Hello tout le monde !

Comme promos, la suite suite suite ! Petit chapitre transitoire qui nous situe dans le contexte "après le départ de Ron". Vous l'avez compris, dans le livre, Hermione est très abattue par son abandon. Dans notre version, c'est aussi parce qu'elle se retrouve enceinte de Drago ^^ J'espère que cette version vous plait :p

Voila, nous vous souhaitons une bonne lecture et un grand merci pour vos revieuws ! :)


Chapitre 23: Godric's Hollow

Hermione passa toute la nuit, pelotonnée dans le fauteuil, à pleurer toutes les larmes de son corps. Elle se sentait si trahie, abandonnée et perdue. Elle n'arrivait pas à accepter le départ de Ron… il les avait abandonnés. Plus que jamais, ils étaient seuls, sans savoir où aller. A la manière dont Harry avait mis Ron dehors, elle ne doutait plus une seule seconde qu'il ferait de même avec elle quand il apprendrait qu'elle portait l'enfant de Drago. Jamais il ne lui pardonnerait. Les images de son rêve lui apparurent encore plus réelles.

Elle devait se lever, pensa-t-elle. Ne rien faire lui faisait trop penser à sa situation. Ses nausées commençaient à revenir et elle se hâta de se préparer une tasse de thé pour soulager ses maux. Elle était en train de s'affairer dans la cuisine quand Harry se leva. Il ne lui dit pas bonjour et elle détourna vivement la tête lorsqu'il passa à côté d'elle.

Il partit dans la salle de bain et laissa à nouveau Hermione seule, avec pour seule compagnie que ses angoisses. Harry revint quelques minutes plus tard, la mine grave et ils prirent leur déjeuner en silence.

Que devait-elle faire ? Se demanda-t-elle, sans cesse. A plusieurs reprises, elle voulut en parler à Harry. Mais elle n'en avait pas le courage. Son altercation avec Ron était trop récente. Ils finirent leur petit déjeuner puis commencèrent à faire leur bagage pour trouver un autre endroit. Hermione traîna à rassembler ses affaires, réfléchissant à sa situation. Quelle solution lui restait-il ? Aucune, se dit-elle désespérée. Elle pouvait cacher sa grossesse à Harry les premiers mois, mais il ne tarderait pas à vite découvrir son secret. A cette pensée, des larmes commençaient à couler sur ses joues. Le cœur brisé, elle repensa à cette dernière nuit qu'elle avait passée avec Drago… cette nuit où leur bébé avait été conçu. Devait-elle lui dire ? Sa raison lui soufflait qu'il a le droit de savoir. Cependant elle ne se sentait pas encore prête à lui annoncer une telle nouvelle… pour le moment. Hormis les Patronus, il n'avait plus aucun moyen de communiquer ensemble et Drago était coincé au Manoir.

Le moment était enfin venu de quitter le bord de la rivière. A plusieurs reprises, elle jeta des coups d'œil fébrile dans les alentours, espérant revoir une tête rousse surgir entre les arbres. Mais personne n'arriva. Elle savait qu'une fois qu'ils transplaneraient, Ron ne reviendrait plus… Elle voyait dans le regard de Harry qu'il pensait la même chose, mais aucun des deux n'osait formuler leurs pensées.

La rivière boueuse, à côté d'eux, montait rapidement et bientôt, ses eaux déborderaient. Ils avaient déjà dépassé d'une bonne heure le moment où ils quittaient habituellement leur campement. Enfin, après avoir vidé et rempli trois fois de suite le sac en perles, Hermione ne sembla plus trouver aucune raison de s'attarder davantage. Harry et elle se prirent alors par la main et transplanèrent, réapparaissant au flanc d'une colline couverte de bruyère et battue par le vent.

À l'instant même où ils arrivèrent, Hermione lâcha la main de Harry et s'éloigna de lui. Elle finit par s'asseoir sur un gros rocher, le front sur les genoux, secouée de sanglots. Ron était définitivement parti. Elle sanglota de plus belle…leur ami les avait abandonnés… Drago était loin, elle ne savait pas quand elle le reverrait…

Tout s'entremêlait dans sa tête. Elle n'avait plus qu'une seule envie : pleurer toutes les larmes de son corps sur ce rocher et ne plus bouger de là. Elle était consciente qu'Harry la regardait. Certainement qu'il ne savait pas comment agir avec elle, mais elle ne s'en souciait guère. Il se mit à jeter autour d'elle les sortilèges de protection qu'elle se chargeait habituellement de jeter autour d'eux pour assurer leur protection.

Dans les jours qui suivirent, ils ne parlèrent pas du tout de Ron. D'ailleurs, ils parlaient de presque plus grand-chose. Hermione était enfermé dans un silence de plomb, ne pensant plus rien d'autre qu'à Drago et son bébé. Elle devait être à plus de six semaines, calcula-t-elle. A quel moment son ventre commencerait-il à grossir ? Elle n'en savait rien… elle n'avait jamais discuté de ces choses-là avec sa mère. La nuit, elle pleurait à chaudes larmes après toutes les personnes qui lui manquaient : ses parents, loin quelque part en Australie, Ron, partit définitivement et Drago dont elle ignorait quand il se reverrait… A plusieurs reprises, elle était tentée de lui envoyer un Patronus, simplement pour lui dire qu'elle l'aimait. Cependant elle craignait que le garçon essaye à nouveau d'entrer en contact avec elle et qu'il se mette en danger de sa faute.

Ils consacraient leurs journées à tenter de déterminer où pouvait bien se trouver l'épée de Gryffondor, mais plus ils évoquaient les endroits où Dumbledore aurait pu la cacher, plus leurs spéculations devenaient excessives, désespérées. Il avait beau se creuser la cervelle, Harry ne parvenait pas à se souvenir que Dumbledore ait jamais mentionné un lieu quelconque dans lequel il aurait eu l'idée de dissimuler quelque chose. Les paroles de Ron revenaient fréquemment hanter l'esprit d'Hermione : « On croyait que tu savais ce que tu faisais… On croyait que Dumbledore t'avait expliqué comment t'y prendre, on croyait que tu avais un véritable plan ! » Oui, elle aussi l'avait cru. Il est vrai qu'elle en avait parlé avec Ron plusieurs fois à voix basse. Mais à l'inverse de son ami, elle avait foi en Harry. Même si ces derniers temps cette confiance vacillait de plus en plus, elle resterait auprès de lui.

Ils passaient la plupart de leurs soirées dans un silence presque total et Hermione avait maintenant pris l'habitude de sortir le portrait de Phineas Nigellus qu'elle posait debout sur une chaise, comme s'il pouvait remplir en partie le vide laissé par le départ de Ron.

En dépit de son affirmation qu'il ne reviendrait plus jamais les voir, Phineas Nigellus n'avait pas pu résister au désir d'en savoir plus sur ce que Harry préparait et il consentait ainsi à réapparaître de temps à autre, son bandeau sur les yeux. En quelque sorte, Phineas Nigellus comblait les vides de leurs soirées. Au fond d'elle, Hermione espérait qu'il laisserait échapper quelques nouvelles sur la famille Malefoy dont il était un arrière-arrière-cousin éloigné. Mais elle n'osait lui poser des questions devant Harry. Par ailleurs, elle ignorait si un cadre du directeur se trouvait au Manoir …

Quand ils en avaient l'opportunité, ils se délectaient des nouvelles en provenance de

Poudlard, bien que Phineas Nigellus ne fût pas l'informateur idéal. Il vénérait Rogue, le premier directeur issu de Serpentard depuis que lui-même avait dirigé l'école, et ils devaient prendre garde à ne pas le critiquer, ou à ne pas poser de questions impertinentes à son sujet, sinon Phineas quittait instantanément son tableau.

Parfois, cependant, il laissait échapper quelques bribes d'information. Rogue devait apparemment faire face à une mutinerie constante qui venait de la base et était menée par un noyau dur d'élèves. Ginny n'avait plus le droit d'aller à Pré-au-Lard. Rogue avait par ailleurs remis en vigueur l'ancien décret d'Ombrage interdisant les rassemblements de trois élèves ou plus, ainsi que toute association non officielle.

Ils en avaient déduit que Ginny, et sans doute avec elle, Neville et Luna, avaient fait de leur mieux pour perpétuer l'armée de Dumbledore.

A plusieurs reprises, Phineas Nigellus essaya de poser quelques questions pièges pour essayer d'en savoir plus sur l'endroit où Harry et Hermione se trouvaient. À chaque fois qu'il agissait ainsi, Hermione le remettait aussitôt dans son sac en perles et Phineas Nigellus refusait invariablement de réapparaître pendant plusieurs jours, vexé d'avoir été congédié avec une telle brusquerie.

Il faisait de plus en plus froid. Harry et Hermione n'osaient pas rester trop longtemps dans la même région et plutôt que de s'attarder dans le sud de l'Angleterre, où ils n'avaient pas de plus grave souci que la dureté du sol gelé, ils continuèrent à vagabonder dans tout le pays, bravant la neige fondue qui martela leur tente au flanc d'une montagne, un vaste marécage qui les inonda d'eau glacée, et une île minuscule au centre d'un loch écossais où ils furent à moitié ensevelis sous la neige au cours de la nuit.

Déjà, ils avaient vu briller les premiers arbres de Noël aux fenêtres des maisons lorsque Harry résolut un soir de suggérer à nouveau ce qui lui semblait la seule piste encore inexplorée. Ils venaient de terminer un repas exceptionnellement savoureux : Hermione s'était rendue dans un supermarché sous la cape d'invisibilité (en partant, elle avait scrupuleusement jeté l'argent dans le tiroir ouvert d'une caisse enregistreuse). Profitant de l'occasion, elle s'était également procuré quelques soins destinés aux femmes enceintes ainsi que des vitamines pour le bébé.

Par précaution, Harry avait proposé qu'ils cessent pendant quelques heures de porter l'Horcruxe, et l'avait accroché au-dessus du lit, à côté de lui. Après le repas qu'elle avait dévoré avec acharnement, elle s'était pelotonnée dans l'un des fauteuils défoncés, plongée dans Les Contes de Beedle le Barde. Elle ne pensait pas trouver un nouvel indice après la cinquantième lecture du livre, mais avec étonnement, un point attira son attention. Les yeux grands ouverts, elle remarqua que le petit symbole qui figurait en haut d'une page à côté du titre de l'histoire était tracé à la main ! Aussitôt, elle prit son syllabaire Lunerousse et le posa sur le bras du fauteuil.

Elle fouilla frénétiquement dans son livre, à la recherche de ce même symbole représentant une sorte d'oeil triangulaire, la pupille barrée par un trait vertical. Au début, elle avait cru qu'il s'agissait d'un œil, mais à présent elle n'en était plus certaine. Ce symbole lui semblait vaguement familier, mais elle ne savait dire où elle l'avait vu. Pour son plus grand agacement, le symbole ne figurait pas dans son syllabaire. Elle continua sa lecture quand Harry l'appela :

-Hermione, j'ai réfléchi et…

- Harry, l'interrompit Hermione sans l'écouter, est-ce que tu pourrais m'aider ?

Elle se pencha en avant et lui tendit Les Contes de Beedle le Barde.

- Regarde ce symbole, dit-elle en montrant le haut d'une page.

-Je n'ai jamais étudié les runes anciennes, Hermione.

- Je sais, mais ce n'est pas une rune et ce symbole ne figure pas dans le syllabaire. J'ai toujours pensé qu'il représentait un oeil, mais finalement je crois que ce n'est pas ça ! Il a été tracé à l'encre, regarde, quelqu'un l'a dessiné là, ça ne fait pas partie du livre. Réfléchis, est-ce que tu l'as déjà vu quelque part ?

- Non… non… attends…

Harry regarda plus attentivement.

-Ce ne serait pas le même signe que le père de Luna portait autour du cou ?

- C'est ce que je pensais !

- Alors, c'est la marque de Grindelwald.

Elle le regarda bouche bée.

- Quoi ?

- Krum m'a dit que ce symbole était celui de Grindelwald et qu'il l'avait gravé sur un mur à Durmstrang quand il était élève là-bas. Apparemment, certains élèves recopieraient ce signe pour se donner un air cool, mais je ne pense pas que cela soit le cas de Xénophilius Lovegood.

Hermione était abasourdie par ses révélations.

- La marque de Grindelwald !

Elle regarda alternativement Harry et l'étrange symbole.

- Je n'ai jamais entendu dire que Grindelwald avait une marque. On n'en parle nulle part dans tout ce que j'ai lu sur lui.

- Comme je te l'ai dit, Krum affirme que ce symbole était gravé sur un mur à Durmstrang et pense que c'est Grindelwald qui l'avait mis là.

Hermione se laissa retomber au fond du vieux fauteuil, les sourcils froncés.

-C'est vraiment bizarre. S'il s'agit d'un symbole de magie noire, qu'est-ce qu'il fait dans un recueil de contes pour enfants ?

- Bizarre, en effet, admit Harry. Et on pourrait penser que Scrimgeour l'aurait reconnu. En tant que ministre, il aurait dû être expert en matière de magie noire.

- Je sais… Peut-être a-t-il pensé comme moi que c'était tout simplement un oeil. Toutes les autres histoires ont des petits dessins au-dessus du titre.

Elle se tut et continua de contempler l'étrange marque. Drago connaissait-il cette histoire, lui qui devait étudier à Durmstrang ? Penser à Drago lui faisait mal…

- Hermione ?

- Hmm?

- J'ai réfléchi. Je… je veux aller à Godric's Hollow.

Elle leva la tête, mais elle avait le regard vague. L'image de Drago s'estompa dans sa tête et elle réfléchit à la proposition de son ami.

-Oui, dit-elle. Oui, moi aussi, je me suis posé la question. Je pense vraiment qu'il faut y aller.

-Tu as bien entendu ce que je viens de te dire ? insista Harry.

- Bien sûr. Tu veux aller à Godric's Hollow et je suis d'accord avec toi. De toute façon, je ne vois pas dans quel autre endroit elle pourrait se trouver. Ce sera dangereux, mais plus j'y pense, plus il me semble probable qu'elle soit là-bas.

- Heu… que quoi soit là-bas ? s'étonna Harry.

Hermione parut aussi déconcertée que lui.

- Voyons, Harry, l'épée ! Dumbledore devait savoir que tu voudrais y retourner et en plus, Godric's Hollow est le lieu de naissance de Godric Gryffondor.

- Vraiment ? Gryffondor était originaire de Godric's Hollow ?

-Harry, t'est-il jamais arrivé d'ouvrir Histoire de la magie ?

-Heu…, dit-il.

Pour la première fois depuis des semaines, ils se sourirent. C'était une sensation étrange de sentir ses muscles faciaux se desserrer.

- J'ai dû y jeter un coup d'oeil quand je l'ai acheté… Ce jour-là, c'est tout…

- On a donné son nom au village, je pensais donc que tu aurais fait le rapprochement, répliqua

Hermione d'un ton qui se rapprochait plus de sa véritable personnalité.

- Il y a un passage sur le village dans Histoire de la magie, attends…

Elle ouvrit le sac en perles et y fouilla un certain temps. Enfin, elle en sortit un exemplaire de leur vieux manuel scolaire, intitulé Histoire de la magie, par Bathilda Tourdesac, et le feuilleta pour trouver la page qu'elle cherchait.

Après la signature du Code international du secret magique en 1689, les sorciers se cachèrent définitivement. Il était sans doute naturel qu'ils forment alors leurs petites communautés au sein de la grande. De nombreux villages et hameaux attirèrent ainsi des familles magiques qui s'associèrent pour assurer leur protection et s'apporter une aide mutuelle. Les villages de Tinworth en Comouailles, Flagley-le-Haut dans le Yorkshire et Loutry Ste Chaspoule sur la côte Sud de l'Angleterre, devinrent les lieux de résidence bien connus de familles de sorciers qui vivaient parmi des Moldus tolérants – et parfois soumis à des sortilèges de Confusion. Le plus fameux de ces endroits semi-magiques est sans doute Godric's Hollow, un village du sud-ouest de l'Angleterre, lieu de naissance du grand sorcier Godric Gryffondor, et où Bowman Wright, l'ensorceleur de métaux, forgea le premier Vif d'or. Le cimetière est rempli de noms d'antiques familles de sorciers et c'est sans doute là qu'il faut voir l'origine des histoires de fantômes attachées pendant des siècles à la petite église locale.

- Tes parents et toi, vous n'êtes pas cités, dit Hermione en refermant le livre, parce que la période étudiée par le professeur Tourdesac ne dépasse pas la fin du XIXe siècle. Mais tu vois ? Godric's Hollow, Godric Gryffondor, l'épée de Gryffondor… Tu ne crois pas que Dumbledore s'attendait à ce que tu fasses le rapport ?

-Ah, oui, bien sûr…

Mais visiblement, ce n'était pas pour cette raison qu'Harry manifestait le désir de se rendre à Godric's Hollow et Hermione soupçonnait que c'était pour se recueillir sur la tombe de ses parents.

-Tu te souviens de ce que Muriel a dit ? demanda-t-il enfin.

- Qui ?

- Tu sais bien, répondit-il, hésitant. La grand-tante de Ginny. Au mariage. Celle qui trouvait que tu avais les chevilles trop maigres.

- Ah oui, se rappela Hermione.

Ce fut un moment délicat car le nom de Ron flottait dans l'air. Il se hâta de poursuivre :

- Elle a dit que Bathilda Tourdesac habite toujours Godric's Hollow.

- Bathilda Tourdesac, murmura Hermione en caressant de l'index le nom gravé sur la couverture d'Histoire de la magie. J'imagine…

Soudain, une idée lui traversa l'esprit ! Et si depuis tout ce temps… elle eut un haut-le-corps si violent que Harry sursauta et tira sa baguette puis se retourna vers l'entrée de la tente, prêt à voir surgir un Mangemort.

- Quoi ? dit-il, moitié en colère, moitié soulagé.

Qu'est-ce qui t'a pris ? J'ai cru que tu avais vu un

Mangemort ...

-Harry, et si c'était Bathilda qui avait l'épée ? Si Dumbledore la lui avait confiée ?

Harry réfléchit à son idée :

- Oui, c'est peut-être ce qui s'est passé ! Alors, on part pour Godric's Hollow ?

- Oui, mais il faut qu'on se prépare très soigneusement, Harry.

Elle s'était redressée dans son fauteuil, à présent, et la perspective de mettre en place un nouveau plan lui remontait le moral. Une lumière flamboyante éclairait ses yeux. Enfin elle ne pensait plus à rien, ni à son bébé, ni à Drago ou la trahison de Ron.

-Pour commencer, nous devons nous entraîner à transplaner ensemble sous la cape d'invisibilité, ensuite, des sortilèges de Désillusion nous seraient peut-être utiles, à moins que tu ne veuilles jouer le grand jeu et recourir au Polynectar ? Dans ce cas, nous aurons besoin des cheveux de quelqu'un. En fait, je crois que ce serait la bonne solution, Harry, plus notre déguisement sera impénétrable, mieux cela vaudra…

Ils passèrent la soirée à discuter de leur prochaine destination, mettant au point chaque détail de leur plan.