Merci pour vos reviews (je sais ce n'est pas trop original mais l'essentiel est de vous remercier!)
Eh oui Bayas c'est bientôt la fin, je pense encore à deux chapitres.
Isajackson voici la suite avec un commencement de réponses d'ailleurs je me demande si je ne suis pas allée un peu trop vite!
Moi sadique, non Atchoum tu te trompes, je suis plus que ça!
Alphratz9, tu l'as tellement pensé fort que je l'ai entendu, mais je peut être douce et gentille aussi, si si je te jure!
Cinq minutes plus tard, John, Danny, Teyla et Ronon se trouvaient dans la salle de réunion, mettant en place plusieurs moyens de retrouver Sarah. La radio de John grésilla.
/ Colonel, Rodney est réveillé et j'ai les résultats des analyses. /
- On arrive.
Plusieurs minutes plus tard, le petit groupe arriva à l'infirmerie. Ils se dirigèrent vers Rodney qui se faisait ausculter par Carson.
- Mais laissez-moi Carson, j'ai autre chose à faire que de rester dans ce lit.
Il se débattait tandis que Carson essayait de prendre sa tension.
- Restez tranquille quelques instants, après nous verrons suivant votre état.
- Je vais très bien.
John et Danny suivit de Teyla et Ronon s'approchèrent.
- Alors Rodney, comment allez-vous ?
- Ca se voit non ? Je vais très bien, Colonel. Il me suffit juste d'en convaincre le Docteur Beckett.
Celui-ci soupira et abandonna toutes tentatives pour l'examiner.
- Docteur McKay, racontez-nous ce qui s'est passé. Demanda Danny.
- Nous étions en train de discuter en regardant l'océan. Nous n'avons rien vu venir. Quelqu'un m'a frappé par derrière et j'ai perdu connaissance. Quand je me suis réveillé j'étais ici.
Rodney se garda bien de leur dire exactement ce qui s'était passé entre Sarah et lui. De toute façon cela ne changeait en rien ce qui avait eu lieu.
- Vous n'avez pas vu le visage de votre agresseur ?
Rodney fit non de la tête.
- Rien ne vous a frappé ? Une odeur, sa voix ou autre chose ?
- Si je savais quelque chose, vous pensez bien que je vous l'aurez dit.
Sur ces mots, il se leva et commença à s'habiller.
- Où allez-vous ? Fit Carson sans faire quoi que ce soit pour le retenir. C'était peine perdue.
- Aider aux recherches, je me sens responsable de ce qui s'est passé.
- Vous ne devriez pas, fit Danny. Vous ne pouviez rien faire, il était en position de force.
- Au fait, fit Teyla, vous nous avez dit que vous aviez les résultats d'analyses.
- Ah oui, fit Carson. Suivez moi.
Rodney enfin prêt, ils suivirent le médecin dans son bureau. Malgré l'étroitesse de la pièce, ils entrèrent tous. Carson alla à son bureau et prit un dossier.
- Pour tout vous dire, je vous attendez pour les voir.
Il parcouru des yeux la feuille qu'il avait devant lui. Puis il concentra à nouveau son regard sur ses compagnons.
- Nous avons un problème, fit-il.
- Lequel ? Demanda Rodney et Danny en même temps.
L'angoisse et la panique s'entendaient dans leurs voix mais se lisaient aussi sur le visage des autres.
- Aucun de nos suspects n'a fait l'impasse sur ses somnifères.
- Oui mais on sait qu'ils les ont pris avant la prise de sang mais si l'un d'eux a conservé les autres on peut pas savoir.
- Justement si. La dose présente dans le sang de chacun d'eux montre bien une prise régulière. Ajouta Carson.
- Donc en conclusion, aucuns d'eux n'a fait le coup ? Demanda John.
- Apparemment non.
- Je retourne les voir pour savoir ce qu'ils faisaient au moment de l'enlèvement. Fit John.
Et il partit immédiatement. Il se présenta tout d'abord au lieutenant Gamble qui lui expliqua qu'il était en train de procéder à une ronde avec trois autres militaires dans la zone sud. Il demanda à Teyla et Ronon d'aller trouver les trois hommes afin de confirmer cet alibi.
Ensuite il alla voir Edwin Stakes, le technicien. Celui-ci se trouvait sur le Dédale pour régler quelques problèmes. John s'assura lui-même de la véracité de son alibi, ce qui lui prit une heure avant de trouver toutes les personnes capable de confirmer les dires.
Il ne restait plus que Kavanaugh.
- Docteur Kavanaugh ? Appela-t-il dans sa radio.
Celui-ci mit quelques minutes à répondre. Trop de temps d'après John.
- Où êtes-vous ?
/ Et pourquoi ça/
- Je voudrais vous voir.
/ Vous me trouverez dans le labo. /
John se dépêcha d'aller au laboratoire.
°°O°°
De l'autre côté de la cité, dans une pièce qui ressemblait beaucoup aux quartiers que tout le monde avait, quelqu'un était allongé sur le lit. Une autre personne se trouvait au pied du lit, assise sur une chaise. La personne sur le lit commença à bouger mais elle fut vite entravée par les liens qui lui enserraient les pieds et les mains.
- Alors Sarah, bien dormi ?
Elle s'immobilisa de suite. La dose du produit qu'il lui avait injecté la rendait nauséeuse, quand elle avait commencé à se réveiller, elle ne savait plus où elle se trouvait. Mais en entendant cette voix tout lui revint. Elle repensa à Rodney. Que lui était-il arrivé ? L'avait-il amené avec elle ? Elle espérait de tout son cœur qu'il avait juste était blessé mais elle n'arrivait pas à se rappeler.
Elle essaya de jeter un coup d'œil discret autour d'elle pour voir si elle le voyait.
Mais cela ne passa pas inaperçu. Malgré le peu de lumière, son kidnappeur la vit faire.
- Qui cherches-tu ? Demanda-t-il d'un air innocent. Ah oui, le Docteur McKay, peut être ? J'avais presque oublié à quel point vous êtes proches tous les deux. Ou plutôt comme vous l'étiez.
A ces mots, Sarh eut peur d'avoir compris le sens de ces mots, elle tressaillit.
Elle se décida enfin à parler.
- Où est-il ? Demanda-t-elle sèchement.
- Ta première question est celle-là ? J'aurai pensé que tu aurais voulu savoir qui je suis. Ce doit être frustrant, je sais presque tous de toi et toi tu ne sais même pas à quoi je ressemble. Mais pour répondre à ta question, le Docteur Biro doit être en train de s'occuper de lui au moment où nous parlons.
Sarah n'arriva pas à y croire. Cela ne pouvait pas être vrai. Les personnes avec lesquelles elle se rapprochait, leur arrivait quelque chose. Tout était de sa faute. Les larmes commencèrent à couler mais il ne fallait pas qu'il voit qu'elle pleure. Elle essaya de reprendre le dessus.
Il la regarda attentivement, il espérait que ses paroles agiraient sur elle. Il aimait ça, la torture psychologique marchait toujours sur ses victimes. Il aimait les voir résister à l'envie de se laisser aller à leur peine ou à leur colère, elles croyaient toujours qu'il ne s'en rendait pas compte. Mais elles se trompaient, dans son métier on lui avait appris tout un tas de choses qui lui servaient maintenant.
Il se leva et s'approcha de la fenêtre. Il regarda un instant dehors. Sarah l'observait. Il se tourna puis s'approcha d'elle. Au plus, il avançait au plus elle distinguait son visage. C'était lui, elle le savait, si seulement on l'avait écouté.
Voilà je pensais en mettre plus mais finalement j'ai coupé le chapitre en deux, je ne voulais pas que vous soyez ennuyé par toute cette lecture!