Coucou tout le monde !

Voici ma nouvelle Fic, ceci n'est que le prologue, je le met pour savoir si ça vaux le coup que j'écrive la suite...Si oui j'ai pas mal d'idées pour ce qui va suivre...

Je sais que j'ai une autre Fic en paralèlle mais puisque j'ai pas mal de chapitres d'écris, je pense que je peux écrire cette Fic aussi...

Donc n'hésitez pas à me donner votre avis pour ce prologue...

Un lourd secret

Prologue

Dans la nuit noire, les branches et les arbres de la forêt, se faisaient menaçants, et semblaient conseiller à la jeune fille qui courrait aux milieu d'eux de rebrousser chemin. Mais, elle ne se découragea pas, il fallait qu'elle leur échappe, à tout prix. Cela faisait trop longtemps qu'elle rêvait de s'échapper, alors peu importait les branches qui lui griffaient les joues, et les échardes qui ravageaient ses pieds. Elle courait, voulant sortir de la forêt le plus vite possible, mettant toute son énergie dans ses jambes. Elle ne pensait qu'à deux choses, la baguette qu'elle avait réussi à dérober, et aux quelques gallions qui lui permettraient de rejoindre sa destination.

Elle voulait fuir. Fuir son avenir déjà tout tracé, fuir les hommes qui la gardaient, fuir la douleur qu'elle éprouvait à chaque minute, à chaque seconde qu'elle passait là bas.

Et si il la rattrapaient ? Non, elle ne pouvait penser à une chose pareille, il ne fallait pas, il fallait qu'elle reste forte et combative comme elle l'avait toujours été.

Dès son plus jeune âge elle avait dû faire face à un père qui la méprisait plus que tout, qui n'avait d'yeux que pour son frère. Il avait finit par l'envoyer, là bas, dans cet endroit malfamé où, tout le monde la méprisait tout autant que lui. Elle n'éprouvait aucune haine contre son frère, juste de la jalousie. Elle aurait voulut grandir dans le bonheur et la quiétude elle aussi, mais elle n'avait pas eu cette chance. Il avait fallut qu'elle soit une fille. Chose que son père méprisait. Il avait eu son fils, c'est tout ce qui lui importait.

Elle se réprimanda mentalement, se forçant à penser à des choses heureuses pour ne pas perdre espoir, mais lui en restait-il encore ? Et puis avait-elle passé de bons moments auxquels elle aurait pu se raccrocher ? Oui, il y en avait. Quelques uns. Enfouis au plus profond d'elle, au plus profond de sa mémoire.

Elle se rappelait du doux visage de sa mère. Elle avait hérité de la plupart de ses traits, mais une chose réussissait malgré tout à lui rappeler son père. Ses yeux. Ceux qui semblaient lui rappeler à chaque instant qui elle était et quelle place elle occupait.

Elle tenta de se rappeler de ses première années, celles qui avaient peut être été les plus belles, puisqu'elle avait connu un semblant de vie. Elle avait eu tout ce que voulait maintenant à cette époque, une famille, des amis, mais surtout de l'amour. Tout était différent aujourd'hui. Elle avait grandit et malheureusement sans attache, sans personne à qui se raccrocher à par peut être ses souvenirs.

Elle avait souvent pensé à en finir avec la vie, se disant que de toute façon il ne pouvait rien lui arriver de bien maintenant. Mais le parfum de la vengeance lui avait embrumé l'esprit, comme une drogue. Il fallait qu'elle lui fasse payer, alors elle s'était préparée. Elle avait attendu se nourrissant de toute sa rancœur et de sa haine envers cet homme. Puis elle en était arrivée là. A courir dans cette forêt pour échapper à son destin.

Elle parvenait désormais à distinguer quelques lumières à travers les arbres. Elle entendait des voix et de la musique. Elle écarta les derniers branchages qui lui barraient la vue, et aperçu un village. Les personnes qui l'habitaient semblaient faire la fête et s'amuser. Elle eu un pincement au cœur, en voyant qu'elle ne connaîtrait peut être jamais ce bonheur. Des amis elle n'en avait pas.

Elle s'approcha pas à pas du village, le plus discrètement possible. Même si la musique était forte elle ne voulait pas se faire surprendre en train de voler un peu de pain. Elle en était arrivée là, à voler les honnêtes gens. Mais au point ou elle en était, peu importait.

Elle mangea rapidement ce qui lui servirait de dîner, puis pressa le pas en direction d'une grande colline. Soudain elle se retourna, croyant avoir entendu des pas derrière elle, l'espace d'un instant elle avait cru qu'ils l'avaient rattrapée. Ne voulant pas s'attarder sur cette sombre pensée elle se hâta de rejoindre la colline.

Elle s'arrêta une fois en haut de celle-ci. Elle prit une grande bouffée d'air remit ses idées en place, se représenta le lieux dans lequel elle voulait atterrir puis transplana.

0oOo0

Dans une banlieue d'Angleterre, trois jeunes gens se pressaient en direction de la gare. Ils empruntèrent les allées au pas de course pour enfin s'arrêter devant un mur faisant la transition entre les voies dix et neuf.

-Dépêche toi Ron ! gronda Hermione

-Du calme, il nous reste encore une demie heure ! soupira Ron

-C'est vrai, pourquoi tu nous a fait venir si tôt, j'ai faillit avoir une attaque en courant si vite ! plaisanta Harry

-Si je vous ai fait venir si tôt comme vous dites, c'est pour qu'on trouve un compartiment libre. C'est vrai ce serait bien si pour une fois on était pas obligé de fouiller tous les wagons pour trouver une place. Répondit-elle avec conviction

-D'accord, mais une demie heure en avance c'est trop ! s'exclama Ron

-Ah, oui ? Et qu'est-ce que tu aurait fait pendant tout ce temps ? demanda t-elle

-Heu… fut la seule justification qu'arriva à trouver Ron, il supplia Harry du regard le priant de lui trouver une solution.

-Eh, bien on aurait…

Harry n'eu pas le temps de finir sa phrase qu'une voix qu'ils connaissaient depuis maintenant six ans le coupa.

-Tiens, St Potter, la belette et la sang-de-bourbe… Passé de bonnes vacances ?

-Tiens la fouine ! Tu t'intéresses à nous maintenant ! l'interrogea Hermione d'une voix chargée de haine

-Non, c'est juste histoire que vous vous rappeliez que c'était vos derniers instants de joie répondit-il froidement. Sa troupe habituelle se trouvait derrière lui, à savoir, Parkinson, Crabbe et Goyle.

Les deux groupes se toisèrent du regard un moment puis, Malefoy et sa bande poussèrent le trio afin de rentrer dans la voie neuf trois quarts.

-J'espère qu'il va se faire écraser par le train celui-là. Siffla Ron

-Ce serais une bonne chose de faite, approuva Harry

-Allez les garçons, il ne nous reste plus que quinze minutes maintenant ! s'écria Hermione, attirant les deux jeunes hommes avec elle.

Quand ils eurent traversé le mur bloquant l'accès à la gare du Poudlard Express, ils se pressèrent en direction du premier wagon qu'ils aperçurent. Mais soudain, Hermione s'arrêta.

Elle avait remarqué un attroupement d'élèves et de parents devant ce qui ressemblait à un tas de vêtements. Elle laissa les garçons derrière elle, et s'approcha du groupe, certes il n'était pas dans ses habitudes de jouer les curieuses, mais il lui avait semblé voir le tas de vêtements bouger.

Elle se faufila à travers les élèves et ce qu'elle vit la bouleversa.

Ce qu'elle avait aperçu, n'était pas un tas de vêtements, c'était une personne roulée en boule sur le sol. Plus exactement une jeune femme, qui devait probablement avoir son âge. Elle avait de longs cheveux blonds, très emmêlés comme les siens. Elle ne pu voir ses yeux tant la jeune fille, forçait ses paupière à rester fermées, elle tremblait, peut-être avait elle peur. Elle remarqua alors les blessures présentes sur le corps de le jeune fille, à peine cachée par une légère robe en voile blanc. On pouvait voir les nombreux bleus couvrant ses bras et jambes, ainsi que des marques de griffures sur son visage. Ses pieds étaient eux aussi marqué par de nombreuses coupures.

Hermione se détacha du groupe de spectateurs, et s'approcha de la jeune fille, afin de lui parler et de tenter de soigner quelques blessures superficielles.

0oOo0

Elle avait atterrit dans la gare du Poudlard Express, espérant pouvoir se cacher jusqu'au lendemain et pouvoir se rendre dans le légendaire château. Elle avait voulut se déplacer, afin de se cacher, mais sa course de la nuit l'avait épuisée. Elle se résigna donc à dormir sur le sol dur et froid de la gare. Cela ne la gênait pas, elle avait l'habitude de dormir par terre. Ses maîtres ne lui avaient jamais offert de lit. Pas même une paillasse. Rien. Epuisée elle finit par sombrer dans un sommeil profond.

Ce sont des cris qui la réveillèrent. Elle avait froid. Elle avait faim. Mais surtout elle avait peur. Tout le monde la regardait, certains intrigués, d'autres apeurés ou encore amusés. C'est ceux là qui lui faisaient peur. Ils lui rappelaient trop ceux qui l'avaient maltraitée, souillée, frappée. Ils étaient sans pitié. Soudain elle voulut oublier. Oublier ceux qui la regardaient comme un insecte, comme une bête. Elle ferma les yeux si fort, jusqu'à s'en faire mal, tentant de se créer un autre univers.

Soudain la seule source de lumière qui filtrait à travers ses paupières disparut. Elle eu tout d'un coup peur que ses maîtres l'ai retrouvée et ramenée chez eux, mais le parfum qui parvint à ses narines était tout à fait différent de celui de ses maîtres, ce n'était pas des effluves d'alcool mais un doux parfum de vanille. Elle ouvrit un œil pour voir qui s'était approché d'elle et cru voir un ange.

Cette fille aux yeux chocolats était différente de tous ceux qui l'observaient. Elle paraissait douce et calme. Elle eu soudain confiance en cette jeune fille. La confiance. Un sentiment qu'elle n'avait pas éprouvé depuis longtemps. Elle ne savait pas pourquoi elle avait confiance en cette fille.

Tout ce qu'elle voulait c'était retrouver son père et le faire payer.

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