Silencieusement, ils rejoignirent la section de la Citée réservée aux quartiers. Ils s'arrêtèrent devant les quartiers d'Elisabeth.
« Bonne nuit Elisabeth » murmura le médecin écossais.
Il commença à s'éloigner, sous le regard décontenancé de la diplomate. Elle avait été terrifié de le voir partir ainsi. Sans un mot, sans un geste. Ce n'était pas ainsi qu'elle voulait voir s'achever cette soirée.
Puis, finalement, il renonça à son geste et se retourna auprès d'Elisabeth.
L'écossais se pencha vers Elisabeth et posa avec délicatesse ses lèvres sur les siennes. Un baiser pur, doux, chaste. Une promesse d'amour qui semblait tellement peu semblable à ce qu'ils avaient déjà connus. Leurs lèvres s'effleurèrent à peine, pourtant, ils leur sembla qu'ils perdaient totalement pied. Totalement. Plus rien n'existait autour d'eux.
Quand Carson éloigna son visage de celui d'Elisabeth, la jeune femme ne parvenait plus à comprendre ce qui se passait. Ce baiser, si simple, lui arrachait tant d'émotions. Non, pas uniquement ce baiser, la présence de Carson si près d'elle. A cet instant, elle n'avait plus qu'une envie, se blottir dans ses bras, sentir son odeur sur elle, mourir sous ses caresses.
Pourtant, elle le vit faire demi-tour. A regret.
« Carson ! » le retint-elle.
Il détourna la tête vers elle. La jeune femme semblait perdue. Il s'avança vers elle.
« Elisabeth ! »
Il devina que son geste avait peut-être était trop rapide. L'embrasser alors qu'ils venaient à peine de se révéler leurs sentiments ? L'écossais se promit mentalement une gifle pour sa stupidité et son empressement.
Pourtant, il sentit les doigts d'Elisabeth se perdre dans sa chevelure et savoura de nouveau de nouveau le goût sucré des lèvres d'Elisabeth pour la deuxième fois. Elle l'embrassait. Tendrement. Amoureusement.
A bout de souffle, elle interrompit pourtant son baiser. Ses lèvres tremblaient comme si elle voulait dire quelque chose, mais aucun son ne parvenait à sortir de sa bouche.
« Venez » murmura-t' elle enfin.
Doucement, elle prit la main de Carson et l'entraîna dans ses quartiers.
Carson ne s'était pas attendu à cela. Lui qui pensait avoir été trop rapide.
Elisabeth s'approcha doucement de lui et réitéra leur baiser.
Un baiser exaltant, interminable. Leurs lèvres se frôlaient, s'effleuraient à peine. Tout son avait disparu autour d'eux, comme si tout la galaxie toute entière attendait la fin de ce baiser pour reprendre son activité normale. Carson laissa sa main glisser le long de l'échine d'Elisabeth, lui arrachant un gémissement de plaisir. Elle posa ses mains sur le visage de l'écossais, approfondissant encore leur étreinte. Leurs lèvres semblaient ne plus pouvoir se séparer.
Doucement, à regret, Carson éloigna ses lèvres de celles d'Elisabeth et ferma alors les yeux pour savourer ce moment. Il sentit les mains d'Elisabeth quitter son visage et glisser sous son T-Shirt. Il rouvrit les yeux tandis qu'elle lui ôtait son T-Shirt. Elle le poussa doucement vers son lit et s'installa à califourchon sur les genoux de Carson. Elle glissa ses mains dans la chevelure de Carson et intensifia leur baiser.
A bout de souffle, à regret, ils se séparèrent.
« Elisabeth… »
La voix de Carson, n'était plus qu'un murmure. Elle plongea son regard dans le sien, surprise d'y voir de l'appréhension.
« Carson ? » demanda-t' elle.
« Je… je me demande si cela ne va pas… trop vite… »
Elisabeth baissa la tête, se pinça les lèvres, puis releva la tête vers l'écossais.
« Carson… De quoi avez-vous peur ? Qu'on se sépare demain, comme si rien ne s'était passé ? De vous réveillez, demain, seul dans ce lit ? Que cela aille trop vite… ? »
Un léger silence suivit la déclaration de la jeune femme.
« Carson, je ne cherche pas une aventure sans lendemain. Je vous ais dit ce que je ressentais pour vous… Je…Je vous aime… Cela fait maintenant deux ans qu'on se côtoie, qu'on apprend à se connaître… Je sais qui vous êtes… Vous êtes non seulement un brillant chirurgien, mais vous êtes aussi honnête, travailleur et généreux… Vous êtes quelqu'un de sensible et un vrai gentleman… Mais si vous n'êtes pas prêt, si vous… »
Elle fut interrompue par l'index de Carson qui se posa en douceur sur les lèvres d'Elisabeth. Il lui adressa un sourire et prit avec délicatesse ses lèvres pour un baiser d'abord timide puis passionné.
Les mains de Carson quittèrent le visage, glissèrent le long du dos d'Elisabeth et trouvèrent la fermeture-éclair de la robe d'Elisabeth. Il la laissa glisser, libérant le corps d' Elisabeth.
Un frisson la parcourue. Elle se sentait vulnérable, frêle et perdue. Comme une adolescente s'exposant pour la toute première fois au regard d'un garçon. Elle ne comprenait pas elle-même sa propre angoisse. Carson ne serait pas le premier homme avec qui elle allait partager une nuit.
Carson remarqua son malaise. D'une main rassurante, il la força à le regarder. Un sourire bienveillant et protecteur apparut sur ses lèvres. Elisabeth accueillit ce sourire comme un second souffle.
Carson commença alors sa lente et tendre exploration du corps d'Elisabeth, faite de caresses et de baisers plus doux les uns que les autres.
Puis, Carson reprit les lèvres d'Elisabeth avec tendresse et tous deux laissèrent leurs corps et leurs âmes s'unirent…
oo00oo00oo00oo
C'est vrai, c'est un peu rapide entre les deux perso, je me doute que ça n'irait probablement pas aussi vite entre Carson et Elisabeth, mais je ne me voyais pas faire une fic de 50 chapitres avant de conclure l'histoire !