Bonjour tout le monde !
Nous espérons que vous allez bien et que vous êtes toujours au taquet pour la suite de nos aventures ^^
Voila pour profiter de ce jour férie un petit chapitre intermédiaire (il ne se passe pas grand chose, simplement pour couper un peu du procès). Nous espérons que cette lecture vous plaira ! Patience patience, la fin du procès approche et vous ne tarderez pas à découvrir le verdict de la cour !
Encore une fois nous tenons à vous remercier pour votre fidélité après tout ce temps ! (91 chapitres précisément :o)
A très bientot pour la suite !
M&T
Revieuw anonyme :
Guest : ahaha nous adorons compliquer les choses, un peu de patience et tu découvriras la suite XD merci pour ta revieuw :D
Estelle : ah oui notre longue expérience des séries ca XDD merci de ta patience à attendre la sortie de chaque chapitre, ça nous touche énormement de voir que vous nous suivez toujours ! A très bientot !
Chapitre 10 : Le mystérieux prophète
QUI EST CE MYSTÉRIEUX PROPHÈTE ?
Rebondissement lors de la première audience du procès Malefoy, Harry Potter révélait enfin le contenu de la célèbre prophétie le rattachant au Seigneur des Ténèbres. Souvenez-vous, il y a plus de trois ans, La Gazette du sorcier soupçonnait déjà Potter de s'être introduit dans la célèbre salle des Prophéties se trouvant Département des Mystères. À cette époque, le Ministre de la magie – anciennement Cornelius Fudge- avait pris soin d'étouffer l'affaire avant que les moindres informations ne parviennent jusqu'aux oreilles de la presse magique.
Cependant, La Gazette du sorcier avait déjà soupçonné un lien unissant Potter à Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom, pensant que la prophétie le désignait comme le seul qui aurait été capable de nous débarrasser du mage noir, allant même jusqu'à l'appeler L'Elu.
À l'heure actuelle, nous pouvons vous affirmer que ces suppositions sont, à ce jour, certifiées. En exclusivité, ne ratez pas les propos lancés par Potter concernant le contenu de cette prophétie : «la prophétie révélait explicitement que l'un devra mourir de la main de l'autre, car aucun d'eux ne peut vivre tant que l'autre survit… », Déclare l'Elu durant son témoignage.
Malheureusement, aucune information sur l'identité de l'auteur de cette prophétie n'a été divulguée, Mr Potter souhaitant garder l'anonymat de cette personne.
« Je ne peux vous relever son identité, le professeur Dumbledore m'a bien précisé de garder son nom sous silence, car les conséquences pour cette personne seront trop importantes », déclare-t-il au premier Ministre.
Qui est le mystérieux Prophète ? Qui est l'auteur de cette prophétie qui a changé le cours de l'histoire de la magie ? L'auteur est-il ou est-elle toujours en vie après ces dix-neuf dernières années ? (Suite de l'article à la page 3). Pour plus de détails sur le procès Malefoy, retranscrit par notre envoyée spéciale, Rita Skeeter, (page 4,5 et 6).
Harry finit sa lecture et replia l'exemplaire de la Gazette du sorcier. Il regarda d'un air amusé Ron et Hermione à qui ils venaient de lire l'article.
-Plutôt amusant, commenta Harry.
-Tu crois qu'il se doute qu'il s'agit de Trewl…
-Tais-toi Ron ! Le coupa aussitôt Hermione avant qu'il ne termine sa phrase
Ils étaient dans la cuisine du Terrier, prenant leur petit-déjeuner. Ginny était sortie nourrir les poulets, car Mrs Weasley n'était toujours pas levée – comme tous les matins- pour s'affairer à cette tâche.
-Personne ne doit savoir, dit Harry d'une voix grave.
-Même Ginny ? Demanda Hermione.
-Je ne sais pas… je lui en parlerai en temps voulu, quand les événements se calmeront. Je ne veux pas la mêler à tout ça pour le moment, ajouta Harry en plongeant machinalement sa cuillère dans son bol de céréales.
-Heu… tu ne crois pas que Ginny te posera la question ? Demanda timidement Hermione.
-Peut-être, répondit Harry, heureusement elle est très compréhensive.
Hermione ressentit un profond élan de gratitude envers sa meilleure amie. Oui, Ginny était la personne la plus compréhensive qu'elle connaissait, c'était d'ailleurs pour cette raison qu'elle s'était depuis toujours confiée à elle. À ce moment, la porte de la cuisine s'ouvrit et la jeune fille apparût au pas de la porte, portant un panier en osier à moitié vide de graines et de reste de légumes du dîner.
-De quoi parliez-vous ? Demanda Ginny en s'installa sur la chaise à côté de Harry.
-Du procès, répondit aussitôt Harry. Les journaux s'interrogent sur l'auteur de la prophétie.
Ginny tira vers elle l'exemplaire de la Gazette et lu rapidement l'article. Elle laissa échapper un ricanement en déposant le journal sur la table.
-La tête qu'ils tireraient s'ils apprenaient qu'il s'agit de Trelawney.
Harry, Ron et Hermione la regardèrent bouche bée.
-Comment sais-tu qu'il s'agit de Trelawney ? Demanda Ron à sa sœur.
-C'est évident non ? Fit Ginny avec un air de satisfaction sur son visage, Dumbledore l'a engagée à Poudlard l'année où cette prophétie s'est réalisée et depuis, elle n'a plus quitté l'école même quand Ombrage l'avait renvoyée. Pour quelle autre raison Dumbledore la protégeait autant si ce n'est que pour ça ?
Vu l'air ahuri des ses amis, elle ajouta d'un ton amusé :
-Il n'y a pas qu'Hermione qui peut se montrer perspicace.
Les jeunes filles s'échangèrent un regard et éclatèrent d'un rire claironnant. Les deux autres se joignirent à elles et ils terminèrent leur petit déjeuner en discutant inévitablement du procès.
-Je me demande si vos témoignages réussiront à convaincre le jury, fit Ginny pensivement.
-Peut-être celui de Harry, répondit Ron.
-Pas le tien en tout cas, répliqua sèchement sa sœur.
-Je n'ai fait que dire la stricte vérité.
L'ambiance si tôt joyeuse dans la cuisine commença à se refroidir. Tout d'un coup, on sentit un vent frisquet annonciateur de la fin de l'été.
-Avoue mon vieux que tu n'as pas été très indulgent avec Malefoy.
-Il le méritait d'après vous ? Répondit froidement Ron.
-Non… mais tu sais très bien que Voldemort les menaçait, ils n'avaient pas le choix…
-On a toujours le choix, coupa Ron en se relevant subitement de sa chaise.
-Ron… fit Hermione d'un ton suppliant, reviens sur ton témoignage, s'il te plaît.
Ron regarda Hermione comme s'il n'en croyait pas ses oreilles.
-Comment peux-tu encore les défendre ? Comment as-tu pu témoigner en leur faveur après ce qu'ils t'ont fait ? Tu savais très bien qu'ils n'ont pas levé le petit doigt quand tu étais sous les griffes de cette folle ! Ils t'ont regardé te faire torturée au sol, Hermione ! Pourquoi as-tu menti en prétendant que tu ne souvenais de rien ?!
La jeune fille baissa sa tête, ses yeux brillant de larmes et n'ajouta rien d'autre. Ron se leva brusquement, leur tournant le dos, et regarda par la fenêtre de la cuisine le temps ensoleillé.
-Tu viens Harry ? Demanda-t-il d'un ton bourru, j'ai besoin de voler aujourd'hui.
Son ami haussa les épaules et ils sortirent tous deux de la cuisine. À peine eurent-ils franchit le pas de la porte qui claqua violemment qu'Hermione éclata en sanglots.
-Hermione ! S'exclama Ginny en se levant pour réconforter aussitôt son amie.
-Ron à entièrement raison… Il se demande pourquoi j'insiste tant à prendre sa défense… j'ai si peur Ginny ! Et s'il est condamné à Azkaban ?
Son cœur se déchira à l'évocation de cette éventualité à laquelle elle se forçait de ne pas songer, même si ses efforts étaient vains.
-Tu as fait tout ce qui était en ton pouvoir, la décision reviendra à Kingsley, répondit Ginny qui ne savait pas trop quoi dire d'autre pour réconforter son amie.
Hermione ne répondit pas. Son regard était perdu sur son bol de céréales à moitié entamé. Elle n'avait plus faim à présent, son estomac était trop noué pour avaler quoi que ce soit. Elle repoussa le bol puis se leva pour annoncer à Ginny qu'elle avait besoin d'être seule. Son amie accepta d'un mouvement de tête et suivit des yeux ses pas disparaître jusqu'à la cage d'escalier. Quatre à quatre, Hermione monta les marches et se précipita dans l'ancienne chambre de Percy pour se jeter de tout son poids dans le lit. Seule, elle enfuie sa tête dans l'oreiller et pleura à chaudes larmes. Drago… Drago… elle prononça inlassablement son nom jusqu'à ce que ses yeux se dessèchent.
Plus que jamais, elle redouta l'audience d'aujourd'hui, ignorant qui seront les prochains témoins appelés à comparaître. Elle avait ce sentiment que son témoignage n'avait rien apporté de concluant, au contraire, elle avait cette horrible impression qu'il avait défavorablement fait pencher le poids de la balance.
Elle avait essayé, elle avait tout tenté pour faire comprendre à Bahli l'emprise de Voldemort sur la famille Malefoy mais celle-ci n'avait rien voulu entendre. Elle avait volontairement dirigé son questionnement pour les faire inculper. Ron avait raison, le monde magique veut que la justice soit rendue.
Perdue, elle resta cloîtrée dans sa chambre le reste de la matinée lorsqu'on frappa à sa porte.
-O...oui, répondit Hermione d'une voix tremblante.
La porte s'ouvrit et elle vit apparaître Harry par l'entrebâillement de sa porte.
-Hermione, je suis venue te dire que nous partons pour le Ministère dans trente mi… Ca ne va pas ? Demanda-t-il d'une voix incertaine.
La jeune fille était bien consciente que ses yeux devaient être rouges et bouffis par les larmes.
-Oui… tout va bien, c'est jusque que je suis un petit peu chamboulée par tout ça…
Harry traversa la pièce et vint s'asseoir près d'elle. D'un geste affectueux, il lui prit la main.
-Je suppose que ce procès doit te raviver beaucoup de souvenirs douloureux…
-Oui… oui et puis…
Pendant une fraction de seconde, elle fut tentée de tout lui avouer. Après tout, Harry était comme un frère pour elle. Au fond d'elle-même, Hermione avait l'intime conviction qu'elle pourrait toujours compter sur son aide. Elle ouvrit la bouche, prête à lui dévoiler l'inévitable vérité quand la voix de Mrs Weasley leur parvint en bas de l'escalier. Harry lui répondit qu'ils s'apprêtaient à descendre puis il reporta son attention sur Hermione. Mais ce fut déjà trop tard. Elle préféra garder le silence.
-Hermione, que se passe-t-il ?
-C'est avec Ron, dit-elle tristement, je crois que c'était une erreur… nous n'avons pas la même vision des choses sur le procès.
C'était entièrement vrai. Elle désirait progressivement mettre un terme à cette mascarade.
-Il faut que vous en parliez, suggéra Harry.
-J'essaye Harry, je t'assure ! Mais la mort de Fred l'a changé… il est devenu plus…
-Vindicatif.
-C'est cela.
-Je sais, soupira Harry. Je pense qu'il réagit ainsi parce qu'il n'arrive pas à faire son deuil.
Hermione plongea son visage dans ses mains et s'exclama d'une voix aiguë.
-Je me sens dépassée par les événements…je n'aurai jamais dû… ce baiser était une erreur !
Harry la regarda, hébété.
-Ne dis pas ça, Hermione. Ron et toi vous vous aimez depuis toujours, au fond vous l'avez toujours su, et moi aussi d'ailleurs.
Hermione ne souleva pas sa remarque. Elle n'en avait pas le cœur. Harry en était tellement convaincu. Elle lui jeta un regard navré comme pour lui faire comprendre qu'elle était désolée de lui avoir fait sous-entendre ce mensonge. Non, elle n'avait jamais véritablement aimé Ron.
Au fond, elle savait qu'elle n'avait aimé qu'un seul homme depuis cette nuit d'Halloween, seulement à cette époque elle ne l'avait pas véritablement réalisé. En son for intérieur, Hermione n'avait jamais cessé de penser à la manière dont le Serpentard l'avait réconfortée, elle seule connaissait cette partie cachée que Drago s'efforçait de dissimuler aux autres. Elle avait toujours été séduite par ce côté tendre qui sommeillait au fond de ce loup solitaire. Personne sauf elle ne le connaissait véritablement. Non, pensa-t-elle, jamais elle n'avait imaginé son avenir avec Ron.
-Hermione ? Appela la voix lointaine de Harry.
-Oui… répondit-elle vaguement en émergeant de ses pensées. Je vais me préparer pour le procès, fit-elle en se relevant du lit.
-Très bien, je t'attendrai dans le salon dans ce cas, fit Harry en se levant à son tour pour se diriger vers la porte.
Avant de sortir de la chambre, ce dernier se retourna et lui demanda d'une voix hésitante.
-Hermione, tu me le dirais si quelque chose d'autre n'allait pas ?
-Bien sûr que non Harry, répondit-elle aussitôt, il n'y a rien.
Mais à son regard, Hermione vit que le garçon n'était pas entièrement convaincu. Elle remarqua dans ses yeux comme une impression de déjà vu lorsqu'elle lui avait répondit « non, il n'y a rien ».