Couple : Royai

Note 1 : merci beaucoup à misstitcha d'être ma beta lectrice

Note 2 : italique, ce sont les citations de la lettre de Roy, et les autres à la fin pour les pensées des persos.

Note 3 : j'ai séparé ce chapitre en deux car je trouvais qu'il était beaucoup trop long par rapport aux autres. Donc désolée pour ceux qui l'attendaient impatiemment, mais le lemon est pour le prochain (je me répète, il était déjà pour le chapitre 9 à la base…).

Rating T à partir de maintenant et valable uniquement pour les chapitres 10 et 11.

Chapitre 10 : Lendemain pas si difficile

Roy, toujours endormi dans le fauteuil, s'était vu attribué le rôle d'oreiller à son lieutenant.

En effet, pendant la nuit, Riza s'était réveillée à cause des jappements d'Hayate. Après l'avoir fait sortir, elle était revenue et avait trouvé son colonel endormi dans son fauteuil de grand-mère.

Elle avait pensé qu'il s'était endormi après l'avoir ramenée chez elle.

Riza l'avait trouvé touchant dans cette position. Les traits parfaitement détendus, le visage serein, sa poitrine se soulevant suivant sa respiration régulière.

Prise d'affection pour ce corps immobile, et le sommeil la taraudant de nouveau, elle s'était doucement assise sur ses genoux et avait appuyé sa tête contre son épaule, se laissant enivrer par l'odeur du brun.

Finalement, le bercement causé par sa respiration eut raison d'elle et elle s'endormit dans cette position.

OoOoOoO

Vendredi 28 Juillet 1915, Appartement de Riza Hawkeye, 8h00

Le vendredi matin les trouva encore dans cette posture, les rayons chauds du soleil jouant dans les cheveux de Riza et éclairant le visage de Roy.

Lequel finit par se réveiller à cause du poids sur sa poitrine. Il émergea difficilement et fut surpris par l'odeur qu'il décela.

De la vanille…

Il ne connaissait qu'une seule personne portant ce parfum.

Sa Riza.

Roy ouvrit lentement les yeux et son cœur rata un battement.

Sa bien-aimée était lovée contre son torse et dormait paisiblement. Il sourit à cette vision pour le moins inhabituelle puis reprit une respiration normale.

Ses mains, jusque là restées sur les accoudoirs vinrent se poser sur son corps, une jouant avec les mèches tombant sur son visage pendant que l'autre enserrait sa taille fine.

Il posa sa joue sur ses cheveux et laissa leur parfum l'envoyer au paradis.

Il resta quelques minutes dans cette position, attendant qu'elle se réveille d'elle-même.

Riza, sentant quelque chose de chaud jouer avec ses cheveux et une autre lui tenir la taille, ouvrit lentement les yeux.

Sa « folie » nocturne lui revint en mémoire. A cette pensée, elle esquissa un petit sourire et se tortilla afin de trouver une position plus confortable.

Ce qui ne manqua pas d'interpeller Roy, le tirant de sa rêverie.

« Je suis assez moelleux pour toi ? » murmura-t-il en levant la tête.

Riza émit un petit rire puis releva la sienne.

« Je n'avais jamais aussi bien dormi de toute ma vie… » Répondit-elle en s'étirant.

Roy lui déposa un léger baiser sur le front.

« Ravi de t'avoir servi de nounours… »

« J'ai de la chance, celui là peut me serrer dans ses bras… »

Amusé par la comparaison avec une peluche, il renchérit :

« Suis-je aussi doux qu'un vrai ? »

Riza se bouina encore un peu plus contre lui et posa sa main sur son torse, sur son cœur.

« Comment tu fais… Pour que je sois aussi bien dans tes bras… »

« Je le fais… Parce que ça me fait plaisir. »

« Je ne te connaissais pas si charmant… Mais je suppose que je ne suis pas la première à en profiter… »

Roy resserra sa prise autour de sa taille.

« Les autres ne te valaient pas. Toi, tu es… spéciale. »

Elle releva encore un peu la tête et plongea son regard dans le sien.

« Je peux savoir en quoi ? »

Il écarta une mèche de son visage puis promena son regard sur elle.

« Je te connais depuis plus longtemps que toutes les conquêtes que j'ai pu avoir. Tu es plus belle… Rien n'est exagéré en toi, tellement naturelle… C'est ce que je recherchais chez une femme… »

Riza posa sa main sur sa joue et la caressa du bout de son pouce.

« Je comprend pourquoi elles sont toutes folles de toi. Et moi pourquoi je suis tombé amoureuse de toi… »

« Tu peux pas savoir à quel point c'est réciproque… »

Il embrassa le pouce explorateur puis descendit sur la paume. Elle posa sa main sur son épaule et le laissa faire. Roy ferma les yeux et continua le long du bras, remonta à l'épaule et arriva à la base du cou.

La jeune femme clos à son tour les paupières et pencha la tête en arrière, afin de lui laisser libre accès à sa gorge.

Roy en prit immédiatement possession et mordilla légèrement la chair tendue. Il finit par laisser la peau rougie et attaqua avidement la courbe de sa mâchoire.

Ses lèvres déposèrent une série de baisers sur la pommette, puis la tempe, et enfin le front. Il descendit le long de l'arête du nez et arriva sur ses lèvres qu'il embrassa passionnément.

Elle répondit au baiser en nouant ses bras autour de son cou, poussant un gémissement de plaisir. Roy resserra encore plus sa prise sur sa taille et passa son autre main le long de sa cuisse.

Riza frissonna à ce contact nouveau puis se pressa un peu plus contre lui. Il passa sa langue sur ses dents, lui quémandant l'accès à sa bouche.

Elle l'ouvrit immédiatement et leurs langues se touchèrent. D'abord timidement, puis plus passionnément. Ils gémissèrent de concert et intensifièrent leur baiser.

Chaque inspiration que prenait Riza faisait se soulever un peu plus sa poitrine et se presser contre le torse de Roy.

Lequel sentait sa température interne monter progressivement. Sa main remonta le long de sa cuisse, effleurant sa taille fine qui déclancha chez la jeune femme un soupir lascif, attisant un peu plus le désir du brun.

Ils furent, malheureusement pour eux, interrompus par la sonnerie intempestive du téléphone.

Elle rompit leur baiser sous les grognements de frustration de Roy.

« Non… laisse ce truc… veux continuer… »

« Moi aussi mon amour… mais il faut … que j'aille répondre… c'est peut être important… » Eurent-ils le temps de dire entre deux baisers bien mouillés.

Il la libéra à contrecœur et elle se dirigea vers sa table de nuit. Ne pouvant plus profiter de ses lèvres, il les remplaça par la vue de ses fesses.

Trop tentantes pour lui…

Pendant qu'elle décrochait, il se leva sans faire de bruit et alla se placer derrière elle. Riza sursauta quand elle sentit deux bras musclés lui encercler la taille et une bouche malicieuse lui mordiller le lobe de l'oreille.

Elle caressa de sa main libre les bras baladeurs.

« Oui, oui… Bien sûr. »

Roy attendit qu'elle ait raccroché pour frotter le bout de son nez contre sa joue.

« C'était qui ? »

« Fuery qui me rappelait qu'on était vendredi et que même si le week-end approchait, il fallait venir travailler… Le tout sur un ton aimable, cela va sans dire… »

« Il est si tard que ça ? » dit-il en descendant une de ses mains vers la fermeture de sa jupe.

Riza jeta un coup d'œil à son réveil puis détourna la tête pour le fixer dans les yeux.

« Il est 8h10, on doit être au QG à 9h00 donc… »

« J'ai faim… »

« Moi aussi. »

« De toi. »

Roy fonça sur ses lèvres et ils s'embrassèrent. Il essaya de défaire le bouton de la jupe, mais Riza l'en empêcha.

« Non, faut y aller… Sinon, on va se faire taper sur les doigts… »

« Tu veux savoir ce que je peux faire avec mes doigts ? »

« Roy, s'il te plaît… »

Le brun fit la grimace et la lâcha de nouveau et alla pour sortir de la chambre leur faire un café bien serré. Mais le jeune homme ne l'entendait pas de cette oreille et la retint par le bras, une lueur vicelarde dans le regard.

« Je te laisse partir, mais à une seule condition… »

« Je vous écoute, monsieur Mustang. » répondit-elle, légèrement intriguée.

« Je viens avec toi sous la douche, ça ira plus vite. »

OoOoOoO

Vendredi 28 Juillet 1915, QG de Central City, 9h15

On pouvait dire que la fête de la veille avait laissé des stigmates visibles sur les têtes de l'équipe. Tous au moins arboraient de gros cernes bien noirs et le teint pâle par le manque de sommeil.

Havoc avait les yeux vitreux légèrement globuleux et avalait tout le temps sa salive, signe extérieur de gueule de bois bien dans les règles.

Breda et Falman se retenaient de fermer leurs paupières toutes les deux secondes et commençaient à regretter le concours de bibine.

Seul Fuery, avec un petit mal de dos, avait l'air normal, si on excluait le fait qu'avec le commandant Armstrong, ils avaient dû ramener le rouquin et le vioque chez eux ivres morts.

Même Roy et Riza, auxquels pourtant la douche animée avait redonnée la pêche, affichaient une petite mine.

Faut dire qu'avec la pile interminable de dossiers à remplir, il fallait avoir du courage.

Le colonel en avait trouvé en signant non pas des rapports, mais une lettre d'amour enflammée à sa belle.

Qui ne se doutait absolument pas de ses magouilles, naturellement…

Quand il vint lui apporter le fameux rapport avec un mini sourire en coin, elle commença à se douter de quelque chose.

D'une, elle étais parfois obligée de sortir son calibre pour qu'il daigne attraper son stylo dans un effort surhumain…

De deux, c'était toujours elle qui venait chercher les dossiers finis, lui trop feignasse pour venir les lui apporter…

De trois, l'ai sur son visage, était légèrement inquiétant…

Intriguée, elle prit tout de même la chemise et l'ouvrit pour corriger les éternelles fautes d'orthographe. Son visage passa d'une couleur normale à celle d'une tomate trop mûre.

Ravi de son petit effet, il se rassit, un sourire triomphant se dessinant sur ses lèvres.

Elle lut néanmoins la lettre très attentivement, notant au passage l'écriture soignée pour une fois, et la miraculeuse recrudescence des fautes de grammaire et d'orthographe.

Riza prit un stylo et y écrivit sa réponse :

« Mon amour, ta lettre m'a fait énormément plaisir. Moi aussi je veux découvrir ton corps sous mes mains expertes et réveiller en toi la flamme de la luxure. J'en ai très envie… »

Elle rajouta un petit cœur à l'encre rouge et alla poser le dossier sur le bureau de son colonel.

Qui en passant, avait recommencé à coincer la bulle devant la montagne de paperasse. Riza lui dédia un sourire malicieux et retourna s'asseoir.

Roy prit la chemise et en profita pour la reluquer dans les règles de l'art, son sourire scotché à ses lèvres.

Soudain Havoc se redressa de sur son travail et lança tout penaud :

« Eh les gars… »

« Quoi ? » répondirent en cœur les trois guignols légèrement amorphes.

« Vous savez quoi ? »

« Non… »

« Eh bah je vais vous le dire… Hier soir, ma copine, bah je l'ai fait hurler de plaisir ! Ou c'était p'tet jeudi… ou mercredi… Sais pu… »

« Havoc, votre vie sexuelle, bien qu'insignifiante, ne nous intéresse absolument pas. » lança Mustang en ouvrant le dossier.

Le pauvre lieutenant, déjà pas gâté par les trous de mémoire causé par l'alcool, éclata en sanglots sur son bureau.

« Pourquoi tout le monde s'en fout ? »

Réconforté du mieux qu'ils pouvaient par les trois gugus.

« T'en fais pas, tu feras mieux ce soir… »

Il retrouva d'un coup le sourire et se replongea tant bien que mal dans son travail.

C'est-à-dire en pensant à autre chose qu'un lit et en empêchant ses paupières de se fermer à tout bout de champ.

Les autres reprirent aussi leurs activités passionnantes et le calme revint dans la pièce.

Roy se retint de sauter de joie sur sa chaise en lisant le mot de la blonde, et surtout la dernière phrase :

« J'ai très envie de continuer ce qu'on a commencé ce matin… »

Il s'empressa d'attraper la lettre et écrivit de nouveau quelque chose à la suite.

Tout le monde s'étant replongé dans ses travaux, personne ne le vit glisser la feuille dans un nouveau dossier.

« Lieutenant Hawkeye, j'ai fini ce rapport, vous pouvez venir le chercher ? »

Riza tiqua en l'entendant et leva les yeux au ciel.

« Non, mais je rêve, il se fout de moi ? Tout à l'heure, il a pu se déplacer pour venir me le donner lui-même, et là, il faut que je vienne ? Limace léthargique, tiens… »

Elle se leva non sans un soupir, sous l'œil amusé du colonel et vint se mettre à côté de lui.

Qui une nouvelle fois ne se priva pas pour la mater de haut en bas.

« Vivement les minijupes… »

Il lui tendit la chemise qu'elle prit avec un certain agacement. Elle parcourut les anciens messages et arriva au nouveau.

Un seul mot marqué : Quand ?

La blonde fronça les sourcils en réfléchissant à la signification de ce tout petit bout de mot perdu seul au monde. Son visage s'éclaira quand elle comprit.

« L'orthographe n'est décidément pas votre fort, colonel, il va falloir y remédier sérieusement… » Dit-elle en écrivant sa réponse avec un petit sourire en coin.

Riza retourna s'asseoir tranquillement sans se préoccuper de la réaction du brun.

Qui ne manqua pas de faire savoir…

Ses yeux s'allumèrent d'une lueur câline tandis fermait soigneusement le dossier.

« Ce soir chez moi 20h30 »

A suivre

Désolée, il n'y a pas de barre de séparation, il n'a pas voulu me le prendre. Enfin voilà, on se rapproche à grand pas de la fin, ça fait tout bizarre de terminer sa première fic...

Mais j'en ai une autre en préparation, donc ça devrait aller.

Et puisqu'aujourd'hui c'est la rentrée, je n'ai pluq qu'une chose à dire, c'est bonne chance à tous et à toutes !

KST ( yeux ronds devant l'emploi du temps de m¤¤¤¤¤ qu'elle vient d'avoir par ce gentil prof principal... vive la première s tiens...)