58-Merci Jessie !

Après le coup fumeux de l'ascenseur, Flack était tiraillé entre deux choses : soit étrangler Jessie, soit se concentrer uniquement sur Stella, enfin dans ses bras. Et la jeune détective fit le choix à sa place. Avant qu'il ne puisse dire quoique ce soit, la jeune femme prit les deux enquêteurs par les poignets, n'écoutant pas leurs protestations et leurs questions, et les traîna jusqu'à la voiture de Flack. Et si elle avait pu, elle les aurait mis à l'intérieur à coup de pied dans les fesses. Mais bon, elle devait rester tout de même civilisée…Juste le minimum quoi !

Jessie (avec un sourire malicieux, leur faisant un signe de la main) Passez une bonne soirée ! J'm'occupe du reste !

Et sans dire un mot de plus, Jessie les laissa là, retournant au central.

D'abord hésitant, Don ne résista plus aux appels impérieux de son cœur et attira enfin Stella contre lui pour l'embrasser avec faim, laissant ses mains vagabonder sur tout le corps svelte de la scientifique et se glisser ensuite sous sa veste hivernale avant de s'aventurer sous son élégant haut en velours mauve, caressant sa peau si douce. Le jeune homme eut alors la satisfaction de la sentir frissonner contre lui, répondant à cette caresse de plus en plus audacieuse. Le rêve devenait enfin réalité…

Stella n'était pas en reste, loin de là. Elle s'était mise sur la pointe des pieds pour profiter au maximum des baisers ardents et langoureux de Flack, enfouissant l'une de ses mains dans ses cheveux noirs de jais tandis que l'autre se baladait sur son dos puissant avant de s'accrocher à son manteau, se rapprochant ainsi un peu plus de lui. Puis elle passa cette même main sous le col du manteau d'abord puis sous celui de la veste et de la chemise, massant doucement sa nuque et descendant comme elle le pouvait le long de la colonne vertébrale. La réponse du détective ne se fit pas attendre : il la souleva du sol, les pieds ballants, et reprit ses lèvres avec encore plus d'avidité. Stella remonta alors un peu sa jambe, l'enroulant autour de celle du détective, étonnée par son comportement. Mais le sien aussi était surprenant…Depuis quand se cherchaient-ils tant tous les deux pour qu'ils se laissent ainsi consumer par leur passion ? Trop longtemps, on dirait…

A chaque minute qui s'écoulait, l'étreinte devenait plus intense, plus enflammée. Flack était maintenant plaqué contre sa voiture, juste après avoir reposé Stella au sol qui l'y avait poussé et qui commençait à glisser ses mains sur son torse encore couvert par sa chemise, après avoir ouvert son épais manteau et sa veste, tandis que le jeune détective la pressait tout contre lui, lui permettant de sentir chaque détail de son corps, une main posée sur ses fesses et l'autre tenant sa nuque délicate, et approfondissait de plus en plus leurs baisers, mêlant sa langue à la sienne dans un ballet torride, la faisant gémir contre ses lèvres. De son côté, seul un grondement sourd provenant du fond de sa gorge exprimait la chaleur assez importante de cette étreinte.

Les deux enquêteurs oubliaient tout ce qui les entourait : la rue, le parking du commissariat où ils se trouvaient, les policiers qui les regardaient, à la fois stupéfaits et amusés, la neige qui tombait doucement, la fraîcheur de cette soirée d'hiver…Ils se voulaient depuis tellement longtemps…

Bientôt, l'oxygène devint un problème et les deux amoureux écartèrent légèrement leurs visages tout en se regardant intensément, droit dans les yeux.

Stella (essoufflée) Don…On devrait…

Don (tout aussi essoufflé) Je…sais…On va chez moi…C'est plus près…

La scientifique opina de la tête avec empressement, se mordant les lèvres avec envie et anticipation, faisant déglutir Flack rien qu'avec son regard émeraude brûlant de désir. Les deux policiers se lâchèrent enfin pour entrer dans la voiture du détective. Ce dernier démarra alors en trombe, à l'amusement de Stella, et se dirigea vers son appartement. Ça allait être les trente minutes les plus longues de sa vie…

oOo

Finalement, ce fut trente très agréables minutes. Littéralement dévorée par l'amour, la passion et le désir, Stella s'était mise à embrasser voluptueusement le cou du jeune détective tandis que sa main vagabonda sur sa cuisse ferme avant de remonter lentement, très lentement, faisant déglutir nerveusement Flack tout en le faisant tressaillir de la tête aux pieds. Misère, il allait exploser…Ou s'arrêter dans la ruelle la plus proche pour lui faire l'amour immédiatement, dans la voiture…Non, il devait tenir…Il ne voulait pas que cela soit primal, animal…

Les lèvres de l'experte s'attaquèrent ensuite à la ligne forte de sa mâchoire puis à sa joue avant de revenir sur cou pour le mordiller un peu, continuant sa sensuelle caresse sur sa cuisse, le faisant soupirer d'extase de plus en plus fort. Au feu rouge, Don tourna la tête vers elle et prit ses douces lèvres avec faim, gémissant sourdement contre sa bouche tellement le désir l'envahissait, prenant presque le contrôle de son corps. En effet, impulsivement, le jeune homme attira Stella à lui, la mettant sur ses genoux sans lâcher ses lèvres tendres pour autant, retira ses mains du volant pour déboutonner la veste d'hiver de l'experte.

Stella (amusée et taquine) Don…Pas ici…Patience…

Puis, malicieuse, la jeune femme se mit à lui lécher lentement la pomme d'Adam, continuant sur le reste de son cou, et le sentit frémir sous elle avec satisfaction.

Don (essayant de calmer sa respiration) Tu…Tu ne m'aides pas… vraiment…

La scientifique lui fit alors une moue innocente, le regardant de ses beaux yeux émeraude, avant de lui refaire un sourire des plus coquins pour repartir à l'assaut de son cou. Malgré ça, le détective dut se remettre en route lorsque le feu passa au vert et essaya d'oublier la femme qui embrassait sensuellement son cou et qui écartait les pans de son manteau pour caresser son torse pour se concentrer sur sa conduite. Ils allaient avoir un accident à ce rythme…ou se faire arrêter par des collègues…

Ils arrivèrent pourtant sans encombre devant l'immeuble du détective. Stella embrassa Flack avec passion une fois le moteur arrêté, ne semblant plus vouloir se détacher de ses lèvres fermes, et, manifestement, c'était réciproque…

Don finit pourtant par réussir, Dieu sait comment, des lèvres si tentantes de l'experte et plongea son regard bleu incroyablement intense dans ses yeux émeraude, qui brûlaient littéralement d'envie, comme les siens…

Don (la voix rauque, avec raison) Stella…On y est presque…Encore cinq petits étages…

Stella (taquine, avec une moue provocante) Je ne suis pas sure de tenir jusque-là…

Tout le corps du jeune homme frissonna d'anticipation. Ça allait être la soirée et la nuit la plus mémorable de sa vie…

oOo

Le trajet jusqu'à l'appartement de Flack fut des plus laborieux. Une fois sorti de sa voiture, Don fut saisi par sa cravate puis ensuite traîné par Stella dans le hall de son immeuble, sous le regard stupéfait de sa concierge, puis dans l'ascenseur, qu'il aurait préféré éviter vu ce qui venait de lui arriver quelques temps auparavant. Il y eut un bien à ça mais son cœur appréciait modérément ce genre de frayeur…

Dès qu'ils furent entrés dans la cabine, Stella le plaqua, encore, contre l'une des parois métalliques puis se mit à l'embrasser avec ardeur, glissant sa cuisse le long de sa jambe, l'invitant ainsi à moins de retenue. Le jeune détective se mit alors à caresser la jambe taquine avec fièvre pendant que sa main libre faisait glisser la veste de Stella puis le col de son haut de l'une de ses épaules pour y déposer des petits baisers légers comme des papillons. Il s'empara ensuite de sa nuque pour partager un baiser des plus carnassiers. A ce moment-là, les mains de la scientifique agrippèrent les fesses fermes de Flack, le faisant ainsi gémir contre ses lèvres, et le rapprochèrent d'elle avec force, sentant ainsi le désir évident du jeune homme. Et ce n'était pas une réaction purement biologique, cette fois…

Arrivés au cinquième étage, Flack finit par soulever Stella, qui noua ses jambes autour de sa taille et ses bras autour de sa nuque, l'embrassant toujours, et se dirigea vers son appartement, heurtant parfois les murs du couloirs avant de la coller enfin contre sa porte.

Flack s'écarta une nouvelle fois d'elle, son regard bleu brûlant de désir et d'amour et pourtant exprimant aussi une certaine incertitude.

Don (posant son front sur celui de Stella) Ste…Stella, tu es sure ?

Stella (avant de reprendre ses lèvres) On a assez perdu de temps, tu ne crois pas… ?

Le détective répondit alors à son baiser avec ardeur, lui donnant ainsi la réponse à sa question. Stella avait tout à fait raison. Ils avaient mis un peu trop de temps à tergiverser. Il ne lui restait plus qu'à trouver ses clés, maintenant…

oOo

La porte s'ouvrit presque violemment, permettant ainsi aux deux enquêteurs de s'engouffrer dans l'appartement. Après avoir redéposé Stella au sol, Don donna un coup de pied dans la porte pour la fermer et continua son trajet à travers son salon, les lèvres toujours liées à celles de Stella. Tous deux se mirent en quête de se débarrasser des vêtements de l'autre. L'experte agit la première, retirant d'abord le lourd manteau puis la veste du détective, les jetant au sol, tandis que Flack continuait à l'embrasser avec force et amour tout en l'aidant dans ses manœuvres pour le déshabiller. Puis, ce fut son tour : il s'attaqua à la veste de Stella, se détacha de ses lèvres, devenues un peu rouges après leurs baisers plus que nombreux, pour lui retirer son joli haut de velours et enlever sa cravate et l'embrassa encore mais avec une ardeur renouvelée. Qu'est-ce qu'il aimait ses lèvres ! Et ses baisers le consumaient déjà…

Stella agrippa enfin la chemise de Don et l'ouvrit violemment, faisant sauter la plupart des boutons, avant de la glisser lentement le long de ses épaules solides, atteignant peu à peu ses bras musclés jusqu'à ce qu'elle finisse par rejoindre le manteau, les deux vestes et son haut sur le plancher. Ils étaient à égalité…enfin presque…

Les deux policiers finirent par se serrer l'un contre l'autre, leurs peaux brûlantes entrant enfin en contact, provoquant un incroyable frisson qui parcourut leurs deux corps enlacés, et s'embrassèrent avec une passion dévorante, tout en se dirigeant vers la chambre, faisant tomber quelques objets au passage. Embrassant Stella encore et encore, comme s'il ne pouvait pas survivre sans ses baisers, Don finit par se préoccuper du soutien-gorge trouble-fête et le dégrafa habilement, ses mains partant ensuite dans l'exploration sensuelle du dos de la scientifique. Il s'écarta brièvement d'elle le temps de lui retirer complètement et posa une main experte sur l'un des seins menus de la scientifique tandis que l'autre emprisonna la nuque gracieuse pour reprendre ses baisers torrides, continuant son avancée vers sa chambre. Putain, il n'avait jamais eu autant envie d'une femme à ce point là…

Les deux policiers s'affalèrent finalement sur le grand lit, leurs mains caressant le corps à demi nu de l'autre avec ferveur et sensualité, excitant l'autre à l'extrême, avant de s'attaquer à leurs pantalons, leurs chaussures et leurs chaussettes (ces dernières étant pour Don) . Les ceintures ne furent plus que des souvenirs, emportant leurs plaques avec elles, et ce qui leur restait de vêtements vola à travers la chambre. Le moment tant attendu était proche. Si proche…

Flack cessa d'embrasser Stella, qui protesta d'abord mais qui se ravisa rapidement car le jeune détective était parti à la découverte de son beau corps svelte en y déposant des baisers brûlants et en traçant des sillons enflammés sur son passage avec sa langue, tout en le caressant avec sensualité et audace, trouvant les zones sensibles de l'experte, qui s'arc-boutait contre lui, poussant des petites plaintes de plaisir. Il remonta enfin vers elle, utilisant les mêmes procédés que pour l'aller, et reprit ses lèvres aimées, cherchant puis jouant avec sa langue pour de plus voluptueux baisers, ne cessant pas pour autant de la caresser avec fièvre. Il voulait la connaître par cœur, savoir quelle parcelle de son corps serait plus sensible à ses caresses, quel genre de baisers elle préférait, quel type d'amant elle voulait qu'il soit…Il la voulait depuis tellement de temps…

Plus ou moins coincée sous le détective, Stella ne put faire vagabonder ses mains d'abord que sur son dos puis sur ses fesses fermes avant de finir par s'imposer, réussissant à inverser les rôles : lui, le dominé, elle, la dominante. Avec un regard gourmand, elle passa la langue sur ses lèvres puis commença ses douces caresses sur le corps offert. D'abord le cou et les épaules solides puis le torse, par petites étapes : les pectoraux fermes en premier lieu, qu'elle caressa puis embrassa doucement, sentant les frissons qui parcouraient son amant avec satisfaction, et puis les abdominaux, les touchant juste avec le bout des doigts pour le faire réagir. Et soudain, elle sentit une irrégularité sur le côté gauche de l'abdomen de Flack, devinant ce que c'était : sa cicatrice…

Stella le fit se redresser, le mettant à genoux devant elle, et se mit dans la même position que lui avant de l'embrasser langoureusement. D'abord le mettre en confiance… La scientifique plongea son regard émeraude dans les magnifiques yeux bleus de Don, l'intriguant, et fit lentement glisser ses mains pour caresser cette cicatrice qu'il détestait tant.

Don (s'apprêtant à retirer les mains de Stella de sa blessure, frissonnant à cette caresse) Ste…Stella, non…

L'experte lui saisit alors les poignets avec une force surprenante, sans le lâcher du regard, puis se pencha vers lui pour commencer à embrasser chaque parcelle de son torse avant de s'attaquer et même s'attarder sur cette cicatrice, atroce souvenir de l'explosion qui avait bien failli lui coûter la vie. La jeune femme le sentit frémir sous ses lèvres mais aussi remuer pour délivrer ses poignets. Il ne voulait pas qu'elle le touche là…

Stella (entre deux baisers, d'une voix douce et tendre) Tu n'es pas faible, Don…Tu es humain…Et je t'aime, c'est tout ce qui compte…

Comme si ces mots étaient la clé de sa délivrance, Flack finit par s'étendre sur le lit, entraînant Stella avec lui mais la laissant faire ce qu'elle voulait. C'était tout ce dont il avait besoin : son amour et sa compréhension. Il finit tout de même par ramener son visage vers le sien pour l'embrasser. C'était un baiser plein de tendresse, plein d'amour, si loin des baisers ardents et carnassiers qu'ils avaient échangés. C'était un baiser qui exprimait tous ses sentiments pour elle. Mais il savait que les paroles avaient parfois plus de force, surtout en amour…

Don : Je t'aime, Stella…Si tu savais à quel point…

Le jeune homme la vit sourire de bonheur puis tous deux se reprirent les lèvres avec douceur et passion à la fois et recommencèrent à se caresser mutuellement avec sensualité, sans se précipiter, profitant de chaque toucher, chaque contact au maximum. Flack en profita pour reprendre le dessus et, tout en embrassant son cou, laissant même quelques suçons au passage tout comme elle, il fit lentement glisser ses mains le long des bras de la scientifique pour atteindre ses doigts fins et les nouer aux siens. Et, lui lançant un dernier regard amoureux et brûlant à la fois, il eut son accord des plus total…

En un mouvement le plus doux possible, Flack entra en elle, soupirant d'extase à la manœuvre alors qu'elle poussa une longue plainte tout en se contorsionnant pour lui permettre un accès au plus profond d'elle-même. Elle voulait le sentir au maximum et elle n'attendit pas longtemps : un véritable feu d'artifice éclatait à l'intérieur même de son corps. Et quand il commença à se mouvoir tendrement, cela devient un véritable brasier, un incendie violent et intense, qui s'exprima alors à travers ses gémissements de plaisir. Elle n'avait jamais ressenti ça avec un homme auparavant…

Flack sentit que Stella se calquait à son rythme, le poussant à se mordre les lèvres pour ne pas laisser échapper un cri rauque qu'il ne put finalement retenir bien longtemps. Peu à peu, leurs deux corps étaient en parfaite harmonie : leurs mains se serraient avec force à chaque mouvement de hanches, leurs jambes se mêlaient et démêlaient selon la puissance de la vague de plaisir qui les envahissait et leurs lèvres se cherchaient et se joignaient constamment mais laissaient aussi leurs deux voix se joindre dans un même cri d'extase. La sueur gouttait sur leurs deux corps liés, les rendant plus désirables et démontrant aussi la puissance de cette étreinte amoureuse. Il était là, ce bonheur qu'ils cherchaient depuis si longtemps…

Bientôt, le mouvement de leurs deux corps unis s'amplifia, leurs gémissements s'intensifièrent, faisant place à des cris, et leurs mains, qui avaient fini par se lâcher, s'agrippèrent avec force sur le corps de l'un et s'enfouirent dans les cheveux bouclés et humides de l'autre. Et enfin, les deux amants atteignirent l'orgasme. Leurs corps se tendirent et se cambrèrent l'un contre l'autre, leurs yeux, malgré tout, ne se lâchèrent pas une minute pour exprimer cet amour absolu et leurs voix se joignirent en un puissant cri de jouissance, prononçant le nom de l'autre avec force, se répercutant dans la chambre. Ils venaient de partager un moment unique et magique…

Ne voulant pas étouffer Stella de son poids, Don se soutint à l'aide de ses coudes et reprit peu à peu son souffle, tout en regardant la scientifique avec intensité avant de l'embrasser avec douceur et amour. L'experte l'entoura alors de ses bras, glissant ses doigts dans ses courts cheveux noirs, se délectant du corps nu et ferme du détective contre le sien et s'abreuvant de chacun de ses baisers. Ça avait été si intense, si merveilleux, si parfait, qu'ils voulaient prolonger ce superbe moment de pur bonheur. Pourtant, Don s'écarta d'elle juste pour tendre le bras vers son téléphone et composa ensuite un numéro sous le regard intrigué de Stella. La communication fut rapide et l'experte sourit à son amant devant cette initiative assez étrange.

Stella : Il va falloir que tu m'expliques deux ou trois trucs, là…

Don : Pas encore…Car maintenant…

Avec un regard intense et brûlant et un sourire carnassier, Don s'empara une nouvelle fois des lèvres de Stella, son énergie renouvelée.

Don : Nous avons du temps à rattraper…

Et ce fut un petit rire ravi qui lui répondit…

oOo

Alors que les experts et Jessie étaient toujours penchés sur le dossier du poseur de bombes, lisant et relisant chaque rapport, un jeune livreur, Tim, se présenta à la porte de la salle, semblant chercher quelqu'un.

Tim : Heu…Je cherche Miss Jessica Marteens.

Jessie (levant a tête de son rapport, intriguée) C'est moi.

Tim (incitant quelqu'un à l'extérieur de la pièce à approcher) Jack, par ici.

Alors que Tim tendit un paquet à la jeune détective de plus en plus étonnée, le dit Jack arriva avec les bras chargés de fleurs, pliant presque sous leur poids, obligeant son collègue à le rejoindre en vitesse pour l'aider à les porter à bon port, c'est-à-dire devant Jessie, et les deux livreurs les posèrent enfin sur la table.

Tim (tendant un reçu) Signez là.

Alors que les trois scientifiques fixaient cet amoncellement de fleurs avec stupeur, Jessie signa, jetant un coup d'œil sur ce surprenant présent. De qui cela pouvait-il provenir ?

Lindsay (curieuse) Un petit ami ?

Jessie (grimaçant) Faudrait déjà qu'j'en ai un…

Sheldon (indiquant une tache blanche dans cette masse florale) Je crois que c'est une carte…

Danny (désignant le paquet) Et ça, c'est quoi ?

Jessie prit la carte mais ouvrit d'abord le paquet avant de la lire. Elle en sortit un superbe blouson de motard en cuir noir. Des flammes ornaient les manches et un tigre y était imprimé au dos.

Lindsay (admirative) Ce blouson est superbe ! Qui t'a envoyé tout ça ?

Jessie (finissant par lire la carte) « Dis-toi que nous sommes quittes. Donnie Boy. »

Sheldon : Il y a encore un mot au dos.

Jessie (retournant la carte) « Merci Jessie. »

La jeune femme se mit alors à sourire joyeusement. C'était le premier qui le remerciait vraiment pour son aide. A Los Angeles, on la considérait comme la casse-pieds de service qui ne cherchait qu'à s'amuser, alors qu'en fait, elle voulait aider. Mais Don avait compris, lui. Il savait qui elle était réellement…

Lindsay (très intriguée) Merci pour quoi ?

Jessie : Tu verras ça demain. Sois patiente, voyons.

Alors que Lindsay boudait un peu en retournant dans ses divers rapports, Danny se rapprocha de Jessie avec un air de conspirateur.

Danny : Pourquoi tu ne veux pas leur dire ?

Jessie (espiègle) Ça s'ra plus amusant de voir leurs têtes quand ils le découvriront par eux-mêmes…

Danny sourit en levant les yeux. Jessie était vraiment unique en son genre. Mais d'un certain côté, elle n'avait pas tout à fait tort. La confrontation allait être assez amusante…