Hum, bonjour à tous ?

Ici, non pas Jarvis pour une fois, mais simplement un virus qui a infiltré son système pour quelque minutes. Virus qui se trouve être l'auteur de cette fanfiction. Moi, en l'occurrence (sans blague).

Déjà cent chapitres ! Jésus Marie Mcdo, c'est un miracle.

Je voulais simplement remercier tous ceux qui prennent le temps de me laisser une petite (ou grande) review, ceux qui suivent ou/et mettent l'histoire en favoris. Un grand merci aussi aux lecteurs silencieux, je sais que vous êtes là.

Quand j'ai commencée cette fanfiction (il y a une semaine enfaite), je ne pensais pas que je m'y investirais autant et encore moins qu'elle plairait. Je revenais de voir Endgame pour la troisième fois et j'avais un grand besoin d'Avengers et de Tony Stark (vivant, merci bien); j'ai donc passée une nuit blanche à dévorer des fanfictions Marvel jusqu'à ce que boum, mon cerveau eu envie d'écrire quelque chose à son tour. Et voilà le résultat. C'est ma petite pierre à l'édifice dirons nous.

Mais pourquoi Jarvis ? Eh bien enfaite je l'adore. Que ce soit dans les films ou dans les fanfictions, Jarvis (ou Friday) a toujours ce rôle de superviser tout. Et de sauver les fesses de Tony Stark, surtout sauver les fesses de Tony Stark en faite. Jarvis est cool, Jarvis est badasse, Jarvis pèse dans le game, bref j'aime Jarvis.

Je vous aime aussi mademoiselle.

Ho je vais rougir.

Trève de tout ce blabla, je sais bien que vous vous en foutez. Pour fêter ce centième chapitre, je vous ai donc concoctée un petit chapitre spécial. Préparez les mouchoirs par contre les gars.

Je vous salut camarade et merci d'être toujours là.


C'était la fin d'une histoire, triste ou joyeuse, nul n'aurait su le dire. Il y avait eu un début puis une fin, une tombe. Mais les souvenirs ne mourraient pas immédiatement eux, et constituaient un amer rappel pour ceux qui restaient ici bas, montrant que rien n'était jamais, jamais éternel.

C'est ce qu'essayait de se répéter Tony Stark alors qu'il regardait douloureusement le cercueil descendre lentement sous terre. Une larme glissa de sa paupière, dévalant sa joue pour finir par se glisser et se perdre dans le col de sa chemise hors de prix. À cet instant, Tony Stark n'avait plus rien du génie, milliardaire, playboy, philanthrope. Ne restait qu'un homme dont le deuil et la souffrance étaient si profondément inscrit dans sa chaire que rien ne semblait pourvoir l'en détourner.

Il pleuvait. Evidemment. Pourquoi est-ce que les moments douloureux et tristes ce passaient toujours sous un mauvais temps ? Le ciel était gris, presque noir. Comme le cœur de Tony. Il était fatigué. Fatigué d'avoir tant et tant pleuré, fatigué d'avoir espéré jusqu'au bout que tout s'arrangerait, fatigué d'être abandonné encore et encore. Les derniers jours lui avait paru si longs… ou si courts ; Tony ne savait plus, tout était bien trop flou, trop douloureux.

Des gouttes de pluie dévalaient ses joues. À moins que ça ne soit des larmes. Tony s'en fichait. Il avait bien trop mal pour s'en préoccuper. Au diable sa fierté.

Un cancer des poumons. On n'avait rien pu faire. L'issue avait été fatale. Et Tony avait regardé impuissant l'homme qui l'avait élevé, qui l'avait aimé, sombrer doucement vers la mort.

L'officier de cérémonie commença son discours. Mais Tony n'écoutait pas. À quoi bon ? Tous ce que cet homme disait, Tony le savait déjà. À la place, il fixait ce cercueil qui emportait avec lui la seule personne qui l'avait aimé. Ho bien sur il y avait Pepper et Rhodes, mais ce n'était pas pareil. Ils étaient ses amis, ses seuls amis certes, mais ses amis. Lui, il était sa famille. Toute sa famille.

Le cœur déjà en miette de Tony s'effrita un peu plus quand on lui demanda si il voulait dire quelques mots. Tony aurait aimé. Il aurait aimé lui rendre hommage. Dire quelque chose, un dernier mot, un dernier au revoir, un adieu. Mais il ne pouvait pas. Cela aurait rendue les choses trop concrètes. Trop vrais. Trop réelles. Les mots s'étaient coincés dans sa gorge et son regard s'était lentement brouillé. D'un signe de tête, il signifia à la petite assemblé que non, il ne dirait rien.

Les souvenirs l'engloutissait. Lentement. Il se noyait peu à peu dans cet océan de détresse, un mélange aussi doux qu'amer avec ses multiples souvenirs. Tony se revoyait enfant, sur les genoux de son majordome en train d'être tendrement bercé après un cauchemar ou une crise de colère de son père ; et puis une odeur de tarte au pomme sous un soleil d'été, et lui qui lorgne le dessert sous le regard amusé du majordome ; une partie de cache-cache ; un télescope et une nuit passé à l'écouter parler des étoiles ; une promenade au bord d'un lac. Son majordome lui avait donné tout l'amour, toute la tendresse et l'attention que Tony n'avait jamais reçu de ses propres parents.

La pluie ne voulait pas s'arrêter. Ce constat plongea Tony au plus profond de sa tristesse. Jarvis avait toujours détesté la pluie. Même la météo refusait de lui rendre un dernier hommage. La vie était tellement injuste.

Les regrets s'entassaient. Ne pas lui avoir montré à quel point il comptait pour lui. Ne pas lui avoir dit « je t'aime ». Il se sentait si vide. Jarvis l'avait toujours guidé dans sa vie. Maintenant, il était redevenue ce petit garçon qui était perdu, trop seul, effrayé par le monde. Mais cette fois, il n'avait aucune étreinte où se réfugier, où se cacher. Parce qu'il était à nouveau seul.

Tony serra le poing plus fort, allant sans le vouloir jusqu'à briser le coquelicot qu'il tenait dans sa main. C'était la fleur préféré de Jarvis. Tony le savait, parce que Jarvis parlait beaucoup. Et Tony adorait l'écouter, parce que le regard pétillant qu'il posait sur lui à chaque fois, donnait l'impression au jeune garçon d'avoir quelqu'un qui l'appréciait. Qui l'aimait. Jarvis était le genre de personne avec qui l'ennuie n'était qu'un mot, une idée vague impossible à rencontrer.

Un sanglot brûlant remonta violemment dans la gorge de Tony alors que les premières pelletés de terre se mettaient à recouvrir le cercueil. Deux mains, l'une douce mais ferme (Pepper évidement) et l'autre calleuse et hésitante (Rhodes de toute évidence), finirent par l'agripper doucement.

Pepper ne pleurait pas. C'était une femme forte et Tony avait besoin d'elle. Elle ne pouvait pas s'effondrer. Alors aucunes larmes de franchirent la barrière déterminée que formait ses cils. Mais Tony n'avait pas besoin de voir des larmes de la part de la jeune femme pour comprendre la profondeur de son deuil. Jarvis avait été là pour Tony depuis toujours, Tony était synonyme de Jarvis. L'un sans l'autre était impensable. Et pourtant. La vie en avait décidé autrement.

Tony jeta la fleur sur le cercueil qui disparaissait sous les pelletées de terre et la douleur de l'assistance.

Et tourna les talons.

Jarvis était parti. Et lui Tony, n'avait jamais autant souffert de sa vie.


Un tournevis coincé entre les dents, un crayon de papier au coin de son oreille, les doigts pianotant agilement sur un clavier, Tony avait le cœur serré. C'était sa dernière chance. Il ne pouvait pas échouer.

Il aurait du aller de l'avant. Faire son deuil. Avancer. Ne pas rester sur ce jour de pluie qu'il haïssait tant. Mais Tony n'avait pas réussi. Alors il s'était enfermé dans son atelier pendant des mois. Parce que Tony avait compris qu'il pouvait bien jouer le playboy, le dur, le solitaire mais qu'au font il avait besoin des gens qu'il aimait. Il avait besoin de Pepper. De Rhodes. Et plus que tout, il avait besoin de Jarvis.

La main tremblante, il lança enfin le programme.

Pendant un instant, tout se figea. Puis, doucement, lentement, une voix murmura avec autant d'espoir que de crainte :

-Bon retour à la maison Jarvis.

Rien ne lui répondit. Tony n'entendait que le sang qui battait violemment ses tempes et le goût amer de l'échec glisser comme du poison vers le trou béant qu'était à présent son cœur, trop abîmé par la souffrance de son deuil.

-Merci monsieur.

Il avait réussi. Un sanglot lui échappa. Tony laissa malgré lui échapper une larme, puis deux, puis trois. Les sanglots ne voulaient plus se tarirent. Puis enfin, il parvient avec difficulté à articuler douloureusement :

-Jarvis ?

-Monsieur ?

Tony prit une grande inspiration.

-Tu m'as manqué.

-Je suis content d'être de retour dans ce cas. Vous m'avez manquez aussi patron. Je ne partirais plus Monsieur, n'ayez crainte.

Jarvis était de retour. Pour toujours s'il te plait, murmura Tony.