CC tout le monde !
Comment allez vous ? :D
Nous espérons que vous êtes toujours aussi impatient(e)s de découvrir la suite de notre longue Fanfic XD
Nous avons encore tardé à posté la suite, le télé travail occupe beaucoup de notre temps ! ^^' mais nous continuons d'écrire dès que nous avons un moment de libre, donc pas de crainte ! :p
Nous tenions comme toujours de vous remercier pour vos belles revieuws qui nous motive de plus en plus ! MERCI MERCI MERCI *.*
Allez, portez vous bien, continuez à prendre soin de vous et des autres... bonne lecture avec ce petit chapitre transitoire ^^
M&T
revieuw anonyme :
Mathilde : merci pour ta revieuw, à très bientot !
Glace au caramel : oui on abuse de votre patience, je le reconnais ! XD merci à toi de toujours prendre plaisir à nous suivre :D à bientot !
Marianne : oooh bienvenu sur notre fanfic alors :D oui oui il reste encore pas mal de chapitres à poster plus ceux que nous devons écrire, tu es encore partie pour longtemps à nous suivre XD oups désolée en tout cas pour les fautes, accords etc... je n'ai plus de programme informatique qui les corrigeait et à force de lire et relire certaines fautes nous échappent :/ nous allons essayer d'y faire encore plus attention ! Tu peux toujours m'envoyer en mp ton adresse ;)
Chapitre 20 : retour au Manoir Malefoy
La porte du Manoir se referma dans un bruit sourd qui fit sursauter, simultanément, les trois Malefoy. Les Aurors qui les escortaient quittèrent le perron majestueux du Manoir et les laissèrent seuls dans leur maison inhabitée depuis des mois. Autour d'eux, leurs mobiliers étaient déversés, les armoires vidées et fouillées, leur contenu renversé au sol comme si une violente tempête s'était abattu dans le grand salon. Tout cela lui était égal, à présent. Il se rendit compte qu'il n'éprouvait plus le moindre attachement à cette maison qui, à ses yeux, était devenue souillée, sale, témoin d'innombrables atrocités qu'il désirait à tour prix oublier. Pour lui, le manoir pouvait brûler sous ses yeux, dans son cœur, sa véritable maison, son foyer, avait disparu dans les profondeurs de la magie noire.
A ses côtés, ses parents restèrent de marbre, sauf la lèvre supérieure de sa mère qui tremblait d'effroi tandis que ses yeux parcouraient la pièce entière. Lentement, son père s'avança évitant les débris de verres des vases anciens brisés au sol. D'un air las, fatigué, Lucius Malefoy s'effondra sur le canapé, tenant fermement ses cheveux sales entre ses mains. Il semblait avoir vieillit d'une vingtaine d'années.
-Lucius… murmura Narcissa en s'approchant de lui.
-Nous sommes déshonorés, murmura-t-il.
- Nous sommes en vie Lucius ! Nous sommes là, tous les trois en liberté ! S'exclama-t-elle en se relevant de toute sa taille.
-Et à quel prix ! Notre famille est la risée de tous à présent.
Drago sentit une bouffée de rage surmonter tout son corps mais il ne dit rien. Il essaya de fermer son esprit, tentant de se calmer. Il ne voulait pas se quereller avec son père ou sa mère. Tout ce qu'il désirait à présent, c'était de retrouver Hermione, lui parler. Il tourna les talons, s'apprêtant à emprunter l'escalier pour monter dans sa chambre lorsque son père l'interpella de sa voix tonitruante.
-Où comptes-tu aller Drago ?!
Il se retourna lentement, sentant l'atmosphère se refroidir subitement.
-Dans ma chambre si cela ne vous déran…
-RESTE ICI ! Nous n'avons pas fini de parler !
-Parler de qu…
-GRANGER ! S'écria-t-il en se relevant du canapé. TU TE MOQUE DE MOI ?! Explosa-t-il.
-Lucius…
-Non Narcissa ! Cette sordide histoire se doit d'être réglée une bonne fois pour toute !
-Sordide ?! S'écria Drago qui sentit la colère lui monter de plus en plus.
-EXACTEMENT ! Je qualifierai sordide mon fils unique épris d'une sang-de-bourbe !
-Ne l'appelle pas comme ça ! Cria-t-il à son tour.
-Et pas n'importe quelle sang-de-bourbe, continuât-t-il en faisant les cent pas, enragé comme un lion en cage. Granger ! L'amie de Harry Potter !
-Qu'est-ce que ça peut bien faire que ça soit elle ?!
-Ce sont eux qui nous ont conduits à notre perte ! Cria-t-il d'un air buté.
Drago sentit à nouveau ses poings se serrés et trembler de colère. C'était la goutte de trop qui faisait déborder le chaudron.
-Comment oses-tu dire ça ?! TU nous à conduis à notre perte ! NOUS sommes déshonorés par TA faute et entièrement la tienne avec tes stupides convictions !
-Je vois que cette sang-de-bourbe a réussi à te détourner le cerveau !
-Cette sang-de-bourbe comme tu dis, nous a sauvé la vie ! Cria Drago dont la voix résonnait dans l'immense pièce vide
-J'AURAI PREFERE MOURIR EN PRISON PLUTÔT QUE DE SAVOIR CA !
-ET BIEN TU AURAIS DU Y RESTER DANS CE CAS !
Comme un réflexe, Drago sortit la baguette magique de sa mère, la pointant droit vers la poitrine de son père. Aussitôt, Lucius fit de même.
-DRAGO, LUCIUS ! Intervint Narcissa.
-Ne te mêle pas de ça, c'est une affaire entre Drago et moi !
-Drago est mon fils aussi, je te rappelle !
Drago et son père s'observait d'un œil noir, des étincelles jaillissants tous deux de l'extrémité de leur baguette. Jamais il n'avait autant ressenti de haine envers cet homme. Ce père qu'il chérissait, qu'il admirait ! Il ne le reconnaissait plus, au plutôt il ne se reconnaissait plus lui-même. Il était un autre homme à présent. Plus jamais il ne pourrait être Drago Malefoy, le garçon qu'il s'était efforcé de montrer aux yeux de tous… aux yeux de tous ? Non, pas à ceux d'Hermione. Ils continuèrent à s'observer, se défiant du regard, leurs baguettes levées l'une vers l'autre.
-Non… murmura Lucius d'une voix inaudible, je n'ai plus de fils.
Malgré la haine qu'il nourrissait pour son père en ce moment précis, malgré la colère qui rongeait son cœur, il sentit une profonde déchirure lui parcourir la poitrine. Un lourd silence s'abattit dans le grand salon. Tout d'un coup, Drago baissa la baguette et lança une dernière fois un regard noir vers son père. En l'espace d'un instant, sa peine succomba à sa colère.
-Très bien ! Hurla-t-il à l'intention de ses parents, JE M'EN VAIS !
-NON, DRAGOOO ! Hurla Narcissa en le poursuivant.
Mais Drago se hâtait de partir, sans se retourner vers sa mère.
-DRAGO, JE T'EN PRIE, REVIENS ! Hurla-t-elle au moment où il ouvrit l'imposante porte d'entrée.
Il se trouvait sur les marches du perron à présent. Lentement, il se retourna et lança un dernier regard vers sa mère :
-Je suis désolée, mère.
Puis il tourna sur lui-même et transplana au moment où il entendit le cri déchirant de sa mère qui l'appelait une toute dernière fois. Il ne savait pas où il désirait se rendre. Ce n'est que lorsqu'il tourbillonna dans le vide qu'il pensa au chaudron baveur. Une fraction de seconde plus tard, Drago sentit ses pieds reposés sur les pavés londoniens qui jonchaient la façade de l'auberge. Dehors, le ciel commençait à s'assombrir, formant d'épais nuages annonciateurs d'une tempête. Un vent lourd fouettait son visage et il se couvrit la tête de sa cape de voyage qu'il portait puis entra dans le pub, la tête baissée pour ne pas être reconnu. L'ambiance à l'intérieure était chaleureuse et festive, comme toujours depuis la chute du Seigneur des Ténèbres. Une dizaine de sorciers irlandais festoyait bruyamment en beuglant de grotesques chansons de bas étage. Sans leur prêter attention, Drago se faufila discrètement entre les tables et se dirigea vers le bar où il retrouva Tom, le vieux barman édenté, en pleine discussion avec Dedalus Diggle, son chapeau haute forme posé nonchalamment sur le comptoir à côté d'un vieil exemplaire de la Gazette du Sorcier. Du coin de l'œil, Drago pu voir la photographie du procès dans laquelle il tentait d'attraper la main d'Hermione avant qu'elle ne se fasse évacuée de la salle par les Aurors. Les personnages se bousculaient dans la photographie sur laquelle on pouvait voir à ce moment précis toute l'agitation qui régnait dans la salle d'audience.
-Quelle histoire, commenta Tom en essuyant un vieux verre usé. Qui l'aurait cru, la jeune Granger s'allier avec les Mangemorts.
-Et pas n'importe quel Mangemort, ajouta le vieillard, le fils Malefoy.
Drago baissa davantage la tête, son capuchon cachant son regard gris perçant. Il pouvait percevoir le ton ironique de Diggle.
-C'est Lucius Malefoy qui doit être ravi.
Apercevant Drago installé au comptoir, Tom se tourna vers lui et demanda poliment ce qu'il désirait boire. D'une voix enrouée, il commanda un verre de Whisky pur feu qu'il lui apporta aussitôt. Les deux hommes reprirent leur conversation comme si de rien n'était.
-Je crois qu'il aurait préféré mourir plutôt qu'apprendre que son fils se lie d'amitié avec une née-moldue.
-Et l'amie de Harry Potter qui plus est !
Mal à l'aise, Drago but une première gorgée de son Whisky. Il sentit cette habituelle sensation de chaleur lui parcourir la gorge. Il essaya de retrouver ses esprits, qu'allait-il faire à présent, se demanda-t-il. Il envisagea pendant quelques instants de se louer incognito une chambre au chaudron baveur mais ensuite ? Si seulement il savait où trouver Hermione ! Chez ses parents, sans nul doute mais il ignorait l'adresse et ne pouvait transplaner jusqu'à elle…
Ne sachant trop quoi faire, il resta assis à boire son verre et écouter les commérages des deux vieux amis.
-Pauvre Mr Potter, fit Tom d'une voix compatissante, lui qui faisait tellement confiance en ses amis. Le malheureux, il doit se sentir trahit.
-Que veux-tu Tom, ne jamais faire confiance à une femme !
-Elle semblait différente… Je me rappelle de l'année où ils logeaient ici. Je me souviens très bien c'était l'été où Sirius Black s'était échappé d'Azkaban ! Je les revois tous les trois, ils étaient inséparables ! inséparables… Mr Potter et sa chouette blanche, le jeune Mr Weasley, puis il y avait la jeune Miss Granger.
-Pourtant quelqu'un les a séparés, le jeune Malefoy. Ah celui-là, il a bien réussi son coup !
Drago sentit à nouveau cette bouffée de rage qu'il soulagea en buvant d'un trait le reste de son verre qu'il serra fermement.
-Ce n'était pas qu'une magouille, Digg. J'étais au procès, j'ai bien vu à quel point ces deux gosses-là s'aiment.
-Tu y étais ? Demanda Digg, un air de curiosité malsaine trahissait son visage ridé.
-Pour sûre, depuis le début. Harry Potter a toujours pu compter sur mon soutien moral. Elle a tout perdu pour le fils Malefoy, même ses meilleurs amis.
-Ils l'ont tous les quatre échappé belle. Certains murmurent qu'elle était tout de même leur complice !
-Je suppose que ça dépend des points de vue… répondit Tom d'un ton las en essuyant le verre sale qu'il frottait depuis plus de dix minutes. Si Kingsley les a acquittés, c'est qu'il croyait en leur innocence.
Diggle ne répondit pas et termina sa bièraubeurre. Lorsqu'il eut terminé, il sortit de sa poche sa vieille montre à gousset et remercia chaleureusement Tom avant de quitter son tabouret et de se diriger d'une pas titubant vers la sortie. Drago en profita pour s'éclipser à son tour avant que la voix de Tom ne l'interpella dans son dos :
-Hey, mon garçon ! C'est trois noises le Whisky pur feu.
Drago s'arrêta net. Il n'avait pas de pièce sur lui. Il fouilla malgré tout dans les poches de sa cape de voyage mais celle-ci était vide. Lentement il se retourna vers Tom, sa capuche toujours baissée sur son beau visage pointu lorsqu'il entendit une voix familière.
-C'est bon, Tom. C'est pour moi.
Il se retourna et vit Luna Lovegood tendre la main vers le bar. Tom s'en contenta puis il retourna à ses occupations d'un air distrait. Drago suivit Luna dans un coin mal éclairé du pub, à l'écart de la foule. En toute discrétion, il baissa sa capuche et se retrouva face à l'ancienne Serdaigle.
-Bonsoir Drago, lui répondit-elle simplement comme s'il était habituel de se retrouver au chaudron baveur par cette heure tardive et ce temps venteux.
Il écarquilla les yeux puis il répondit d'un ton brusque malgré lui :
-Qu'est-ce que tu fais là Lovegood ?
-Ce n'est pas très poli de me répondre sur ce ton, lui répondit-elle d'un air vexé. Surtout après t'avoir sauvé la mise !
-La mise ?!
-J'ai cru comprendre que tu ne cherchais pas à te faire remarquer, observa-t-elle de manière perspicace.
Mal à l'aise, Drago ne répondit pas. Un sentiment gênant s'installa comme à chaque fois qu'il se trouvait en présence de la jeune fille. La dernière fois qu'il s'était parlé face à face, elle était prisonnière dans sa cave, réalisa-t-il, gêné.
-Désolé, et heu… merci pour tout à l'heure, bafouilla-t-il.
-C'est mieux que rien, dit-elle en le taquinant.
Ils s'échangèrent un léger sourire timide. Autour d'eux, les conversations étaient de plus en plus bruyantes.
-Alors… heu, demanda Drago sans trop savoir quoi faire à présent, tu partais quelque part ?
Un sac de voyage était posé aux pieds de Luna.
-Je vais rejoindre papa dans sa quête du Ronflack Cornu, annonça Luna enjouée. Il a pris un peu de congés bien mérités et nous partons parcourir l'Angleterre. On dit qu'il y a quelques mois, on en aurait aperçu dans le Yorskhire…
Drago l'écouta d'une oreille distraite. En vérité, il ne croyait pas en ces idioties de Ronflack machin, il se rendit compte que s'il supportait la présence de Luna Lovegood, c'était uniquement parce qu'il devait lui poser des questions sur Hermione. Où se trouvait-elle ? C'était la seule question à laquelle il pensait.
-Avec nos équipements, nous pouvons rester plus de trois semaines sur place à attendre que…
-Magnifique, grommela-t-il pour mettre fin à son monologue.
-Tu n'es pas de très bonne humeur dis donc, observa-t-elle.
-Non tu crois ? Répondit-il sèchement, pourtant tout va très bien, ma famille est déchue, je viens de partir de chez moi sans savoir où aller et sans une Mornille en poche quant à Hermione…, ajouta-t-il incapable d'achever sa phrase. Tout le monde lui a tourné le dos de ma faute…
-Pas exactement tout le monde, lui fit remarquer Luna d'un air enjoué comme s'il s'agissait d'une conversation plaisante, je suis toujours son amie et Ginny aussi. Mais je ne pense pas que ça soit toujours le cas de Ron Weasley, il avait l'air très contrarié au procès, cela dit, il n'a jamais été très agréable. Déjà à Poudlard j'avais remarqué qu'il se montrait quelques fois grossier même si je le trouve très drôle !
-Dis-moi Lovegood, coupa Drago, est-ce que par hasard tu connais l'adresse d'Hermione ?
Luna s'arrêta et l'observa de ses grands yeux bleus.
-Oh, je comprends pourquoi tu es ici à présent. Tu la cherches ?
-C'est ça, seulement j'ignore où elle se trouve… je suppose qu'elle n'est plus conviée chez Weasley, elle doit certainement être retournée dans la maison de ses parents…
Drago réfléchit, forcé d'admettre qu'il n'en était pas certain… se pouvait-il qu'elle soit partie se réfugier ailleurs ? Etait-ce pour cette raison qu'il avait aussitôt transplané dans ce pub londonien ? Non, songe-t-il, Hermione aurait préféré un endroit discret pour être seule, loin des regards accusateurs que lui portent les autres sorciers. De ce fait, il abandonna l'idée de se rendre à Pré-au-lard. Connaissant l'ancienne Gryffondor, elle rechercherait la présence d'un ami ou de quelqu'un de sa famille qui puisse la consoler et l'écouter… Je dois être prêt d'elle, pensa-t-il avec détermination.
Alors qu'il était en train de réfléchir, il ne prêta pas attention à Luna qui déversait le contenu de son sac à terre, révélant d'étranges objets qu'elle comptait emporter avec elle dans son voyage farfelu : un étrange collier enroulé de plantes et légumes difformes, une vieille éponge cramoisie dotée de plusieurs yeux aussi brillants que des rubis ainsi qu'un petit morceau de parchemin et une longue plume d'aigle. D'un air de profonde concentration, elle gribouilla quelque chose sur le parchemin avant de le tendre vers Drago, un air de satisfaction marquant son visage juvénile.
Il lut rapidement le parchemin puis bondit aussitôt de sa chaise lorsqu'il comprit de quoi il s'agissait !
-Merci Lovegood, s'écria-t-il, tu m'as été d'une aide précieuse !
Sans attendre de réponse de sa part, il remit sa cape se voyage et passa une dernière fois devant le bar que Tom avait déserté pour discuter au loin avec quelques habitués. D'un bref coup d'œil, il aperçut la bouteille de Whisky pur feu, abandonnée sur le comptoir. Rapidement, il la prit et la cacha sous sa cape à l'abri des regards puis se précipita vers la sortie, affrontant la tempête qui s'abattait sur Londres cette nuit-là, puis il tourbillonna sur lui-même avant de disparaître dans un craquement sonore, le cœur bondissant dans sa poitrine à l'idée de la retrouver.
