Bonjour tout le monde !
Nous revoilà après une petite période d'absence (merci les exams ^^', heureusement c'est FINIIIIIII ! ahah)
Bref, c'est aujourd'hui que nous postons le dernier chapitre du 7ème tome !
Ah vous l'avez attendu celui là :p
Nous vous expliqons : l'épilogue sera le même que celui du livre, c-à-d "19 ans plus tard". CEPENDANT, lorsque nous posterons le tome 8 (la suite) nous reviendrons à la période après guerre, donc juste après la défaite de Voldemort :) voila j'espère que ce petit bond dans le futur vous est mieux expliqué maintenant, je ne posterai pas le prochain chapitre de si tôt car nous devons encore un peu nous concerter avec Tinkerbell mais continuer à suivre notre fan fic car elle ne s'arrête pas là ! Le meilleur reste à venir ;) Pour vous mettre l'eau à la bouche, 27 chapitres pour la suite sont déjà écrit, il reste à nous relire voilaaaaa
Nous vous souhaitons une très bonne lecture, n'hésitez pas à nous faire partager vos avis sur notre Fanfic jusqu'à présent ! MERCIII
A bientot !
M&T
Guest : Wouaaaaaah j'espère que tu ne t'es pas explosé les yeux XD en tout cas ça nous fait enormement plaisir :o ! Oui on essaye vraiment de se mettre dans la peau de nos personnages pour que leurs comportements soient logiques :) Je pensais ça aussi au début avant que T. m'ouvre les yeux ahah XD mais nous sommes contentes que notre histoire te plaise au point de t'avoir fait changé d'avis :p concernant la fin ce n'est pas encore pour le moment, je ne veux pas te spoil :p merci pour ta revieuw! A bientot !
Dix-neuf ans plus tard
-Par Merlin, que font-ils ?! S'exclama Ron en regardant furieusement le cadran de sa montre.
La foule était dense sur la voie 9/4, des silhouettes indistinctes s'affairaient au milieu de cette brume dégagée par l'épaisse vapeur blanche que produisait la locomotive écarlate du Poudlard Express. Impatient, Ron Weasley scrutait les formes imprécises qu'ils croisaient en s'avançant sur le quai.
-Le Poudlard Express ne va pas tarder à partir, fit Hermione Granger d'une voix anxieuse au coup de sifflet du train.
Mais la vapeur était trop dense et il était difficile de reconnaître les visages. Les voix, qui semblaient désincarnées, étaient étrangement sonores, comme surnaturelles. Enfin, un groupe de cinq personnes émergea de la brume, s'approchant vers eux, leurs visages se distinguant de plus en plus.
Lorsqu'ils reconnurent les nouveaux arrivants, le visage de Ron et Hermione s'illumina en un large sourire.
-Salut, dit Albus qui paraissait profondément soulagé.
Rose, déjà vêtue de sa toute nouvelle robe de Poudlard, lui adressa un sourire radieux.
-Alors, tu as réussi à ranger la voiture ? demanda Ron à Harry. Moi, oui. Hermione ne croyait pas que je puisse passer un permis de Moldu, et toi ? Elle pensait qu'il faudrait que je jette un sortilège de Confusion à l'examinateur.
-Ce n'est pas vrai, protesta Hermione. J'avais parfaitement confiance en toi, ajouta-t-elle à moitié convaincue.
Tandis que Ron et Harry chargeaient à bord du train la grosse valise et le hibou d'Albus, Ginny et Hermione discutèrent vivement des dernières nouvelles de Poudlard. A leurs côtés, Lily et Hugo, le jeune frère de Rose, discutant avec animation de la maison dans laquelle ils seraient envoyés le jour où ils iraient enfin à Poudlard.
-Si tu n'es pas à Gryffondor, on te déshérite, lança Ron qui était revenu sur le quai. Mais je ne veux pas te mettre la pression.
-Ron !
Lily et Hugo éclatèrent de rire, mais Albus et Rose avaient un air grave.
-Il dit ça pour rire, assurèrent Hermione et Ginny.
Mais Ron ne faisait plus attention à eux. Croisant le regard de Harry, il lui montra d'un discret signe de tête un endroit du quai situé à une cinquantaine de mètres. Pendant quelques instants, la vapeur s'était un peu dissipée et trois personnes se détachaient nettement parmi les volutes de fumée.
-Regarde qui est là.
Hermione suivit son regard et le vit. Drago Malefoy, un manteau sombre boutonné jusqu'au cou, était avec sa femme et son fils.
Les années ne semblaient pas agir sur lui, mis à part son front qui commençait légèrement à se dégager, ce qui accentuait son menton pointu. Il n'avait rien perdu de son élégance, au contraire, l'âge adulte avait rendu Drago Malefoy plus séduisant que jamais. Ses cheveux d'un blond presque blanc coiffé impeccablement en arrière et son début de barbe le rendait irrésistiblement attirant. Il n'y avait rien d'étonnant à ce que, plus loin, Padma Patil accompagnée de ses quatre enfants lui jetait des coups d'œil intéressés.
Le jeune garçon ressemblait à Drago de manière frappante. Tout comme son père, il avait hérité des mêmes cheveux blonds et de ces traits hautains appartenant à la grandeur de la famille Malefoy. A ses côtés, Drago tenait sa femme, Astoria par les épaules et embrassait tendrement son fils.
Avec un serrement au cœur, Hermione n'arrivait pas à détacher son regard de ce portrait de famille, s'échangeant des adieux émouvants avant le départ de leur unique enfant pour Poudlard. En un instant, une vision de se forma dans son esprit. Une vision où il fut un temps, elle aurait cru possible d'exister. Une vision à laquelle, du plus profond de son cœur, elle avait espéré qu'elle se réalise. A la lumière de l'éclair, ses souvenirs remontèrent à la surface… le regard perdu, elle ne pouvait détacher son regard si bien que Drago sentit le poids de leur regard dans sa direction et leur adressa un bref signe de tête avant de se détourner.
-Voici donc le petit Scorpius, murmura Ron. Arrange-toi pour être toujours meilleure que lui en classe, Rosie. Dieu merci, tu as hérité l'intelligence de ta mère.
-Ron, pour l'amour du ciel, dit Hermione qui revenait de ses pensées, moitié sérieuse, moitié amusée, n'essaye pas de les dresser l'un contre l'autre avant même qu'ils aient commencé l'école !
-Tu as raison, admit Ron. Désolé.
Mais, incapable de s'en empêcher, il ajouta :
-Ne sois quand même pas trop amie avec lui, Rosie. Grand-père Weasley ne te le pardonnerait jamais si tu épousais un Sang-Pur.
A nouveau, ce serrement en cœur. Elle n'eut le temps de protester qu'elle entendit la voix de James s'exclamer :
-Hé !
James avait réapparu. Il s'était délesté de sa grosse valise, de son hibou et du chariot et, de toute évidence, il avait une grande nouvelle à annoncer.
-Teddy est là-bas, dit-il, tout essoufflé, en pointant l'index par-dessus son épaule, vers le nuage de vapeur. Je viens de le voir ! Et vous savez ce qu'il faisait ? Il embrassait Victoire !
Il leva les yeux vers les adultes, manifestement déçu par leur absence de réaction.
-Notre Teddy ! Teddy Lupin ! En train d'embrasser notre Victoire ! Notre cousine ! Alors, j'ai demandé à Teddy ce qu'il faisait…
-Tu les as dérangés ? s'exclama Ginny. Tu es comme Ron…
-… et il m'a répondu qu'il était venu lui dire au revoir ! Et ensuite, il m'a dit de m'en aller. Il l'embrasse ! ajouta James comme s'il avait peur de ne pas avoir été assez clair.
-Oh, ce serait merveilleux s'ils se mariaient ! murmura Lily avec ravissement. Teddy ferait vraiment partie de la famille !
-Il vient déjà dîner à la maison à peu près quatre fois par semaine, dit Harry. Pourquoi ne pas lui proposer d'habiter chez nous, comme ça, ce serait fait ?
-Ouais ! s'écria James avec enthousiasme. Je veux bien partager ma chambre avec Al… Teddy pourrait avoir la mienne !
-Non, répliqua fermement Harry. Al et toi, vous ne partagerez la même chambre que quand j'aurai décidé de démolir la maison.
Il consulta sa vieille montre bosselée et s'exclama :
-Il est presque onze heures, vous devriez monter dans le train.
-N'oublie pas de transmettre nos amitiés à Neville ! dit Ginny à James qu'elle serrait dans ses bras.
-Maman, je ne peux pas transmettre des amitiés à un professeur !
-Mais tu connais bien Neville…
James leva les yeux au ciel.
-En dehors de l'école, oui, mais en classe, c'est le professeur Londubat, tu comprends ? Je ne peux pas entrer en cours de botanique et lui transmettre des amitiés…
Il hocha la tête d'un air navré devant la sottise de sa mère et, pour se défouler, donna un coup de pied en direction d'Albus.
-À plus tard, Al. Fais attention aux Sombrals.
-Je croyais qu'ils étaient invisibles ? Tu m'as dit qu'ils étaient invisibles !
James éclata de rire. Il autorisa sa mère à l'embrasser, étreignit brièvement son père puis bondit vers le train qui se remplissait rapidement. Ils le virent agiter la main vers eux avant de se précipiter dans le couloir du wagon pour retrouver ses amis.
-Tu n'as pas à avoir peur des Sombrals, dit Harry à Albus. Ce sont des créatures très gentilles, elles n'ont rien d'effrayant. De toute façon, tu n'iras pas à l'école dans les diligences, on t'y emmènera en barque.
Ginny embrassa Albus.
-On se reverra à Noël.
-Au revoir, Al, dit Harry à son fils qui se serrait contre lui. N'oublie pas que Hagrid t'a invité à prendre le thé vendredi prochain. Ne t'approche pas de Peeves. Ne te bats pas en duel tant que tu n'auras pas appris à le faire. Et ne laisse pas James te raconter n'importe quoi.
-Et si je suis à Serpentard ?
Harry emmena son fils à l'extérieur du groupe et Hermione profita pour faire ses adieux à sa fille dont le visage blêmissait davantage au fur et à mesure que le temps filait. Hermione s'agenouilla à son niveau, puis lui saisi délicatement sa bouille enfantine, l'obligeant à la regarder droit dans les yeux.
-Tout se passera très bien, Rose.
-Dix mois c'est long…
-Tu viendras aux vacances de Noel, lui rappela sa mère d'un ton rassurant en lui dégageant les cheveux ondulés dont sa fille avait hérité de son visage.
Rose ne répondit pas à déglutit difficilement en regardant d'un air anxieux le train qui commençait à se remplir d'élèves impatients. Pour toute réponse, Hermione prit sa fille dans ses bras et l'étreignit le plus tendrement possible. Lorsqu'elles se détachèrent l'une de l'autre, la petite fille lui lança un sourire plus convainquant et Hermione sentit une bouffée de chaleur l'envahir tout le corps. Elle essaya de ne pas penser à la déchirure qu'elle ressentait en laissant partir pour la première fois sa fille aînée. Mais après tout, elle savait que ces années passées à Poudlard seraient, tout comme elles l'avaient été pour elles, inoubliables.
Déjà, les portes claquaient tout au long du convoi écarlate et les silhouettes floues des parents se massaient devant les wagons pour un dernier baiser, une dernière recommandation. Suivie d'Albus, Rose sauta dans le train et Ginny referma la porte derrière eux. À côté d'eux, des élèves étaient penchés aux fenêtres.
De nombreuses têtes, dans les wagons et sur le quai, semblaient s'être tournées vers Harry.
-Pourquoi est-ce qu'ils te regardent comme ça ? interrogea Albus, tandis que Rose et lui tendaient le cou pour voir les autres élèves.
-Ne t'inquiète pas, dit Ron. C'est à cause de moi. Je suis extrêmement célèbre.
Albus, Rose, Hugo et Lily éclatèrent de rire. Le train s'ébranla et Harry, Ron, Ginny et Hermione agitèrent la main, regardant le train serpenter de tout son long jusqu'à ce que la dernière trace de vapeur se dissipa dans l'atmosphère de l'automne. Le train disparut dans un virage. Ron et Hermione baissèrent la main puis s'échangèrent un regard attendrissant
Hugo se blottit dans les bras de son père et celui-ci lui caressa ses cheveux roux.
-Tout ira bien pour elle, Hermione.
-Je sais… c'est simplement que la maison sera si vide sans elle.
Hermione sentit ses yeux qui commençaient à se baigner de larmes. Contre toute attente, Ron se pencha vers elle et déposa tendrement ses lèvres sur les siennes. Il ne l'avait plus embrassé de cette manière depuis longtemps. Il ne l'embrassait plus beaucoup à vrai dire.
Lorsqu'elle rouvrit les yeux, Ron lui lança le sourire le plus rassurant possible et elle lui répondit d'un merci silencieux.
Ils rejoignirent Harry et Ginny un peu plus loin sur le quai.
-Ca fait drôle vous ne trouvez pas ? Fit Ginny d'un ton nostalgique.
-J'ai l'impression que c'était hier notre première rentrée à Poudlard, soupira Hermione.
-On dirait que les examens te manquent, taquina gentiment Ron.
Elle lui lança un regard de reproche et Harry, Ginny et Ron éclatèrent de rire. Les quatre amis sortirent joyeusement de la gare se rappelant leurs anciens souvenirs d'école, Hugo et Lily tenant la main de leur mère.
-Je dois me dépêcher, annonça Harry aux autres tout en consultant à nouveau sa montre. Il me reste encore pas mal de travail au Ministère.
-Je te rejoindrais plus tard, fit Hermione en fouillant son sac à la recherche de ses clés de voiture. Je dois absolument passer à la maison prendre un dossier important.
-Vous voulez dîner à la maison ce soir ? Proposa Ron à sa sœur et son beau-frère. Je vous rassure, ce n'est pas Hermione qui cuisine, plaisanta-t-il.
Hermione leva les yeux au ciel. Elle devait admettre qu'elle n'était pas une grande cuisinière, mais tout de même !
-Vers sept heures, ça vous irait ? Je quitterai la Gazette vers six heures trente.
-Parfait.
Les quatre amis se saluèrent puis prirent des directions opposées.
-Je te remercie pour tes compliments, Ron ! Répliqua sèchement Hermione maintenant qu'ils étaient seuls.
-Je faisais allusion au fameux bifteck que tu avais laissé trop cuire…
Hermione préféra répondre d'un grognement et ils se dirigèrent en silence vers la voiture que Ron avait péniblement garée tout à l'heure.
-Bon, je vais rejoindre George à la boutique. Tu conduis le petit troll – Hermione détestait ce surnom- chez maman ?
-Ron ! Nous lui avons donné un prénom, je te rappelle !
-Oui Hugo… répliqua-t-il d'un ton exaspéré.
-Et puis d'ailleurs, je serai en retard au bureau, tu sais très bien que Kingsley s'impatiente vite !
- Par Merlin, qu'attend-il pour prendre sa retraite ?!
Hermione lui lança un regard moitié amusée-moitié sévère.
-Très bien ! Soupira-t-il en prenant la main de son fils, je l'amènerai par transplanage. Ne rentre pas trop tard ce soir, n'oublie pas le dîner.
-Ne t'en fais pas, la réunion ne devrait pas durer trop longtemps.
-C'est ce que tu me dis chaque fois, reprocha Ron en tournant sur lui-même avant de disparaître dans un craquement sonore sans lui dire au revoir.
Hermione poussa un soupir puis se tourna vers la portière de sa vieille Austin Seven noire quand une voix qu'elle n'avait plus entendue depuis des années parvint à ses oreilles. Une voix que jamais elle n'avait oubliée au plus profond d'elle-même. Une voix qu'elle entendait quelquefois la nuit, lorsqu'elle était prise d'insomnie. Une voix qu'elle aurait reconnue parmi tant d'autres…
-Salut, Granger…
FIIIIIIIIIIIIIN
du tome 7, rdv pour la suite que nous intitulons : "tome 8 : l'après-guerre"
