Coucou tout le monde !
Voici le premier Chapitre de cette Fic, le rating change, je préfère mettre M à cause de certaines scènes à venir... Merci à tous ceux qui m'ont mis des reviews sur le prologue ça fait plaisir... Je vous laisse avec vous suppositions... Même si vous arez quelsues semblants de réponses dans ce chapitre. En parlant de Chapitres les autres seront probablement plus longs. En attendant BizZz à tous et à bientôt ! Ah, oui, Bonne Lecture aussi...!
Chapitre 1 : Une arrivée remarquée
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Hermione se trouvait à présent devant la jeune fille, elle tremblait toujours, mais semblait se détendre lorsqu'elle guérissait ses nombreuses blessures. Hermione se demanda longuement comment cette fille avait pu se faire si mal. Elle se promit d'aller voir Dumbeldore dès son arrivée. Hermione était tellement occupée à soigner la jeune fille qu'elle ne remarqua pas que derrière elle les murmures s'accentuaient. Elle se retourna et pu voir de nombreux élèves quitter le groupe de spectateurs pour se diriger vers le train qui s'apprêtait à partir. Elle se pressa de terminer de recoudre une plaie à l'aide de sa baguette sans croiser toutefois le regard bouleversé de la jeune femme.
Elle fit apparaître quelques couvertures à côté d'elle, et s'en servit pour couvrir le corps fragile de la jeune fille. Hermione ne su pas si c'était à cause du froid ou par peur que la jeune femme tremblait, mais les couvertures semblèrent faire leur effet. Elle l'aida à se relever sans lui adresser la parole, et croisa alors le regard de la jeune fille.
Ce regard elle ne le connaissait que trop bien. Elle l'avait vu à travers deux personnes qu'elle détestait plus que tout. Elle fut en premier lieu glacée par ce regard, des frissons lui parcoururent le dos. Mais l'unique différence qu'elle remarquait dans ces yeux c'était un sentiment de gratitude. Or, le sentiment de gratitude était totalement banni, pour les autres personnes qui possédaient ces yeux.
Elle quitta le domaine des songes pour se concentrer sur la jeune femme. Elle semblait attendre qu'elle prenne une décision. Hermione l'aida à marcher en direction du train en la soutenant par le bras. Tous les regards étaient braqués sur elles. Hermione ne s'en formalisa pas, elle avait l'habitude, surtout avec Harry pour meilleur ami. La jeune fille elle semblait chercher quelqu'un, son regard vagabondait sur toutes les têtes présentes dans son champ de vision.
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Elle croyait rêver. Cela faisait si longtemps que personne ne s'était occupée d'elle ainsi. D'habitude, on la jetait dans la pièce qui lui servait de chambre avec pour seule compagnie sa haine et sa douleur. Et voilà que maintenant un ange s'occupait de ses blessures. Elle sentit son cœur se gonfler de bonheur. Enfin un substitut du bonheur. Elle n'avait connu ce sentiment que dans sa jeunesse.
Ses plaies disparaissaient unes à unes, certes, la douleur ne disparaissait pas, mais elle sentait que son état commençait à s'améliorer. Puis l'ange l'aida à se relever. Elle ne compris pas tout de suite où elle voulait en venir tant ses pensées était occupées à la remercier mentalement.
Elle commencèrent à marcher en direction du train. Et à ce moment là, les têtes se tournèrent et les esprits commencèrent à s'échauffer. Elle était accompagné par le regard des autres dans tous ses mouvement et cela commençait à l'effrayer. Elle réprima un frisson pour montrer qu'elle était forte. Mais ses yeux ne pouvaient s'empêcher de trahir sa frayeur.
Ce qui lui faisait peur, c'était justement d'être remarquée, car la rumeur ne tarderait pas à parvenir aux oreilles de ses maîtres. Et ça il ne le lui pardonnerait pas. Ils la tuerait à coup sûr. Elle voulait juste repérer son frère qui devait probablement être dans la foule, mais elle ne le vît pas. Si, il l'a remarquait, elle avait deux solutions ; soit il la dénonçait à son père et c'était un aller simple pour la mort, soit il ne la reconnaissait pas et elle pourrait accomplir sa tâche.
Elle arriva devant un compartiment déjà occupé par deux jeunes hommes. L'un était roux et l'autre brun.
La fille aux yeux chocolat qui l'avait soignée, l'entraîna dans le compartiment. Son instinct lui ordonna de reculer. C'est ce qu'elle fît. Elle se rappelait…
Elle était jeune. Trop jeune. Qui pouvait faire subir ça à une jeune fille de son âge ?
Elle avançait dans un couloir sombre, son maître la traînait par le bras. Elle ne voulait pas avancer. Elle savait que quelque chose allait arriver. Elle ne prétendait pas savoir quoi, mais elle le sentait. Son instinct lui dicta de reculer. Elle tenta de s'échapper. Grossière erreur. Son maître la rattrapa sans peine.
-Qu'est-ce que tu voulait faire ! siffla t-il entre ses dents, son visage à quelques centimètres du sien. Ici, tu n'as pas le choix ! Ce que je te dis de faire tu le fait !
-Oui.. souffla t-elle tétanisée, son maître semblait attendre autre chose, elle savait ce qu'elle devait dire, mais elle ne voulait pas. Elle ne devait pas se rabaisser encore. Il la gifla, alors elle prononça les deux monts qu'il voulait entendre, « Oui, maître… »
Ils marchèrent encore. Longtemps, très longtemps. Le couloir semblait interminable ,et le faible éclairage ne lui permettait pas de deviner si elle était arrivée ou non. Puis au bout de ce qui lui sembla être un siècle ils s'arrêtèrent. Ils étaient devant ce qui ressemblait à une porte. Un écriteau était placé dessus, mais la crasse et la poussière lui empêchèrent de lire ce qui y était inscrit. Son maître sortit un trousseau de clés de sa poche. Le tintement des clés lui rappelait trop celui des chaînes auxquelles elle était trop souvent attachée.
Puis la porte s'ouvrit, dévoilant une large pièce où se trouvaient un lit et ce qui ressemblait à une bassine d'eau. Elle ne voulait pas entrer, mais son maître la poussa à l'intérieur refermant la porte d'un coup sec, la laissant seule dans cette pièce. Elle s'approcha de la bassine d'eau et constata que l'eau était chaude, elle en profita pour se laver. Laver ses blessures et la crasse qui s'était accumulée. Pourquoi son maître lui avait-il offert le privilège de se laver ? Elle ne le savait pas.
Elle tremblait, elle ne savait pas pourquoi, mais cette pièce ne lui inspirait qu'un sentiment, la peur.
La porte derrière elle s'ouvrit brusquement, laissant apparaître un homme. Il paraissait ivre, il devait l'être, il sentait l'alcool. Il avait l'air dur, froid, cruel. Ses pas la menèrent dans un coin de la pièce, où elle se recroquevilla sur elle même tentant de faire abstraction du reste. Elle ferma les yeux. Il l'attrapa par le bras. Elle se dégagea. Il la gifla.
Tout paraissait clair à présent dans sa tête. Elle savait ce qu'il voulait, et ça la tétanisait, pourquoi voulait-on lui faire ça, elle était jeune, trop jeune.
Il la mena jusqu'au lit présent dans la pièce et la jeta dessus. Son corps était à présent secoué par de terribles sanglots. Elle voulait s'échapper. Partir ailleurs, n'importe où. Mais elle ne pouvait pas, alors elle partit ailleurs dans son esprit.
L'homme n'avait prononcé aucune parole depuis qu'il était entré. Il se pencha pour ôter son pantalon ainsi que ce qui lui servait de sous vêtements. Cette image la choqua, elle savait ce qui allait arriver ensuite. Il la saisit sans ménagement, écartant ses cuisses et rentra en elle. Cette soudaine intrusion, la fît hurler de douleur. Il avait forcé son intimité, son esprit. Il fît de puissants vas et viens, prenant du plaisir, tandis qu'elle se sentait mourir de l'intérieur.
Au bout de ce qui lui parut des heures de torture, l'homme poussa un râle de plaisir, se rhabilla et s'en alla. La laissant, là. Transie de peur.
Elle se sentait sale, pas seulement son corps, son esprit l'était aussi, son moi intérieur. Elle se sentait coupable, elle n'avait pas su se défendre comme il fallait, elle ne l'avait pas suffisamment repoussé. C'était sa faute à elle.
Elle ne pourrais jamais l'oublier.
Elle avait onze ans.
Elle recula dans le couloir et s'enfuit en courant, elle voulait partir loin. Ce souvenir lui était revenu d'un coup, comme un objet qu'on lance à la figure. Elle se jeta dans une pièce qui se trouvèrent être des toilettes. Elle se laissa glisser contre la porte et s'effondra. Elle pleurait. Elle avait peur, il ne fallait pas que ça recommence.
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Hermione, allait faire entrer la jeune femme dans son compartiment quand elle la sentit reculer. Elle se retourna pour voir ce qui n'allait pas, et fixa les yeux de la jeune femme. Ils étaient vides, la terreur se lisait dans ses traits. Puis elle s'échappa, elle courut en direction du fond du wagon. Là où se trouvaient les toilettes.
Hermione ignora les coups d'œils interrogateurs d'Harry et Ron et fonça à sa poursuite. Elle la vît se précipiter dans les toilettes et s'enfermer. Elle essaya d'ouvrir la porte mais quelque chose l'en empêchait. Ou quelqu'un. Soudain, elle pris peur. Et si elle avait fait une bêtise. Non impossible, se dit-elle tentant de se rassurer.
-Hey… appela t-elle
Elle n'eu pour réponse que des sanglots étouffés. La jeune fille semblait souffrir atrocement et elle ne savait pas pourquoi. Il fallait qu'elle sache pour pouvoir l'aider. Elle se sentait fautive, et si c'était à cause d'elle qu'elle avait réagit comme ça…
-Moi, c'est Hermione…tenta t-elle à travers la porte. Tu sais je ne te voulait pas de mal, je voulait juste que tu entres dans mon compartiment, avec mes amis pour que tu puisse te reposer. Dis moi, c'est quoi ton prénom ? demanda t-elle ne s'attendant pas à avoir de réponse. Quand soudain un bruit filtra à travers la porte.
-Ambre.
Hermione se sentit tout de suite rassurée, elle n'avait rien fait, elle était toujours là. Elle tenta d'engager la conversation avec Ambre.
-Tu sais, tu peux me faire confiance, je ne te ferais pas de mal.
-Je sais, mais eux si.
-Qui eux ? demanda Hermione intriguée
-Les autres, tous les autres.
-Pourquoi te feraient-il du mal.
-Parce que c'est comme ça…Parce qu'ils sont comme ça…
-Tu parle des garçons ?
-Oui
-En tout cas, tu peux avoir confiance en Harry et Ron, ce sont mes meilleurs amis…tenta Hermione toujours accroupie devant la porte.
-Tes amis…
-Oui, je les connais depuis six ans maintenant, ce sont comme des frères…
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Des frères. Ce mot fît tressaillir Ambre. Elle en avait un, et il l'avait probablement oubliée ou reniée. Elle se força à penser à autre et à se concentrer sur les paroles d'Hermione, celle qu'elle considérait comme un ange. Elle ne décelait aucune, haine ou trace de méchanceté dans sa voix. Elle paraissait pure, mais naïve. Si elle savait, pensa t-elle. Elle pesa le pour et le contre et finit par constater qu'elle n'avait aucune raison de rester enfermée dans ces toilettes si cette fille et ses amis ne lui feraient aucun mal.
Elle recula, et pris appuis sur le lavabo, présent dans les toilettes du train et réussi à se relever. Péniblement certes, mais elle y était arrivée. Elle poussa la porte des toilettes et se retrouva face à Hermione. Celle-ci la serra dans ses bras puis l'entraîna vers l'avant du wagon, pour la mener dans son compartiment. Elles s'arrêtèrent devant la porte, Hermione lui jeta un coup d'œil interrogatif, elle lui répondit en lui attrapant la main. Puis Hermione poussa les portes et elles entrèrent.
Elle se retrouva face aux deux jeunes hommes qu'elle avait entraperçu tout à l'heure et qui lui avaient rappelé un si douloureux souvenir. Elle se blottit contre la vitre qui se trouvait à côté d'elle, observant les autres. Elle avait seulement confiance en Hermione, les deux garçons elle les craignait.
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Hermione avait réussi à ramener Ambre avec elle, mais celle-ci s'était tout de suite précipitée sur la banquette contre la vitre semblant craindre quelque chose, mais quoi ? Elle s'assit à son tour à coté d'Ambre qui tremblait toujours et posa une couverture sur ses épaules. Puis se décida enfin à adresser la parole aux garçons qui devaient se poser énormément de questions.
-C'est des explications que vous cherchez ? demanda t-elle
-Hum, oui, faut dire, que, là on se sent un peu paumés…approuva Harry
-Hé, bien je vous présente Ambre répondit Hermione en désignant Ambre qui regardait Ron et Harry d'un drôle d'air
-Salut Ambre, moi c'est Harry. Harry Potter. Se présenta Harry
Ce nom provoqua chez Ambre une nouvelle série de Tremblements. Elle avait peur.
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Potter. Ce nom elle l'avait entendu, tant de fois dans la bouche de son maître. Il le détestait. Il voulait le tuer. Elle savait que si son maître la retrouvait et apprenait qu'elle était avec Harry Potter il la tuerait. Pour de bon. Elle se sentait encore plus en danger. Elle ne regrettait pas de s'être échappée mais être en sa présence renforçait ses doutes et ses craintes.
Elle n'écouta même pas le nom du deuxième jeune homme qui se trouvait dans le compartiment lorsqu'il se présenta. Elle repensa à son but, pour se convaincre de ne pas baisser les bras. Et après tout, ce Harry Potter dont elle avait tant entendu parler allait peut être pouvoir l'aider. Si il avait échappé à son maître tant de fois, c'est qu'il devait être un bon sorcier. Alors elle se promis de ne jamais baisser les bras et de tout tenter.
C'est à partir de ce moment là qu'elle resta attentive à tout ce que pouvaient se dire les trois personnes présentes dans le compartiment.
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Pendant la plupart du trajet, Hermione, Ron et Harry passèrent leur temps à discuter de leurs vacances, de ce qu'ils avaient fait et appris pour Hermione. Puis cette dernière paru se rappeler d'un détail qu'elle avait oublié.
-Au fait les garçons…
-Ouais… réussi à articuler Harry la bouche pleine de sucreries
-J'ai été nommée préfète-en-chef…annonça Hermione le sourire aux lèvres
-Cool ! s'exclama Harry, tandis que Ron affichait une mine plutôt déçue
-Qu'est-ce qui ce passe Ron ? T'as pas l'air heureux…demanda Hermione
-Non, c'est rien ! j'suis content pour toi mione… répondit-il affichant un sourire crispé
-Si tu le dis…En attendant, je ne sais pas qui sera l'autre préfet-en-chef, on verra une fois arrivés au château…Et puis, il faut que je passe d'abord dans le bureau de Dumbledore, pour ma nomination, mais surtout pour Ambre…
En entendant son nom Ambre se retourna brusquement, un sentiment de peur dans les yeux.
Le trajet s'éternisa, l'atmosphère devenait lourde et tendue malgré les blagues que se faisaient Ron et Harry. Hermione sentait, qu'Ambre avait peur et elle voulait savoir pourquoi, pour l'aider. Ce sentiment d'ignorance la rongeait. Elle ne supportait pas de ne pas savoir. Les questions se bousculaient dans sa tête. Pourquoi était-elle dans cet état ? D'où venait-elle ? Pourquoi était-elle terrorisée ? Mais surtout Qui était-elle ? A part son prénom elle ne connaissait rien de cette fille. Elle avait de gros soupçons sur son identité. Elle possédait les mêmes yeux, cheveux et traits que Drago Malefoy. Cela avait de quoi être troublant. Elle continua à se poser des questions jusqu'à ce qu'une secousse se fasse ressentir. Le train venait de s'arrêter. Hermione se hâta de rassembler ses affaires et prévint Ambre qu'elles était arrivées. Les quatre jeunes parcoururent le chemin jusqu'à la sortie du train sous le regard interrogateur des autres élèves qui se bousculaient pour apercevoir la mystérieuse invitée.
Hermione essaya de la cacher comme elle put, mais les élèves semblaient s'êtres concertés pour les empêcher d'avancer tranquillement.
Une agitation sans nom régnait à l'extérieur. Tous les élèves se ruaient vers les carrosses tirés par les Sombrals, voulant êtres les premiers à profiter de la chaleur et du buffet de Poudlard. Hermione y était habituée depuis six ans mais Ambre elle ne l'était pas et elle tremblait plus que jamais.
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Et si ils se cachaient dans la foule ? Si ils l'attrapaient, personne ne le verrait. Ambre avait peur. La peur faisait partie intégrante d'elle depuis que son père l'avait envoyé chez ses maîtres. Elle s'endormait et se réveillait en ayant peur, ne sachant jamais si elle allait finir la journée vivante. Ne sachant jamais si elle allait revivre l'enfer. Le doute renforçait ce sentiment de peur.
Et là au milieu de tout ce monde elle avait peur. Tout le monde la regardait, comme si elle était un phénomène de foire. Quelque chose qu'on exhibe pour amuser la galerie. Ses maîtres l'avaient souvent traitée ainsi, mais elle ne s'y ferait jamais, qui arriverais à s'y faire d'ailleurs ? Personne. Elle essaya de faire face à ces regard, en prenant une expression dure et froide. Hermione l'attira dans l'un des carrosses tiré par de mystérieuses créatures qu'elle n'avait jamais vues auparavant. Le carrosse avança, dévoilant le magnifique paysage qui menait à Poudlard.
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Dites moi ce que vous en avez pensé...
BizZz !
