— Tu sais où tu vas faire ton stage ? lui demanda Azumi pendant le déjeuner.
Ces petits moments-là, Akira les appréciait beaucoup. Lui et Azumi avaient beaucoup en commun, et ils se confiaient beaucoup de secrets depuis leur première rencontre. C'était, pour ainsi dire, sa première confidente.
— Momo-chan m'a dit qu'elle parlerait de moi à l'entreprise de sa mère ; elle gère en partie un bureau héroïque avec Majestic, le Héros Magique. J'espère qu'il m'acceptera…
— C'est impossible qu'il refuse ! lui assura-t-elle. Tu as tellement de talent et de bonté à offrir !
Akira lui offrit un sourire de remerciement, avant d'ajouter :
— Et toi, alors ? Tu as pu trouvé un stage ?
— Non, aucune presse n'a voulu accepter mon dossier, fit Azumi avec dépit, sa queue retombant tristement sur le sol.
— Bizarre… Tu as pourtant de super notes et des recommandations des autres professeurs, non ?
— Oui, mais apparemment ça ne suffit pas… (elle soupira) J'imagine que les récentes attaques de vilain envers Yuei ont refroidi les envies des médias à recruter des stagiaires originaires de l'établissement.
— C'est dommage… (soudain, le visage d'Akira s'illumina) Je pourrai demander à Momo de plaider en ta faveur ! (Azumi le regarda d'un air confus) Si, si ! L'entreprise de sa mère est multiservice, et il doit bien y avoir des journalistes attitrés pour te prendre en charge. Vu que la société est en bon termes avec Yuei, tu seras sûrement acceptée !
—…tu es sûr que ça ne te dérange pas ? Je ne veux pas forcer dans ton amitié avec Yaoyorozu…
— Si je te le proposes, c'est que je le veux, et puis… (il lui sourit) Tu es aussi mon amie, ça va de soit !
M : « Je vais voir ce que peux faire ».
Momo posa son téléphone sur son bureau, pensive. Contrairement à l'ordinaire, la demande d'Akira n'avait rien d'extravagant, mais… Elle avait eu l'occasion de discuter plusieurs fois avec cette Azumi Musasabi, histoire de. Résultat : son instinct ne lui avait rien indiqué. Elle s'était donc penchée sur une méthode question réponse banale, dissimulant un test pour savoir si la personne en question était digne de confiance, et rien. Pas le moindre soupçon.
Bien sûr, c'était excessif, et Momo le savait. Mais à chaque fois qu'il était question des relations d'Akira, elle se sentait obligée de le protéger, comme… Une grande sœur, en fait, pensa-t-elle avec un sourire en coin. Oui, ce beau crétin trop intelligent l'avait marqué à vie, pour le meilleur et pour le pire. Enfin, surtout pour le meilleur. Quelqu'un toqua à sa porte
— Momo, tu viens ? fit Ochaco en entrebâillant la porte de sa chambre.
— J'arrive ! et la déléguée se leva pour suivre son amie.
Comme leurs chambres étaient adjacentes, elles avaient fini par prendre l'habitude de se chercher mutuellement avant les autres. Cette fois, comme chacun était parti de son côté pour digérer l'amertume de l'examen annulé, ne restait qu'elle et Ochaco.
— C'est bien la première fois qu'on se retrouve seule, remarqua cette dernière pour ponctuer le silence inhabituel.
— Oui.
Que pouvait-on répondre d'autre ? Ochaco, toujours aussi énergique, s'étira avec un soupir satisfait.
— L'entraînement de ce matin m'a fait un bien fou ! Même si je suis un peu courbaturée…
— J'ai vu ton programme… N'est-ce pas un peu lourd ?
— C'est vrai que tu es bien plus précise dans tes exigences que moi, rigola la brune. Mais c'est Gunhead qui m'a conseillé de le suivre.
— Vous n'avez pourtant pas la même morphologie… C'est dangereux de suivre le même entraînement que quelqu'un d'expérimenté.
— Bah… (Ochaco haussa des épaules) Mon corps supporte, et tu sais ce qu'on dit ; les fibres musculaires se déchirent pour en reformer des nouvelles, plus fortes et plus solides.
C'était vrai, en un sens, mais les découvertes médicales récentes avaient prouvé que pousser son corps à ses limites était mauvais sur le long terme. Mais de toute façon, la vie de héros peut-être courte… pensa-t-elle avec un air sombre.
— On dirait que tu as mangé un cafard. Tout va bien ?
— Oui, juste des réflexions akirariennes.
— « akirariennes » ? Drôle de néologisme… mais juste.
Un silence. Puis, la brune reprit :
— Tu trouves pas que tout le monde parle d'Akira un peu trop souvent ?
— Vraiment ? (Momo réfléchit un instant, avant d'acquiescer) C'est ce qu'il me semble comprendre, en effet.
— J'aurais crû que la classe tournerait autour de Deku-kun et Kacchan…
Ce détail ne lui échappa pas.
— « Kacchan » ?
Ochaco sursauta, avant de rougir. Elle secoua sa tête, mais le mal était fait.
— Juste un réflexe pris de Deku, rien de plus…
— Tu évites beaucoup Bakugo, ces temps-ci… Il s'est passé quelque chose de grave ?
Touché. La brune trébucha, avant de secouer vivement sa tête.
— On est pas amis, juste camarades… C'est normal, non ? On parle de Bakugo, quand même…
Mais sa voix sonnait faux. Curieuse, Momo continua son interrogatoire :
— Ce n'est pas dans ta nature d'éviter les autres. Tu es la personne la plus ouverte que je connaisse après Mina, mais contrairement à elle, tu es aussi à l'aise auprès des garçons que les filles.
Ochaco rougit ; de colère ou de honte ? Sûrement les deux, parce que son amie avait mit l'accent sur une de ses facettes et elle n'aimait visiblement pas cela.
— Ba...Bakugo est juste un garçon rude ! C'est pour ça que je ne le fréquente pas.
— Denki n'en est pas loin, pourtant tu apprécies sa compagnie (Momo soupira) Je ne veux pas te forcer à avouer quoi que ce soit, mais si Bakugo te fait du tort, en tant qu'amie, je ne peux laisser passer ça.
La brune se mit à toucher le bout de ses index, avec un air bougon. Alors Momo ne dit rien ; il ne fallait pas la forcer, ou sinon elle n'était pas une vraie amie. Ochaco demanda finalement :
— Je voudrais te le dire, mais… Je ne sais pas comment.
— À toi de décider. Si c'est un secret, je sais tenir ma langue.
Son amie brune s'arrêta. Momo la regardait maintenant sous un nouveau jour, et aurait presque juré que la lumière du soleil que laissait hentrevoir les nuages sur son visage n'était pas une coïncidence, tant son sourire était heureux.
— Kacchan et moi, on est…
— Tu auras tes séances directement sur place, lui appris Aizawa-sensei en lui passant un porte-documents. Tu donneras ça à ton nouveau psychiatre ; tout ton parcours de soin y est consigné.
— Merci, monsieur.
Akira jeta un œil désapprobateur à la chemise ; ce genre de choses ne convenait pas à un apprenti héros. Mais bon, s'il ne voulait pas finir derrière les barreaux, c'était le seul moyen… Il rangea la chemise dans son sac, et s'inclina devant son professeur.
— Dis-moi, Akira, je peux te parler une minute ?
— Euh, oui… (le jeune homme se redressa) J'espère que je n'ai pas fait une bourde.
— Pour une fois, non. Je voulais juste te demander ce que tu pensais de l'heroic fantasy ?
En mimant l'apeuré, Akira leva les yeux vers le ciel à travers la fenêtre, arrachant un soupir de dépit à son professeur principal.
— Non, le ciel ne va pas nous tomber sur la tête. Réponds juste à ma question.
— Si c'est une manœuvre psychologique, c'est original… (il déglutit en voyant le regard assassin rougeoyer) D'accord, d'accord, vous énervez pas ! Ce que je pense de l'heroic fantasy… Hum… C'est super de pouvoir s'échapper dans un monde qui vous ne rebute pas, mais ça reste tout même fictif.
— Très bien… Mais si ce monde-là était réel, qu'est-ce que tu ferais ?
Cette question étrange lui mit la puce à l'oreille ; déjà qu'Aizawa-sensei était très pragmatique, qu'il s'intéresse à l'heroic fantasy n'était pas à écarter, mais… Me poser des questions spécifiques, sachant que je suis tout sauf dans les nuages ? Tout cela était trop étrange pour être une simple lubie… Il se contenta de répondre :
— Je resterais ici ; il y a des gens qui ont besoin de moi.
— Une bonne réponse (Akira ouvrit la bouche, faisant sourire narquoisement son professeur) C'était un test, oui. Et tu as réussi.
— Vous questionnez ma détermination à devenir un héros ?
— Avec toi, on est sûr de rien, répliqua le professeur avec un ton blessant, avant de s'empresser d'ajouter : Tu as du mérite, mais je ne veux pas qu'il te monte à la tête.
Akira acquiesça, mais ses soupçons demeuraient. Il se contenta donc de s'incliner, tout en activant sa vision animique, seul atout qu'il avait conservé lors de sa « transition ». Le monde devint un assemblage géométrique de sombres clartés, picoré de millions de points colorés. Ceux-ci auraient dû seulement se rassembler autour d'Akira, mais non. Il hoqueta.
Les particules magiques invisibles à l'œil nu s'agitaient autour d'Aizawa. Son professeur était un Outsider, comme lui.
— Tu les vois donc. J'en étais sûr !
Akira recula, sortant de sa vision magique. Eraserhead vrillait du regard le jeune homme, les bras croisés.
— Comment… ?
— C'était justement ce que je voulais que tu m'expliques (il agita sa main pour chasser des mouches invisibles) Ces trucs m'empêchent de dormir sur mes deux oreilles, j'ai l'impression qu'ils vont m'exploser à la figure à chaque seconde.
— Si je vous permets de désactiver cette vision, est-ce que vous me promettez de rien dire ?
— Tout dépend de l'information. Si c'est juste un effet de l'Alter de la Réponse, je serais obligé d'en reporter à la préfecture.
— Et dans d'autres cas ?
— J'en référerais à la commission.
— Ehrm… Vous êtes déjà au courant, en fait ?
— Toi et ton insupportable perspicacité…
— Est-ce Midoriya qui vous en a parlé ? Ça ne m'étonnerait pas…
— Alors Midoriya est au courant… (Akira se figea ; il avait bourdé) Tu fais plus confiance à tes camarades qu'à ton professeur, c'est compréhensible… Mais tu sais bien que je ne veux pas te nuire.
— Qui ?
— Akira, tu recommences…
— Attendez une minute ! (il sentit son cœur se rétracter de fureur et de peur) Vous m'avez espionné quand j'en ai parlé à Jiro-chan !
— Tu n'as aucune preuve, répliqua Aizawa un peu trop rapidement.
— Le fait que vous m'en parlez maintenant ne peut signifier qu'une chose ; vous nous avez écouté ce soir-là. Qu'importe la méthode, ça reste de l'espionnage !
Il ne voulait pas y croire, mais la logique lui imposait une vérité bien trop amère. Son professeur, qui sans cesse lui répétait : « je ne veux que ton bien », « tu peux me faire confiance » venait de le trahir. C'était comme si tout le monde voulait mettre son grain de sel dans sa vie… Comme avant.
— Rien ne change vraiment, en fait. Tout le monde veut me contrôler.
— Qu'est-ce qui s'est passé, Akira ?
Le pire, c'est que le regard de compassion qu'il lui lançait semblait vraiment sincère. Le jeune homme se pinça les lèvres. Au bout d'un moment, son professeur lâcha :
— Si tu ne m'en parles pas, ça ne me dérange pas. Mais un jour ou l'autre, tu devras le faire… (son regard passa de la compassion à un air menaçant) ou ça te dévora jusqu'à la perdition.
— Nous verrons bien, répondit Akira sur le même ton. Excusez-moi pour mon comportement, monsieur.
— Excuses acceptées. Maintenant, tu peux me soigner, s'il-te-plaît ?
Toshinori tentait de comprendre.
Lorsque vous avez formé un jeune homme aussi courageux qu'Izuku Midoriya, après lui avoir offert le pouvoir qu'il attendait depuis son plus jeune âge, pour qu'enfin lui avouer le fardeau qui l'accompagnait… On s'attendait à ce qu'il vienne vous demander conseil jusqu'à qu'il soit en mesure de se considérer comme un héros accompli. Et qu'aurait fait le mentor ? Le mener jusqu'à l'agence de Nighteye, un vieil ami qu'il voulait faire comprendre que l'héritier du One For All méritait son titre.
Mais là, l'acte de son apprenti l'avait scotché.
Midoriya lui avait demandé son autorisation pour participer à un stage auprès d'un héros inconnu du bataillon (du moins, pour All Might). La détermination dont il faisait preuve forçait tant le respect que ça en devenait inquiétant, mais bon… Si le jeune « homme » pensait que c'était mieux pour lui, alors il ne pouvait que l'approuver.
Seulement, il se souvenait de la promesse qu'il avait fait à la mère Inko. Il devait le protéger, et rester en vie. Toshinori avait donc entreprit des recherches sur le héros en question, un certain Spark Plug. Mais ses exploits n'étaient pas mirobolants, et son Alter ne semblait pas être en accord avec le One For All…
— À quoi joues-tu, Midoriya-shonen…
L'entreprise qui sponsorisait ce héros, Herolutions, datait mais avait pris son essor il y a peu, grâce au génie de Kei Yokoshima, un ancien avocat devenu homme d'affaires dans l'entreprise héroïque. Toshinori avait souvent vu son visage passer à la télévision, et ce type ne lui inspirait pas confiance ; il était trop parfait, comme s'il portait un masque de porcelaine dénué de fêlures.
Inquiet, il avait appelé Tsukaushi pour avoir des informations supplémentaires, mais son ami dans la police lui avait spécifié que la société était protégée par une myriade d'accords et d'avocats. Une forteresse imperméable à tout piratage, médias et investigations.
Son apprenti était-il en train de faire fausse route ?
— Bienvenue à Herolutions.
— Merci de m'accueillir, et Izuku s'inclina devant M. Yokoshima.
L'homme en question avait dans la trentaine ; une barbe fine couvrait le bas de son visage, rehaussé par un sourire charmant. Ses yeux, aussi perçants que des serres d'aigle, dévisageaient Izuku avec un intérêt non dissimulé. Avec un geste de bienvenue, il l'invita à visiter le hall d'entrée et au-delà.
— Nous avons tenté un agencement particulier, expliqua-t-il à un Izuku qui notait déjà dans son carnet héroïque tous ceux qu'il croisait. Notre bureau se situe juste au dessus de l'agence que nous sponsorisons ; cela nous permet entre autre d'avoir une certaine quiétude quant à notre sécurité, mais également une proximité auprès de nos associés.
— Associés ? Mais vous ne faites que les sponsoriser…
— Pas seulement : nous les fournissons en équipement, nous les logeons… Nous sommes un peu comme une grande famille, finit-il par dire dans un rire.
Izuku fut amené jusqu'à un ascenseur. Là, il descendirent dans les sous-sols, le vert interrogeant son maître de stage du regard, qui se contenta de répondre :
— Les affaires du bureau ne regardent que ceux qui travaillent ici à plein temps. Par contre, les terrains d'entraînement sont accessibles à tous.
Sous les yeux ébahis du lycéen, les sous-sols se révélèrent à lui à travers la vitre de l'ascenseur ; d'immenses terrains éclairés de plein feux, aux couleurs et topographies différentes, se dessinaient à travers une caverne immense. En bas, on voyait des centaines de héros s'entraîner, ainsi que des robots d'entretien et médicaux qui glissaient entre les terrains à tout va.
— Tout notre système est automatisé, mais j'ai gardé la liberté de conserver les commandes manuelles, au cas-où nous subirions un piratage (M. Yokoshima montra le premier terrain ; un salle blanche sous vitre, vide) C'est là que tu vas t'entraîner.
Une fois sortis de l'ascenseur, ils s'y dirigèrent. Izuku put constater que la salle n'était pas vide à proprement parler ; de temps à autre, des machines sortaient des murs aux dalles coulissantes, par exemple des élastiques ou bien des fusils à paintball. Avec un sourire faible, il put lire sur le panneau précédant la salle : « NIVEAU 10 ; VEUILLEZ RÉSERVER UN MEDIC-ROBOT AVANT UTILISATION ». En clair, ça ne rigolait pas ici. Mais c'est pour ça que je suis venu, pensa-t-il avec ardeur.
— Oh oh ! Je vois déjà que vous avez envie de vous y frotter ! (Izuku se tourna vers le patron, qui éclata de rire) Pardonnez mon impertinence, mais je pensais tomber sur un jeune homme, et non une jeune fille.
— C'est un Alter qui a provoqué cela, expliqua Izuku en rougissant et en agitant les mains. Apparemment, il peut modifier la structure externe en stimulant la production d'hormones féminines et la conversion des chromosomes… (il s'inclina vivement) Je m'excuse pour m'être emporté !
— Ne le soyez pas ! C'est très utile d'être vif d'esprit à votre âge ; votre esprit critique est plus rigoureux (face au compliment, Izuku rougit une nouvelle fois) Et puis, qu'importe le corps, c'est l'âme qui compte, n'est-ce pas ?
— Tout à fait d'accord, acquiesça le jeune homme au corps de femme.
Le regard de Yokoshima s'illumina, avant qu'il ne s'approche de la porte pour y rentrer le code d'entrée. Des pschiit dénotèrent le changement de pression, et la porte s'ouvrit avec un claquement sec. L'homme aux yeux de jais se tourna vers lui :
— Nous allons faire un premier test : je veux d'abord constater votre force…
En prononçant ses mots, les dalles du sol coulissèrent et un punching-ball relié à un compteur s'éleva.
—…et ensuite nous passerons aux réflexes et à la vitesse (Izuku s'apprêta à rétorquer, mais l'autre leva sa main, lui intimant le silence) Je sais, je vous ai vu en Championnat. Mais il y a une différence entre une simple projection et un constat visuel.
Izuku acquiesça, et se mit en position d'attaque. Il activa le Revêtement Intégral, l'énergie fourmillant dans son corps. Comme sa structure interne et externe avait changé, il avait crû que son corps aurait dû mal à suivre sa volonté, mais sa morphologie générale n'avait pas été trop modifiée, aussi pu-t-il déployer 45 % de sa puissance. Il rassembla la force dans son pied, et catapulta un coup de pied circulaire.
La machine s'affola, et afficha un résultat : 27 000 Newton. Le vert entendit Yokoshima applaudir, et se retourna ; il avait un air similaire à un père qui vient de voir son fils réussir un home run des plus…
—…Impressionnant ! Je constate que votre changement n'a en rien entamé vos capacités.
Izuku se mit à sourire, et son chef de stage ajouta :
— Nous allons faire de vous un vrai héros.
