6ème chapitre ! Que va-t-il arriver à Roy dans ce labo ? Merci pour les reviews je vous adore !

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Roy ouvrit doucement les yeux. Il était toujours dans la cage, et le fourgon roulait encore. Ce laboratoire était donc si loin de Central ? Voilà qui posait un sérieux problème. Comment allait-on le retrouver ?

" Maintenant que j'ai plus de collier, c'est même pas la peine d'y penser. Pourtant, il faut que je sorte de là, j'ai pas envie de me faire charcuter." pensa Roy.

Le fourgon tourna, puis s'arrêta enfin. Ils y étaient. Les portes arrières du véhicules s'ouvrirent, et des employés sortirent les cages. Puis on les fit entrer dans le fameux labo. Roy avait remarqué l'enseigne en entrant : I-gene Technologies. Après une longue marche, pour le personnel bien sûr, les chiens furent entreposés dans une salle de taille moyenne, et transvasés dans d'autres cages, toujours aussi spacieuses. Puuis les employés partirent, les laissant seuls. Mais Roy sentait que ça n'allait pas durer longtemps.

" Bon, ouvrir la cage c'est pas possible. Mordre les barreaux non plus, je risquerais de me péter les dents. Qu'estc-e qui me reste comme solution ? " réfléchissait Roy.

Il était un chien ordinaire, mais avec l'intelligence d'un être humain. Donc, il avait un avantage. Ensuite, il était alchimiste d'état, il manipulait le feu.

" Mais oui l'alchimie ! Je ne suis peut-être plus humain, mais j'ai les connaissances nécessaires. Il faut juste que je trouve comment tracer un cercle de transmutation."

Il regarda autour de lui. A part du papier journal et deux gamelles, rien d'intéressant. Roy jeta un coup de truffe dans les gamelles. L'une d'elles contenait de la pâtée. Peut-être qu'avec ça, il pourrait dessiner un cercle. Il prit la gamelle, qu'il mit sur le côté, non loin de la porte. Avec une patte, Roy écrasa ensuite un peu de nourriture, et commença à tracer son cercle alchimique. Quand il eut fini, il l'essuya après le journal. Roy posa ensuite les deux pattes sur le cercle et se concentra. PAF ! Le verrou de la porte sauta, et elle s'ouvrit. Roy sauta à l'extérieur.

" Eh ben ! Comment t'es sorti Roy ?" entendit-il.

Il reconnut un de ses compagnons de voyage.

" Je pense pas que tu comprendrais. Attendez, je vais vous sortir de là. Doit bien avoir une commande centrale." répondit-il.

Roy regarda autour de lui, et aperçut enfin une console. Il grimpa dessus, et trouva le bouton qui commandait l'ouverture des cages. Il l'actionna, et tous les chiens sortirent.

" Eh ben dis donc t'en as dans le ciboulot toi !" lança un caniche.

" Tout le monde avec moi ! Courez et ne vous arrêtez pas !" s'exclama-t-il en descendant de la console.

Roy prit la tête de la meute, et se précipita vers la sortie. Les gens du labo furent surpris de les voir débouler à toutes pattes. Roy avait enregistré le trajet de tout à l'heure, et menait son monde vers la liberté. En peu de temps, tous les chiens furent dehors.

" Salut Roy ! Et merci !" fit un des chiens.

" A plus noiraud ! Rentre bien !" ajouta un autre.

La plupart lui dirent au revoir. Roy de son côté, s'empressait de s'éloigner du labo. L'alerte avait dû être donnée.

" Mais par où aller ? Je n'ai aucune idée de l'endroit où je me trouve. Bon, je vais bien voir dans quelle ville j'atterrirais. De là, j'aviserais pour rentrer à Central." se dit-il.

Roy suivit donc la route. Il marcha longtemps, avant d'arriver aux abords d'une ville. A force de marcher il avait mal aux pattes. Roy trouva un banc sur lequel il décida de dormir un peu. Il se reposa durant deux bonnes heures, avant que son estomac ne crie famine. Roy descendit du banc, et se mit en quête de nourriture.

Il trouva une boucherie qui ferait bien son affaire, pour peu qu'il parvienne à y prendre quelque chose.

Roy s'avança vers la vitrine. Voyons ... comment allait-il s'y prendre ? Son ouïe aiguisée l'informa de l'arrivée d'un camion non loin. Il s'avéra être celui de la boucherie, qui devait probablement effectuer des livraisons. Roy sentit qu'il tenait là une occasion. Il suivit donc le camion dans le parking privé. Effectivement, le camion venait se charger pour une nouvelle tournée. Roy s'approcha discrètement du camion. Il observa le va et vient du livreur. Il sut ainsi qu'il mettait bien cinq minutes pour empiler des bacs destinés aux clients. S'il s'y prenait bien, il aurait le temps de se servir. Roy s'approcha d'une des piles. Pas de couvercle, parfait. Roy saisit un des sac en plastique et se sauva. Il se réfugia dans une ruelle. Il déchira le sac et prit son petit déjeuner.

" Des saucisses ! Excellent." pensa Roy tout en mangeant.

Un peu plus tard, il décida de savoir où il se trouvait. Roy arriva devant un abri bus. Il grimpa sur le banc, et regarda le plan.

" Alleyville ! Mais cette ville est à au moins vingts kilomètres de Central ! " se dit-il avec effroi.

Vingt kilomètres à patte, ce n'était pas rien. Roy redescendit du banc, un peu assomé. Il savait à peu près quelle direction prendre, aussi décida-t-il de partir immédiatement. Il sortit de la ville, pour une longue marche. La nuit était tombée quand il arriva dans la prochaine cité. Roy était épuisé. Il trouva un pont sous lequel il se coucha.

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Riza elle, ne pouvait pas dormir. Elle était folle d'inquiétude au sujet de Roy. Son esprit était dans le corps de son chien, et elle tenait énormément aux deux. Si jamais il lui arrivait quelque chose, Riza ne s'en remettrait pas. Hayate tâchait de lui remonter le moral comme il pouvait. En ce moment, Riza restait blottie contre lui pendant des heures, à se demander si Roy allait bien.

" Si seulement j'avais une piste ... il faut qu'il revienne." soupira Riza.

Hayate enfouit son visage dans ses cheveux. Riza était triste comme il n'était pas permi depuis la disparition de Roy. Elle l'avait cherché partout, sans aucun résultat. A présent, elle se sentait complètement désemparée. Riza avait réalisé une chose à laquelle elle s'était refusé à penser. Elle ne supportait pas de vivre sans Roy. Riza avait besoin de lui, comme on a besoin de l'air. Jamais elle n'aurait pensé en être un jour séparée. Elle essayait de se consoler en se disant que son corps était là, mais ce n'était quand même pas Roy. Riza se tourna, et se mit à plat ventre contre Hayate.

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" Woooouuuaaaaah ! Eh ben, j'aurais jamais cru dire ça, mais le lit de Riza me manque. C'est quand même plus confortable que la pierre." se dit Roy en s'éveillant.

Il sortit de sous le pont, et se mit en quête d'un peu de nourriture. Qu'il chipa encore une fois. On se débrouille comme on peut. Roy poursuivit sa route une fois qu'il eut mangé. Il passa près d'une grande maison, qui tenait plus du palais qu'autre chose. Soudain, une balle rebondit devant lui, manquant de l'assomer. Roy vit ensuite arriver une petite fille, qui ne devait pas avoir plus de six ans.

" Oooh ! Un toutou !" s'exclama-t-elle.

Roy éprouva aussitôt une vive méfiance à l'égard de cette enfant. Elle avait tout l'air de la gamine tête-à-claques. La petite l'attrapa et le souleva de terre. Roy se débattit, et elle le serra à l'en étouffer.

" Mais lâche-moi bon dieu ! " pensa-t-il.

L'enfant le ramena chez elle. Elle croisa sa mère, une femme à l'air hautain et superficiel.

" Melinda ma chérie, qu'est-ce que c'est que ça ?" demanda-t-elle.

" Un gentil toutou ! On peut le garder maman ?" répondit Melinda.

" Mais tu as déjà un chien ma chérie."

" Oui mais comme ça, Toby il aura un ami. Allez steup !" gémit la petite.

" Bon d'accord, mais c'est toi qui t'en occupe."

" OUUAAAIIIIS ! "

Melinda emena Roy dans sa chambre. Ce dernier n'avait jamais vu de chambre d'enfant aussi grande. Elle le posa sur son lit, et Roy put enfin respirer. Melinda farfouillait un coffre à jouets. Quand elle revint, elle posa des habits à côté de Roy.

" On va jouer à la maman toi et moi. Viens." annonça-t-elle.

Elle empoigna Roy, et entreprit de lui enfiler les habits. Puis Melinda attrapa du maquillage, et lui peignit le visage. Ensuite, elle l'apporta devant une glace. Roy ne put retenir un gémissement effrayé en se découvrant. Il avait une robe rose à dentelle, des noeuds dans les oreilles, et trois tonnes de maquillage. Melinda lui avait mis du rouge à lèvres, tartiné le contour des yeux et il avait même du blush.

" Regarde comme tu es beau ! Au fait, il te faut un nom ! T'as l'air d'un bonbon comme ça, alors je vais t'appeler Bonbon !" décida-t-elle.

Roy était au bord de la syncope. La petite fille le posa par terre.

" Il te manque du parfum, je vais en chercher."

" DU PARFUM ! Mais elle est tombée sur la tête ou quoi ?" pensa Roy.

Pendant qu'elle s'absentait, il essaya de se défaire de ses vêtements.

" T'as vraiment l'air d'une femelle comme ça." entendit-il.

Roy tourna la tête, pour découvrir un GROS bouledogue. Le chien s'avança vers lui.

" T'es qui toi ? C'que tu fais chez moi ? " reprit-il d'un air menaçant.

" Euh ... je suis pas là de mon plein gré je te rassure." répondit Roy, guère rassuré.

" Ah Toby ! Tu fais connaissance avec Bonbon ?" fit Melinda en revenant.

Elle se pencha vers Roy et lui vaporisa du parfum. Roy éternua deux fois.

" Voilà ! Tu es parfait comme ça. Nous pouvons aller prendre le thé chez nos amis."

Elle reprit Roy, et l'installa sur une petite chaise, devant une table où Melinda avait disposé une dinette. Melinda ajouta quelques peluches pour faire les invités.

" Allez Bonbon, bois ton thé." dit-elle en mettant une tasse sous la truffe de Roy.

Roy détrouna la tête.

" Allez la lavette bois ton petit thé !" intervint le bouledogue.

Roy donna un coup de patte qui fit tomber la tasse.

" Oh vilain chien ! Pour la peine tu boiras plus jamais le thé avec mes amies !" s'exclama Melinda.

" Je vais pas en mourir, je te rassure." pensa Roy.

Melinda chassa Roy de sa chambre, ainsi que l'autre chien. Roy essaya encore d'enlever ses vêtements.

" Attends mon vieux, laisse-moi te filer un coup de patte." dit le bouledogue.

Il se jeta sur Roy, et déchira les habits assez violemment. Roy se retrouva sur le dos, le chien au-dessus de lui.

" Toi ... c'est Toby je suppose." fit-il.

" Ouais ! Et tout ce qui est en-dessous des poignées de portes c'est chez moi ! Tâche de t'en souvenir !"

" J'en prends bonne note." répondit Roy.

" Bien. Maintenant, apporte-moi mon coussin." ordonna Toby.

" Quoi ? Je suis pas ton esclave !"

" Tu le fais ou je t'arrache ta p'tite tête ?"

Devant la taille impressionnante de ses crocs, Roy se résolut à obéir. Il trouva le coussin, et l'apporta. Toby s'affala dessus, et demanda qu'il lui amène des biscuits pour chien.

" Et maintenant tire-toi." fit Toby.

Roy ne fut que trop content de s'esquiver. Il allait vers la sortie, quand il se sentit soulevé de terre.

" Te voilà Bonbon ! T'as enlevé tes habits, méchant chien ! Viens par là, que je te rhabille." fit Melinda.

" Oh non ! Pas question ! Gnnnnn ! "

Roy tenta de se dégager, mais la petite fille le serrait trop fort. Elle le ramena dans sa chambre, et lui mit des habits de bébé. Roy était ainsi vêtu d'une layette, et d'un petit bonnet. Après quoi, elle le fourra dans un berceau.

" C'est l'heure de ton biberon, mon bébé." dit-elle.

Et vlan, elle lui fourra un biberon dans la gueule. Puis ce fut le tour de la tétine. Roy la recracha, mais Melinda la lui fit reprendre de force.

" Retenez-moi ou je fais un malheur !"

Le soir venu, elle lui servit sa pâtée dans la cuisine avec Toby. Mais Roy n'en voulut pas. Toby en profita pour lui voler sa part. Melinda emena Roy dormir dans sa chambre, et l'installa dans le berceau. Notre ami attendit qu'elle dorme pour sortir de la chambre. Tout le monde était couché, c'était l'occasion de s'en aller.

Roy avisa une chatière, sûrement celle de Toby. Au moment où il allait l'atteindre, le bouledogue le retint par le cou, et l'envoya bouler.

" Où est-ce que tu va comme ça minus ?" demanda-t-il.

" Je me casse si t'y vois pas d'inconvénient." répondit Roy en se relevant.

" Un peu que j'en vois un. J'aurais plus d'esclave."

" Je suis pas ton esclave !" rétorqua Roy.

" Ah non ? T'es prêt à risquer combien de pattes pour ça ? "

Toby semblait prêt à en découdre. Roy lui, était déterminé à ne pas rester un seul jour de plus avec la gamine qui le confondait avec une poupée. Roy se dit qu'il allait devoir se montrer plus malin que son adversaire s'il voulait conserver ses quatre pattes.

" Retourne immédiatement de là où tu viens." reprit Toby.

" Non."

Toby se rua vers lui. Roy esquiva et fonça vers la chatière. Il en sortit comme un boulet, Toby à ses trousses. Roy cavalait dans le grand jardin. Il avisa un tas de poubelles dans un coin, et bifurqua vers elles. Le tas ne semblait pas très stable. Roy monta dessus, et put franchir la clôture. Le bouledogue voulut le suivre, mais les poubelles s'effondrèrent sous son poids et il tomba sur le dos. Roy s'éloigna autant que possible de cette maison. Il ne ralentit que lorsqu'il fut hors d'haleine. En passant près d'une rivière, il se rendit compte qu'il lui restait encore du maquillage. Roy plongea la tête dans l'eau froide pour s'en débarrasser.

" Brrrr ! Ca va mieux. Bon dieu, c'est épuisant d'être un chien, j'aurais jamais cru. " se dit-il en regardant son reflet.

Le doux foyer de Riza lui manquait affreusement. Roy chercha un coin où dormir, avant de continuer son voyage.