Bonsoir tout le monde !
J'espère que vous êtes toujours au taquet pour notre Fanfic malgré nos longues semaines d'absences... je m'excuse pour ce retard j'ai traversé une période très difficile où il m'était impossible d'écrire et je n'avais plus de motivation de continuer... mais voila je ne pouvais laisser tomber cette aventure et mon engagement de poster la fin de cette histoire !
C'est en lisant vos revieuws et le retour du dernier chapitre que j'ai trouvé la motivation de reprendre et je vous en remercie !
Nous espérons que la tournure des événements à venir continueront de vous intriguer ! Merci pour vos revieuws, vos impressions qu'elles soient positives ou négatives au moins, vous donnez votre opinion! =)
je vous souhaite une bonne lecture !
J'essayerai de revenir au plus vite !
PS : je vous souhaite une bonne St Valentin, un peu déprimant ce chapitre pour ce jour mais bon XD
Chapitre 16 : Le scandale
Recroquevillée dans un coin de sa cellule, Hermione continuait de verser les larmes qui ne cessaient de couler à flot. Depuis que les deux Aurors l'avaient enfermée de force dans sa cellule, la jeune fille était prise de spams incontrôlables, son corps tremblant, son être tout entier désirant se réveiller de cet affreux cauchemar… je vais me réveiller, ne cessa-t-elle de se répéter en boucle, je vais me réveiller à Poudlard, dans mon lit en baldaquin… Harry et Ron… Mais penser à eux était trop douloureux comme une déchirure vive au cœur.
Elle continuait de pleurer, des larmes se déversant sur ses joues pour s'écraser sur son jean humide. Elle pleurait en pensant à Drago…Drago qu'elle n'avait pu sauver... Elle pleurait en pensant à Harry et Ron qui devaient la détester à présent… elle pleurait en pensant à Ginny, sa meilleure amie qu'elle avait déçue. Puis elle pleurait car elle avait peur de ce qu'il lui arriverait. Qu'allait-il lui arriver ? Serait-elle emprisonnée à Azkaban pour trahison ?
Elle ne cessait de se poser cette fatidique question. Attendant son verdict, les images du procès lui revinrent en tête comme si elle venait de se réveiller d'un rêve dont elle ne se souvenait plus que des fragments flous. Comme un écho dans sa tête, elle entendait le bourdonnement indigné de la foule durant sa confession. Quelques bribes de souvenirs refaisaient surface, notamment lorsque Ron et Mrs Weasley s'étaient révoltés durant l'audience. En son for intérieur, Hermione savait que le prix à payer pour sauver Drago serait élevé : par amour, elle risquerait de perdre tout ce qui lui était cher, même sa propre liberté. Jamais elle n'aurait cru que le jugement de Kingsley puisse être aussi sévère. Cependant, elle oublia une chose : Kingsley se trouvait sous l'influence de l'impitoyable Amira Bahli, avide de vengeance.
Désespérée, elle enfouit son visage dans ses mains lorsqu'un bruit sourd provenant de la porte la fit sursauter. Elle tourna la tête vers ce visiteur inattendu et reconnu Ginny qui se trouvait aux pieds de la porte, ne sachant visiblement pas si elle se devait d'entrée ou de rester loin d'elle. Hermione se releva, hésitante à son tour. Elle se dirigea le pas tremblant vers son amie qui continuait de la regarder, son visage indéchiffrable.
-Ginny… murmura-t-elle d'un ton suppliant.
Son amie se consentit à avancer vers elle, toujours sans prononcer de mots. A présent, seuls les barreaux les séparaient. Elle tenait à la main un exemplaire de La Gazette du sorcier qu'elle se gardait de dissimuler derrière son dos.
-Je… je suis tellement désolée ! Pleurnicha Hermione tandis que les larmes coulaient sur le métal froid des barreaux. Je t'en prie Ginny… parle-moi !
Il eut un long moment de silence avant que Ginny ne se consente enfin à répondre.
-Que veux-tu que je te dise Hermione ? Que je suis désolée de te voir derrière ces barreaux ?! Que je t'avais bien prévenue depuis le début que cette histoire ne t'attirerait que des ennuis ?! Que je suis profondément déçue que tu m'aies caché que tu portais un enfant de lui ?! Explosa Ginny sans avoir repris son souffle.
-Ginny, je t'en prie…écoute-moi…
-Je croyais que tu me faisais confiance ! Rugit-elle à nouveau, que je t'avais prouvé que je pouvais garder un secret !
-Je le sais parfaitement mais…
-Apparemment pas ! Cracha-t-elle. Comment, comment as-tu pu faire une telle chose, Hermione ?! A Harry… Ron ! Et à moi ?!
Sa poitrine haletait sous l'effet de la colère. Hermione craignait que son regard rempli de reproches ne disparaisse jamais mais pour son plus grand soulagement, il se radoucit après que la jeune fille n'eut explosé et révélé tout ce qu'elle avait sur le cœur. Profitant de ce moment d'apaisement, Hermione tenta à nouveau d'aborder son amie :
-Je suis tellement désolée Ginny que tu l'aies appris de cette manière… je ne voulais pas… ça a été si dur pour moi, perdre mon bébé… notre mission périlleuse…l'arrestation de Drago… Je ne voulais plus qu'une chose : tout oublier. En parler était au dessus de mes forces, même avec toi Ginny… pourrais-tu me pardonner un jour ? Supplia Hermione en relevant son visage émacié de chagrin.
-Evidemment Hermione ! Tu es ma meilleure amie et ce malgré tout ce qu'il se passe !
La jeune fille se rapprocha et pris les mains d'Hermione dans les siennes, en signe de réconfort.
-Malheureusement, ce ne sera pas le cas de tout le monde…
-Harry et Ron doivent terriblement m'en vouloir, fit Hermione en baisant la tête, les larmes continuant de couler le long de sa joue.
-C'est pire que cela, Hermione, répondit Ginny d'un air grave.
« Ron se sent profondément trahi, je ne l'ai jamais vu dans une colère si noire. Il est rentré du procès sans prononcer un mot et il est resté enfermé dans sa chambre. Il faisait un boucan si horrible que toute la maison tremblait. Au début, nous pensions qu'il faisait exploser une dizaine de leurres explosifs mais lorsque nous avions réussi à ouvrir la porte, toute sa chambre était saccagée, ses meubles renversés… Il hurlait ton nom et celui de Malefoy, il voulait le tuer de ses propres mains. Harry, George et Bill on essayé de le calmer mais rien de ce que nous pouvions dire réussissait à l'apaiser si bien qu'il est parti comme un hyppogriffe enragé de la maison…
-Mon dieu, c'est trop horrible ! S'écria Hermione en se plaquant les mains sur sa bouche. Où est-il à présent ?!
-Je… je l'ignore. George, Bill et Harry sont partis à sa recherche et moi, je suis venue te voir…
Hermione baissa à nouveau la tête et posa son front entre les deux barreaux de sa cellule comme l'avait fait Drago lorsqu'elle lui avait rendu visite la dernière fois. Elle n'arrivait pas à croire que cette situation était bien réelle. Pour se rassurée, elle se continua de se répéter inlassablement qu'elle finira par se réveiller et s'apercevoir que tout cela n'était qu'un horrible cauchemar… peut-être retrouvera-t-elle Drago endormi à ses côtés… malheureusement, la jeune fille ne pu s'empêcher de réaliser qu'elle était bel et bien prise au piège, détestée par ses amies… et loin de Drago. Elle poussa un gémissement plaintif et refoula les larmes qui continuait de lui monter aux yeux.
-Et Harry ? Demanda-t-elle dans un murmure.
Ginny plongea son regard apeuré dans ses yeux et lui répondit à voix basse, comme si elle rendait visite à un parent malade.
-Harry… il n'a plus prononcé un seul mot depuis la fin de l'audience… il…il refuse de m'adresser la parole ! S'écria Ginny d'une voix aigue qui ne lui ressemblait pas. Je… je pense qu'il se sent profondément trahi…
-Tout est de ma faute ! Se lamenta Hermione. Jamais…jamais je n'aurai dû t'impliquer !
-Je suis ton amie ! Tu avais besoin de moi Hermione ! Ne t'en fais pas… il lui faudra du temps mais Harry s'en remettra…
Hermione percevait le ton hésitant de Ginny qui tentait vainement de la rassurer.
-Je ne crois pas… j'ai vu son regard à l'audience… j'ai vu à quel point je l'avais déçu, trahi, ajouta Hermione d'une voix nouée. Jamais ils ne me le pardonneront.
-Je peux essayer de lui parler, proposa gentiment Ginny.
-Et à Ron ?
Il eut un moment de silence qui se passa de réponse. Pour Ron, c'était différent. Ron aimait Hermione depuis toujours, comme il lui avait dit l'autre jour dans le jardin. Malgré elle, elle avait joué avec ses sentiments, se sentant piégée dans cette relation qui avait échappé à son contrôle depuis la bataille de Poudlard.
-Je ne crois pas que ça sera un jour possible Hermione… avoue Ginny d'une voix timide. Pas avec tout ça… C'est… c'est pire que tu ne le penses.
-Comment ça ? Demanda Hermione d'une voix apeurée.
-Quand Ron s'est enfuit, maman est devenue… folle.
Une expression d'effarement s'inscrivit sur son visage. Hermione se prépara au pire et attendit que Ginny poursuive ses explications.
-Elle… elle a dit des choses horribles sur toi, sur Malefoy évidemment et elle… elle t'accuse d'avoir blessé Bill et tué Fred.
-Quoi ?! Mais c'est faux ! Je n'ai rien à voir dans la perte de…
-Je sais ! Seulement elle te rend complice de tout ce qu'il s'est passé ! C'était horrible, alors que Harry, George et Bill étaient partis à la recherche de Ron, papa à dû lui administrer une potion de sommeil sans rêve pour qu'elle se calme enfin. Il ne voulait pas tu sais, papa était le seul à prendre ta défense mais il a jugé bon de renvoyé tes affaires du Terrier. Il… il a dit que c'était préférable que tu ne remettes plus les pieds à la maison.
Hermione ne répondit pas, prenant le temps de réaliser toutes ses informations. Un bourdonnement retentit dans son crane, son souffle se coupa comme si elle venait de recevoir un violent coup de poing à l'estomac. Elle sentit son corps vaciller et dû se cramponner aux barreaux pour ne pas perdre l'équilibre.
-Où…où sont mes affaires ?
-Chez tes parents, papa les a expédié aussitôt avant que maman ne se réveille et voit l'article.
-L'article ?
D'un geste tremblant, Ginny ôta l'exemplaire de la Gazette du Sorcier qu'elle avait enroulé dans la poche arrière de son jean et la tendit à Hermione qui la déplia, incertaine de vouloir lire ce ramassis d'ordures.
Sur la première page de couverture, elle reconnu la photographie de l'audience lorsqu'on l'emmena de force vers la sortie de la salle. Sur l'image, elle voyait s'animer son portrait et celui de Drago qui tentait désespérément de la retenir par la main avant d'être attraper à son tour par les deux Aurors qui les séparèrent. Autour d'eux, on pouvait voir la foule se déchaîner et les visages crier au scandale devant ce spectacle. Hermione analysa de plus près son visage dont les traits crispés par la peur hurlait
à la mort le nom de Drago. Leurs mains s'attrapaient, leur doigts s'effleuraient avant de se lâcher et de tâtonner dans le vide. La photographie donnait l'impression d'insister un à concert de Rock où les Aurors tentaient de se frayer un chemin entre la foule de sorciers qui se bousculaient les uns contre les autres. Les yeux de Hermione se reporta sur le gros titre qui figurait en haut de l'image :
ENORME SCANDALE DURANT LE PROCES MALEFOY :
HERMIONE GRANGER, LA NEE-MOLDUE QUI TOMBA AMOUREUSE D'UN MANGEMORT.
Les yeux embués de larmes si bien que les écritures lui parussent floues, Hermione poursuivit la lecture de l'article écrit – sans étonnement – par Rita Skeeter.
« Alors que le Ministre de la Magie Kingsley Shacklebolt venait à peine de rendre la sentence final à l'issu du procès Malefoy, un événement inattendu provoqua un véritable chamboulement qui changea aussitôt la donne de ce procès tant attendu par la communauté magique : l'appel à un nouveau témoignage. Et pas n'importe quel témoin ! Car il ne s'agit de nulle d'autre que l'amie fidèle et courageuse de Harry Potter : Hermione Granger.
Cependant, peut-on parler d'une véritable amie ? Harry Potter a-t-il eut raison de lui accorder une confiance aveugle en cette née-moldue qu'il considérait plus qu'une sœur ?! Avant ce procès fatidique, Celui-qui-a-vaincu-celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcé-le-nom aurait juré sur sa paire de lunettes préférée la confiance et la loyauté qu'il portait à Hermione Granger. Mais aujourd'hui, Potter doit tomber de très haut de son balai. En exclusivité, notre envoyée spéciale, Rita Skeeter, vous livre les moindres détails sur le procès le plus scandaleux auquel notre journaliste préférée a pu assister au cours de son illustre carrière.
Ne manquez pas notre édition spéciale (page 2, 3, 4) sur la véritable identité d'Hermione Granger. Qui est cette née-moldue, première de classe à Poudlard, aimée de tous ses professeurs ? Comment a-t-elle pu devenir la meilleure amie de Harry Potter ? Hermione Granger méritait-elle sa place chez les Gryffondor ou aurait-elle dû rejoindre la bande des Serpentard ?
Traitresse ou simplement une adolescente écervelée qui tomba amoureuse du « bad boys » de l'école ? Intervieuw, photographies, comptes rendu du procès, Rita Skeeter nous dévoile tous les secrets du scandale.
Ecœurée, les mains tremblantes de colère et d'indignation, Hermione feuilla brusquement les pages du journal. A la deuxième page, plusieurs photographies du procès s'animaient sous ses yeux. Elle reconnu celle de Mrs Weasley qui se faisait expulser de la salle en proférant des insultes à son égard. Il eut celle de l'attaque de Ron sur Drago où les deux Aurors durent intervenir pour contrer son ami. Les yeux embués de larmes, elle reconnut des mots tels que trahison, traitresse ou encore menteuse et manipulatrice. D'autres mots plus mélodramatique lui sautèrent aux yeux : amour impossible, les amants maudits * et autres idioties à l'eau de rose.
Une interview de Pansy Parkinson, les yeux larmoyants où celle-ci exprimait sa profonde trahison d'avoir été « trompée » par Drago. Plus bas dans la page, en caractère gras :
NEUVILLE LONDUBAT S'ECRIE A L'EGARD DES JOURNALISTES :
LAISSEZ-LES TRANQUILLES BANDE DE BOMBABOUSSE !
Hermione fini sa lecture. Elle ne pu prononcer un mot comme si un débris de verre se trouvait coincé dans le fond de sa gorge. Quand elle leva ses yeux de la Gazette, elle croisa le regard de Ginny qui exprimait une profonde empathie. Un air désolé s'inscrivait sur le visage de son amie. Elle lâcha la première pensée qui lui vint en tête :
-Est-ce que… balbutia-t-elle, Harry et Ron ont lu… ça ?
-Hermione… commença Ginny d'un ton d'une personne qui ne savait par où commencer pour annoncer une terrible nouvelle : ils ont épuisés tous les numéros de la Gazette en moins de deux heures…
