Et voilà la fin ! Je commencerais sûrement la nouvelle demain. Chuis contente que celle-ci vous aie plu. A demain donc pour une nouvelle fic !
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Riza sentit quelque chose la chatouiller. Cette chose avait l'air humide. Quand elle ouvrit les yeux, elle découvrit Roy qui lui léchait le cou et maintenant le visage.
" Colonel ! M'enfin ..." dit-elle.
Roy la regarda en haletant et en remuant la queue. Riza sourit devant son enthousiasme. Roy lui lécha à nouveau la figure.
" Eh ben ! Vous êtes de bonne humeur vous ce matin !" dit-elle en se relevant.
Hayate, allongé à côté s'étirait. Riza caressa un Roy débordant de joie, qui remuait la queue à se la décrocher. Le lieutenant le prit dans ses bras, et alla préparer le petit-déjeuner. Hayate réclama aussi sa part de câlin. C'est vrai quoi, pas toujours tout pour le même. Une fois qu'il en eut assez, il alla s'asseoir. C'était le week-end, nos amis allaient donc rester tous les trois ensemble.
Roy joua pendant toute la matinée avec Hayate. Ensuite, Roy vint chercher Riza pour qu'elle se joigne à leurs jeux. Le lieutenant attrapa Roy, et commença à lui chatouiller le ventre.
" Waf waf !" aboya-t-il en se tortillant sur le sol.
Seule l'heure du déjeuner les arrêta. Pendant que Riza le préparait, elle sentit deux pattes sur ses jambes. Elle se mit à la hauteur de Roy :
" Vous êtes devenu bien affectueux je trouve." dit-elle avec un sourire en coin.
" Oui je trouve aussi." pensa Roy avant de lui lécher les mains.
Elle lui frotta la tête, et se remit à la cuisine. Roy monta sur une chaise, et la regarda faire. Qu'est-ce qu'il se sentait bien ici ! Comme dans un cocon. Riza était bien plus chaleureuse avec lui que d'ordinaire. Et il adorait ça. Après déjeuner, lui et Hayate la rejoignirent dans la chambre.
" Hayate, écoute un peu là." fit Roy.
Quelques instants plus tard, Riza se sentit soulevée du sol. Elle se retrouva dans les bras d'Hayate, et ne put s'empêcher de rougir. Hayate la déposa délicatement sur le lit. Roy y grimpa, et vint se pelotonner contre elle tout comme Hayate. La jeune femme avait pris une belle teinte vermeil. Elle n'osait plus bouger un muscle. Au final, ils s'endormirent tout trois blottis les uns contre les autres.
Trois heures plus tard, Riza s'éveilla la première. Roy avait la tête sur son ventre, et Hayate son bras autour de sa tête. Le lieutenant afficha un large sourire. Si elle avait imaginé un jour que son supérieur serait ainsi pelotonné contre elle ...
En tout cas, Riza se sentait merveilleusement bien. Une bonne petite sieste avec les deux êtres qui comptaient le plus au monde pour elle, le rêve. Riza enleva doucement le bras d'Hayate, et retira la tête de Roy. Ensuite, la jeune femme se leva sans les réveiller. Qu'ils étaient chou tous les deux quand ils dormaient ! Riza les contempla un instant, et sortit de la chambre dont elle referma la porte.
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Un coup de tonnerre réveilla Roy et Hayate en sursaut.
" Ah. Ce n'est que l'orage." se dit Roy.
Il se leva et s'étira en baîllant à s'en décrocher la mâchoire.
" Une minute. L'orage ? Mais alors ... c'est le moment de retrouver nos corps ! Viens Hayate, viens vite !"
Hayate suivit Roy qui l'amena près de la porte. Il la lui fit ouvrir, et sortit. Riza entendit la porte s'ouvrir, et alla voir ce qui se passait. Elle vit son chien et son supérieur s'éloigner en courant.
" Mais attendez ! Où allez-vous ?" s'écria-t-elle.
Un coup de tonnerre suivit la fin de sa phrase. Riza leva la tête, pour découvrir un ciel chargé.
" Ils sont fous de sortir par ce temps !"
Riza ferma la porte et entreprit de les suivre. Plus loin, Roy conduisait Hayate au parc, plus exactement à l'endroit où ils avaient échangés leur corps. Il ne savait pas comment ça marchait, mais c'était l'occasion ou jamais. Il s'arrêta enfin. Hayate le rejoignit à bout de souffle.
" Vite Hayate ! Prends-moi dans tes bras !" lança-t-il en se tournant vers lui.
Hayate s'exécuta. Roy gardait la tête levée vers le ciel, attendant la foudre qui lui rendrait son corps. Les minutes passèrent. Le tonnerre grondait toujours. Roy se demandait si ça allait marcher. Il entendit au loin la voix de sa surbordonnée les appeler. Roy craignit qu'Hayate ne lui obéisse. Soudain, brrrroouuuuuum !
Ce fut le trou noir. Riza arriva, pour les trouver inconscients. Elle se précipita et tomba à genoux.
" Qu'est-ce que ..."
Elle comprit alors que peut-être tout était rentré dans l'ordre. Riza vérifia tout de même qu'ils étaient vivants. Pas de problème de ce côté là. Il fallait juste attendre leur réveil. Dix minutes plus tard, Roy gémit. Enfin ... son corps. Riza se pencha vers lui. Il ouvrit les yeux.
" Colonel ?" demanda-t-elle.
Roy la regarda. Puis il se redressa, et découvrit qu'il avait des jambes humaines. Il y passa les mains, tatônnant comme s'il n'osait y croire. Le soulagement se peignit ensuite sur son visage.
" C'est bien vous ?" reprit Riza.
" Oui, c'est bien moi." répondit Roy en souriant.
Riza soupira. Puis dans un mouvement spontanné, ils s'enlacèrent. Hayate revint à lui également, un peu sonné.
" Oh Hayate ! Toi aussi tu es redevenu comme avant !" fit Riza en tournant vers lui.
" Pas trop tôt me direz-vous ! " commenta Roy.
Riza l'aida à se relever, et prit son chien dans les bras. Elle raccompagna son supérieur chez elle, qu'il récupère ses affaires.
" Merci beaucoup de votre soutien, Hawkeye." dit-il sur la route.
" Mais c'était tout naturel colonel. Et puis, ça m'a fait plaisir." avoua-t-elle.
Roy sourit :
" J'ai bien apprécié le séjour mine de rien."
Riza rougit. Le reste du trajet se fit en silence. Un peu après, Roy lui demanda :
" Riza ..."
Elle sentit son coeur battre à la mention de son prénom.
" Etes-vous libre ce soir ?"
Avant que Riza ne puisse répondre, une femme rousse se planta devant eux.
" Roooy ! Enfin te voilà mon chéri ! Où étais-tu passé ?" demanda-t-elle en l'enlaçant.
" Rachel ? Mais qu'est-ce que tu fais là ?" répondit Roy en reculant et détournant la tête.
" Je te cherchais, ça me paraît évident. On se voit ce soir ?" minauda la nouvelle venue.
" Je passerais vous amener vos affaires colonel." fit Riza en commençant à partir.
" Mais ... attendez Riza !" protesta Roy en se dégageant de la rouquine.
Riza leva une main, signe qu'elle n'admettait aucune réplique. Et Roy fut à nouveau accaparé par Rachel. Riza reposa Hayate sur le sol de sa maison. Le chien fila vers sa gamelle, sans remarquer la soudaine tension de sa maîtresse. Cette dernière alla droit au frigo, pour en sortir un pot de pâte à tartiner au chocolat. Elle s'arma ensuite d'une cuillère, et s'attaqua au pot.
" Non mais franchement ! Qu'est-ce que je m'imaginais moi encore ? Pourquoi s'intéresserait-il à moi quand il peut avoir des femmes comme cette Rachel ?" dit-elle tout haut.
Riza secoua la tête d'un air fâché. Comment avait-elle pu imaginer un instant qu'il s'intéressait à elle ? Lui ? Le croisement entre Don Juan et Casanova ?
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Roy entra dans un bar, seul. Il s'avança vers le comptoir d'un pas lent. Le barman qui le connaissait, le salua amicalement.
" T'en fait une tête, qu'est-ce qui va pas ? Et c'est quoi cette marque rouge, tu t'es pris une gifle ?"
" Donne-moi plutôt un whisky s'il plaît. Et laisse la bouteille." répondit Roy en se frottant une joue.
" Quoi ? La bouteille ? Ah non, je vais pas te laisser ...
" Laisse ... la ... bouteille." reprit Roy en détachant bien chaque mot.
Le barman soupira, et lui donna ce qu'il voulait. Quand Roy était de mauvaise humeur, qui sait jusqu'où il pouvait aller. Le colonel commença ainsi inlassablement à remplir et à vider son verre. Bien entendu, il ne fallut pas longtemps avant qu'il ne soit rond comme un bille.
" Ban ! Mgnoi je mgen vais." annonça Roy en se levant.
" Bouge pas je vais t'appeler un taxi." intervint le barman.
" Z'est pas la peigne. Ni la brosse d'ailleurs. Jsvi à pied. Hic !" répondit Roy en chancelant.
" Le problème est le même !" répliqua le barman.
" Pas du t-hic ! Z'est diffgnérent."
Roy s'en alla sans plus de manière. Il tanguait comme un bateau en pleine mer dans la rue. Tout à coup, Roy percuta quelque chose. Ou plutôt quelqu'un. Comme il ne tenait pas bien sur ses cannes, il alla se rattraper à un réverbère.
" Nanméoh !" s'exclama-t-il en s'agrippant au poteau.
" Pardon ... colonel ?" fit une voix familière.
" Gné ? Kékigna ?" répondit Roy en se redressant tant bien mal.
Toujours en tenant au lampadaire, il se pencha pour voir qui lui parlait.
" Hiyaaa ! Mignonne !" dit-il.
" Euh ..." reprit Riza.
" Mgnais dites-moi : quèze une heure comme vous fait dehors à cette fille-ci ?" reprit Roy avec un sourire niais.
" Colonel, mais vous êtes saoûl !" s'exclama Riza.
" Mooaa gnai une bonne raison d'être dehors. Mais vous hic ?"
" Je promène Black Hayate. Ca fait un moment qu'il n'est pas sorti, et j'ai un peu oublié sa balade en rentant." raconta Riza.
" Aaaah ? Ben z'est pas de bol pour lui za, hic !"
" Pourriez-vous me dire ce qui vous a pris ? " redemanda Riza.
" C'qui me prends ? répéta Roy en regardant derrière lui. Nan, y'a rien qui mgne prends là. Porqwé ?"
" Je vais vous raccompagner chez vous."
Roy s'affala sur elle. C'est qu'il pesait lourd le bougre. Riza passa un bras sous son épaule, et avança. Elle avait du mal à ne pas se laisser entraîner par son supérieur.
" Vous ne voulez pas me dire pourquoi vous vous êtes saoûlé ? Je croyais que vous aviez un rendez-vous galant ce soir." dit Riza.
" Me zi bourré la gueule paske hic ! Je peux pas avoir la femme que j'aime." répondit-il.
Mais de quoi parlait-il ? La maison de son supérieur fut en vue. Riza s'arrêta devant la porte.
" Où sont vos clés ?" questionna-t-elle.
" Gnapoche."
" Laquelle ?"
" Chais pas."
Riza dut donc le fouiller, ce qui arracha un rire idiot à Roy. Elle ouvrit, et le fit entrer.
" La chambre c'est par où ?"
" Z'êtes entrepreugnante vous ! Mais z'est pas la peine. Gnen aime qu'une et elle veut pô de moi." répondit Roy.
" Non, c'est pour que vous alliez vous coucher." répondit patiemment Riza.
" Ben z'est au fond à droite hic !"
Riza le conduisit, en essayant de pas trop percuter les murs du couloir.
" Oh mgna chambre ! Toute vide encore. Zi zeulement j'avais mon Hawkey-hic, za irait mieux !" fit Roy.
" Pardon ?" s'étonna Riza.
" Mon Zira. Nan z'est pô za. Riza. Hoc. Mais je vous z'ai dit qu'elle voulait pas de mgnoi. Elle m'aime pô. L'a pas tort ! Chuis trop gnul. Riza c'pas une fille pour moa. L'est trop bgien. Mwé chuis qu'un coureur de gnupons." raconta Roy.
Riza n'en croyait pas ses oreilles. Il s'était saoûlé parce qu'il croyait qu'elle ne l'aimait pas ? Elle regarda Roy enlever péniblement sa veste, puis s'attaquer à ses chaussures.
" Qu'est-ce qui vous fait croire que je ne veux pas de vous ?" demanda-t-elle doucement.
" Paske j'le sais ! Ma Riza elle a pas voulu zortir avec moa. Elle m'aime pas." répondit Roy en s'allongeant.
Il serra son oreiller.
" Ma Riza ... m'aime pas. Bonjoir." continua-til.
La jeune femme vit alors quelque chose couler sur la joue de son supérieur. Elle comprit que c'était une larme. Il pleurait. Riza se mordit la lèvre inférieure, émue. Puis elle sortit de la chambre et ferma la porte d'entrée. Ensuite elle revint dans la chambre, et donna l'ordre à Hayate de se coucher. Riza ôta son manteau, ses chaussures, et enfin s'allongea à côté de Roy.
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Le lendemain, le colonel se réveilla avec un formidable mal de crâne. Roy n'ouvrit pas tout de suite les yeux. Il se mit sur le côté, là où était Riza. Il eut ainsi le nez dans ses cheveux.
" Ce parfum ... cette chaleur ... je les connais. C'est ..." pensa-t-il.
Roy ouvrit les yeux, pour découvrir une chevelure blonde. Il releva la tête,et écarta des mèches du visage.
" Riza ? Mais ... je ne l'ai pas vue hier soir ! Que fait-elle là ? "
Roy sentit son coeur battre en la voyant allongée contre lui, dans son lit. Qu'elle était belle endormie. Riza inspira, et ouvrit les yeux. La première chose qu'elle vit fut le visage de Roy qui la regardait, l'air surpris.
" Bonjour." sourit-elle.
" Euh ... bonjour."
" Quelle heure est-il ?"
Roy regarda son réveil.
" Wow. Seulement huit heures. Je penserais pas qu'il serait si tôt."
" Bon ben je me rendors." décida Riza.
Elle passa un bras autour de la taille de Roy, et se serra contre lui. Ce dernier sentit sa respiration s'accélérer.
" Riza ... puis-je savoir comment vous avez atterri dans mon lit ?" demanda-t-il.
" Vous étiez saoûl hier soir. Je vous ai croisé et ramené chez vous."
" Oui mais ... pourquoi êtes-vous restée ?"
" Vous m'avez fait des confidences hier soir."
Oh oh. Qu'avait-il raconté ? Roy eut peur soudain.
" Du ... du genre ?"
" Genre vos sentiments. A mon égard." dit-elle calmement.
" Ah ... ah bon ? "
" Oui. J'ai cru comprendre que vous m'aimiez. C'est toujours vrai au moins ?" interrogea-t-elle en le regardant.
Roy rougit. Il avait donc craché le morceau ... mais il était ivre à ce moment-là. En y réfléchissant, l'alcool pouvait être un bon sérum de vérité. Et puis s'il était honnête avec lui-même, il devait admettre qu'il craquait pour la belle blonde. Roy sourit à cette conclusion. Il se pencha, et déposa un baiser sur les lèvres de sa subordonnée.
" Oui c'est vrai. Je t'aime Riza." souffla-t-il.
Riza eut un sourire lumineux et lui rendit son baiser ainsi que sa déclation. Ensuite, elle se pelotonna contre lui, tandis qu'il passait une main autour de sa taille. Quelques minutes plus tard ...
" Roy. Enlève tes pattes de là. Je veux dormir et surtout c'est trop tôt pour ça. Notre relation est toute nouvelle je te rapelle." fit Riza.
" Bon d'accord. Pour toi je peux bien atttendre." dit-il.
" J'ose l'espérer."
Il haussa un sourcil amusé, puis referma les yeux.
