Voalou la suite ! Amusez-vous bien en attendant, moi je vais faire le 6ème chapitre. J'ai oublié avec le 1er chapitre : les persos ne sont toujours pas à moi, ils ont l'habitude et moi aussi.
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" Hmmm ... où suis-je ? " se demanda Roy en ouvrant les yeux.
Il reconnut peu à peu l'herbe du parc. Roy se releva péniblement. Soudain, quelle ne fut pas sa surprise en découvrant son corps à côté de lui !
" Mais ... coment est-ce possible ? Je suis quand même pas mort ! " se dit-il horrifié.
Il perçut soudain une voix féminine. En tournant la tête, Roy découvrit Riza qui se penchait vers lui, souriante. Cependant, la jeune femme lui sembla anormalement ... grande.
" Oh Hayate ! Tu as repris connaissance !" fit Riza.
" Hayate ? Mais elle est devenue bigleuse ou quoi ? C'est Roy pas Hayate !"
Riza n'entendit que les aboiements du chien, qu'elle prit pour une réponse affirmative. Riza caressa la tête de Roy, qui n'en crut pas ses yeux. Il sentait confusément que quelque chose n'allait pas. Roy vit son corps reprendre conscience lui aussi, semant encore plus le doute dans son esprit. Comment pouvait-il se voir ? Riza se mit à parler à ce qu'elle pensait être son supérieur, tout en continuant à caresser son chien.
" Au fait, pourquoi est-ce que le sol me paraît beaucoup plus proche que d'habitude ? Lieutenant, arrêtez de me gratter le museau enfin !" pensa Roy.
Puis tout à coup, la lumière se fit. Non ... c'était impossible ... Roy tourna vainement la tête, pour chercher le vrai Hayate. Pas de trace. Il s'assit, et baissa la tête. Il vit alors deux pattes noires à la place de ses mains.
" OH MON DIEU ! CE N'EST PAS VRAI, C'EST IMPOSSIBLE !" pensa le colonel avec effroi.
Et pourtant c'était vrai. Le coup de tonnerre que Roy avait reçu avait opéré une sacrée transformation. Riza de son côté, s'étonnait de voir son supérieur émettre des sortes de gémissements.
" AAAAAAAAAAH ! JE SUIS DEVENU UN CHIEN ! AU SECOURS AAAAAAAAH !"
Roy se mit alors à sauter dans tout les sens, à la grande surprise de Riza et d'Hayate. Roy bondissait, se contorsionnait, et même tirait sur sa queue.
" SORTEZ MOI DE LA ! JE VEUX PAS ETRE UN CHIEN !"
Riza tenta d'attraper Roy, et elle finit par le serrer contre elle.
" Hayate, calme-toi ! C'est finit, l'orage est passé." dit-elle d'une voix apaisante.
Roy réalisa qu'il avait le museau entre ses seins. Comme on s'en doute, ça le calma illico. Riza continua à lui gratter la tête. Roy se sentit bientôt sur un petit nuage, et remua la queue.
" En tout cas, tout ça c'est de ta faute, stupide animal !" pensa Roy en regardant Hayate.
Ce dernier se mit à grogner. Riza le regarda, stupéfaite.
" Oh tu peux grogner, ça empêche pas que tu sois un crétin !" fit Roy.
Hayate se pencha vif comme l'éclair, et mordit la truffe de Roy.
" WAÏE !" couina Roy.
" COLONEL ! Mais enfin qu'est-ce qui vous prends de mordre mon chien ?" s'exclama Riza.
" Idiot !" pensa Roy, une patte sur la truffe.
" Warf arf waf !" aboya Hayate.
Riza regarda son supérieur avec des yeux ronds. Voilà qu'il aboyait maintenant.
" Je crois que cet éclair a causé de sérieux dommages à votre cerveau, monsieur. Venez je vous ramène chez moi." reprit-elle en posant son chien.
Elle aida Hayate à se relever. Mais ce dernier semblait avoir du mal à tenir debout, et risquait de tomber. Riza vola à son secours, et le soutint. Durant le trajet, Roy fit le point sur la situation :
" Si moi je suis dans la peau d'Hayate, lui a l'air dans la mienne. Et on dirait qu'il est le seul à m'entendre quand je parle. Ou quand je pense. Sinon, il ne m'aurait pas mordu quand je l'ai traité de crétin. En tout cas bonjour la galère !"
La maison de Riza fut en vue. Cette dernière fit entrer tout le monde, et assit Hayate sur le canapé. Puis elle disparut pour aller à la salle de bain. Hayate lui, descendit et se mit à quatre pattes. Ensuite, il se dirigea vers son panier dans lequel il essaya de se coucher. Roy lui, se sentait embarrassé à la vue de ce spectacle.
" Mais ... que faites-vous dans le panier de mon chien ?" demanda Riza, une serviette à la main.
Elle regardait Hayate se contorsionner pour rentrer dans le panier, éberluée.
" Voulez-vous bien sortir de là !" reprit-elle autoritaire.
" Ouais, sors de mon corps le clebs ! " ajouta Roy.
Hayate sortit du panier, sans pour autant se mettre debout. Hayate s'assit comme le ferait un chien, et regarda Riza. Après un instant d'hésitation, elle se dirigea vers lui et lui frotta les cheveux. Hayate haleta.
" Misère ! Que va-t-elle penser maintenant ? " s'interrogea Roy.
Riza essaya de ne pas faire attention. Quand elle eut terminé, Hayate se dirigea vers la cuisine, plus précisément vers sa gamelle. Riza le retint par le col au moment où il allait attraper quelques croquettes.
" M'enfin, qu'est-ce vous arrive ? C'est la nourriture pour mon chien ça !" dit-elle.
Hayate ne comprenait plus rien. Pourquoi sa maîtresse lui interdisait-elle de manger ? Il revint vers les bols, elle le prit par les épaules et le força à se lever. Riza le reconduisit au salon, et le fit asseoir sur le canapé. Ensuite, elle s'occupa de Roy. Ce dernier vit Hayate tenter de se gratter la tête avec le pied, et s'étonner de ne pas y arriver.
" Kaï !"
Riza se retourna, pour découvrir Hayate par terre. Roy se sentait vraiment mal à l'aise à présent. Hayate se remit à quatre pattes, et remonta tant bien que mal sur le canapé. Riza mit la serviette au sale, et retourna au salon. Hayate était allongé de tout son long sur le côté. Roy lui, était assis au beau milieu du salon.
" Bon, on fait quoi maintenant ? " pensa Roy.
Riza semblait se poser la même question. Finalement, elle décida de s'asseoir sur un fauteuil. Hayate posa la tête sur son avant-bras. Riza le regardait, pensive. Le colonel avait un comportement des plus étranges depuis qu'il avait reprit conscience. Peut-être devrait-elle l'emmener chez le médecin. Ou bien attendre un peu en espérant que ça passe. Roy, qui avait marre d'avoir le carrelage froid sous le derrière décida de monter sur un des fauteuils.
" Hayate ! Descend !" s'exclama Riza.
Ce fut bien lui qui descendit, seulement il était dans le corps de Roy. Aussi fut-elle surprise de le voir descendre du canapé et non pas son chien.
" Colonel ... je parlais à mon chien." fit Riza, les yeux en billes
" Et c'est bien lui qui vient d'obéir. Seulement voyez-vous on a échangé nos corps." répondit mentalement Roy.
Pour détendre un peu l'atmosphère, Roy décida de descendre du fauteuil. Mais Hayate lui, resta par terre et même s'y allongea. Trois heures plus tard, Riza résolut de reconduire son supérieur chez elle et d'appeler un docteur. Elle se leva, et alla le voir.
" Colonel, levez-vous. Je vais vous ramener." annonça-t-elle.
Hayate leva la tête et la regarda sans comprendre. Riza répéta sa demande.
" Debout Hayate ! " lança Roy.
Il lui obéit, et se mit à quatre pattes. Pas tout à fait ce qu'il espérait, mais bon. Riza l'aida à se mettre debout. Hayate crut qu'elle voulait lui faire un câlin, et lui lécha la figure. Riza le gifla.
" Colonel ! Je ne vous permets pas ! Ne vous imaginez pas que vous allez pouvoir faire la même chose que tout à l'heure !" s'exclama-t-elle.
" Aïe c'est vrai. J'avais oublié ça." songea Roy.
Riza se dirigea par la porte d'entrée qu'elle ouvrit en grand.
" DEHORS !" s'exclama-t-elle.
" Oh non surtout pas !"
Hayate obéit, en chouinant. Riza claqua la porte quand il fut sortit. Hayate resta derrière la porte, et gémit. Mais le lieutenant resta inflexible.
" Non mais tu te rends compte de ce qu'il a fait Hayate ! Oser me ... me ... comme tout à l'heure !" fit Riza, rouge de colère.
" Bon, c'est quoi la prochaine catastrophe ? Je me retrouve dans le corps d'un poisson rouge ?" se demanda Roy.
Riza se rendit à sa cuisine pour préparer le dîner. Elle servit sa pâtée à son chien.
" Voilà pour toi mon lou !" dit-elle en déposant le bol.
" BERK ! Je vais quand même pas bouffer ça ! " se dit Roy.
Il se détourna de son bol.
" Eh bien ? Tu n'en veux pas ?" s'étonna Riza.
" Nan merci, chuis pas un fana des boulettes pour chien en temps normal."
Riza lui présenta à nouveau sa gamelle, dont Roy se détourna vivement. Il monta sur la chaise de Riza, et regarda dans son assiette. La jeune femme l'en délogea vite fait, et lui indiqua où se trouvait son dîner. Mais pas question que Roy ne mange ne serait-ce que la plus petite d'entre elles. Il résolut d'attendre qu'elle ait fini de dîner pour aller voir dans le frigo.
Le lendemain, quand Riza ouvrit sa porte elle eut la surprise de voir son supérieur allongé devant. Ce dernier releva la tête, et rentra dans la maison.
" Ouf, il est toujours là." pensa Roy.
" Colonel, vous avez passé la nuit devant ma porte ?" s'étonna Riza.
Mais Hayate alla dans la cuisine, sans doute pour manger un morceau. Elle le rejoignit, et comme la veille l'empêcha d'y toucher.
" Je vois que ça ne s'est pas arrangé dites donc !" reprit-elle.
" Ben ça risque pas ! Mais je crois qu'il est grand temps qu'elle comprenne ce qui s'est passé." songea Roy.
Roy sortit de la, cuisine, alla chercher un journal au salon, puis crayon qu'il trouva sur la table basse. Il aboya ensuite pour attirer l'attention des deux bipèdes. Hayate le regarda, de même que Riza. Roy avait pris le crayon par un bout, et commença à tracer des lettres dans un coin du journal. Riza en fut stupéfaite. Roy poussa le journal du museau. Elle prit, pour découvrir un surprenant message :
" Je suis Roy."
Elle leva les yeux vers le chien. Que se passait-il encore ? Depuis quand Hayate savait-il écrire, se demanda-t-elle.
" Hayate, mais où as-tu ..." commença Riza.
" Non, pas Hayate ROY ! " pensa-t-il en reprenant le journal.
Il aboya en tapant de la patte sur le message. Le lieutenant était complètement perdue. Hayate essayait vainement d'atteindre sa gamelle, toujours retenu par Riza. Roy reprit le crayon, et traça à nouveau des lettres.
" Tonnerre, changer de corps ?" lut Riza.
Roy approuva d'un aboiement, et reprit la feuille pour continuer.
" Je suis dans peau de Hayate. Lui dans la mienne. HEIN ?"
Roy décida de lui faire une démonstration.
" Hayate mon petit, regarde-moi."
Hayate tourna la tête vers lui. Roy se mit à lui donner différents ordres, comme assis, couché, donne la patte. Riza regarda bouche bée le chien aboyer vers son supérieur, et ce dernier exécuter les ordres. Puis Roy regarda Riza. Il vit les yeux de cette dernière remonter, et son lieutenant s'évanouir. Quelques instants plus tard, elle reprit connaissance, pour apercevoir Hayate et Roy qui la regardait.
Hayate avait un peu de gelée marron autour de la bouche.
" Ne me dites pas qu'il a mangé les boulettes ?" s'exclama-t-elle.
" J'ai bien essayé de l'en empêcher, mais il les a toutes avalées." répondit Roy.
Riza eut une nausée. Néanmoins elle attrapa de l'essuie-tout et nettoya la figue d'Hayate.
" C'est vraiment toi mon toutou ?" demanda-t-elle.
" Arf !"
" Mon dieu ... voilà pourquoi il se comportait bizarrement. Et donc mon supérieur est dans la peau d'un chien. Au moins maintenant, vous êtes vraiment un chien des militaires." reprit-elle.
" Ah ah ah. Arrêtez, je vais finir par laisser la mâchoire après le plancher tellement que c'est drôle."
" Comment je vais expliquer ça aux autres ? " demanda-t-elle.
" Y'a rien à leur dire ! Pas besoin qu'ils se paient ma tête toute ma vie !" répondit Roy.
Hayate pour sa part, alla chercher sa laisse. Quand Riza vit son supérieur la laisse dans la bouche en train de faire le beau, elle fut prise d'un véritable fou rire. A tel point qu'elle dut s'asseoir. Hayate se rapprocha, et posa une main sur sa jambe.
" Dé ... désolée Ha ... Hayate ... mais pas de sortie aujourd'hui." articula Riza les larmes aux yeux.
Hayate la regarda, et émit un son déçu. Riza lui reprit la laisse, et il haleta tout content, croyant qu'elle allait la lui mettre. Riza réprima un nouveau rire devant son supérieur la langue pendante.
" Mon dieu ... je suis en train de me faire ridiculiser devant ma subordonnée. Je veux mourir ! " pensa Roy en mettant une patte sur sa truffe.
Riza alla ranger la laisse. Puis elle revint leur annoncer qu'elle partait au bureau.
" HEIN ? Vous n'allez quand même pas nous laisser tout seuls ?" fit Roy.
" Ne vous en faites pas colonel, Hayate a l'habitude de rester tout seul. Tâchez de ne pas faire de bêtises, autrement ..." reprit-elle en tapotant son arme.
Et elle sortit, laissant Roy tout seul avec le chien.