l'alcool, il négligea les règles élémentaires de galanterie et posa d'office ces mains sur le bas du dos de la blonde.
Qui ne se laissa pas faire pour autant et répondit en entourant sa taille. Elle posa sa tête sur son torse et se laissa conduire par la musique.
La salsa prit fin, Roy se sépara de Riza à contrecoeur afin de la laisser reprendre son souffle.
Il jeta un coup d'œil autour de lui.
Couples légèrement éméchés ou d'autres le devenant, une foule d'inconnus se déhanchait sur la piste de danse.
Armstrong avait raison, personne ne lui tiendrait rigueur…
Un slow tout doux venait de commencer.
Toujours main dans la main, Roy la réattira contre lui. Il lui en lâcha une et la posa sur sa joue.
Le contact fit légèrement frissonner la jeune femme qui ferma un instant les yeux.
Il la lui caressa un instant puis dit :
« Tu es si belle ce soir ma Riza… »
Elle émit un petit rire puis rouvrit les yeux. Elle frotta sa joue contre la paume chaude du jeune homme.
« J'étais si bien dans tes bras tout à l'heure… »
« Je te protégeais… A ma manière. »
Elle sourit.
« Pendant toutes ces années, tu m'as protégé au péril de ta vie. Tu n'avais même pas pris le temps de la vivre pleinement… Alors, maintenant, je te rends la pareille, à mon tour. »
« Merci Roy… Tu es tellement séduisant quand tu es sincère… »
« Parce que la femme devant moi le mérite amplement. »
Il se pencha légèrement vers son visage. Elle comprit et approcha le sien.
Leurs yeux se fermèrent en parfaite synchronisation.
Plus rien ne comptait en ce moment.
Plus de colonel ni de lieutenant.
Plus de supérieur ni de subordonnée.
Juste deux personnes, s'avouant leur amour enfoui depuis tant d'années.
Roy caressa du bout de son pouce sa joue et tenait fermement sa nuque.
Leurs bouches se rencontrèrent et se scellèrent en un baiser fiévreux.
Riza entoura son cou avec ses bras, Lui posa sa main sur sa taille.
Elle sentit tout son corps s'enflammer d'un coup et la rendit plus passionnée. Roy le sentit et commença à dessiner des arabesques dans son dos du bout des doigts, la faisant frissonner une nouvelle fois.
Plusieurs couples avaient arrêté de danser pour les regarder. Ed et Winry en faisaient partie.
Il fut tellement jaloux que le colonel ait toute la gloire pour sa pomme qu'il s'empressa de faire exactement la même chose que lui avec la blonde.
Qui ne se priva pas de mettre à proprement parler les mains aux fesses du blond.
Les trois clowns, n'ayant rien raté de la scène, se faisaient la bise, et se prenaient mutuellement dans leurs bras en pleurant comme quoi « ils avaient fait au moins une chose de bien dans leur vie »
Complètement à côté de leurs pompes…
Roy et Riza se séparèrent après plusieurs minutes.
Les curieux retournèrent à leurs occupations.
Ils se regardèrent droit dans les yeux puis éclatèrent d'un grand rire.
Il la prit dans ses bras et la berça tendrement.
Enfin, ils étaient heureux.
OoOoOoO
23h00
Après une petite heure de danse et de picole à volonté, l'heure fut venue pour Havoc de souffler ses 26 bougies.
Tous se réunirent autour de lui et entamèrent le traditionnel chant accompagnant le souffle en plus de quelques bouteilles de champagne.
Ed, même bourré, chantait plus fort que les autres, faisant profiter les gens autour de lui de sa voix éraillée et tremblante.
Dès qu'Havoc eut terminé, ce fut au tour de la distribution des cadeaux.
Il reçut un cendrier neuf de la part de ses trois collègues, un magnifique briquet en argent de la part du colonel et un livre sur « la vérité sur les jeunes couples » par Riza.
Il en reçut aussi d'autres, toute une table fut remplie.
Malgré l'heure tardive, pour certains, la fête ne faisait que débuter.
A commencer par Ed, s'emparant d'un micro et regardant maladroitement comment il fonctionnait.
Roy s'était retenu de lui lancer une vacherie à propos de lui et de Winry mais là, il ne put s'empêcher de lui balancer :
« Vas-y Full Metal, montre nous tes talents de chanteur ! A moins que tu ne veuilles garder les vitres en état ? »
Le dit chanteur lui envoya un regard noir, et montant péniblement sur la scène à côté de Al (qui en passant n'avait toujours pas réussi à se décoller de la sangsue) et dit avec une voix un peu tremblante par l'alcool :
« Je zé pas si vous la connaissez, mais c'est pô grave, z'aurez qu'à écouter attentivement ! Elle s'appelle « Alcoolo » sur l'air de Santiano. Vous êtes prêts ? »
Il pencha l'oreille pour entendre les sifflements et huées d'applaudissements de la foule, manquant de tomber puis entonna d'une voix forte :
« C'est un fameux pistard,
Plein comme un tonneau,
Alcoolo, Kanterbrau !
Dix-huit Kro, et une syphilo,
Je suis fier d'être un pilier d'bistrot.
Refrain :
Tiens bon, ta 33, et tiens bon ta Kro,
Alcoolo, Kanterbrau !
Si jamais t'as une petite soif,
On ira tous au bistrot d'en face !
Je pars pour de long mois,
Faire une cure d'Pernod,
Alcoolo, Kanterbrau !
De penser à toutes ces bourrées,
Je suis sûr d'en prendre plein le nez.
Il paraît que là-bas,
L'alcool coule à flot,
Alcoolo, Kanterbrau !
On en trouve même dans les ruisseaux,
Ils font fort, dans ce pays d'poivrots !
On dit que là-bas,
On n'paye jamais d'pot,
Alcoolo, Kanterbrau !
Car le pinard dès qu'il a été bu
Y est remboursé par la sécu !
Un jour je reviendrai, plein comme un tonneau,
Alcoolo, Kanterbrau !
Si y'en a un qui m'dit que ça craint,
Je lui raconterai comme j'étais plein »
Il finit sa chanson par une révérence sous un tonnerre d'applaudissements, mais qui eut pour effet de le faire tomber.
« Grand frère ! »
« Attend, j'tai pas raconté l'coup d'la pute de New Optain… »
« J'en ai rien à foutre ! »
Al se précipita sur Ed et le releva tant bien que mal. Il le fit asseoir à côté de Winry somnolente sur sa chaise. Le malheureux prononçait des morceaux de phrase incompréhensibles pour le commun des mortels.
Même Mustang riait de bon cœur devant cet essai de mettre l'ambiance de la part de l'alchimiste.
Il se tourna vers Riza et lu déposa un rapide bisou sur les lèvres.
A croire que le dicton dit vrai, l'amour, ça vous change un homme…
Ed se réveilla tant bien que mal et lança en bégayant à cause de l'alcool au colonel :
« Colonel, je vous lan… lan… lance un dé… dédé… fi ! Vous devez chanter un… un… truc… dede…vant… tout tout le monde ! Si vous l'faîtes pas c'est que vous êtes une… une… grosse pou… poupoule mouillée… »
Riza étouffa un rire malgré elle tandis que Roy s'était vu retenir par Havoc d'aller casser la gueule du blond.
« D'accord, Full Metal, si c'est le seul moyen de te faire fermer ta PETITE gueule, alors oui, je vais chanter ! »
Riza lui posa une main compatissante sur l'épaule et lui dédia un regard doux.
Il se calma instantanément. Havoc le lâcha en se plaignant :
« Merde, c'est qu'il est musclé le colonel ! »
« Tu devrais en prendre de la graine, Casanova… » Lança un certain brun à lunettes.
« Que dire de toi, pot de yaourt ambulant ! Que du mou, ça !" lança Breda.
« Ca suffit ! »
Riza venait de crier, calmant ainsi les deux énergumènes.
Roy traversa la piste de danse, bousculant quelques couples au passage et ramassa le micro par terre. Il bondit souplement sur la scène et prit la DJ à part. Elle lui fit un signe de tête montrant qu'elle avait compris puis fouilla dans ses valises de disques.
Elle en sortit un puis démarra la musique. (Hoobastank, the reason)
Il attacha le micro à un pilier. (1)
Sa voix grave et sensuelle retentit dans toute la salle.
« Cette chanson, elle est pour toi Riza.
I'm not a perfect person Je ne suis pas quelqu'un de parfait
There's many things I wish I didn't do Il y a beaucoup de choses que j'aimerais ne pas avoir faites
But I continue learning Mais je continue à apprendre
I never meant to do those things to you Je n'ai jamais voulu te faire ça
And so I have to say before I go Avant de partir, il faut que je te dise
That I just want you to know Que je veux juste que tu saches
Refrain
I've found a reason for me Je me suis trouvé une raison
To change who I used to be De changer celui que j'ai toujours été
A reason to start over new Une raison de repartir à zéro
And the reason is you Et cette raison c'est toi
¤
I'm sorry that I hurt you Je suis désolé de t'avoir fait du mal
It's something I must live with everyday Je dois vivre avec chaque jour
And all the pain I put you through Et la douleur que je t'ai fait traverser
I wish that I could take it all away Je souhaiterais pouvoir la faire disparaître
And be the one who catches all your tears Et être celui qui esuie tes larmes
That's why I need you to hear C'est pourquoi j'ai besoin que tu entendes
¤
I've found a reason for me Je me suis trouvé une raison
To change who I used to be De changer celui que j'étais
A reason to start over new Une raison de repartir à zéro
And the reason is you Et cette raison, c'est toi
¤
I'm not a perfect person Je ne pas une personne parfaite
I never meant to do those things to you Je n'ai jamais voulu te faire ça
And so I have to say before I go Alors avant de partir il faut que je te dise
That I just want you to know Que je veux juste que tu saches
¤
I've found a reason for me Je me suis trouvé une raison
To change who I used to be De changer celui que j'étais
A reason to start over new Une raison de repartir à zéro
And the reason is you Et cette raison c'est toi
¤
I've found a reason to show J'ai trouvé une raison de montrer
A side of me you didn't know Un côté de moi que tu ne connais pas
A reason for all that I do Une raison pour tout ce que je fais
And the reason is you… Et cette raison c'est toi… »
Un tonnerre d'applaudissements accueillit la fin de la chanson. Ses subordonnés le sifflaient d'admiration, sûr qu'ils ne pensaient pas qu'il avait une si jolie voix…
Durant toute la chanson, Riza avait fermé les yeux et s'était laissé bercée par la mélodie, ressentant au plus profond d'elle-même les vibrations de sa voix.
Il descendit de la scène et tendit sa main en avant, invitant Riza à venir le rejoindre.
Des larmes de joie perlant au coin des yeux, elle se dirigea d'un pas rapide vers lui.
Il ouvrit ses bras et elle se jeta dedans.
Roy entoura son visage de ses mains puis l'embrassa.
« Merci, Roy, ça me touche beaucoup…Je ne savais pas que tu savais chanter… »
« J'ai plein d'autres talents cachés, je te les montrerais… »
« J'ai hâte de voir ça… »
Les DJ diffusèrent ensuite une musique plus rythmée qui fit venir tout le monde sur la piste.
Les deux blonds alcoolos s'étaient endormis sur la table et le pauvre Al s'était vu devenir officiellement un oreiller à sangsue… Elle s'était accrochée à son bras et ne le quittait plus d'une semelle…
Havoc faisait littéralement voltiger sa copine, légèrement soûle. Lui non plus n'était plus très frais.
Riza avait posé sa tête sur le torse de Roy et ils se laissèrent aller avec la musique, sans se préoccuper des autres.
Tiens, parlons-en des autres !
Fuery, le seul de la bande à avoir résisté à la tentation ambrée, arbitrait un bras de fer entre Breda et Falman. Qui aurait cru que le plus vieux aurait de la ressource après quelques verres dans le nez ? Il le cloua sur la table puis s'effondra dessus dans un ronflement sonore.
Breda le secoua comme un prunier pour le réveiller mais n'arriva qu'à le faire tomber lui avec. Ils finirent par s'endormir l'un sur l'autre dans un concert de bruits plus grotesques les uns que les autres.
Le pauvre binoclard se précipita sur eux pour les relever mais dû abandonner à cause du yaourt dans ses biceps…
A la place, une jolie petite blonde l'invita à venir danser.
Il accepta, naturellement.
OoOoOoO
Vers 2h00 du matin, voyant Riza somnoler sur sa chaise, Roy se décida à la ramener chez elle.
Et malheureusement pour lui, ça devait être en voiture, elle habitait trop loin du QG.
Il savait plus ou moins conduire, ça dépendait du point de vue de l'examinateur qui lui avait fait passer la conduite…
Le trajet durait approximativement 7 minutes, il ne devrait pas y avoir de problèmes…
Sauf que Riza venait de s'endormir sur sa chaise, appuyée sur ses bras croisés sur le dossier.
Ceux qui n'étaient pas bourrés ou chantant des chansons paillardes et/ou faisaient du charme à la DJ le regardaient lui et sa belle alternativement, une lueur vicelarde dans les yeux.
Il les ignora et chercha les clés dans la poche avant de sa jupe.
Elles n'étaient pas devant, donc elles étaient obligatoirement dans les poches arrière… Ce qui incluait pour lui de la toucher à un endroit qu'il aurait préféré découvrir sous une couette…
Il prit finalement son courage à deux mains et les trouva, non sans avoir rougi et bafouillé quand le commandant Armstrong, miraculeusement sobre, lui demanda ce qu'il faisait les mains dans la jupe du lieutenant.
Il les mit dans sa propre poche puis tourna son regard à nouveau vers la blonde.
« Comment je vais faire pour l'amener jusqu'à la voiture ? »
Bah tu vas la porter dans tes bras mon gars… lui répondit sa conscience.
« Merde, c'est qu'elle a raison la conscience de mes deux… »
Il déglutit difficilement. Il en avait porté des femmes dans ses bras, mais là c'était pas pareil !
C'était SA Riza, pas une de ses greluches qui gloussent quand on les frôle…
Il prit une inspiration profonde puis mit un bras sous ses genoux. Il mit l'autre sous ses omoplates puis la souleva sans difficultés.
« Hum, c'est qu'elle est légère… »
Il la cala bien contre son torse puis la conduit jusque devant la portière passager.
Dilemme…
Comment ouvrir la portière en portant une femme dans ses bras?
L'est pas doué l'alchimiste…
Il délivra ses genoux et la posa droite contre lui.
Une fois portière ouverte et Riza déposée sur le siège, le brun put enfin s'installer au volant.
Il roula tranquillement jusque chez elle.
Là, il refit le même manège que devant la salle, et la conduit comme ça jusque devant l'ascenseur.
En panne.
Roy étouffa un juron, puis entama la longue montée des marches le conduisant au troisième étage.
C'était tout essoufflé, la chemise lui collant à la peau et de la sueur lui dégoulinant du visage qu'il arriva chez la jeune femme.
Maintenant, il fallait trouver la chambre et empêcher Hayate de lui sauter dessus, risquant de la faire tomber. Finalement, après avoir enfermé le chien dans la cuisine et trouvé la chambre, il la déposa délicatement sur le lit.
Ilse redressa afin d'étirer son dos meurtri puis inspecta la pièce. Presque entièrement blanche, décorée assez simplement ou une armoire côtoyait en toute impunité un cadre contenant des armes à feu. Un fauteuil trônait dans un coin de la pièce, et qui avait l'air bien moelleux.
Apparemment plus que la pile de dossiers qui l'attendrait demain au bureau…
Il s'y affala et sans s'en rendre compte, s'envoladans les bras de Morphée…
A suivre
(1) c'est l'espèce de colone où on pose le micro
Et voilà, j'espère que ça vous a plu cette petite fête !
Je sais pas où tout le monde il est passé, mais moi, je continue de publier !
Le dixième et dernier chapitre arrivera à la rentrée, désolée pour ceux qui voulaient le lire avant la date fatidique du 4 septembre...
Mais mes trois semaines de vacances, ça fait un bail que je les attend !
Merci à Ayma d'avoir répondu à mon appel, donc tu auras le chapitre comme prévu, et surtout n'hésite pas à me faire toutes les remarques possible, c'est avec les critiques que je fais mes chapitres !
Merci à tous les reviewers et tous les lecteurs, vous avez explosé mon compteur à 1650 hits, c'est génial !
KST ( kangourou sous LSD qui attend patiemment le début des vacances...)
