Allez la suite ! Voyons comment nos deux compères vont s'en sortir sans Riza. La cohabitation c'est déjà pas facile, mais quand en plus on n'est plus dans son corps, c'est la fin des haricots. Merci mes lecteurs ! Bizzz !
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Roy vit Hayate se diriger vers une litière.
" Houlà ! Hayate ! Viens ici ! Viens que je te montre un truc." lança-t-il.
Hayate le regarda, et entra dans la litière. Roy le rejoignit et l'attrapa par la manche. Il parvint à l'en sortir, et l'amena aux toilettes.
" Désormais, c'est ici que tu feras tes besoins. Du moins, tant que tu sera dans mon corps. Je t'explique comment on fait. Primo, on défait le pantalon avec ses papattes avant."
Roy lui mit la truffe sous la main, et la lui fit poser sur le bouton du pantalon. Comme Hayate avait à présent le cerveau d'un humain, il parvenait à comprendre ce que Roy lui expliquait. Lentement, Hayate baissa le pantalon. Le reste, je ne l'écrirais pas. Niark.
" Bon ! Ben c'était pas mal pour un début. Allez, sors de là." reprit Roy.
Il entendit Hayate tomber par terre avec un couinement.
" Oh mince ! Hayate, on remonte le pantalon. Voilà, et on ferme aussi la braguette. Bon chien."
Roy monta sur la cuvette, qu'il avait fermée au préalable, et appuya sur la chasse d'eau. Ensuite, Roy alla voir dans le frigo ce qu'il pourrait bien manger. Comme il n'avait plus de main, il demanda à Hayate d'ouvrir.
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" Le colonel n'est pas là ce matin ?" demanda Havoc.
" Euh non. Il m'a téléphoné ce matin pour qu'il ne se sentait pas bien." répondit Riza.
" Ah. Bon ben dans ce cas, espérons qu'il guérira vite."
Riza l'espérait aussi, bien qu'elle ne sache absolument pas comment faire retrouver son corps au colonel. Elle espéra que tout se passait bien à la maison. Tant qu'Hayate ne sortait pas, son histoire de maladie était crédible. Mais elle devrait néanmoins trouver autre chose. Un peu plus tard, Riza profita de la pause pour téléphoner chez elle. Un aboiement retentit au bout du fil.
" Ah, colonel. Tout va bien avec Hayate ?"
" Wouf !"
" Ca veut dire oui je crois."
Un halètement lui servit de confirmation. Riza entendit un autre aboiement, mais humain cette fois. Ce devait être Hayate.
" Bonjour Hayate, sois bien sage avec le colonel d'accord ?"
" Wif !"
" Bon à ce soir."
Deux aboiements furent prononcés en guise d'au revoir.
" Quelle conversation." songea Riza avec une certaine ironie.
Le soir arriva, et le lieutenant rentra chez elle. Quand elle referma la porte, une grande chose la plaqua contre la porte et lui lécha le visage à plusieurs reprises. Riza mit un moment à comprendre qu'il s'agissait d' Hayate.
" Hayate suffit !" dit-elle en le repoussant.
Ca lui faisait drôle de voir son supérieur lui lécher la figure. Et surtout d'haleter comme un chien. Roy vint aussi l'accueillir, bien plus calmement.
" Tout s'est bien passé ?" demanda Riza en se défaisant d'Hayate.
Roy hocha la tête de haut en bas. Puis la jeune femme alla ôter son uniforme. Hayate la suivit, comme il le faisait d'habitude. Quand le lieutenant s'en aperçut, elle avait déjà ôté son t-shirt. Riza poussa un cri de surprise. Même si c'était Hayate là-dedans, ça restait le corps de son supérieur. Aussi préféra-t-elle le faire sortir.
" T'as vu quoi ? Elle est comment sous l'uniforme ?" lui demanda Roy.
Hayate ne répondit pas, et s'assit devant la porte. Riza en sortit, habillée en civil et les cheveux détachés. Hayate et Roy la suivirent à la cuisine. Riza prépara à manger pour trois. Roy fit asseoir Hayate, et s'assit en face de Riza.
" Je me demande comment on va faire pour vous sortir de là tout les deux." dit-elle.
" Et moi donc ! J'ai pas l'intention de faire de vieux os dans le corps d'un chien." répondit Roy en piochant dans son assiette.
" Peut-être qu'on devrait des expériences." hasarda Riza.
Roy émit un son surpris.
" Ben oui ! On ne va pas rester là sans rien faire."
" Maieeeeuuuuh ... quel genre d'exéprience ?"
" Voyons ... c'est un choc qui vous a fait changer de corps. Un choc électrique." reprit Riza.
Roy commençait à baliser. Elle n'allait quand même pas les électrocuter ?
" On peut essayer ça."
OO ! Son lieutenant aurait-elle aussi prit un pet au casque ? Ils terminèrent de dîner, puis Riza alla dans sa salle de bain.
" Colonel, mettez-vous comme l'autre jour avec Hayate, avant de vous faire foudroyer." lança-t-elle.
" Que va-t-elle inventer ?" se demanda Roy en grimpant sur les genoux d'Hayate.
Riza revint avec un sèche-cheveux vieux comme Hérode qu'elle donna à Hayate. Ce dernier renifla l'objet pendant qu'elle le branchait. Le séchoir se mit en route, et Roy reçut tout l'air chaud dans le visage. Puis tout à coup ... Bzzz craft !
" KAAAÏÏÏÏ !" s'exclamèrent Roy et Hayate en même temps.
Ils venaient en effet de prendre une bonne décharge. Riza débrancha le séchoir. Hayate secouta la tête, et fila dans la chambre de Riza. Elle et Roy allèrent le rejoindre. Hayate s'était glissé sous le lit en gémissant.
" Oh mon lou ! Je suis désolée, mais il fallait bien que j'essaie quelque chose. Allez viens mon bébé, viens voir maman." dit-elle.
Petit à petit, Hayate rampa et sortit du lit, droit dans les bras de Riza. Elle lui passa la main dan sles cheveux. Hayate gémissait et tremblait. Riza le regarda et s'excusa encore. Elle songea que jamais son visage ne s'était trouvé aussi près de celui de son supérieur. Riza regarda ce visage tant aimé, hésitante.
" Hé ! " fit Roy.
Son aboiement la tira de ses pensées. Elle se releva en soupirant. Tout ce petit monde revint au salon. Riza avait jeté le vieux séchoir, et alla s'écrouler sur son canapé. Hayate vint s'allonger sur elle.
" Ouf !" souffla-t-elle en le recevant.
Riza rougit. Se trouver ainsi coincée sous son supérieur, même si son corps était habité par l'esprit de son chien était ... dérangeant. Roy réagit au quart de tour. Il attrapa le poignet d'Hayate et le fit tomber.
" Désolé ... il a l'habitude de venir près de moi alors ..." fit Riza confuse.
" Mouais. Mais si ça doit arriver, j'aime autant avoir réintégré mon corps au préalable."
Hayate remonta sur le canapé, et se pelotonna contre une Riza couleur tomate. Il posa la tête au-dessus de la poitrine. Roy appuya les pattes sur le rebord du sofa.
" Hayate, descends s'il te plaît."
" Grrrrrr !"
" Euh vous savez ... je pense qu'on ne devrait pas trop le perturber. Il risque de plus savoir où il en est quand il retrouvera son corps." avança Riza.
" Si vous le dites ..."
Roy pour sa part, monta sur le fauteuil d'en face. Riza se perdit dans la contemplation du plafond. Mine de rien, c'était plutôt agréable de le sentir là. Au moins pendant ce temps, il ne faisait pas le tour des bars à la recherche d'une compagne pour la nuit. Elle finit par lui caresser la tête. Hayate lui lécha l'avant-bras, Riza lui sourit. Roy regarda cette scène, pensif. Ca lui faisait drôle de se voir se faire câliner par sa subordonnée. Pourtant, ça ne lui déplaisait pas. Sauf qu'il aimerait bien pouvoir lui rendre la pareille.
L'heure de se coucher arriva. Hayate alla rejoindre Riza dans la chambre. Quelque fois il dormait sur son lit.
" Euh colonel ... pourriez-vous lui dire qu'il ôte vos habits ? Ils commencent à être très froissés. Je suis passée en récupérer d'autres." dit Riza.
" Bien sûr. Hayate mon vieux, va falloir que m'écoute attentivement."
Il amena Hayate au salon, où il dormirait sur le canapé. Riza elle, se prépara pour dormir. Le lendemain, elle sentit un corps chaud contre le sien. Riza ouvrit les yeux, pour découvrir qu'elle avait la tête sur l'épaule d'Hayate. Ce dernier avait juste un caleçon. Riza déglutit : elle ne s'était pas attendue à ça, ni à ce que son supérieur soit aussi musclé. Hayate dormait paisiblement.
Roy s'éveilla. Il avait passé la nuit sur le fauteuil. La première chose qu'il vit fut le canapé vide. Où était donc passé ce chien ? Son intuition lui dicta d'aller voir dans la chambre de Riza. La porte était ouverte. Bingo, il était bien là, allongé à côté d'elle.
" J'hallucine ..." pensa Roy.
Il marcha jusqu'au lit, et appela le chien. Hayate se tourna pour voir ce qui se passait en bas.
" Descends de là bon sang ! Si Riza te voit elle va me trouer la peau !" dit-il.
Hayate le regarda un instant, puis se remit sur le dos.
" Mais ... tu va descendre oui ! " reprit Roy.
Il prit un peu d'élan, et monta sur le lit. Riza le regarda du coin de l'oeil, embarrassée au possible. Roy se faufila entre eux deux.
" Descends de là ou je te saute sur le ventre." menaça Roy.
Hayate le regarda mais ne bougea pas.
" Allez Hayate, file de là ! "
Hayate grogna. Alors là ... Roy alla au fond du lit, et sauta sur le ventre du chien.
" Waïe ! " gémit Hayate.
Riza jugea bon de faire celle qui n'avait rien entendu. Mais ça devint impossible quand Hayate roula sur Roy et lui mordit une patte.
" AU SECOURS ! "
Roy tenta de se dégager, mais Hayate était trop lourd. Le chien lui mordit une oreille, Roy couina.
" Ca suffit ! Hayate, file d'ici !" s'exclama Riza.
Le chien relâcha Roy, et descendit du lit. Riza de son côté, prit Roy dans ses bras pour examiner son oreille.
" Ca saigne. Il vous a bien mordu." dit-elle.
" J'avais remarqué oui."
Elle se leva, Roy toujours dans ses bras et alla à la salle de bain. La jeune humidifa un coton, et nettoya l'oreille. Après quoi, elle se rendit à la cuisine et déposa Roy sur une chaise. Elle en tira une autre pour Hayate et le fit asseoir. Mais la vue du torse finement musclé de son supérieur l'empêcha purement et simplement de manger.
" La vue est belle lieutenant ? "
Les aboiements de Roy la tirèrent encore une fois de sa rêverie, et elle se mit à manger le rouge aux joues. Un peu après, un autre problème se posa à elle. Hayate devait s'habiller. Riza alla donc lui chercher des vêtements. Hayate prit une chemise dans la bouche et secoua la tête.
" Non ! Hayate arrête ! Donne-moi ça !" fit Riza en prenant un bout de la chemise.
Hayate grogna tout en tirant la chemise d'un côté.
" Hayate ! DONNE !"
Il lâcha la chemise. Elle l'aida à la passer et attacha les boutons. Après quoi, elle se tourna vers Roy qui surveillait le bon déroulement des opérations :
" Je vous laisse vous occuper du bas."
" S'il vous plaît."
Roy s'avança pendant qu'elle sortait se préparer. Elle entendit soudain un barouf pas possible. Roy aboyait et Hayate semblait courir partout. Riza soupira.
" Mais lâche ce caleçon stupide animal ! " vociférait Roy.
Hayate tenait un caleçon propre dans la bouche et courait dans toute la chambre, Roy à ses trousses. Roy grimpa sur le lit et bondit sur Hayate. Il attrapa un bout du sous-vêtement. Hayate se mit alors à secouer la tête dans tous les sens, avant de tourner sur lui-même. Roy finit par lâcher prise, et alla s'encastrer dans le mur comme une bouse. Riza décida d'intervenir. Quand elle ouvrit la porte, elle trouva Hayate avec un caleçon dans la bouche et Roy complètement scratché sur le mur à côté du lit.
Riza s'avança vers Hayate et tendit la main. Le chien ouvrit la bouche et laissa tomber le sous-vêtement dedans. Puis elle alla voir Roy. A première vue, rien de cassé. Elle tâta avec précaution. Tout était ok.
" Vous allez bien mon colonel ?" demanda-t-elle.
" Je veux mourir."
Bien ! Il était conscient. Riza le posa délicatement sur le lit.
" Hayate ! Tu écoute ce que le colonel te dit d'accord ?" dit-elle en montrant le colonel écrasé.
" Bwouf ! "
" Je vais finir de me changer sur ce."
Riza sortit, les laissant seuls. Roy se redressa tant bien que mal.
" Bon on reprends. Les papattes sur le caleçon. Voilà. On mets les pouces dedans, et on fait glisser. C'est bien."
Hayate faisait au fur et à mesure qu'il disait. Sauf qu'il mit deux jambes dans une seule. Roy lui tendit ensuite le jean. Quand Hayate s'approcha, il se tartina en beauté.
" Kaï ! "
Roy leva la truffe au ciel. Puis il s'allongea au bord du lit et le regarda se débattre.
" Il va me bousiller mon corps d'Appollon en plus de mes fringues ce clebs."
Roy lui réexpliqua comment enfiler la chose, et l'aida ensuite à mettre le jean. Riza vint plus tard lui peigner les cheveux. Naturellement, Hayate ne put s'empêcher de vouloir lui faire des câlins à sa façon, c'est-à-dire à grands coups de langue.
" Voui mon chien ! Mais tiens-toi tranquille, j'ai pas encore fini." dit-elle en le forçant à se rasseoir.
Hayate obéit sagement, et Riza termina de le coiffer. Il était l'heure pour elle de partir. Quand ce fut fait, Hayate alla chercher sa balle qu'il se mit à poursuivre dans toute la maison. La balle roula tout à coup sous la table, et Hayate se précipita tête baissée pour la récupérer. Ce faisant, il se coinça entre les pieds d'une chaise en plus de se cogner la tête. Hayate ressortit, la chaise en travers du corps.
" Purééééeee ! Mais c'est pas vrai ! " s'exclama Roy.
Hayate avait les bras le long du corps et ne pouvait plus se relever. Il se contenta donc de glisser en avant.
" Hayate ! Reste tranquille bon sang !" fit Roy en s'approchant.
Hayate gémit, mais s'arrêta. Roy s'assit à côté de lui.
" Bon, comment vais-je te tirer de là ? C'est que j'ai plus de mains moi."
Roy réfléchit au problème durant quelques instants.
" Hayate, essaie d'aller en arrière." dit-il.
Mais ses pieds glissaient sur le parquet, et Hayate ne parvint pas à se dégager. Roy esssaya alors de le pousser avec les pattes avant. Hayate finit par se mettre à genoux, avant de tomber sur le côté. En se tortillant sur le sol, il flanqua un coup de pieds de chaise à Roy.
" T'as décidé de me faire mal toi aujourd'hui ! " s'exclama-t-il.
Hayate gémissait de plus en plus fort. Roy attrapa un des pieds de la chaise, et tira de son côté. Il leur fallut une bonne heure avant de dégager Hayate. Ce dernier une fois libre se secoua.
" Pouh ! En tout cas, finit la balle !" dit Roy.
Il parvint à remettre la chaise sur pieds, et la poussa pour la remettre à sa place. Hayate de son côté, était partit chercher un autre jouet. Un frisbee, qu'il se mit à mordiller et secouer. Roy décida de ne pas s'en mêler, et le laissa faire. Hayate s'allongea sur le parquet, mâchonnant le disque de plastique. Au bout d'un moment il s'en lassa, et resta allongé sur le parquet. Roy lui, avait prit un journal et le lisait. La seule difficulté pour lui était de tourner les pages.
Quand Riza rentra le soir, Hayate vint l'accueillir joyeusement. Elle lui sourit et lui ébouriffa les cheveux. Roy vint aussi la voir et eut droit à une caresse sur la tête, ce qu'il eut l'air d'apprécier car il remua la queue. Après qu'elle se soit changée elle prépara le dîner pour ses deux chiens préférés.
