- Bon, on va voir si ça marche !
Akira avait proposé d'organiser le soir même un petite réunion entre élèves, pour discuter de chaque progrès de chacun et peut-être proposer des conseils pour s'améliorer. Bien que l'idée fut acceptée de manière générale, tout le monde n'était pas présent : il manquait actuellement Izuku, Aoyama, Denki et Uraraka.
- Vous savez où ils sont ? demanda le brun à ses camarades qui s'installaient dans les fauteuils et canapés.
- Izuku a reçu un appel, et a dit que c'était important, répondit Momo avec air pensif. Aoyama avait une idée de costume, mais a préféré resté seul pour y réfléchir...
- C'est étrange, ça ne lui ressemble pas... Et Denki et Uraraka-chan ?
- Jamming Way est en train de tester son nouveau costume, soupira Kyoka en haussant ses épaules. Par contre, je n'ai pas vu Uraraka-chan... (elle se tourna vers les autres filles, mais celles-ci secouèrent leurs têtes, pas plus avancées)
- C'est pas vos oignons.
Tous se tournèrent vers le grondement qui avait jailli de la bouche de Bakugo ; ce dernier avait l'air plutôt calme, aujourd'hui (la thérapie semblait avoir porté ses fruits). Néanmoins, son regard avait noirci lorsqu'on avait mentionné l'absente, ce qui avait mis la puce à l'oreille au brun, qui tourna ses yeux verts vers l'explosif.
- Donc tu sais où elle est ?
- Que... (Bakugo fit crépiter ses mains) T'as écouté ce que j'viens dire, bouffon ?!
- Pas la peine d'être aussi violent, ricana Sero, avant de se tasser quand le concerné darda son regard meurtrier sur lui.
- Trêves de bavardages, commençons ! intervint Iida car tout le monde était bien installé. On va faire un tour de table...
- Y a pas de table ! rigola Mina.
-...pour que tout le monde puisse faire part de leurs succès et de leurs problèmes, continua Iida, imperturbable. Asui-chan, à toi !
- J'ai réussi à utiliser ma langue comme un fouet sans me blesser sur des objets solides comme des roches, mais par contre je n'ai pas encore réussi à les attraper.
- Des idées, les autres ? déclara Iida.
- Hmm...
Sachant qu'Izuku était absent, tout le monde se tourna vers Momo et Akira, qui étaient les seuls considérés comme étant les meilleurs analystes restants. Ce fut la jeune fille qui tenta la première :
- Tsu-chan, as-tu déjà tenté d'enrouler ta langue non pas en cercle concentriques, mais plutôt en ficelage ?
- Kero... J'avoue que non. J'essayerais ça demain, merci Momo-chan !
- Bien, tu as d'autres problèmes ?
- Hmm hmm, fit la fille-grenouille en secouant sa tête.
- Au suivant, donc ! (Iida se tourna vers Koda, prenant un air plus doux et conciliant) Si tu as du mal, tu peux murmurer ta demande à l'oreille.
- N...Non, je...je vais y arriver ! (il prit une grande inspiration, avant de lâcher en faisant fuir son regard) J'ai réussi à faire porter ma voix à des distances bien plus grandes, et coordonner des oiseaux avec plus de précision, mais... euh... J'ai toujours du mal à me faire à l'idée !
- Comment ça ? demanda Ojiro, un peu surpris. Tu as un Alter très utile, où est le problème ?
- Je crois comprendre... (les autres se tournèrent vers Sato, qui sursauta) Ce que je veux dire, c'est que Koda a déjà du mal à parler avec les gens, alors ça doit être pareil avec les animaux, je me trompe ?
- Oui..., confirma ce dernier en baissant sa tête, honteux.
- Faut pas t'en faire ! (Hagakure tenta de lui remonter le moral en lui tapotant l'épaule, ce qui eut l'effet désiré)
- Il n'y a pas que ça, n'est-ce pas ? s'enquit Akira.
Koda leva son regard vers lui, tandis que le brun grattait son menton, le visage tendu par la réflexion. Le problème ne venait pas que de la timidité de Koda ; il trouvait surtout son origine dans sa volonté à donner des ordres aux autres. Quand on était un leader né, l'Alter de Koda était tout tracé. Mais son camarade à la drôle de tête ne faisait pas partie de cette catégorie, ce qui étouffait le plein potentiel de son Alter. Voyons voir...
- Considère les animaux comme des soldats que tu as entraîné quand tu leur donnes des ordres, proposa Akira en levant son doigt pour soutenir son propos.
Koda le regarda sans comprendre, mais Shouko, qui était restée silencieuse pendant toute la soirée, compléta sa déclaration : "Tu veux dire comme un chef d'équipe ?"
- Oui, confirma Akira, puis se retourna vers Koda : Ce n'est certes pas ta personnalité, mais tu n'as pas besoin d'être pour paraître. Tu peux juste agir comme tel sans pour autant le devenir. Tant que tu considères les animaux comme tes amis, ce qui est tout à fait le bon état d'esprit, tu ne pourras pas maximiser le potentiel de ces derniers. (il se tourna vers les autres) Qu'est-ce qui d'après nous rend supérieurs à eux ?
- Notre polyvalence ? proposa Shoji, mais Akira secoua sa tête.
- Notre synergie avec la nuit et ses secrets, tenta Tokoyami, mais Akira lui tira une mine "tu n'es pas sérieux ?".
- Notre coordination ? hasarda Ojiro, et le brun se tourna vers lui avec un sourire aux lèvres.
- Exact ! Bien joué ! (le garçon à la queue gratta sa joue, l'air gêné et marmonnant : "C'était un coup de chance...") Comme vient de le deviner Ojiro, les animaux sont bien meilleurs que nous pour survivre, s'adapter, écouter leur instinct. Malheureusement, leur capacité à travailler ensemble est disparate selon les espèces, et, malgré ce que les guerres, les dissensions et autres malheurs qui frappent l'humanité, notre force vient de notre incroyable prouesse à coordonner nos projets.
- Ah, c'est là où tu veux en venir ! (Sato claqua des doigts) Si Koda applique ces principes aux animaux, il combinera le meilleur d'eux au meilleur de nous ?
- C'est assez décousu quand tu le dis, mais oui, c'est ça ! (Akira sourit face à un Koda étonné) Applique ces conseils demain, et peut-être tu vas développer un attaque spéciale !
- D...D'accord ! Mer..Merci, Arata-kun !
La soirée se déroula dans la joie et le plaisir de la découverte. Les idées fusaient de partout ; Sero, par exemple, avait des difficultés à viser correctement des points précis, alors Iida lui avait conseiller de ne pas chercher la précision dans le feu de l'action, mais plutôt la quantité. Mina jonglait entre des méthodes plus ou moins efficaces, soit l'attaque à distance ou en zone, alors Hagakure lui avait dit que travailler sur la furtivité comme Mineta ou Sero serait intéressant avec son Alter. Même Bakugo offrait des conseils aux autres ! Enfin, surtout accompagnés d'insultes pour leur dire qu'ils étaient des idiots sans cervelle, mais c'était déjà bien qu'il s'intéresse à eux...
Chaque élève était en effervescence. Akira se sentait bien dans cette ambiance similaire mais différente d'un conseil de guerre ; contrairement aux idées qui proposaient diverses manières d'effrayer une population pour envoyer un message à l'ennemi, ou massacrer une armée en la prenant à revers... Ici, c'était juste des lycéens qui discutaient de techniques aussi banales et mondaines que des sportifs amateurs.
Soudain, il remarqua du mouvement dans l'escalier et Izuku débarqua. Bien que ce fut fugace, Akira avait remarqué que son visage était tendu, sa bouche crispée comme s'il voulait dire quelque chose. Mais dès qu'il débarqua dans le champ de vision de la classe, son air avait changé du tout au tout vers quelque chose de plus guilleret.
- Oh, Midoriya ! (Iida se leva pour le laisser s'asseoir) Tu fais bien de nous rejoindre, la séance se déroule à merveille !
- C'est vrai ! (le vert se frotta la nuque, l'air déçu) C'est dommage que je n'ai pas pu y participer plus tôt...
- T'as intérêt à rattraper ton retard, putain de nerd ! hurla le blond de l'autre côté du carré d'élèves à l'intention du vert.
- Bakugo ! cria Momo avec un ton de reproche.
Tandis qu'il répondait avec des "T'm'dis quoi, là ?", Akira remarqua la même lueur étrange dans le regard d'Izuku, qui marmonna quelque chose dans sa barbe, forçant le brun à lui demander :
- Tout va bien ?
Son camarade aux cheveux en bataille sursauta, mais pas de surprise ; on aurait dit un lapin qui aurait repéré un renard.
- Quoi ? (il remarqua qu'Akira lui avait parlé, et rigola faiblement) Désolé, j'ai un peu mal dormi la nuit dernière, je suis un peu fatigué...
- Ne te surmène pas, le sommeil est essentiel pour obtenir de bons résultats, intervint Iida en agitant ses mains.
Akira opina du chef, mais sentit que quelque chose n'allait pas avec son jeune camarades. Est-ce qu'il a appris quelque chose à propos du One For All ? se dit le brun, légèrement inquiet. Peut-être qu'All Might lui avait clairement fait savoir qu'Izuku serait le prochain Symbole de la Paix, et ça avait dû le secouer...
Mais, comme l'avait dit Bakugo avec Ochaco-chan, ça n'était pas vraiment ses oignons, si ?
Quelques temps auparavant.
Le téléphone dans sa poche vibra, et Izuku prit son appareil en main, avant d'écarquiller ses yeux : alors que ce numéro n'avait jamais sonné de sa vie, voilà qu'il décidait enfin de sortir de son annuaire ! Le mot "Papa" affiché sur l'écran accompagnait la sonnerie spécial Silver Might qu'il avait installé.
- Excusez-moi, j'ai un appel important, déclara-t-il à Yaoyorozu et Jiro qui s'apprêtaient à partir pour la réunion d'élèves. Ne m'attendez-pas pour commencer !
- D'accord, répondirent-elles tandis qu'il s'éloignait à grands pas pour rejoindre sa chambre.
Une fois dedans, il ferma la porte à clé ; précaution inutile, vu que tout le monde serait en bas en train de discuter de leurs Alters et techniques... Raaah ! Qu'est-ce que j'aurais aimé que tu ne m'appelles pas maintenant ! se dit Midoriya en appuyant sur "répondre" avec déception.
- Allô ?
Son père, Hisachi Midoriya, était en voyage d'affaires en Amérique depuis déjà 8 ans. Alors qu'Izuku se souvenait à peine de lui lorsqu'il était jeune, son père l'appelait de temps en temps pour prendre de ses nouvelles et celles de sa mère. Dernièrement, il l'avait appelé pour le féliciter de son entrée à Yuei et de ses performances au Championnat. Seulement, alors que la fréquence d'appels avait augmenté, elle avait chuté à zéro après l'incident à Kamino.
- Allô ? Izuku ? cria son père à l'autre bout du fil.
- Papa, pas la peine de parler aussi fort ! répliqua Izuku en écartant vivement le téléphone de son oreille.
- Pardon ! C'est juste que je suis à l'aéroport, et il y a beaucoup de monde !
À l'aéroport ? "Où est-ce que tu vas ?" s'enquit Izuku, un peu surpris.
- Je rentre à la maison !
- Quoi ? (le vert sursauta, et failli lâcher son téléphone, pour finir par mettre le haut parleur et le poser sur son bureau) Mais pour quelle raison ?
- Eh bien, une compagnie nouvellement créée a fait irruption sur le marché du travail, et j'ai reçu un mail d'embauche ! Le job est bien payé, et avec ça je pourrais être prêt de ma famille !
- ...
- Ne t'inquiète pas, je prendrais un appartement en ville pour éviter de vous encombrer !
- Non, ce n'est pas ça ! C'est juste... (le garçon mit un instant pour choisir ses mots) soudain ?
- Je comprends... Mais ma décision est prise, et l'opportunité est trop belle pour être ratée ! Mais tu dois saisir, toi qui est en filière héroïque ?
Malheureusement, il ne saisissait que trop bien... Mais Izuku avait déjà du souci à se faire pour retirer de son esprit cette vision d'horreur. Koda s'était évanoui, il n'y avait donc eu aucun témoin... Mais ça ne voulait pas dire que l'affaire n'allait pas s'ébruiter. Avec son père dans les parages, garder le secret serait plus difficile qu'auparavant...
Son père lui parla de choses mondaines, avant de lui dire que son avion allait bientôt décoller et qu'il devait raccrocher. Izuku lui dit au revoir, conscient du fait qu'il devrait appeler sa mère pour vérifier si elle était au courant... En plus de trouver des attaques spéciales avec ses piètres performances pour ne pas se faire dépasser. Tant de choses à faire et à penser...
- Si seulement je n'avais tué Muscular ! grinça-t-il entre ses dents tout en serrant ses poings.
...
- Il est comment, papa ? demanda Izuku à sa mère après avoir regardé pour la trente-sixième fois la vidéo d'All Might au secours du lac.
Inko se tourna vers son petit garçon, dont les yeux rayonnaient de bonheur après avoir admiré son héros favori. Pour éviter de couper sa joie, elle lâcha un petit rire attendri avant de frotter la tête du petit chenapan, tout en déclarant :
- C'est une personne qui est comme toi : elle persévère dans tout ce qu'elle entreprend, mais...
Izuku, trop excité, ne remarqua pas le regard perdu au loin de sa mère, plongée dans des souvenirs déjà fanés :
- Il adore percer les mystères.
Izuku s'en souvenait très bien, maintenant. Et si son père était tel que sa mère la lui avait décrit, alors il était fort probable pour que son paternel fouille son nez dans sa vie avec bien plus d'insistance qu'un parent normal. Le vert croisa ses doigts, le tête baissée ; ce qui était sûr et certain dans sa tête, c'est qu'il n'avait qu'un unique objectif : se racheter pour devenir le prochain Symbole de la Paix.
Et pour cela, il devait devenir plus fort le plus rapidement possible.
Il fut coupé dans ses pensées par un petit moineau qui pépiait à son balcon. Clignant des yeux après avoir perdu sa concentration, il bugga un moment avant de sourire faiblement ; il était tellement sur les nerfs qu'un simple animal lui faisait peur. Il secoua sa tête, avant de regarder son téléphone. Toutes les autres ont été cramées. Agis maintenant, ou c'est fini pour toi, Izuku !
Il ne lui restait plus qu'une solution.
La première graine était plantée. Parfait.
Assis dans son nouveau fauteuil de patron, un verre à la main, le Skol'mok, désormais Kei Yokoshima, illustre avocat, s'était reconvertit en hommes d'affaires et avait rapidement mis la main sur l'entreprise qui l'avait pourtant engagé il y a de ça un mois. Pourtant, il était si simple de faire tomber de leurs piédestaux ces humains arrogants et négligents ; perclus de défauts, ces derniers ne parvenaient jamais à aller plus loin dans la "bonté" qu'ils prônaient comme un axiome mathématique.
Pourtant, très peu d'entre eux se rendaient compte que leur plus grande force, leur plus grande beauté ne se révélait que dans leurs pires moments, avec leurs émotions les plus viles et les plus sombres. Ces hommes-là, le Skol'mok les considérait presque dignes de son attention. Parmi sa liste longue comme la nageoire d'un Grripoghlk, plusieurs noms figuraient en tête de liste : All For One, Tomura Shigaraki, Stain... Mais récemment, l'un d'entre eux était apparu subitement, à sa plus grande et agréable surprise.
Izuku Midoriya.
Certes, de son point de vue, un meurtre n'était pas un facteur déterminant pour transformer quelqu'un au point de le faire monter dans sa liste. Néanmoins, l'erreur était permise et surtout admise, alors le métamorphe avait saisi cette chance née de cet heureux hasard : un apprenti héros vertueux s'était transformée en machine de guerre avide de puissance, désireuse de redevenir ce qu'elle était autrefois.
Sauf que lorsqu'on trempe ses mains dans cette rivière sombre et terrible, sourit-il en dégustant son brandy, les taches ne disparaîtront plus jamais.
Au début, il avait été difficile pour lui de faire croire au clone 8675 qu'il était le vrai Ugo, sachant que le Skol'mok ne l'avait jamais rencontré auparavant. Mais pour échapper à l'ire de la Ferroul Squad, il était judicieux de reculer pour mieux sauter. Cette fois par contre, il avait fait attention à ses arrières.
La Ligue avait sans doute été la plus difficile à berner... Et il était même persuadé qu'All For One était au courant pour son plan. Cette bévue l'avait grandement agacé, sachant qu'auparavant aucun humain n'avait réussi à percer à jour ses plans. Mais qu'importe ; grâce à Gusaki, il avait eu accès à des fichiers top secrets sur les recherches altériques de Garaki... Et quel plaisir cela avait été de découvrir l'existence du "One For All" !
C'était vers le début de l'année scolaire à Yuei que tout s'était engrené.
Izuku Midoriya. All Might. Les rivalités, les désirs de victoire. Les peurs de perdre, de souffrir ou de faillir à son devoir. Toutes ces choses gigantesques et minuscules se concordant entre elles pour permettre à la créature de concocter un plan génial. L'apparition des nouveaux alters de l'apprenti héros lui avait offert un moyen de pression sur le jeune homme ; quand il s'était confronté à Muscular, il avait perdu le contrôle et avait fini par le tuer.
Le Skol'mok aurait préféré que le petit gamin qui l'accompagnait rende aussi l'âme, mais Muscular n'avait pas été assez efficace... Et puis il avait spécialement demandé à Gusaki de forcer la Ligue a faire des tactiques grossières de diversion plutôt que d'utiliser leur pleine puissance ; cela les rendait plus imprévisibles, mais moins dangereux aux yeux de la commission.
Dans le cas contraire, on aurait pensé à un second cerveau et il aurait été dans l'embarras d'effacer ses traces et de réduire son activité. Mais avec ma taupe à Yuei, ce sera facile de suivre les déplacements du clone, se dit-il en posant son verre de brandy. J'espère qu'elle ne fera pas tout foirer, j'ai beaucoup misé sur ce petit raté...
Maintenant, les rouages tournaient et tournaient, pour terminer sur le dernier mécanisme. Il regarda l'heure avec une impatience vorace que tout son talent de métamorphe parfait ne pouvait dissimuler. Encore un instant... Plus qu'un instant, et il va céder...
Une sonnerie retentit, et un sourire inhumain aux proportions distordues se dessina sur son visage. Il décrocha :
- Oui ?
Une autre voix surgit de l'autre côté. Une voix jeune, un peu précipitée. Et surtout, empreinte d'une avide soif de résultats.
- Ah, tu veux donc accepter ma proposition ? (le Skol'mok se leva, et alla se placer devant la baie vitrée, observant la ville se coucher dans la nuit) Bien sûr ! Tu ne vas pas croire que je fais ça simplement par bonté ! (il soupira, en secouant sa tête ; il prenait son pied : ) Dès que tu auras ta licence, tu pourras venir. Je suis en lien avec les meilleurs héros internationaux, et ton stage de formation te donnera toutes les techniques nécessaires. Par contre, les missions seront difficiles. Tu penses en être capable ?
Il attendit un instant, laissant l'autre voix parler, puis répondit avec un rire charmé :
- J'aime ton entrain ! (il ajouta avec un ton tranquille : ) Ils ne seront pas au courant, mais de toute façon, qu'ils l'apprennent ou non n'a aucune importance : ils seront tenus par une clause de silence. Fais-moi confiance, et tout ira bien...
Son regard s'emplit d'un plaisir bestial, antique et bien au-delà de toute folie humaine.
-...Midoriya-kun.
