Chapitre 5 : Les Trois Shupinoux VS les CDS/ (/Cons de Service)
…
Dans la chambre de Jiang Wei…
…
Jiang Wei, assis sur le lit : Pffffff /Air fatigué/ C'est pas tout ça, mais toutes les bêtises de Ma Chao m'ont éreinté…
Zhao Yun, s'asseyant en tailleur sur le sol : Oui, moi aussi.
Ma Chao : C'est vrai que chuis un peu fatigué auss-… /Réalisant/ HEEEEEEE ! Si ce sont MES bêtises, comment est-ce que VOUS pouvez être FATIGUES !
Zhao Yun et Jiang Wei, en chœur : Parce que c'est bien connu, seules les bêtises de Ma Chao le Splendide ont le pouvoir d'aspirer l'énergie vitale humaine.
Ma Chao, bougon : … … … je vous déteste.
Au même instant, dehors par la fenêtre…
Inconnu ennemi 1 : Paré ?
Inconnu ennemi 2 : Si j'ai bien compris, je dois faire un trou dans la fenêtre avec cet ouvre-boîte, passer la main pour ouvrir l'espagnolette, et projeter le gaz soporifique pour les endormir tous les trois ?
Inconnu ennemi 1 : Mouah ha ha ha ! Notre plan diabolique est imparable !
A l'intérieur…
Zhao Yun, s'allongeant dans le divan : Ouah… /baille/ … bon, les amis, moi je me repose. Je compte sur vous pour monter la garde… /Se fait une sieste/
Ma Chao : Hé ! Chuis pas d'accord, Petit Dragon ! Pourquoi c'est nous !
Zhao Yun, allongé : Zzzzzzzzz…
Ma Chao : … … … /Sarcastique/ … c'est pas une réponse, ça.
Jiang Wei : Aujourd'hui, ce n'est pas son tour de garde, Chao. C'est le tien.
Ma Chao, marchant de long en large : Peut-être, mais j'avais gagné le concours de la course aux haricots ! Et en plus, ce n'est pas parce qu'il y a deux gars stupides perchés sur la fenêtre qui veulent faire un trou pour jeter du gaz soporifique dans la chambre que c'est à moi de leur botter les fesses !
Jiang Wei : La course aux haricots devait déterminer qui fait les devoirs de l'autre, et tu as perdu le concours de lancer de pois chiches, donc ça annule tout. Quant aux deux gars dehors qui devraient peut-être plutôt utiliser un outil de cambrioleur pro pour ouvrir la fenêtre, et pas un ouvre-boîte qui s'entend à des kilomètres, qui a dit qu'il fallait employer la force ? Un bon coup de stratégie et un peu d'eau bouillante, et le tour est joué.
Inconnu ennemi 1 et 2 : QUOI !
Ma Chao : Moi je dirais, un bon coup de lance et un peu de fureur bouillante, et plus de tour à jouer.
Inconnu ennemi 1 et 2 : QUOI ! ARGH !
Jiang Wei : Tu manques de finesse, Chao. Tiens, tu me prêtes ton engin bizarre que tu mets sur les oreilles avec tous ses fils ?
Ma Chao, assis sur le lit : Hein /Etonné/ Mon baladeur ? Ouais, pas de prob. Mais tu vas faire quoi avec ?
Jiang Wei : Rien, simplement mettre les fils dehors et implanter des particules conductrices d'électricité à 50 volts, qui en ce temps d'orage, vont envoyer une décharge aux deux intrus à l'extérieur tout en nous retransmettant le dernier dessin animé Bambi…
Inconnu ennemi 1 et 2, lâchant : AAAAAAAHHHH /Tombent/ …AAAAAHHH !
Jiang Wei : Euh… je blaguais ! Ne tombez pas ! Monsieur Zhuge Liang m'a confisqué mes particules de conduction électrique à 50 volts.
Inconnu ennemi 1 et 2, éclatés par terre : T'aurais pas pu nous le dire plus tÔt !
Jiang Wei, réfléchissant : D'un côté, comme il les a remplacé par des mégas atomes de d'explosion électrique à 300 volts, c'est peut-être mieux que vous soyez tombés... /hochant la tête/ On peut dire que vous êtes bien tombés /Clin d'œil/ Hihi…
Inconnu ennemi 1 et 2, éclatés par terre : Pas de jeux de mots stupides, s'il vous plaît. Ce n'est pas charitable pour deux intrus ennemis éclatés par terre après avoir été menacés d'être électrocutés à vie pour retransmettre le dernier dessin animé Bambi.
Jiang Wei, soupirant : Une noble cause, pourtant.
Ma Chao : Et puis de toute façon, vouloir enlever des gens en grimpant par la fenêtre pour y jeter du gaz soporifique, ce n'est pas très poli.
Inconnu ennemi 1 et 2, éclatés par terre : Oups, pardon.
Jiang Wei, tout sourire : Ce n'est pas grave ! Vous pourrez repasser plus tard si vous voulez. Je dois aider Chao à faire les devoirs…
Ma Chao : Geuh ? Tu m'aides à faire les devoirs alors que tu as gagné le concours de lancer de pois chiches, qui déterminait qui faisait les devoirs ?
Jiang Wei, soupir : Chao, comme tu dois faire MES devoirs, j'aimerais tout AUTANT que Maître Zhuge Liang ne me mette pas comme note 'moins 9673, 32 sur 20', comme la fois où tu avais perdu le concours de comptage de grains de riz…
Ma Chao : … … …
Jiang Wei : Là où je me suis senti le plus insulté, dans l'affaire, c'est quand Maître Zhuge Liang a mis comme appréciation sur mon devoir : « Par égard pour la science, je me contenterai de dire que soit Jiang Wei a copié sur Ma Chao, soit Ma Chao a copié sur Jiang Wei, ce qui dans les deux cas n'est pas une idée de génie. »
Ma Chao, boudeur : Tu devrais être content, il vient de dire que c'était pas ton idée.
Jiang Wei, soupir : Oui, mais le concours de comptage de grains de riz, si…
Ma Chao : Alors, dans ce cas, tu m'aides à faire tes devoirs, et ça ira, non /Sourire Ma Chaoesque/
Jiang Wei, soupir : Passe-moi le crayon, ça ira plus vite si je t'aide en écrivant tout…
Dehors…
Inconnu ennemi 1, pansements sur le derrière : … … …
Inconnu ennemi 2, pansements sur le derrière : … … …
Inconnu ennemi 1, pansements sur le derrière : … … …admets-le.
Inconnu ennemi 2, pansements sur le derrière : De quoi ?
Inconnu ennemi 1, énervé : Tu sais bien !
Inconnu ennemi 2 : Oui, je sais. /Cœur dans les yeux/ Ils sont terribles, les Shupinoux.
Inconnu ennemi 1, soupir : Même si j'aurais aimé que la manière de la statuer soit plus objective, la constatation est juste.
Inconnu ennemi 2, enjoué : Bon, plan n°2 !
Dans la chambre…
Ma Chao, se prenant la tête : AAAAARRRRGGHHH !
Jiang Wei, patient : Du calme, Chao.
Ma Chao, gémissant : Comment tu veux que je reste calme ! Les équations à 9999 inconnues, ça fait pas tellement partie de mes passe-temps favoris…
Jiang Wei : Ce n'est pas compliqué, Chao. Tout ce que tu as à faire, c'est de trouver la 1ère, puis après les 998ème autres seront plus faciles ensuite.
Ma Chao, mélodramatique : Console-moi, mon ami. /Sérieux/ Dis-moi, petit génie, où t'as trouvé un exercice pareil ?
Jiang Wei : Dans mon livre « Les Maths pour les nuls ».
Ma Chao : Gasp !
Jiang Wei, continuant : …tome 1, pour les débutants…
Ma Chao, boudeur et mélodramatique : Console-moi, très cher.
Jiang Wei, rieur : Hihi… /Lui ébouriffe les cheveux/ Je plaisante, Chao. Mon livre, c'est « Mille et une équations pour les génies », et c'est le dernier tome, pour les perfectionnistes.
Ma Chao : … … … /brusquement sérieux/ Dis-moi, Jiang Wei, qu'est-ce que tu fais avec des livres pareils ?
Jiang Wei : Eh bien, je les lis. Même toi, tu peux le comprendre, Chao.
Ma Chao, toujours sérieux : Ce n'est pas ce que je voulais dire. Jiang Wei, ce que je voulais dire, c'est : 'Qu'est-ce qu'un garçon comme toi fait, plongé jour et nuit dans des livres d'équations à 9999 inconnues' ?
Jiang Wei : … … …
Ma Chao, presque énervé : Je sais que tu es un génie, Jiang Wei ! Qu'il n'y a pas meilleur stratège et élève que toi… mais tu mérites plus que ça ! Tu es un garçon bien ! T'es mon meilleur ami ! Tu devrais sortir et t'amuser avec plein de copains, d'amis, et pas rester dans ton coin à étudier parce que Monsieur Zhuge Liang a besoin d'un successeur et que t'es doué !
Jiang Wei, très touché : … … … Chao… je… tu…
Ma Chao : Je, tu, il. Ouais ?
Jiang Wei, très touché : C'est vrai… que je suis ton meilleur ami ?
Ma Chao, tout rouge : … … …ben… euh… ouais… Zhao Yun aussi… on rigole bien, tous les trois… mais avec toi, c'est différent. Je me sens bien…
Jiang Wei, touché et rouge aussi : … … … /Redevenant plus rationnel/ … Tu vois, Chao ; tu viens d'énumérer tous les raisons pour lesquelles je n'ai pas besoin de cesser d'étudier pour devenir un cancre.
Ma Chao, rien pigeant : Geuh ?
Jiang Wei, rieur : Je t'ai, toi. On rigole souvent ensemble… avec Zhao Yun… depuis toujours… je n'ai pas besoin de me faire plein de copains pour sortir et m'amuser avec. Toi et Zhao Yun, vous êtes mes meilleurs amis. C'est vrai que Yun est trop sérieux… et que toi que tu es trop bête… /Air dépité de Ma Chao/ Nan, je rigole ! Mais Yun est le plus loyal garçon que je connaisse, et toi… c'est vrai aussi que je me sens bien avec toi…
Ma Chao, rouge : … … …
Jiang Wei, se rendant compte de ses paroles : … … … /rouge/ … … …
Ma Chao et Jiang Wei, presque gênés : Je… euh… on… on change d'exercice ? On passe… euh… au français, par exemple ?
Ma Chao et Jiang Wei : … … …
Jiang Wei : Ma Chao ?
Ma Chao : Oui ?
Jiang Wei : Il y a les deux intrus de tout à l'heure qui…
Ma Chao : …nous regardent par la bouche d'aération, je sais. /Grognant/ Jamais tranquille, décidément. Kess tu penses qu'ils vont faire ?
Jiang Wei, soupir : Je voulais te le dire, mais je pense qu'ils vont pulvériser de la poudre soporifique dans le ventilateur qui se trouve en dessous afin de nous endormir et de s'en prendre à nous pendant notre sommeil provoqué.
Ma Chao : Attends, je tends l'oreille…
Dans la bouche d'aération…
Inconnu ennemi 1, à son compère : Mouah ha ha ! On va pulvériser de la poudre soporifique dans le ventilateur qui se trouve en dessous afin de les endormir et de s'en prendre à eux pendant leur sommeil provoqué.
Dans la chambre…
Ma Chao, à Jiang Wei, impressionné : Ouais, t'avais raison. Mot pour mot.
Jiang Wei, soupir : C'est presque trop facile. Mais, au fait, j'oubliais, ils vont d'abord dévisser le deuxième boulon droit de la bouche d'aération car ils ne peuvent pas faire passer la poudre soporifique à travers et qu'ils sont trop cons pour avoir prévu un simple outil pour le faire.
Ma Chao : Je tends l'oreille !
Dans la bouche d'aération…
Inconnu ennemi 2, à son compère : Oui, on va d'abord dévisser le deuxième boulon droit de la bouche d'aération car on ne peut pas faire passer la poudre soporifique à travers et qu'on est trop cons pour avoir prévu un s-… HE ! Si on a pas l'outil pour faire passer la poudre, c'est pas parce qu'on est trop con pour l'avoir prévu !
Jiang Wei, dans la chambre : C'est parce que vous l'avez oubliée à l'endroit quand vous l'avez laissée tomber quand vous avez chuté de la fenêtre ?
Inconnu ennemi 1 : Ouais, c'est ça.
Jiang Wei, dans la chambre : Merci !
Inconnu ennemi 1 : De rien.
Dans la chambre…
Ma Chao, impressionné : Ouah ! Hé bé, petit génie !
Jiang Wei, ennuyé : Chao, c'est bien joli tout ça, mais ça nous empêche de travailler.
Ma Chao, réflexe de cancre : Le prob ?
Jiang Wei, malicieux : Que si je t'aide pas à faire mes devoirs, je pourrais pas non plus faire les tiens. Et qu'on pourra pas jouer après parce qu'on sera privé de dessert et de sorties par Maître Zhuge Liang et le seigneur Liu Bei.
Ma Chao, se jetant dans les cahiers : Ô joie du travail !
Jiang Wei : Hé, faudrait quand même s'occuper des deux autres… tu veux que je réveille Yun ?
Ma Chao : Laisse béton, Mini Dragon a besoin de dormir, et puis quand il fait pas ses dix heures de sommeil, il est de mauvaise humeur et a tendance à se décharger sur celui qui le dérange… et comme on en est qu'à 1h 30 depuis le début de sa sieste, il reste précisément 8h 30 avant que quiconque puisse le déranger sans danger.
Zhao Yun, sur le canapé, à 1h 30 de sommeil : Zzzzzz… minutage… zzzzzzz… 8h 30 tapantes… zzzzzz… restantes… zzzzzz…
Ma Chao : Ah, tu vois ?
Jiang Wei : …
Ma Chao : Laisse, pour les deux cons de service dans la bouche d'aération, je vais m'en occuper. Ce sera peut-être pas aussi fin et stratégique que toi, mais je peux te garantir la même efficacité…
Dans la bouche d'aération…
Inconnu ennemi 1 : Euh, minute, qu'est-ce qu'il a voulu dire par « Pour les deux cons de service dans la bouche d'aération, je vais m'en occuper. Ce sera peut-être pas aussi fin et stratégique que toi, mais je peux te garantir la même efficacité… » !
Ma Chao, ouvrant la bouche d'aération : Coucou ! Ce que ça veut dire, c'est que je vais te frapper, mon coco.
Inconnu ennemi 2 : AAAAAHHH !
Inconnu ennemi 1 : Et tu crois qu'on a peur de toi, petit ?
Ma Chao les tira hors de leur trou, embrocha leurs vêtements avec sa lance et les embarqua tous les deux tranquillement comme s'il partait à la pêche.
Inconnu ennemi 1 : … … … rectification. J'ai vraiment peur de toi.
Ma Chao, pas intéressé : Hum ? Tu disais ?
Inconnu ennemi 2 : Pitié.
Ma Chao, continuant à les embarquer au bout de sa lance : Bof, chuis un peu énervé parce que tu m'as interrompu avec Jiang Wei, mais c'est pas comme si tu m'avais pris ma part de dessert ou comme si t'étais Cao Cao. Bon, je vous laisse où ? Dans la poubelle ou la benne à ordure ?
Inconnu ennemi 2 : Attends, quand tu parles bien de Cao Cao, notre seigneur ?
BOUM.
Ce fut le bruit que fit le Splendide lorsqu'il lâcha les deux intrus, s'arrêtant brusquement.
Ma Chao, regard terrible : … … …
Inconnu ennemi 1 : Félicitations, amigo. Tu viens de signer notre arrêt de mort.
Inconnu ennemi 2 : Oups…
Ma Chao, regard terrible : … … … tu… travailles pour… Cao Cao !
Inconnu ennemi 1 et 2 : NAAAAANNN ! C'est juste… UNE CONNAISSANCE !
Ma Chao, faisant craquer ses poings : Et… ce sera ta dernière, espèce de s/ (/bip ! Censuré/). Ma lance mettra fin à ta p/ (bip) de vie !
Jiang Wei, de l'autre pièce : Chao /Réprobateur/ Surveille ton langage ! Un peu de politesse avec messieurs les méchants. J'entends tout ! Tu sais que Maître Zhuge Liang m'avait dit de lui rapporter tous les gros mots que tu disais ?
Ma Chao, entendant : Oups. /Se tournant de nouveau vers les deux intrus/ Je reprends. /Retrouvant son air terrible envers les deux intrus/ Et… ce sera ta dernière, espèce de s…
Jiang Wei, réprobateur de l'autre pièce : CHAO !
Ma Chao : … de silicium de bicarbonate éthéré et mal cuit !
Inconnu ennemi 1 et 2 : Euh ?
Jiang Wei, rassuré : C'est beaucoup mieux.
Ma Chao, continuant : Ma lance mettra fin à ta p…
Jiang Wei, ton montant : CHAO !
Ma Chao : … à ta préposée de vie !
Jiang Wei, rassuré : Ah. C'est mieux.
Inconnu ennemi 1 et 2 : Je suis terrifié.
Ma Chao, continuant : Oui, car, jamais, au grand jamais, ne puis-je que ressentir haine et animosité envers les deux malfrats que vous êtes, car si désobligeance est mère de colère, vengeance est fille de la haine…
Inconnu ennemi 1 et 2 : Là ça devient classe ! Continue comme ça !
Jiang Wei, impressionné : Wouah, tu m'impressionnes, Chao !
Ma Chao, fier : Hé. /Bas/ C'est là où on est content d'avoir été puni au livre de Shakespeare pour avoir pissé dans le verre de l'empereur. /Haut/ Car… être ou ne pas être… telle n'est pas la question ; la question est de savoir si vengeance est la fille de mon cœur, et si les sentiments busqués de l'âme hurlent…
Inconnu ennemi 1 et 2 : Hum, y'a pas erreur, là ?
Jiang Wei : Chao, tu t'es trompé ; c'est 'les sentiments brusqués', pas 'les sentiments busqués'.
Ma Chao, se rendant compte : MERDEUH /Reprenant sa prose/ Ici et maintenant ! Vengeance et meurtre, ô Ciel contemple mon désarroi !
Jiang Wei, horrifié et réprobateur : CHAAAAOOO !
Ma Chao, rectifiant : MER-… CREDI ! Ici et maintenant ! Vengeance et meurtre, ô Ciel contemple mon désarroi !
Inconnu ennemi 2 : Je croyais qu'on était jeudi aujourd'hui ?
Ma Chao, au méchant : Ferme-la ! Ta gueule ! T'as cassé ma prose avec ta connerie ! T'es vraiment un sacré con !
Jiang Wei, réprobateur : MA CHAAAAOOO !
Ma Chao, rectifiant, au méchant : Vous êtes prié d'humblement fermer votre gueule ! Car ma prose fut brisée sur les rochers de votre connerie ! Quel sac-… con sacré vous faîtes!
Inconnu ennemi 1 : Ça devient moins bon, là.
Inconnu ennemi 2 : Mélange original.
Ma Chao, au méchant : T'es con, on peut rien y faire…
Jiang Wei, horrifié et réprobateur : CHAAAAOOO !
Ma Chao, rectifiant, au méchant : Tu es un CONIFERE !
Jiang Wei, étonné de l'autre pièce : Tiens ? Je ne connaissais pas cette réplique de Shakespeare…
Ma Chao : Version Made in Ma Chao, petit génie.
Inconnu ennemi 1 : Je trouve l'originale moins originale, mais plus originel.
Ma Chao, excédé, au méchant : (Grrrr !) Jamais, au grand jamais… /bas/ … je n'en eu autant putain de marre… /haut/ …que vous me fissiez… /bas/ …autant chier. /Haut/ L'honneur… bas/ … d'aller vous faire foutre. /Haut/ De mettre un terme… /bas/ … à votre p/ de vie… /Excédé/ ET PUIS MERDE !
Jiang Wei, étonné : « Jamais, au grand jamais… que vous fissiez… l'honneur… de mettre un terme… 'epuimèrde' ? » Chao, tu pourras me rendre ma version de Shakespeare ? Je ne connaissais pas ce mot de vocabulaire…
Ma Chao, n'en pouvant plus : Et puis merde ! Et puis merde ! Et puis merdeuuhhh ! Raaaaahhh !
Jiang Wei, cherchant dans un dico : Oui, oui, j'ai compris, c'est « epuimèrde ». Tu l'épelles comment ? Je le trouve pas…
Ma Chao, regard étincelant vers les deux méchants : Vous…
Inconnu ennemi 1 et 2, sentant leur fin venir : Glup…
Ma Chao, regard étincelant : Votre misérable existence… prendra fin à l'instant où ma vengeance sera accomplie.
Inconnu ennemi 1 et 2, livides de peur : Glup…
Ma Chao, faisant craquer ses poings : Parce que, diantre, les gars, maintenant ça va chier.
Grand bruit de cliquetis de lance et concert de hurlements.
Jiang Wei, dans l'autre pièce : Mais qu'est-ce qu'il se passe ?
Ma Chao, sortant sa lance : … je vais vous montrer pourquoi on m'appelle « Ma Chao le Splendide »… /Exécutant un splendide enchaînement avec son arme/ … par les techniques ancestrales du clan Ma ! Etalon d'Argent !
Inconnu ennemi 1 et 2 : AAAAAAAAAAHHHHH !
Ma Chao : QUE J'EXERCE SUR VOUS MON ETERNELLE ET PERPETUELLE VENGEANCE QUI JAMAIS NE TROUVERA DE FIN, PARCE QU'ELLE VA JAMAIS SE TERMINER !
Inconnu ennemi 1 et 2 : EEEEEEEEKKKK !
Quelques instants plus tard, dans la benne à ordure.
Inconnu ennemi 1 et 2, en mille morceaux : … … …
Inconnu ennemi 1 : C'est décidé, après cet épisode, je prends ma retraite. Ça fait trop mal de subir les foudres des gentils. La vie de méchant, c'est pas pour moi.
Inconnu ennemi 2 : Vois les choses du bon côté : au moins, tu t'es fait botter les fesses par des Shu-pinoux trop choupinoux /Cœur dans les yeux/
Inconnu ennemi 1 : Tu es incorrigible… /Soupir/ Mais tu as raison, au fond.
Inconnu ennemi 2, triomphant : Ah, tu vois /Enjoué/ Maintenant, place au plan C ! Et après le plan ultime par notre Maître Stratège du Wei !
Dans la chambre…
Jiang Wei, content : J'ai fini, Chao ! On va pouvoir jouer /Regardant partout/ Chao ?
Ma Chao, débarquant : Chuis là /Pose tous ses trophées de chasse par terre/
Jiang Wei, ouvrant de grands yeux : C'est quoi, ça ?
Devant lui, s'empilaient des montagnes d'armes cassées, d'armure et de linge.
Ma Chao, toussant : C'est… aux intrus.
Jiang Wei : Tout ÇA !
En effet, la pile était impressionnante.
Ma Chao, toussant : Les intrus… étaient pas seuls. Je suis… passé… voir… leurs copains.
Jiang Wei, soupir : Et, laisse-moi deviner ; tu leur as botté les fesses pour te défouler un peu parce t'avais la rage ?
Ma Chao : Comment t'avais deviné ?
Jiang Wei : Par la pratique de la philosophie.
Ma Chao, haussant un sourcil : SERIEUX !
Jiang Wei : Non.
Ma Chao : … /A part/ … Je savais bien que les pouvoirs de la philo avaient des limites, quand même.
Jiang Wei, observant la pile d'un air critique : Chao, je crois que tu ferais mieux de cacher tout ça avant que… Yun ne voie ça. Il risque… de ne pas être très content.
Ma Chao, poussant la pile vers une armoire : Ouais, remballons tout ça avant que Mini Dragon se réveille et… /Voit devant lui…/ AAAAHHHH !
Car, devant lui, et pas très content, se tenait…
Zhao Yun, air de quelqu'un qui a pas fini sa sieste : … que vouliez-vous remballer avant que Mini Dragon se réveille ?
Il stoppa net en voyant la pile d'armures, d'armes, de casques et de linge montant jusqu'au plafond.
Zhao Yun, air sinistre : … EXPLICATIONS !
Ma Chao et Jiang Wei : … … …
Zhao Yun, air sinistre : Alors ?
Ma Chao et Jiang Wei : … … … tombé dans les escaliers.
Zhao Yun, haussant un sourcil : Allons, vous savez faire mieux que ça. Si vous voulez me prendre pour un con, au moins, tentez de le faire en finesse.
Ma Chao et Jiang Wei : … … …
Zhao Yun, sinistre : Explications, le retour : DEUXIEME CHANCE !
Ma Chao : Je t'assure, Mini Dragon, les escaliers…
Zhao Yun, finissant : … ne me prennent pas pour un con, au moins. TROISIEME ET DERNIERE CHANCE ! En deux mots !
Jiang Wei : Mais, mais…
Zhao Yun : FINI ! Les deux mots sont épuisés.
Ma Chao, bas : C'est sûr qu'on pouvait s'exprimer en trois chances d'une moyenne de deux mots…
Zhao Yun : DETAILS !
Jiang Wei : La première marche…
Ma Chao : Puis la deuxième…
Zhao Yun, sarcastique : Et la troisième, après, je suppose ?
Jiang Wei : C'est vrai, puis on a après la quatrième…
Ma Chao : Et la cinquième ensuite…
Zhao Yun, ironique : Allons, les amis. Vu que l'escalier couvre six étages et mesure vingt mètres de hauteur avec ses 457 marches, on y sera encore pour minuit si vous me les énumérez une par une.
Jiang Wei : Pour être précis, 456 virgule 5.
Ma Chao et Zhao Yun ?
Jiang Wei : Ben oui, Chao a bouffé la 457ème marche le jour où je lui ai dit que son dessert était planqué dedans après avoir mis de la mayo dessus…
Zhao Yun, étonné : Et, le 'virgule 5', c'est quand il s'est arrêté à mi-parcours quand il s'est rendu compte que c'était pas son dessert ?
Ma Chao : Nan. C'était parce que la mayo, ça remplace pas la crème chantilly pour le dessert.
Zhao Yun : … … …
Jiang Wei et Ma Chao : … … …
Zhao Yun : … … … BOUAH HA HA HA HA HA HA /Larme à l'œil/ HA HA HA HA !
Jiang Wei et Ma Chao, clin d'œil complice : … … …
Zhao Yun, larme à l'œil : Bouah ha ha ha… y'a pas à dire, on s'ennuie jamais avec vous.
Ma Chao, petit sourire : Ha.
Jiang Wei, petit sourire : Ici l'association SOS Petit Dragon trop sérieux…
Ma Chao : … adressez au centre de redressement du rire. Disponibilité vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sauf pendant la nuit où je pionce et la journée où je fais des conneries.
Jiang Wei, ajoutant : Et pendant les repas, où Ma Chao pisse dans le verre de M. Guan Yu et bouffe des marches d'escalier à la mayo…
Ma Chao : HE !
Zhao Yun, se tenant les côtes : NON /Reprenant son souffle/ STOP ! Arrêtez de me faire rire. Vous avez gagné, je ne vous punirai pas. De toute façon, j'ai besoin de vos services, on a une mission.
Jiang Wei et Ma Chao : Une mission !
Zhao Yun, sortant son biper : Le seigneur Liu Bei m'a bipé, il y a une urgence.
Ma Chao, enthousiaste : Yeah ! J'adore les urgences !
Jiang Wei, les yeux brillants : Vas-y, Yun !
Zhao Yun, sortant un appareil ultrasophistiqué : Briefing. Il dit : « Chambre impériale 'visitée'. Crime ignoble. »
Ma Chao, sursautant : Sérieux ?
Jiang Wei, effrayé : AAAAAHHH !
Zhao Yun, continuant à lire sur l'appareil : « … Poupée Barbie de l'empereur volée. Détails sur place. »
Jiang Wei, horrifié : EEEEEEKKKK ! Il a raison, c'est vraiment HORRIBLE comme crime !
Ma Chao, entourant Jiang Wei de ses bras : Ne t'inquiète pas, je te protégerai des ténèbres quoi qu'il arrive !
Zhao Yun, moqueur : C'est sûr qu'il doit se sentir tellement plus rassuré, à présent. /Reprend sa lecture du biper/ « Briefing immédiat. RDV dans salon – si vous pas coupables. Si vous coupables, RDV quand même dans salon – pour sévère punition. »
Ma Chao, pas rassuré, à l'oreille de Jiang Wei : Rassure-moi, petit génie, est-ce qu'on a pas volé la poupée Barbie de l'empereur quand même ? Je me souviens plus…
Jiang Wei : Non, on n'est pas allé dans la chambre ce soir, et si c'était avant, ce serait pas une urgence. Enfin je crois…
Zhao Yun, continuant la lecture du biper : « Espérons pour vous que vous pas coupables, sinon torture, exécution, et vaisselle tous les jours avec privation de dessert pendant trois mois. Amitiés. Guan Yu. »
Ma Chao : Je me sens pas très rassuré…
