Yay ! L'avant -dernier chapitre ! J'ai fini de l'écrire, et je vais cogiter sur la prochaine. J'ai déjà deux chapitres en tête. Valà.
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Le lendemain, Roy était sorti de la ville. Il était encore assez loin de Central, et n'avait pas le moral au beau fixe. Vers midi, il arriva dans un petit village.
" Hé Roy !" entendit-il.
Il tourna la tête, et reconnut un des chiens du labo, un berger allemand. Il vint droit vers lui.
" Ca fait plaisir de te revoir ! Qu'est-ce que tu deviens ?" demanda-t-il.
" Oh, j'essaie de rentrer chez moi. Et toi ?" répondit-il.
" Ben, avec quelques rescapés du labo on a formé une meute. Viens par là, y vont sûrement être contents de te revoir."
Le berger l'emmena dans une décharge, où il retrouva cinq autres de ses compagnons du labo. Ces derniers furent contents de le revoir, et l'incitèrent à rester parmi eux. Un danois lui proposa un reste de poulet, Roya accepta.
" Tu m'a dis que tu voulais rentrer. C'est vrai que t'as une famille toi." reprit le berger.
" Oui. Je ressort de chez une gamine, une vraie horreur. Elle me prenait pour un jouet." raconta Roy.
" Ah les petits d'hommes ! Des fois t'en as qui sont géniaux, mais y'en a d'autres ... t'as envie de les mordre et pas qu'une fois."
" Tu en a connu pou dire ça ?" questionna Roy.
" Ouais ! J'ai été dans trois familles, et aucune n'a pu me garder bien longtemps."
" Et c'est quoi ton nom au fait ?"
" Mon nom ? Ma première famille m'a appelé Vince, t'as qu'à m'appeler comme ça. Le danois lui, les humains l'ont nommé Danny. Quand aux autres, ils n'ont jamais eu de famille et donc, ils n'ont pas de nom." expliqua Vince.
" Ah."
Un peu plus tard, la meute quitta la décharge. Vince décida de montrer à Roy comment fouiller dans les poubelles. Vu sa petite taille, le berger demanda à un yorkshire comment les renverser.
" Compris chef ! R'garde-moi bien Roy, c'est tout un art !" s'exclama le petit chien.
Il se mit à galoper vers une poubelle, bondit sur des sacs et avec son poids et à la vitesse la renversa.
" Y'en a une autre là-bas. Fais un essai pour voir." reprit Vince.
Roy courut vers la poubelle, et sauta dessus. Ou plutôt il la percuta assez brutalement.
" Hm ! Pas mal pour une première fois ! Mais fais gaffe à ta truffe, elle peut encore servir." commenta Danny.
Roy se releva, et secoua la tête. Après ce petit encas, les chiens se promenèrent dans le village. Vince présenta quelques humains qui leur donnaient parfois à manger.
" Dans l'ensemble, ils nous fichent la paix. Tant qu'on ne chaparde pas chez eux bien sûr. Mais bon, vu qu'il y en a qui nous nourrissent y'a pas besoin." expliqua Vince.
Ils s'approchèrent d'un bas sur lequel tricotait une vieille dame. Quand elle aperçut la meute, elle posa ses aiguilles et caressa les chiens.
" Tiens, y' a un nouveau venu ?" remarqua-t-elle en voyant Roy.
Elle lui caressa la tête à lui aussi. Puis les chiens s'en allèrent.
" Voilà pour notre territoire. Mais j'imagine que t'as pas l'intention de rester un CSF bien longtemps." conclut Vince.
" Un quoi ?" demanda Roy.
" Un CSF. Un Chien Sans Famille, comme nous."
" Non en effet."
Néanmoins, Roy se sentait bien parmi cette meute. Il resta quelques jours, le temps d'améliorer ses techniques de survie. Un matin, un des chiens arriva tout affolé.
" La fourrière ! Ils ont capturé Danny et le Noir !" s'exclama-t-il.
" Oh non ! " fit le yorkshire.
" On peut plus rien pour eux." ajouta Vince.
" Comment ça ? Je vais les chercher moi !" décida Roy.
" Mais Roy ..." reprit celui qui avait donné la nouvelle.
Roy lui demanda de l'amener au camion. Il obéit, et le conduisit près d'une boucherie. Le camion était encore là, mais n'allait pas tarder à partir. Les gars remontaient déjà dedans. Roy se précipita, et en grimpant sur un mur il sauta sur le toit.
" T'as pas entendu un bruit ?" demanda un des gars.
" Si. Je vais m'arrêter après le feu."
Le camion stoppa. Roy alla vers le fond du camion pour prendre un peu d'élan. Quand le chauffeur sortit, il se précipita et lui sauta sur la tête. Avec son poids, il l'assoma. Le deuxième sortit à son tour. Roy lui fila entre les jambes, attrapa son pantalon, et le lui baissa. Ensuite il le fit tomber. Après quoi, il alla à l'arrière et sauta après la poignée. La porte s'ouvrit, il entra.
" Roy ! Ben ça alors !" fit Danny.
Il ouvrit la cage du danois, puis celle d'un chien entièrement noir.
" Allez ! Tout le monde descends." dit Roy.
Les trois chiens bondirent hors du fourgon et s'éloignèrent à toutes pattes. A la décharge, les autres furent étonnés mais contents de les revoir.
" T'es vraiment pas un chien comme les autres Roy." décréta Vince.
" Tu ne crois pas si bien dire."
La meute décida d'aller se trouver de quoi manger, en prenant garde de ne pas croiser la fourrière. Ce fut la vieille du début d'après-midi qui leur fournit un bon repas. La nuit venue, tous retournèrent à la décharge. Roy se trouva un vieux lit qui avait encore un matelas. Il le partagea avec le yorkshire.
Les rayons du soleil tirèrent Roy du sommeil. Il baîlla largement, et s'étira. Le yorkshire était déjà levé. En bas, il le trouva avec Vince et Danny. Tout à coup, des types armés de filet et de collets débarquèrent. La fourrière. Encore eux.
" Vince ! Planque tout le monde, je me charge de ces types !" s'exclama Roy.
" T'es sûr ?"
" Dépêche !"
Vince aboya pour rassembler les autres. Roy de son côté filait vers l'épave d'une voiture. Il y trouva un peu de cambouis dans lequel il trempa une patte. Roy traça son cercle de transmutation, et l'activa. Une barrière de feu coupa la route aux gars de la fourrière.
" Qu'est-ce qui se passe ?" fit l'un d'eux.
Roy fit s'ensuivre diverses explosions, qui finirent par chasser les employés hors de la décharge. Non sans leur brûler la combinaison au passage. Quant aux filets et collets, ils furent calcinés. Roy fit disparaître les flammes. Il poussa ensuite un hurlement pour signaler à ses amis que la voie était libre.
" Ca sent le brûlé ici. Qu'est-ce qui s'est passé ?" interrogea Vince.
" Trop compliqué à expliquer. Mais on devrait être tranquilles maintenant." répondit Roy en le rejoignant.
" Encore une fois, on te doit notre liberté." fit le Noir.
La meute sortit de la décharge, pour chercher son petit déjeuner. Roy lava sa patte dans une flaque, avant de fouiller dans les poubelles comme ses compagnons. Ensuite, ils allèrent se prélasser sur une pelouse. Roy sentit une de ses oreilles le démanger assez vivement. Il se gratta frénétiquement.
" Manquerait plus que j'ai attrapé des puces. Remarque, à traîner avec ces chiens errants, c'est normal. Il serait peut-être temps que je reparte. Ca va bientôt faire trois semaines que j'ai disparu." pensa-t-il.
Roy entendit soudain deux humains parler de Central. Il releva la tête. Un déménagement avait lieu sur le trottoir d'en face. La voilà sa chance. Il surveilla le déroulement de l'opération. Le soir venu, le camion s'apprêtait à partir.
" Les gars, je vais devoir m'en aller." annonça-t-il en se levant.
" Ca y est tu nous quittes ? Moi qui pensais que tu allais rester finalement." dit Vince.
" Désolé, mais je dois retrouver ma famille. Merci de m'avoir accueilli dans ta meute." reprit Roy.
" Hmm, reviens quand tu veux."
Roy traversa la rue, grimpa sur une voiture et put atteindre l'intérieur du camion avant qu'on ne ferme les portes. Il trouva une chaise rembourrée qui ferait bien son affaire le temps du voyage.
" Je vais enfin rentrer chez moi. J'ai hâte de revoir Riza et Hayate."
Le camion démarra, et partit. Roy se demanda combien de temps allait durer le trajet.
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Riza cachait son chagrin comme elle pouvait. Mais son supérieur lui manquait terriblement. Elle ne cessait de se poser des questions : où était-il, comment allait-il et si elle le reverrait un jour. Le lieutenant avait fait poser des affichettes avec une photo et le signalement du chien un peu partout. Concernant Hayate, elle avait prétexté une rechute pour le garder à la maison. Ce qui était plus prudent à son sens. Riza avait perdu un peu d'appétit, et était pâle en ce moment.
Et surtout, elle n'avait plus le coeur à faire quoi que ce soit. Hayate tenta bien le de la distraire, mais en vain. Quand elle le regardait à présent, elle finissait par pleurer. Roy lui manquait beaucoup, mais Riza se faisait un sang d'encre à son sujet. Elle n'était plus là pour le protéger, il était prisonnier d'un autre corps et ne pouvait donc pas utiliser l'alchimie. Bref pour elle, Roy était sans défense.
" Allons Riza, c'est un homme très intelligent, je suis sûre qu'il s'en sors bien. Rassure-toi il va bien. Il ne peut qu'aller bien." se dit-elle.
Riza essayait ne pas l'imaginer gisant dans un caniveau, ou écrasé sur la route. Mais c'était plus fort qu'elle, elle craignait toujours le pire quand il était question de lui. Pourtant, elle savait mieux que quiconque que Roy avait largement de quoi se défendre.
" Seulement là, il ne peut plus se servir de son alchimie. Bon d'accord il a conservé son intelligence, mais est-ce suffisant ? "
Riza ne pouvait donc s'empêcher d'angoisser. La nuit, elle faisait des cauchemars. Riza entendait les hurlements de désespoir du chien, elle le voyait blessé, mourant ... quelque fois elle percevait aussi la voix de Roy qui l'appelait à l'aide. Quand Riza se réveillait, les larmes baignaient ses joues. La jeune femme soupira. Allongée sur le canapé comme toujours, Hayate couché par terre, Riza tentait de refouler les sanglots qui lui opressaient la poitrine.
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Roy tomba soudain de la chaise. Un coup de frein trop brusque du camion sans doute.
" Cochon de chauffeur ! La prochaine fois qu'il se met debout comme ça sur la pédale de freins, m'en va lui faire un piercing là où c'est très sensible chez un homme !" pensa-t-il avec humeur.
Au fait, pourquoi s'étaient-ils arrêtés ? Etaient-ils arrivés à Central ? Visiblement non, puisque le camion redémarra. Peut-être bien qu'ils y étaient après tout, mais ils ne stopperaient sûrement qu'une fois devant la nouvelle maison.
" Oïch, je meurs de faim ! Evidemment y'a rien de comestible ici."
A part les meubles ou diverses babioles, rien à se mettre sous les crocs. Et comme Roy ne se nourrissait pas de bois ...
" Vais me plaindre à l'agence de voyage. Le service à vraiment à chier debout la tête en bas." continua-t-il en s'asseyant.
Roy resta perdu dans ses pensées un moment, pour finir par remonter sur sa chaise. Le camion passa sur deux bosses, ce qui lui cogna la tête contre les bras de la chaise.
"&& ! Je vais finir par lui éclater la tronche à ce chauffeur ! REGARDE OU TU ROULE ! PIGNOUF !"
Un peu plus tard, ce fut un virage prit assez sèchement qui le fit tomber de sa chaise.
" ( Censuré ) !"
Vivement qu'ils arrivent, Roy en avait vraiment plein les pattes. Dix minutes plus tard, son voeu fut exaucé. La porte du camion s'ouvrit, et Roy en sortit comme une fusée. Il ne s'arrêta que dans la rue voisine.
" Enfin ! Je suis de retour. Mais où dans Central ça !"
Roy se remit en route. Il trouverait bien quelque chose qui lui dirait où il se trouvait. Ceci fait, il lui faudrait juste se rendre chez Riza. Un abri de bus se présenta ( bonjour petit chien, tu es perdu ? ) Roy grimpa sr le banc et appuya les pattes de devant sur la vitre pour lire le plan. Il vit ainsi qu'il éytait quand même très à l'opposé de là où habitait Riza.
" Décidément j'ai pas de bol moi. Pouvaient pas habiter dans la même rue que mon lieutenant les autres abrutis, non !"
Enfin, il n'eut plus qu'à y aller. Le plus dur était passé. Roy marcha donc dans Central pendant une bonne heure et demi.
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Riza se décida à pendre l'air. Elle n'en pouvait plus de rester là à cogiter. Hayate ne put que la regarder sortir. La jeune femme blonde déambula droit devant elle, sans but précis. Sa promenade ne l'empêchait pas d'oublier son colonel pour autant. Toutefois, ne plus avoir son corps sous le nez pour un temps lui faisait du bien mine de rien. Riza évitait de regarder ses affichettes, de peur d'éclater en sanglots en pleine rue.
Ses pas la menèrent au parc, là où tout avait commencé. Riza s'écroula sur un banc, la tête en arrière, et inspira l'air frais, entremêlé des senteurs parfumées des plantes alentour. Elle ne pensa plus à rien, se contentant de sentir la caresse sur son visage et d'entendre les enfans babiller autour. Quel bienfait !
" Mais ... c'est Riza là-bas ! RIZA !" aboya Roy.
Il galopa vers elle en continuant d'aboyer. La jeune femme ouvrit les yeux en percevant ces aboiements tonitruants. Il lui semblaient familier. Riza tourna la tête vers la droite pour découvrir une fusée noire arriver vers elle. Elle se redressa. Mais oui c'était bien lui !
" ROY !" s'exclama-t-elle.
Elle se leva d'un bond et reçut le chien dans les bras. Roy se mit à lui lécher abondamment le visage.
" Roy, tu es enfin revenu ! Mais où étais-tu passé ?" demanda Riza entre deux coups de langue.
Elle promena ses doigts dans la fourrure brune. Roy semblait on ne peut plus heureux de la retrouver.
" Eh bien ! Tu peux te vanter de m'avoir causé du souci, reprit-elle. Mais va-tu cesser, j'ai la figure toute mouillée !" ajouta-t-elle en souriant.
Mais Roy ne s'arrêta pas pour autant. Riza ne l'avait jamais vu aussi content de la revoir. Elle commença à quitter le parc, Roy dans ses bras. Il avait délaissé le visage pour s'en prendre au cou maintenant. Riza lui grattait la tête, un peu embarrassée.
" Hayate ! Regarde qui j'ai trouvé au parc." annonça-t-elle en entrant.
Hayate vint voir, et lui et Roy se firent une fête monstre. Puis Riza reprit Roy qu'elle amena à la salle de bain.
" Je sais pas où tu as traîné, mais ce n'était pas dans un champ de roses." dit-elle en le posant dans la baignoire.
Elle le lava soigneusement, puis le sécha avec un sèche-cheveux. Roy se blottissait contre elle, véritablement aux anges. Ensuite, elle le ramena au salon où elle le posa sur le sofa, et elle se mit à côté de lui. Roy vint aussitôt sur ses genoux, et appliqua le bout de son museau sur sa joue.
" Dois-je prendre ça comme étant un bisou ?" demanda-t-elle surprise.
Roy hocha la tête. Riza sourit et lui caressa la tête. Elle était vraiment heureuse qu'il soit rentré. Roy allongea sa tête sur son épaule, humant le parfum naturel de la jeune femme avec bonheur.
