Bon, j'ai eu une grosse panne de stylo (enfin, de clavier) alors ce chapitre arrive un peu en retard… Mais je remercie une de mes lectrices pour son idée lumineuse qui me permet d'écrire ces lignes. Alors j'espère que ça vous plaira ! Sinon, faut s'en prendre à kaisuky, c'est elle qu'a eu l'idée !
Mais comme d'hab', les reviews ! (y parait qu'on a pas le droit d'y répondre dans les chapitre mais comme vous laissez pas tous vos adresses…)
Lisia : Mercii ) ! C'est vrai que j'y suis allé fort sur Riza (la pauvre -.-' ) et pour l'obstacle, comme tu dis, ben il arrive, et y fait pas semblant ! ;) Bizz
Rizahawkeye : Merci beaucoup pour la review ! Je sais pas si t'as vu mais je t'ai laissé un com sur ton blog. C'est parce que j'ai pas eu le lien ou l'adresse que tu m'a laisser pour aller lire ta fic et ça m'embête parce que j'aurais bien aimer la lire…si tu pouvais me le redonner je serais ravie d'y jeter un œil (voir plus ! ;) )
RIneZAmb : Ahah ! Une nouvelle venue ! Merci et contente que ça te plaise ! voici donc la suite !
Et merci aussi à Lili, mistik fantasy, Evilyuffie, SweetAngel91, Reinku et kaisuky (au fait, j'ai pas menti sur mon profil, j'ai bien 15 ans…)
Voilou, C'est parti ! Oubliez pas les reviews (mais je sais que vous êtes des fidèles ! et ça fait chaud au cœur .)
Enjoy !
L'autre
Le week-end de Riza n'avait été qu'un concentré de bonheur. Elle avait passé avec Roy les deux plus belles journées de sa vie (enfin, elle est amoureuse…) malgré quelques altercations. Ils s'étaient mis d'accords dès leur réconciliation, assis à la terrasse d'un café devant deux verres de limonade (Riza lui avait interdit l'alcool). Dorénavant, elle essaierait de ne plus s'emporter au moindre faux pas et lui ne jouerait plus avec ses nerfs et arrêterait les provocations déplacées.
C'était dur, autant pour l'un que pour l'autre de se retenir. Roy adorant taquiner Riza par nature (c'est bien connu, on ne se refait pas) et Riza perdant son calme dès l'instant où il lui prenait la main (frissons, bafouilles, la liste était longue). C'était peut-être ça qui faisait avancer leur histoire, car pas de risque, avec eux pas de monotonie !
Bref, ce fut un merveilleux week-end et la jeune fille réussit même à échapper à l'interrogatoire de sa mère en prétextant une migraine.
Mais le lundi, lorsqu'elle arriva au lycée, quelque chose lui dit que ce ne serait pas aussi rose que lors du dit week-end. Et ce quelque chose s'était matérialisé en pompom-girl pulpeuse agrippée au coup de son cher et tendre.
Elle leur laissa trois secondes pour se détacher, se qu'ils ne semblaient pas avoir envisagé dans un futur proche, avant de s'élancer, toute griffes dehors. La blondasse n'eu pas le temps de comprendre quoi que se soit, elle se retrouva les quatre pattes en l'air à deux mètre derrière, les cheveux en bataille (Riza l'avait tiré par là) et la mine déconfite. On n'aurait pu dire si elle allait pleurer ou hurler sur Riza. Quoique, à moins d'avoir des tendances suicidaires, il valait mieux prendre la première solution. Finalement, elle choisi une autre option et fit la moue avec un petit air outré, les bras croisés sous sa poitrine et regardant Roy.
Celui-ci avait d'ailleurs bien du mal. Ses joues avait reçu l'équivalent de toute une vie de gifle en l'espace de deux minutes et il tentait en vain de s'expliquer face à une Riza…en pleure.
« Riza, j'te jure que…
« Tu m'a laissée croire, hurlait-elle en s'avançant de plus en plus, plus menaçante que jamais.
« Non, non, Riz…
« Tu m'as fait croire tout ce temps qu'il y avait quelque chose.
« Riza, je te jure…
« J'était prête à changer pour toi.
« Riza…
« J'était vraiment amoureuse.
« Je t'aime aussi Ri…
« La ferme ! TAIS TOI ! Ne prononce plus JAMAIS ces mots devant moi !
« Mais…
« Tu me dégoûte ! Comment j'ai pu me laisser avoir ?
« Ecoute moi Riza, j't'en pris. Je… »
Elle n'eu pas besoin de le coupé cette fois ci, il s'arrêta de lui-même. Elle était plantée là, à une dizaine de centimètre de lui, le visage rougit par les larmes, mais surtout, elle venait d'arracher de son coup la chaîne d'argent qu'il lui avait donné la veille.
« Riza… »
Elle ne répondit pas, se contenta de lâcher le collier au sol avant d'y jeter un coup de pied et l'éloigner le plus d'elle, ne releva même pas la tête vers se visage dont elle avait tant rêver la nuit passée et se dirigea d'un pas régulier vers le couloir, maîtrisant tant bien que mal les sanglots qui s'engouffraient dans sa gorge.
Elle s'apprêtait à ouvrir la porte lorsqu'une voix lui parvint
« C'est qui cette folle Roy ? Me dit pas que tu sors avec Hawkeye ! Tu serais tombé bien bas. »
S'en était trop, elle se précipita dans le couloir mal éclairé et alla se blottir dans les toilettes (bah oui, comme toutes les filles qui pleures !) pour y verser toutes les larmes de son corps.
Malgré tout ce qu'il venait de lui faire subir à l'instant, elle ne parvenait pas à le détester. Et c'était ça qui la rendait folle et malheureuse, elle était désespérément amoureuse de Roy Mustang.
Déjà, la sonnerie braillait, lui annonçant qu'elle devait aller en cours. Qu'elle devait aller affronter le regard des autres, affronter ce garçon, affronter son cœur.
Mais ne pas y aller serait montrer à quelle point elle était faible et elle ne voulait pas…être faible. Pas devant lui…Pas encore une fois.
Elle entra donc dans la salle de classe avec tout le monde, invita Hina à se mettre au premier rang, histoire de ne pas voire que tout le monde ou presque la regardait et surtout ne pas sentir la présence de Roy à côté d'elle comme avant.
Et tout ce passa normalement. Aucunes remarques, aucuns sarcasmes, du moins devant les professeurs. Ce n'était pas la première fois que Mustang brisait des cœurs, on y était habitué et même si les ragots s'en nourrissaient toujours, moins de gens les écoutaient.
En revanche, la pause de midi fut une véritable épreuve. Riza se rendit compte à quel point elle était devenu dépendante de lui car elle ne pouvait s'empêcher de le chercher du regards dans la salle bondée du self. Et ce là encore tout tourna au vinaigre.
Elle était encore là, cette pintade, à lui tourner autour, à déposer des baisés sur ses joues, à se pencher devant lui pour rien, à minauder sans arrêt, et tout ça, en lançant des regards haineux à Riza.
Riza qui, aveugler par la douleur sourde qui lui broyait le cœur, ne voyait pas des yeux noirs tenter d'accrocher les siens, des yeux tristes et éteints que la cause de ses souffrances n'enlevaient plus de son visage.
Non, elle ne voyait que l'autre et cela ne faisait qu'alourdir le poids de la culpabilité dans ces beaux yeux sombres.
Des yeux qui la cherchèrent encore lors de leurs heures creuses depuis le toit des vestiaires, des yeux qui s'embuaient sans oser pleurer, des yeux qui l'aimaient.
Vous allez me haïre…mais c'est fini ! Héhé, la suite très bientôt ! niark.
Bizz à tous et m'en voulez pas trop, je voulais poster assez vite pour vous faire plaisir ! (quoi ? raté ? ah bon..)
