Bonjour les Potterheads !
Voila avec un petit jour d'avance, je poste le chapitre suivant :p est-ce que cela vous fait plaisir ? J'aurai un w-e assez chargé, j'ai préféré le poster plus tôt, au risquer d'oublier de le faire… allez, en remerciement, laissez-nous une revieuw :p
En suivant la trame de l'histoire, ce chapitre est quasi repris du livre, donc pas vraiment de Dramione non plus :/ mais bon, il faut bien continuer la suite logique des événements !
Nous vous souhaitons une bonne lecture !
M&T
Chapitre 11 : Un endroit où se cacher
Tout sembla flou, lent. Harry et Hermione se levèrent d'un bond et tirèrent leurs baguettes. Le moment était arrivé, pensa Hermione. Ils devaient trouver Ron à tout prix et partir sur le champ, comme elle l'avait promis à Drago. De nombreux invités commençaient tout juste à comprendre qu'il s'était passé quelque chose d'étrange. Des têtes étaient encore tournées vers le félin argenté lorsqu'il disparut. Le silence se répandit comme une onde glacée, prenant sa source à l'endroit où le Patronus avait atterri. Puis quelqu'un cria.
Harry et Hermione se précipitèrent dans la foule saisie de panique. Des invités couraient en tous sens. Beaucoup transplanaient.
-Ron ! s'écria Hermione. Ron, où es-tu ?
Alors qu'ils se frayaient un chemin à travers la piste de danse, Hermione vit des silhouettes enveloppées de capes, le visage masqué, apparaître dans la cohue. Puis Lupin et Tonks apparurent, leurs baguettes brandies, et s'exclamèrent tous les deux :
- Protego!
Le cri fut repris en écho de tous côtés.
- Ron ! Ron ! appela Hermione, sanglotant à moitié.
Elle ne voyait encore aucune trace de son ami. Harry et elle, furent violemment bousculés par des invités terrifiés. Au moment où Harry lui saisissait la main pour être sûr qu'ils ne seraient pas séparés, un trait de lumière siffla au-dessus de leurs têtes. S'agissait-il d'un sortilège de Protection ou d'un signal plus sinistre, ils l'ignoraient…
Ron apparut alors. Il attrapa le bras libre d'Hermione et ils pivotèrent sur place. Les images et les bruits s'évanouirent, effacés par l'obscurité qui s'abattait sur lui. Elle serra de toutes ses forces la main de Harry tandis qu'il était aspiré dans l'espace et le temps, loin du Terrier, loin des Mangemorts qui surgissaient de partout, loin, peut-être, de Voldemort lui-même… loin de Drago…
Elle pensa à Tottenham Court Road, quand elle se rendait au théâtre avec ses parents. Quelques secondes plus tard, ils atterrirent sur le trottoir parmi une foule de noctambule.
- Où sommes-nous ? demanda la voix de Ron.
-Tottenham Court Road, à Londres, répondit Hermione d'une voix essoufflée. Marchez, marchez droit devant vous, il faut trouver un endroit où se changer.
Ils marchèrent, courant à moitié, le long de la large rue sombre, grouillante de noctambules, bordée de magasins fermés, sous un ciel scintillant d'étoiles. Un bus à impériale passa près d'eux dans un grondement de moteur et un groupe de joyeux fêtards qui faisaient la tournée des pubs les contemplèrent avec des yeux ronds : Harry et Ron portaient toujours leurs robes de soirée.
- Hermione, nous n'avons rien pour nous changer, lui répondit Ron alors qu'une jeune femme éclatait d'un rire éraillé en le voyant.
-Pourquoi n'ai-je pas emporté la cape d'invisibilité ? se lamenta Harry, L'année dernière, je ne m'en séparais jamais et…
- Je l'ai, la cape, j'ai aussi des vêtements pour vous, annonça Hermione. Essayez simplement d'avoir l'air naturel jusqu'à ce que… Ici, ça ira.
Elle les entraîna dans une rue adjacente puis à l'abri d'une ruelle plongée dans la pénombre.
-Quand tu dis que tu as la cape et des vêtements…, commença Harry, en regardant Hermione les sourcils froncés.
Elle ne portait rien dans les mains à part son petit sac en perles dans lequel elle s'était mise à fouiller.
- Ils sont là-dedans, répondit-elle.
À la grande stupéfaction de Harry et de Ron, elle sortit de son sac un jean, un sweat-shirt, des chaussettes violettes et enfin la cape argentée.
-Comment as-tu fait pour…
-Un sortilège d'Extension indétectable, expliqua Hermione. Difficile, mais je crois que je l'ai réussi. En tout cas, j'ai pu y mettre tout ce dont nous avions besoin.
Elle secoua un peu le petit sac d'apparence fragile et l'écho d'objets pesants qui roulaient les uns sur les autres résonna à l'intérieur comme dans la cale d'un navire.
- Ah, mince, ce sont les livres, dit-elle en jetant un coup d'oeil dans le sac. C'est bête, je les avais classés par sujets… Tant pis… Harry, prends la cape d'invisibilité. Ron, dépêche-toi de te changer…
- Quand as-tu fait tout ça ? s'étonna Harry pendant que Ron se débarrassait de sa robe de sorcier.
- Je vous l'ai dit au Terrier, j'avais préparé les bagages depuis des jours, au cas où nous aurions à partir précipitamment. J'ai rempli ton sac à dos ce matin, Harry, une fois que tu t'étais changé, et je l'ai mis là-dedans… j'avais une intuition… mentit Hermione, en repensant à l'avertissement de Drago.
- Tu es vraiment étonnante, toi, dit Ron en lui tendant sa robe roulée en boule.
- Merci, répondit Hermione.
Elle parvint à esquisser un sourire, pour dissimuler sa gêne et fourra la robe dans le sac
- Harry, s'il te plaît, mets cette cape !
Harry jeta la cape d'invisibilité sur ses épaules et la remonta sur sa tête, disparaissant à la vue.
- Les autres… les invités du mariage…
-Nous n'avons pas le temps de nous en soucier pour l'instant, murmura Hermione. C'est toi qu'ils cherchent, Harry, et nous mettrions tout le monde encore plus en danger si nous retournions là-bas.
- Elle a raison, approuva Ron, qui n'avait pas besoin de voir le visage de Harry pour savoir qu'il s'apprêtait à discuter. La plupart des membres de l'Ordre étaient présents, ils s'occuperont des autres.
-Ouais… fit la voix de Harry à moitié convaincue.
-Venez, il faut que nous partions d'ici, dit Hermione.
Ils reprirent la rue adjacente en sens inverse et revinrent dans la grande artère où un groupe d'hommes, sur le trottoir opposé, chantaient en titubant.
- Par simple curiosité, pourquoi as-tu choisi Tottenham Court Road ? demanda Ron à Hermione.
-Aucune idée, mentit Hermione, ça m'est venu en tête mais je suis sûre que nous sommes en sécurité dans le monde des Moldus, ce n'est pas là qu'ils penseront à nous chercher, dit-elle en reprenant les paroles de Drago.
- Exact, admit Ron en regardant autour de lui. Mais tu ne te sens pas un peu… exposée ?
-Sinon, où aller ? dit Hermione avec un mouvement de recul en entendant le groupe des fêtards, de l'autre côté de la rue, lui lancer des sifflets appréciateurs. Nous ne pouvons quand même pas louer des chambres au Chaudron Baveur ? Et la maison du square Grimmaurd est exclue si Rogue peut y entrer… J'imagine qu'on pourrait essayer la maison de mes parents, mais il y a un risque que les Mangemorts aillent y faire un tour… Oh, si seulement ils pouvaient se taire, ceux-là !
- Ça va, chérie ? criait le plus ivre des fêtards sur le trottoir d'en face. Je t'offre un verre ? Laisse tomber le rouquin et viens boire une pinte de bière avec moi !
-Allons- nous asseoir quelque part, dit précipitamment Hermione, alors que Ron ouvrait la bouche pour répliquer. Regardez, là-bas, ça devrait nous convenir.
C'était un petit café miteux ouvert toute la nuit. Une mince couche de graisse recouvrait les tables en Formica, mais au moins l'endroit était vide.
Harry se glissa le premier dans un box et Ron s'assit à côté de lui, face à Hermione qui tournait le dos à l'entrée et n'aimait pas ça : elle jetait si souvent des regards derrière elle qu'elle avait l'air d'avoir un tic. Elle s'apprêtait à voir surgir de la porte des Mangemorts qui les auraient suivit et préféra être sur ses gardes. Elle se demanda si Drago était rentré chez lui, s'il était en sécurité dans sa chambre, loin… Elle aurait voulu sortir son miroir de son sac et le lui demander, mais il faudrait attendre qu'elle se retrouve seule.
-Vous savez qu'on n'est pas loin du Chaudron Baveur, ici, fit remarquer Ron, une minute plus tard. Il suffit d'aller à Charing Cross…
- Ron, on ne peut pas ! l'interrompit Hermione.
- Pas pour y rester, simplement pour savoir ce qui se passe !
- Nous savons très bien ce qui se passe ! Voldemort s'est emparé du ministère, qu'est-ce que tu as besoin de savoir d'autre ?
- D'accord, d'accord, c'était simplement une idée en l'air !
Ils retombèrent dans un silence crispé. La serveuse, qui mâchait du chewing-gum, s'avança d'un pas traînant et Hermione demanda deux cappuccinos : Harry étant invisible, il aurait semblé étrange de lui en commander un également. Deux ouvriers à la silhouette massive entrèrent dans le café et se glissèrent dans le box voisin.
Hermione baissa la voix dans un murmure.
- Je propose qu'on trouve un endroit tranquille pour transplaner et qu'on aille quelque part à la campagne. De là, on pourra envoyer un message à l'Ordre.
- Tu sais faire le coup du Patronus qui parle ? demanda Ron.
-Je me suis entraînée et je crois que oui, répondit Hermione.
Elle avait essayé à quelques reprises dans sa chambre, avant son départ pour le Terrier. Son premier essais était peu concluant, mais le deuxième avait réussit tout de même à délivrer un message un peu plus audible.
- Très bien, du moment que ça ne leur attire pas d'ennuis, mais ils ont peut-être été arrêtés à l'heure qu'il est. Beurk, ce truc est dégoûtant, ajouta Ron, après avoir avalé une gorgée de café grisâtre et mousseux.
La serveuse l'avait entendu. Elle le fusilla du regard en traînant les pieds pour aller prendre la commande des nouveaux clients.
-Bon, allons-y, je ne veux pas boire cette boue, dit Ron. Hermione, tu as de l'argent moldu pour payer ça ?
- Oui, j'ai pris tout ce que j'avais sur mon compte d'épargne logement avant de partir pour le Terrier. Je parie que la monnaie doit se trouver tout au fond, soupira-t-elle, la main tendue vers son sac en perles.
Sans qu'elle ne s'y attende, les deux ouvriers firent simultanément le même geste dans leur direction : Harry tira en même temps sa baguette magique. Ron mit quelques secondes à comprendre ce qui se passait puis plongea pardessus la table et poussa Hermione de côté sur la banquette. La puissance des sortilèges lancés par les Mangemorts fracassa le mur recouvert de carreaux, là où la tête de Ron s'était trouvée un instant auparavant. Au même moment, Harry s'écria :
- Stupéfix !
Le grand Mangemort blond fut frappé en pleine tête par un jet de lumière rouge et s'affaissa sur le côté, inconscient. Son compagnon, incapable de voir qui avait jeté le sort, en lança un autre à Ron : des cordelettes noires et brillantes s'échappèrent de l'extrémité de sa baguette et ligotèrent Ron de la tête aux pieds. La serveuse poussa un hurlement et se rua vers la porte. Harry envoya un nouveau sortilège de Stupéfixion, visant le Mangemort au visage tordu qui avait ligoté Ron, mais il rata son coup et le maléfice, après avoir ricoché sur une fenêtre, frappa la serveuse qui s'effondra devant la porte.
-Expulso ! s'écria le Mangemort.
La table derrière laquelle se trouvait Harry explosa.
Hermione profita qu'elle soit hors de vue des deux Mangemort et s'écria :
- Petrificus totale!
Le Mangemort tomba en avant comme une statue et atterrit dans un bruit de verre brisé sur l'amas de tasses cassées, de débris de table, et de café. Tremblante, Hermione sortit en rampant de sous la banquette, secouant la tête pour débarrasser ses cheveux des éclats d'un cendrier fracassé.
- D… Diffindo, dit-elle, sa baguette pointée sur Ron qui poussa un rugissement de douleur lorsque le sortilège déchira la toile de son jean et lui entailla profondément le genou. Je… Je suis vraiment désolée, Ron, j'ai la main qui tremble ! Diffindo !
Les cordes tranchées tombèrent sur le sol et Ron se releva, secouant ses bras engourdis pour rétablir la circulation. Harry ramassa sa baguette, enjamba le tas de ruines, et s'approcha du grand Mangemort blond étalé en travers de la banquette.
- J'aurais dû le reconnaître tout de suite, il était là le soir de la mort de Dumbledore, dit-il.
Il retourna du pied l'autre Mangemort, qui avait les cheveux plus foncés. D'un rapide coup d'oeil, l'homme regarda successivement Harry, Ron et Hermione.
- Celui-là, c'est Dolohov, dit Ron. Je le reconnais, sa tête était mise à prix sur de vieilles affiches. Je pense que le grand type doit être Thorfinn Rowle.
- Peu importe leurs noms ! s'écria Hermione d'une voix un peu hystérique. Comment nous ont-ils trouvés ? Qu'allons-nous faire ?
Elle commençait à être prise de panique. Comment étaient-ils au courant de leur destination ? Seul Drago savait… Avec horreur, elle se demanda si Voldemort avait réussit à lire ses souvenir… ou pire le torturer ! Elle essaya de rester calme, mais l'image de Drago torturé sous le rire aigue de Voldemort transperçait son esprit.
D'une certaine manière, son accès de panique sembla éclaircir les idées de Harry.
- Ferme la porte à clé, lui dit-il, et toi, Ron, éteins les lumières.
Ron exécuta l'ordre de Harry tandis qu'Hermione ferma les portes et les volets des fenêtres. Au loin les fêtards qui avaient sifflé sur le passage d'Hermione lancer des plaisanteries à une autre fille.
-Qu'est-ce qu'on va faire d'eux ? murmura Ron dans le noir.
Puis, plus bas encore, il ajouta :
- Les tuer ? Eux aussi nous auraient tués. Ils viennent d'essayer.
Hermione frémit et fit un pas en arrière. Harry hocha la tête.
- Il faut simplement effacer leurs souvenirs, dit-il. C'est mieux. Comme ça ils perdront notre piste. Si nous les tuons, il deviendra évident que nous étions ici.
- C'est toi qui commandes, répondit Ron qui avait l'air profondément soulagé. Mais je n'ai jamais pratiqué de sortilège d'Amnésie.
- Moi non plus, fit Hermione en pensant à ses parents dont elle avait simplement modifié leurs souvenirs. Elle n'était pas certaine de réussir un sortilège pour les effacer. Elle respira profondément pour retrouver son calme puis pointa sa baguette sur le front de Dolohov et prononça la formule :
-Oubliettes.
Aussitôt, le regard de Dolohov se fit vague et rêveur.
- Magnifique ! s'exclama Harry en lui donnant une grande tape dans le dos. Occupe-toi de l'autre Mangemort et de la serveuse pendant que Ron et moi, on fait le ménage.
- Le ménage ? dit Ron, qui jeta un coup d'œil sur la salle partiellement détruite. Pourquoi ?
- Tu ne crois pas qu'ils vont se demander ce qui s'est passé s'ils se réveillent dans un endroit où on dirait qu'une bombe vient d'exploser ?
- Ah oui, d'accord…
Ron mit un bon moment avant de réussir à extraire sa baguette de sa poche.
-Pas étonnant que je n'arrive pas à la sortir, Hermione, tu as emporté mon vieux jean, il est trop étroit.
-Oh, crois bien que j'en suis désolée, persifla Hermione en tirant la serveuse à l'écart de la vitrine, avant d'ajouter en marmonnant qu'il pouvait enfoncer sa baguette dans un endroit peu approprié.
Lorsque le café eut retrouvé son état initial, ils soulevèrent les Mangemorts et les remirent dans leur box en les asseyant face à face.
- Mais comment nous ont-ils trouvés ? demanda à nouveau Hermione qui regardait alternativement les deux hommes inertes. Comment ont-ils pu savoir où nous étions ?
Elle se tourna vers Harry. Se pouvait-il qu'il ait toujours la Trace ? Elle espérait tellement s'accrocher à cette idée… plutôt que de penser à Drago…
- Tu… Tu ne penses pas avoir toujours la Trace sur toi, n'est-ce pas, Harry ?
- C'est impossible, répondit Ron. La Trace est levée à dix-sept ans, c'est la loi des sorciers, on ne peut pas la mettre sur un adulte.
- Pour autant que tu le saches, répliqua Hermione. Et si les Mangemorts avaient trouvé le moyen de la maintenir sur un sorcier de dix-sept ans ?
-Mais Harry ne s'est pas approché d'un Mangemort dans les dernières vingt-quatre heures. Qui aurait pu rétablir sa Trace ?
Hermione ne répondit pas.
-Si je ne peux pas utiliser la magie, ni vous quand vous êtes près de moi, sans révéler l'endroit où nous sommes…, commença-t-il.
- Pas question que nous nous séparions ! l'interrompit Hermione d'un ton sans réplique, comprenant où son ami voulait en venir.
- Nous devons trouver un endroit sûr où nous cacher, dit Ron. Pour nous donner le temps de réfléchir.
- Le square Grimmaurd, suggéra Harry.
Les deux autres en restèrent bouche bée. Hermione trouvait cette idée trop téméraire :
- Ne sois pas stupide, Harry, Rogue peut y aller quand il veut !
-Le père de Ron a dit qu'ils y avaient jeté des maléfices contre lui. Et même s'ils n'ont pas marché, insista-t-il en voyant qu'Hermione voulait discuter, quelle importance ? Je te jure que rien ne me ferait plus plaisir que de me retrouver devant Rogue !
-Mais…
- Hermione, où veux-tu aller, autrement ? C'est la meilleure chance que nous ayons. Rogue est tout seul, alors que si la Trace est toujours sur moi, nous aurons une foule de Mangemorts à nos trousses, où que nous allions.
Elle n'avait aucun argument à objecter, malgré son désir d'en trouver un. Elle se pinça les lèvres, contrainte d'accepter la proposition. Elle déverrouilla la porte du café et Ron rétablit la lumière en actionnant le Déluminateur. Puis, lorsque Harry eut compté jusqu'à trois, ils annulèrent les maléfices lancés sur leurs victimes.
À peine la serveuse et les Mangemorts avaient-ils eu le temps d'émerger de leur sommeil que Ron, Hermione et Harry pivotaient une fois de plus sur eux-mêmes et disparaissaient dans des ténèbres qui les comprimaient de toutes parts.
Quelques secondes plus tard, ils atterrirent au beau milieu d'une petite place sinistre et familière, entourée de hautes maisons délabrées. Le numéro 12 était visible à leurs yeux car ils avaient été informés de son existence par Dumbledore, son Gardien du Secret. Ils se précipitèrent, vérifiant tous les dix mètres que personne ne les suivait ou ne les épiait, et montèrent quatre à quatre les marches de pierre du perron.
